les skateurs, Ethan & le monde
Ethan est allongé dans son lit, il n'a même pas fait ses devoirs ni révisé ses cours. Il est juste sur son téléphone en train de surfer sur Instagram. Soudainement il reçoit un message, c'est d'une fille de sa classe. Il lui arrive régulièrement de lui envoyer des messages. Elle en pince pour lui. Bloomberg screen le message et l'envoi sur un groupe où sont réunis ses trois amis. Ben voit le message.
« bah répond lui ???»
C'est pas faux, il devrait lui répondre. Mais lui dire quoi ? Il est toujours gêné de parler avec Klaudia, il sait à quelle point elle l'affectionne mais cependant ce n'est pas réciproque. Ethan Bloomberg ne ressent pas d'émotion de la sorte, du moins il ne peut pas ce le permettre c'est inenvisageable pour lui. Ce n'est pas contre sa camarade de classe, au contraire. Mais il est un Bloomberg il ce doit de suivre la voit que ses parents veulent qu'il emprunte. Il envoi un message privé à Ben tout en lui expliquant ses réticences à continuer de parler avec Klaudia. Si jamais, en continuant leur conversation elle développe des sentiment encore plus fort, alors il ne saura pas quoi faire ni quoi dire. Et si jamais elle veut plus et que même lui a des sentiments, si jamais il la veut il ne pourra pas. Sa famille n'accepterais pas, l'illustre famille Bloomberg avoir dans ses rangs une femme étrangère, noire. Ça les dérangerais beaucoup. Alors il a longuement soufflé dans son lit.
Être un Bloomberg commence à l'étouffer de plus en plus.
Il est sept heure du matin, le cours d'Ethan commence dans une heure pile, il n'a pas la force de ce lever pour y aller. Sûrement de la paresse. Il dégage ses draps et s'assoit face au mur, au bord du lit. Il ce prend la tête puis soupire. Ce dernier ce dirige alors vers un de ses nombreux placard et prend un pantalon beige ample ainsi qu'un pull blanc. Il sort alors de sa chambre, éteint la lumière puis ce dirige vers la salle de bain qui ce trouve tout au fond du couloir. Dans le dit couloir, au couleur clair et sobre, ce dernier ne cesse de fixer une ribambelle de photos placardées sur les deux murs. Ça lui donne la chaire de poule, de nombreuses personnes décédés sont accrochés, ses ancêtres. Il s'arrête devant l'une d'elle où sont assit ses deux parents. Madame Bloomberg un large sourire, celle des femmes mûrs, réfléchit et ayant l'emprise sur tout. Sa chevelure rousse est attachée en un chignon bas, elle porte un maquillage léger, naturelle. Un collier d'or entoure son long cou blanc tandis que son regard sévère transperce la personne regardant le tableau. À coté d'elle ce trouve son mari, copie conforme de son fils, seulement, celui-ci est plus imposant, et avec une barbe de quelques jours. Il porte ce sourire amicale, et protecteur. Monsieur Bloomberg semble l'opposé de son épouse. Derrière eux, debout, tenant leurs épaules ce trouvent leurs progénitures. La cadette, Cécilia sourit de toute ses dents, ses yeux ce plissent. Elle a hérité du teint pâle de sa mère ainsi que de sa chevelure rousse mais possède les traits de son père, des yeux avec des poches de cernes naturelles qu'elle tente de couvrir avec le maquillage ou encore ses lèvres rebondit. À coté ce trouve la tâche, la honte de la famille : Ethan Bloomberg. Contrairement au autre il ne sourit pas, il observe simplement l'objectif avec un air peiné. Il n'a rien hérité de sa mère, encore heureux. Il n'est pas roux, n'a pas le teint blanc, il n'a ni les lèvres pincés ni cette aura.
— Dans tous les cas, la photo est dégueulasse, murmure alors le châtain.
Une fois lavé et séché, l'adolescent prend un slip qui passait par là et enfile ses vêtements. Une fois son téléphone à la main il constate qu'il ne lui reste que dix minutes avant de descendre dehors et ce diriger vers son établissement scolaire. L'adolescent ce presse alors, prend son sac, met des chaussettes, des chaussures et ce hâte vers la sorti.
Il n'y a personne dans la maison, du moins, sa sœur doit sûrement dormir.
Le soleil n'est même pas debout, on voit encore la lune. Sur le chemin il y'a plein d'autre lycéens ce pressant. Contrairement à la plupart, il habite dans un pavillon de quatre étages, donc plus à l'écart de la ville. Une brise légère et instantanément, l'adolescent regrette sa tenue aussi légère. Alors que les lampadaires s'éteignent et que le monde ce rut dehors, deux garçons d'à peu près son âge ce placent subitement devant lui. Le jeune Bloomberg les observent de haut en bas, il regrette de ne pas avoir pris ses écouteurs. Il fait dès lors un sourire de façade puis leurs demande qu'est-ce qu'il le veulent.
— T'es le grand frère de Cécilia ? demande l'un des deux, blond au cheveux ondulés.
Son ami s'amuse avec son skate, semblant peu intéressé, pour l'instant. Ethan hoche simplement de la tête. Il n'a pas envi de leur parler. Encore plus de sa petite sœur.
— Pour sa prochaine soirée tu pourrais gratter des places mon potes ?
Il ne les connaît même pas, le culot. Quand Ben le lui demande, Ethan lui fait bien comprendre que c'est impossible, alors pourquoi à deux personnes qu'il ne connaît pas il dirait oui ?
Il les observent un à un avant de faire un faux sourire tout en penchant lentement sa tête sur le côté.
— Désolé, ma petite sœur est super sélective dans ses soirées.
L'un des deux, le blond, ce crispe et ce mord la lèvre tandis que son ami murmure puis peste. Il dépose son skate sur le sol et il l'enfourche, il part devant sans lancer un regard au jeune Bloomberg tout en continuant à pester. Le blondinet reste devant le néerlandais. Ce dernier passe sa main dans sa chevelure d'or et sourit d'un coup.
— Si jamais elle en fait une, dit lui d'inviter Mathéo, elle me connaît.
Puis il s'en va en criant à son ami de l'attendre. Ethan souffle, il déteste quand on lui parle de sa petite sœur, encore plus quand c'est pour parler de ses stupides soirées. Il n'est pas jaloux, juste il n'aime pas être réduit en « le frère de la meuf qui fait des super soirées ». Mais bon, il va oublier tout ça dans peu puis il va penser à ses cours monotones, sa famille écrasante puis va ce rendormir. Comme d'habitude. C'est fatiguant.
J'AI ENFIN DU WIFI YEEES ET
POUR UNE FOIS, GRACE A MA PETITE SOEUR.
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