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Chapitre 15 : Premier entrainement

Lucio prit une douche matinale pour se nettoyer le visage, encore trempé par ses pleurs. Pour la première fois depuis bien longtemps, aucun goût désagréable de sang ne vint envahir sa bouche. L'eau ne se teinta pas non plus de rouge ni de noir.

Durant la nuit, il avait eu le temps de méditer sur son idée de transporteur dimensionnel. Si Amon avait été en mesure d'en créer, il n'y avait aucune raison pour que Violette Leblanc en soit incapable. Après tout, ce monde semblait légèrement plus avancé technologiquement que le sien et possédait une énergie aussi formidable que le Kvantiki. Seulement, allait-elle tenir sa promesse ? Quelle assurance Lucio avait-il ? Même s'il voulait croire qu'il avait choisi le bon camp, sa méfiance naturelle l'empêchait d'être totalement serein. En l'état, il n'avait aucun moyen de pression sur la fédération. Malgré ses grands discours, il n'était qu'un soldat parmi tant d'autres, certainement bien plus faible que la moyenne des agents. Mais, s'il s'entraînait et devenait une menace potentielle en cas de trahison, alors Violette ne prendrait jamais le risque de se jouer de lui. Il était parvenu à se transformer en tireur d'élite en moins de six mois. Contrôler un Daitherial ne devait pas être bien plus compliqué.

Confiant, il enfila les vêtements qu'Elwood avait déposés devant sa porte, puis descendit au rez-de-chaussée, bien déterminé à débuter sa formation au plus vite. Dans la cuisine, la première personne qu'il croisa fut Angéla, à moitié endormie sur ses croissants.

— Ça, c'est de la garde du corps efficace, ricana-t-il, en imaginant la situation s'il avait feint de se calmer et tenté d'assassiner la présidente durant son sommeil.

— 'Jour, 'Cio.

La protectrice de Violette n'ajouta rien et s'étala face contre table pour terminer sa nuit. Lucio ne savait pas vraiment comment réagir, mais jugea que la meilleure solution était peut-être d'agir comme si elle n'était pas là. Il prépara donc une tartine de confiture de fraise, puis attendit que les propriétaires arrivent à leur tour.

Dehors, tout était calme. Dans le parc, le chant matinal des oiseaux s'accordait avec le bruissement de l'eau de la fontaine. Les doux rayons du soleil venaient caresser avec affection la joue du voyageur dimensionnel et réchauffaient sa peau entaillée de toutes parts. Au mur, le tic-tac périodique d'une ancienne pendule à balancier brisait le silence apaisant de ce début de journée. Ici, pas d'odeur de soufre ni de gaz. Seul un délicieux parfum de viennoiseries chaudes embaumait la salle à manger.

Lucio savourait ces instants de calme, priant pour que ce rêve ne se termine jamais. Pour la première fois depuis une éternité, il était en paix avec lui-même.

Lorsque Violette pénétra à son tour dans la pièce, elle se contenta de sourire en découvrant la marmotte qui lui servait de garde du corps affalée sur la table et prépara du thé vert.

Aux informations, les médias relayaient l'incident de la veille avec Aeonis comme un simple fait divers, ce qui ne manqua pas d'étonner Lucio.

— La loi n'interdit pas formellement les combats de Daitherials, lui expliqua Violette, la mine préoccupée. Il s'agit même d'un sport très prisé et très encadré. Tout comme tu ne disputes pas un match de boxe dans la rue, un affrontement entre deux invocateurs peut être considéré comme un trouble à l'ordre public par les autorités.

— Ça a l'air plutôt violent comme discipline, grimaça Lucio.

— C'est aussi le rôle de la fédération de poser les limites. Proscrire l'utilisation des pouvoirs n'est pas envisageable, surtout avec tous les bienfaits apportés par le Kvantiki. Mais beaucoup sont prêts à détourner cette magnifique source d'énergie pour des fins personnelles, comme Aeonis.

Lucio décelait quelque chose d'étrange dans la voix de son interlocutrice. Elle avait beau être la femme la plus influente du monde, loin des caméras et des journalistes, chacun de ses mots semblait empli de tristesse et de remords. Définitivement, elle n'avait rien de la dictatrice sanguinaire et mégalomane décrite par Amon. Plus que jamais, le soldat se sentait stupide d'avoir cru son parrain sur parole sans même chercher à comprendre, lui qui d'ordinaire était si méfiant.

— Vous parlez de lui comme si vous le connaissiez. C'est un homme politique ou quelque chose du genre ? demanda-t-il, réellement intrigué par l'identité de celui qui l'avait mis au tapis, la veille.

La main de Violette se serra machinalement autour de sa tasse.

— Il était autrefois le directeur de la branche anglaise d'Ether, avoua-t-elle. J'ai dû le démettre de ses fonctions lorsqu'il s'est intéressé d'un peu trop près à l'Anti-Kvantiki, l'équivalent de l'antimatière du Kvantiki.

— Une énergie négative ? s'étonna l'étudiant en physique appliquée, soudain repris par sa passion pour les sciences. C'est vraiment possible ? J'ai du mal à me le représenter. Est-ce que ça serait quelque chose qui aspire tout comme un trou noir ?

Cette réflexion parvint à arracher un sourire à l'ancienne scientifique.

— Je vois qu'entre physiciens, on se comprend. Malheureusement, te l'expliquer les formules qui régissent cette énergie sur trois tableaux risque d'être légèrement compliqué. Considère simplement que l'Anti-Kvantiki est hautement instable. Une seule particule — pardonne-moi de devoir changer de registre, mais je n'ai pas le choix à cause de la dualité omniprésente dans ce domaine — serait capable d'anéantir un quartier de la taille du Marais.

Lucio frissonna rien qu'en imaginant la puissance destructrice d'armes à base d'Anti-Kvantiki. Pas étonnant qu'une bombe nucléaire ait été inefficace sur les terroristes. Ils côtoyaient chaque jour des phénomènes autrement plus dévastateurs...

Au bout d'une bonne heure, Angéla ouvrit les yeux en sursaut, s'excusant mille fois auprès de la présidente, davantage amusée que choquée par son attitude. Finalement, vers dix heures du matin, tous furent enfin pleinement réveillés et parés à attaquer la journée.

— À la lumière de ce nous avons découvert récemment, je pense que je peux affirmer sans craindre de me tromper que les envahisseurs du monde de Lucio sont des membres de Purple Revolution, entama Violette, une fois le petit-déjeuner débarrassé. Jusque-là, ils se contentaient de bloquer les ronds-points et les transports pour exprimer leur mécontentement de l'influence de la fédération.

— Ah, ça ! À cause d'eux, je suis arrivée une dizaine de fois en retard au lycée, grommela Angéla en gonflant les joues, frustrée.

— Du moins, nous le croyions, reprit Elwood, préoccupé. Nous n'avions aucune idée de leurs activités au-delà des dimensions.

— Ça ne me dit pas pourquoi ils ont envahi le mien, en tout cas, rétorqua Lucio. Ce sont vos opposants, non ? Qu'est-ce qu'on a à voir avec ça, nous ?

Violette s'accouda à la table de la salle à manger d'un air ennuyé.

— Les revendications de ce groupe ont toujours été un mystère pour moi. Ils se plaignent de l'influence de nos agents au plan mondial tout en déplorant le manque de moyen de lutte contre le terrorisme. Dans tous les cas, quelle que soit l'origine de ces attaques, nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser agir à leur guise. Je vais devoir m'absenter pour la journée. En attendant, Angéla, je veux que tu commences l'entraînement avec Lucio.

— Compris ! s'exclama la jeune femme d'une voix assurée. Je vais lui montrer de quel bois se chauffe la garde personnelle de Violette Leblanc !

— Évite de t'emporter à nouveau, la prévint la présidente, sans conviction. N'oublie pas ce qui a causé ton renvoi temporaire.

Là-dessus, les deux étudiants suivirent leurs hôtes jusqu'à la porte d'entrée et se retrouvèrent seuls sur le parvis de la grande bâtisse.

Alors que la limousine noire disparaissait à l'horizon, Angéla se plaça devant Lucio, les mains sur les hanches. Dans ses yeux brillait une lueur de malice qui ne présageait rien de bon.

— T'as entendu ? En l'absence de Violette, je vais m'occuper de toi. Je vais te montrer des techniques secrètes dont j'ai le secret !

— Tu sais, j'ai été membre de la résistance, je ne suis pas certain que...

Sans comprendre ce qu'il lui arrivait, un écran de lumière frappa Lucio en pleine figure. Il tomba à la renverse et frotta son nez endolori, prêt à insulter son adversaire. Celle-ci s'était mise en position de combat, le corps légèrement tourné sur le côté, une jambe tendue vers l'arrière. Elle faisait signe à son partenaire d'entraînement d'approcher en agitant ses doigts, un sourire malicieux inscrit sur le visage.

Après tout ce qu'il avait enduré, Lucio refusait de se laisser vaincre de la sorte. Il se remit aussitôt debout. Mais, à peine eut-il posé les pieds au sol qu'un éclair aveuglant s'échappa de la paume de la jeune femme. Aveuglé, le pauvre soldat ne put voir venir l'attaque d'Angéla et sentit la semelle de sa botte percuter violemment son abdomen. Il s'envola et roula sur plusieurs mètres avant de pouvoir enfin s'arrêter, de la terre plein la bouche.

— Mais c'est n'importe quoi ! protesta-t-il vivement, fou de rage. Qu'est-ce que tu essaies de m'apprendre, là ? Tu as juste envie d'avoir un Punching-ball !

— Non. Je voulais te montrer que, sans pouvoir, tu ne vas pas faire long feu, ici. Alors, relève-toi et utilise ton caillou comme contre Aeonis !

Lucio grogna. Il avait l'impression qu'Angéla se moquait éperdument de lui. Cette dernière leva le bras pour attirer l'attention de son adversaire sur son bracelet.

— Je vais t'enseigner quelque chose maintenant. Il existe plusieurs classes de Daitherials, et chaque invocateur aura plus ou moins d'affinités pour les maîtriser. Ça se joue beaucoup sur la personnalité. Un tempérament impulsif aura davantage de facilités à contrôler un golem de lave en fusion qu'un mec introverti. Enfin, ça se fait, mais il va galérer comme jamais.

— Merci, mais ça ne m'aide pas, ton baratin, là. Concrètement, je dois faire quoi ?

— La clé, c'est d'être en communion avec ton partenaire. Les Izrathiens n'accordent leurs pouvoirs qu'à ceux qui partagent leurs idéaux, et qu'ils jugent dignes de les représenter sur Terre. Dans mon cas, je m'imagine le bouclier d'Athéna ou bien son sceptre, et comment elle les utiliserait pour protéger Athènes. Mon amulette crée alors une connexion entre nos mondes et boum ! Une explosion lumineuse dans ta face !

Lucio se concentra. Il ferma les yeux et tenta de visualiser le dragon qui avait sauvé Anna autrefois tout en tenant fermement sa pierre dans sa paume. Une sensation étrange envahit son corps. Il fut pris soudainement de vertiges. Il tituba tandis que, sur la surface lisse de son pendentif, il crut apercevoir le reflet de deux iris bicolores, rouge et doré, qui disparut aussitôt. Angéla se précipita vers lui pour le rattraper. Lucio réussit néanmoins à reprendre ses esprits et tomba à la renverse, déconcerté.

— Eh, ne t'enflamme pas trop, le prévint-elle, la mine inquiète. Invoquer un Daitherial sans expérience draine énormément d'énergie. Comme je t'ai dit, commence par simplement visualiser ses pouvoirs. La matérialisation, ça sera pour après. Brûle pas les étapes, ou c'est toi qui vas brûler.

— Invoquer un Daitherial ?

— Bah, c'était ce que tu essayais de faire, non ? Avec ces yeux sur ta pierre et tout. Ou alors je deviens folle ?

Lucio fronça les sourcils, perplexe. Il avait juste tenté d'appliquer les conseils qu'elle lui avait donnés, mais la créature à l'intérieur de son amulette avait réagi d'elle-même. Ou bien n'était-ce qu'une coïncidence ?

Après le retour de Violette, les nouvelles recrues s'entraînèrent avec la présidente, comme convenu. Celle-ci mit au tapis Angéla sans aucune difficulté, et sans utiliser le moindre pouvoir, simplement des techniques d'art martial et de combat au corps à corps, alors que la jeune femme, elle, ne s'en privait pas.

Lucio, quant à lui, réussit tant bien que mal à encaisser les coups grâce à son expérience acquise au cours des six derniers mois. Cependant, tout ce qu'il essaya se solda en échec, si bien qu'il se retrouva, lui aussi, de nombreuses fois à terre. Son nouveau mentor lui rendit même le révolver qu'elle lui avait confisqué la veille et le défia de la blesser. Encore une fois, sans succès. Dans son monde, le soldat n'avait jamais raté une seule cible. Mais face à Violette, il avait l'impression de se battre contre des éclairs.

Après deux longues heures d'entraînement intensif, la session toucha à sa fin en même temps que le soleil déclinait à l'horizon.

Lucio se reposait sur les marches du château, le corps endolori comme si on l'avait jeté dans un bain d'acide. Sans prévenir, Angéla arriva derrière lui et lui lança une bouteille d'eau entre les mains. Elle avait déjà eu le temps de se changer et d'enfiler un sweat à capuche ainsi qu'un jogging. Ses cheveux, encore mouillés, étaient retenus par une serviette qui formait une sorte de grand chignon sur sa tête. Un agréable arôme de fraise chatouilla les narines de Lucio à son arrivée.

— Une bonne journée de travail, ça ! Ce n'est pas trop mal pour un débutant. Mon ex avait moins de résistance que toi, ricana-t-elle. Enfin, lui, c'était un boulet puissance mille, aussi.

— J'imagine que je dois prendre ça comme un compliment ?

— Tu le prends comme tu veux. Et, du coup, qu'est-ce que tu en as pensé ? Ça change des vieux flingues de cowboy que tu nous as sortis hier, hein ?

— Je dois avouer que c'était impressionnant, lui répondit Lucio tout en repensant aux mouvements de Violette. Quand on s'est fait envahir, on a cru que nos ennemis étaient des aliens, tellement ils étaient résistants, mais je comprends mieux, maintenant.

Un éclat d'excitation illumina le regard d'Angéla.

— Et ouais. C'est pas beau le Kvantiki ? Depuis que ça a été popularisé par Violette, les films de fantasy sont passés en contemporain. En même temps, on peut voler, créer des éclairs, faire du feu et soigner tout d'un claquement de doigts. Qu'est-ce que tu peux inventer de plus excitant ?

Cette remarque tira un sourire au soldat.

— J'imagine que vous ne manquez pas de héros ici.

— Et comment ! Bon, y'a Violette, déjà. Mais sinon, il y a aussi la directrice de la branche japonaise, Flore Nishijima et son mari Masamune, le commissaire général. Ils ont gagné une sacrée réputation dans le milieu. Et sans oublier Édouard Delcourt, le savant fou d'Ether ! Mais, ma préférée, en dehors de Violette, évidemment, c'est Alice Leblanc. C'est une Indiana Jones en vrai ! La meuf, il passe ses journées à explorer des tombeaux et à retrouver des amulettes perdues. Genre, pas plus tard que le mois dernier, elle a mis la main sur le golem de Prague. C'est pas ouf ?

Lucio, qui n'avait rien retenu dans cette avalanche de noms inconnus, se contenta de hocher la tête machinalement. Lorsqu'il l'avait qualifiée de pile électrique lors de leur première rencontre, il ne s'était pas trompé. Elle pompait littéralement toute son énergie rien qu'en parlant. Mais cela lui changeait de l'attitude plus réservée et douce d'Anna. C'était pour cette raison précise qu'ils avaient rompu, d'ailleurs : en ayant grandi ensemble, ils étaient devenus trop similaires. Ils ne tiraient aucun bénéfice à être en couple, à part attirer les moqueries de leurs camarades de lycée. Et puis, elle méritait mieux qu'un aigri comme lui...

— Si... C'est... ouf, comme tu dis, répondit-il finalement, pour faire semblant d'avoir écouté. Tu es vraiment bruyante comme ça au quotidien ?

— Mes copines me trouveraient plutôt calme, là. Tu n'as vu que la partie immergée de l'iceberg !

— Je ne sais pas si cela diffère entre nos mondes, mais chez nous, on dit la partie émergée de l'iceberg, la corrigea-t-il avec prudence. Ou alors je ne saisis pas la métaphore...

Angéla s'empourpra et détourna le regard, honteuse. Incapable de se retenir, Lucio éclata de rire face à une réaction aussi spontanée. Sa nouvelle amie, vexée, lui donna une pichenette à l'arrière du crâne, avant de pouffer à son tour.

Le soldat se surprit lui-même de la tournure que venaient de prendre les événements. Depuis quand ne s'était-il pas amusé d'un rien de la sorte ? Avait-il seulement été capable de partager un tel moment de complicité avec quelqu'un d'autre qu'Anna depuis son traumatisme ? C'était comme si toutes les barrières qu'il avait érigées autour de son être étaient tombées. Pourtant, il aurait dû rester sur ses gardes plus que jamais, en plein territoire ennemi. Mais Angéla semblait l'avoir contaminé avec sa nonchalance et son énergie. En sa présence, il se sentait libéré d'un poids qu'il supportait depuis des années et qui l'empêchait d'être lui-même. Le poids de devoir protéger celle qu'il aimait d'un monde bien trop dangereux.

Une fois son sérieux retrouvé, l'étudiante reprit la parole, une lueur de malice brillant dans son œil de saphir.

— Bon, c'est pas tout ça, mais va falloir que tu trouves un moyen de rentrer chez toi. Si j'ai bien tout capté, tu as une copine qui t'attend et qui doit être morte d'inquiétude.

— C'est pas ma copine. C'est... compliqué.

— T'inquiète. Les « c'est compliqué », je connais. Ça s'arrange sur l'oreiller et...

— On a rompu il y a plusieurs années, intervint le soldat, avant qu'Angéla se fasse des idées.

Silence. Cette dernière ne trouva rien à redire à part un « Ah... » qui ne fit qu'amplifier le moment de malaise. Pour se sortir de cette situation, Lucio tenta de rectifier le tir :

— On est en bons termes, hein. Juste, ça collait pas.

— Ah, OK, je vois ! C'est pas mes poireaux, après. Désolée de m'incruster dans tes histoires de cœur. Je me suis laissée emporter. Mais, bref, revenons-en à ce que je voulais te dire. Pour le transporteur, tu sais comment tu vas faire ?

Le soldat secoua la tête négativement. Angéla, sincèrement embêtée, réfléchit quelques secondes avant de répondre :

— Moi j'y connais rien en physique magique, mais il y a un mec qui est expert dans le domaine. Son nom c'est Ryoko Seiu. C'était l'ancien mentor de Violette quand elle était jeune ! Peut-être que tu pourrais lui demander directement, non ? C'est un prof de Neo Rikoukei, donc il a du temps... Enfin, je veux dire, c'est son rôle d'aider les étudiants !

Faute d'autres pistes, Lucio accepta cette proposition. Restait un obstacle de taille : convaincre Violette de le laisser retourner à l'endroit qu'il avait saccagé la veille...

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