𝐧𝐨𝐰 𝐭𝐡𝐞 𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐧𝐠 𝐭𝐨 𝐚𝐧 𝐞𝐧𝐝 1/1
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Jisung souriait, il riait, il était heureux. Il passait un bon moment avec ses amis. Ils sont presque tous là. Ils sont en cours de sport, la classe de Jisung, Hyunjin et Ryujin, puis celle de Yeji, Seungmin et Félix ont été réunis avec celle de Jeongin et Chaeryeong, du niveau en dessous.
Les derniers jours de cours sont ici, leur trimestre est fini, plus aucune note n'est à craindre. Alors leurs professeurs ont décidés de faire se rejoindre ces classes pour des parties de basket-ball.
« Ji' tu fais chier !
- J'ai fait quoi encore ? S'insurgea le blond quand la voix de son ami brun retentit dans toute la salle, il était encore à moitié entrain de rigoler.
- T'as loupé la passe que Ryu' t'as fait ! On va encore perdre à cause de toi.
- Ça va c'est rien Jinnie, c'est pas ma faute, Lix avait qu'à pas se ramasser et tout ce serait bien passé. Marmonna Jisung à l'encontre de son ami quand même vexer de ses accusations. »
Hyunjin est énervé, c'est toujours comme ça avec lui, Jisung n'est jamais sérieux quand il est question de sport. Mais Hyunjin le sport c'est plus qu'important pour lui, c'est son tout, son sauveur. Il est dévoué corps et âme à cette chose qu'il appelle échappatoire. C'est son refuge, celui qui l'a protégé tant de fois quand, même ses amis n'y arrivaient pas. Alors oui peut-être qu'il prend les choses trop à cœur mais il est comme ça. Chez lui les choses sont décuplés, les sentiments, les réactions et les conséquences. Il ressent les choses un peu trop intensément et il ne sait pas comment les gérer. Alors il explose toujours en trop gros, trop grand. Les gens le surnomme la drama-queen, il est critiqué, moqué pour ce coté de lui qu'il ne peut pas cacher. Il fait comme si tout va bien, comme si rien ne le touche. Parce que Hyunjin, il fait partie de ces gens soit-disant intouchable, ceux que rien ne blesse. La seule personne à qui il n'arrive pas à mentir complètement c'est sa sœur, Yeji. Ils ont toujours été là l'un pour l'autre depuis toujours, ils ont longtemps seulement pu compte que sur l'autre. Alors ils ont développés cette connexion un peu bizarre pour les autres, mais juste importante pour eux.
Yeji pose sa main sur l'épaule de Hyunjin pour le calmer avant qu'il fasse encore une scène devant tout le monde et ne regrette par la suite. Mais Hyunjin enclencha quand même un premier pas vers son ami, avec comme objectif de le frapper.
Une alarme stridente éclata des mégaphones du gymnases. Elle est assourdissante, chaque élève présent placèrent leurs mains sur leurs oreilles et se regardèrent se demandant sûrement ce qu'il est entrain de se passer.
Les professeurs comprirent tout de suite, leurs regards en disent beaucoup, peut-être un peu trop.
Inconsciemment, ou pas, ce groupe d'amis se retrouvèrent au milieu de la salle. Chaeryeong a sa tête collée au dos de Ryujin et ce petit groupe l'entour, Seungmin et Félix lui tiennent même les mains.
Chaeryeong, elle en a vécu des choses. Ils ont tous vécu des choses enfaîtes, des choses différentes les unes des autres.
Elle, c'est pas très jolie non plus. L'été de ses sept ans, alors qu'elle était partie en vacances avec sa sœur et ses parents ils se sont retrouvés sur une plage à fêter un quelconque anniversaire de quelque de sa famille qu'elle ne connaissait même pas. Il faisait nuit noir, elle avait juste dit à sa sœur qu'elle allait se chercher à boire. Mais elle n'arrivait plus à la retrouver. Elle se trouvait là, entourée de gens très grands par rapport à elle, ils avaient l'éthanol qui brûlaient leurs joues, ils ne la voyaient pas, cette petite fille perdu dans un monde de grand. La panique montait de plus en plus en elle quand d'un coup un gros boum retentit dans le ciel, des feux d'artifices. Ses mains se plaquèrent sur ses oreilles alors qu'une deuxième détonation éclata le ciel. Elle n'avait jamais réellement eu quelque chose contre les feux d'artifice elle les trouvait juste un peu trop bruillant parfois. Mais là, ici, si près d'eux, sans personnes pour la protéger, elle était terrifiée. Elle s'était recroquevillé sur elle-même et pleurait, elle pleurait sa peur, son désespoir, sa terreur. Elle pensait réellement ne plus jamais voir ses parents. Et elle chuchotait, elle chuchotait leurs prénoms et celui de sa sœur, elle les suppliait, elle les suppliait de la sortir de là.
Jisung posa sa main sur la tête de Chaeryeong et lui administra de légère caresse alors qu'il regarde tout autour de lui pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. L'alarme ne s'est toujours pas arrêté. Les élèves commencent à se diriger vers la sortie.
« Les gars, faut sortir ! Jisung cria vers ses amis essayant de se faire entendre à travers cette alarme.
- Quoi ? Répondit les jumeaux en criant eux aussi.
- Dehors ! Maintenant ! Jisung pointa la sortie du doigt. Et ses amis comprirent enfin. »
Tout les élèves se bousculent, se marchent dessus. Ils ont peur, leurs instincts ont pris le dessus leurs criant d'être les premiers à sortir, ils doivent à tout pris sauver leurs peaux quitte à négliger celle des autres, c'est la nature humaine, c'est comme ça.
La respiration de Jisung commence à accélérer alors qu'il essaye comme il peut de guider ses amis vers la sortie. Ils entourent toujours Chaeryeong comme un bouclier, c'est leurs priorités. Mais personnes ne voit que Jisung commence à tanguer, sa vision se brouille, une goute de sueur traverse son front et sa poitrine lui fait vraiment mal, sa main gauche tiens celle de Hyunjin et sa droite se compresse contre sa poitrine.
Hyunjin tire Jisung vers lui pile au moment où un gars allait lui rentrer dedans. Son regard cherche frénétiquement dans la foule une personne, son aîné. Il sait que lui aussi avait sport à cette heure-ci alors il devrait être là. Trouvé.
« Changbin ! »
Le noireaud se retourna vers la personne qui a crié son nom, il vit l'un de ses meilleurs amis lui faire des grands signes à moitié paniqué à moitié énervé et en tenant un garçon tremblant contre son torse, Jisung.
Son regard s'agrandit, et ses pieds le guidèrent d'eux même vers ses amis, il n'en avait plus rien à foutre de bousculer les personnes, l'une des personnes les plus importantes de sa vie va mal.
Arrivé à la hauteur de Hyunjin et Jisung il vit que malheureusement ils ont été séparer du reste du groupe par la foule. Ryujin, Chaeryeong et Jeongin quelque pas devant eux et Seungmin, Félix et Yeji quelque pas derrière eux.
Changbin passa doucement sa main dans les cheveux blond de son ami d'enfance, celui-ci leva instantanément la tête connaissant presque par cœur le touché de son aîné. Il se jeta instantanément dans ses bras quémandeur de son étreinte rassurante.
Jisung n'a jamais aimé la foule, depuis tout petit. Être entouré de beaucoup de monde n'a jamais été son truc et encore moins être collé à eux. Puis plus il grandissait plus cette répulsion devenait handicapante. Même que pendant quelques mois alors qu'il était au collège, il ne pouvait plus venir en cours, trop de personne pour une si petite classe, une cantine avec beaucoup trop de bruit et de monde. Il en faisait des crises d'angoisse matin et soir rien que de penser à cet établissement. Ses amis l'ont attendu, patiemment. Ils ont compris très vite que c'était pas contre eux si il avait coupé les ponts d'un coup, il avait juste peur. Alors ils ont attendu et ils l'ont re accueilli de nouveau quand il avait enfin compris que ses amis n'allaient jamais le laisser pour ça. Et lentement, grâce à eux et à son traitement, il a réussi à revenir en cours, à s'en sortir un peu plus chaque jour. Mais il y'a toujours des jours ou des situations où ça recommence, comme ici.
Un vent frais frappa le visage de Jisung, il pris une grande goulée d'air, c'était comme si il respirait pour la première fois depuis un moment. Ses yeux se fermèrent et ses muscles se détendirent enfin. La main de Changbin descendit dans son cou et lui massa doucement alors qu'il le poussa légèrement pour le faire avancer, ils doivent retrouver les autres.
Jisung regarde autour de lui, Changbin, Hyunjin et lui pressent le pas. Ils n'ont pas de temps à perdre. Son cœur bat vite, son ventre se contracte douloureusement et sa respiration est erratique. Ses pupilles bougent dans tout les sens à la recherche de cette silhouette qu'il connaît.
C'est bon, sa crise de panique est passé il s'est repris. Il remet en place son masque, ses barrières infranchissables, sauf pour une personne. Mais ça, va falloir attendre encore un peu avant de vraiment comprendre.
Les garçons se dirigent vers Ryujin et Chaeryeong qui se font bousculer par la foule, tout dégénère trop vite. Jeongin essaye de s'occuper des filles mais il n'a jamais été bon à ça ; diriger les troupes. Vraiment pas, il aime pas ça. Les responsabilités et tout ce qui va avec il les fuit, il les fuit du plus profond de son âme. Il en a affreusement peur. Jeongin il s'est toujours comporté comme ce gamin capricieux, celui qui veut tout mais ne fera rien pour réellement avoir.
Ryujin sonde la foule de son regard déterminée, du moins en apparence. En réalité, elle est terrorisée. Elle voit Jisung, Hyunjin et Changbin revenir près d'eux. Alors qu'elle allait leur demander si ils avaient vu sa sœur une énorme explosion retentit dans le ciel suivie d'une multitude de crie.
Chaque regard, de chaque personne, de ce groupe d'amis se tournèrent vers ce bâtiment qui leur sert de lycée.
Des centaines d'élèves sont encore coincés à l'intérieur, ils les voyent frappés aux fenêtres. Les larmes coulent contre leurs joues et leurs cris de détresse sont étouffées par les vitres. La panique peut se voir depuis le sol. Ils ont peur.
Eux aussi ils ont peur, ce groupe d'amis, ils ne sont pas encore au complet.
Une couleur orangée attira le regard de Ryujin. Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur.
« Du feu ! Y'a le feu ! »
Sa voix transperça le temps et sa main tremblante explosa la réalité aux visages des gens autour d'elle.
Y'a ce groupe d'amis qui se regarde. La terreur qui s'insinue dans leurs poitrines, les couleurs qui s'éparpillent sur leurs joues et les flammes qui crépitent aux creux de leurs regards. Leurs mains fermement accrochées aux autres, ils espèrent simplement, désespérément s'en sortir.
Les flammes continuent leurs routes se moquent du temps, les souffles sont coupés. Les larmes coulent au même rythme que les flammes dévorent les cieux.
Ryujin plisse les yeux, elle croit reconnaître une personne à la fenêtre. Puis enfin elle comprend, son cœur rate un battement, ou deux.
« YUNA ! »
Sa voix craqua de désespoir, sa main se leva vers sa sœur comme si elle pouvait l'aider. Jeongin la retient par la taille. Ryujin fait tout pour se détacher de son emprise. Elle veut retrouver sa sœur, la sortir de là.
« Jeongin lâche-moi !
- Non !
- Putain je t'ai dit de me lâcher elle va mourir si on la laisse là-bas !
- Et si t'y va toi aussi tu vas mourir ! Et c'est hors de question qu'on vous perde toutes les deux ! Les deux jeunes se regardent, on peut voir la douleur qui débordent de leurs pupilles, leurs regards se brisent lentement sous l'acceptation de la situation. »
Et lentement Ryujin arrête de se débattre, son corps glisse au sol et Jeongin la suit, assis sur ce sol, dans les bras de l'autre. L'un pleurant silencieusement car il vient sûrement de causer la perte d'une de ses amies les plus proches. Et l'autre pleurant à chaude larmes ses poings accrochées au pull de la personne qui la sert dans ses bras, accrochées au bout de tendresse qu'on veut bien lui tendre dans ce désespoir sans fin.
Jisung est stressé. Tout son être tremble de détresse. Ses pupilles tremblent, il réprime les larmes de couler. Chaque seconde qui s'écoule sans qu'il ne le voit est un supplice. Parce que Jisung, il est comme ça, il est accroché à quelqu'un peut-être un peu trop profondément, un peu trop intensément. Il a essayé de se le cacher pendant très longtemps mais là, ici, il n'arrive plus. Il est amoureux et vraiment pas qu'un peu. C'est plus que de l'amitié qu'il ressent pour son aîné. Alors il espère et il cherche. Son regard cherche frénétiquement cette silhouette, celle dont il connaît chaque courbe, chaque grains qui la définie, chaque parcelle de couleur, celle qu'il pourrait retrouver même dans le noir, la sienne.
Une troisième explosion déchire les cieux, l'espoir s'évapore doucement, il glisse lentement d'entre les doigts de ces adolescents encore un peu trop gamin.
Jisung ne quitte toujours pas des yeux cette foule qui continue à sortir de tout les côtés. Une unique larme arrive à tracer son chemin contre sa joue. Il va finir par lâcher.
Puis ses yeux s'agrandissent, ses pupilles se dilatent, son ventre se tord et ses lèvres s'entrouvrent.
« MINHO ! Sa voix se brise, il réprime un énièmes sanglot dans sa gorge. Il doit rester fort. »
Y'a Minho qui entend son nom être crié, crié par cette voix qu'il connaît tant. Sa tête tourne automatiquement vers elle. Et il le voit, lui. Un sourire de soulagement se fige contre son visage.
Sa main s'accroche automatiquement au col de son amie et la pousse un peu en avant pour qu'elle aussi voit leur groupe d'ami. Et les deux se regardent et se sourit.
Ils fendent la foule comme ils peuvent, le plus rapidement possible. Souvent Minho doit récupérer Lia de justesse, avec sa taille et son poids plume les gens ne font pas trop attention et la bouscule sans la voir.
Minho ne se rend pas compte mais des larmes coulent contre ses joues alors que son cœur accélère à mesure qu'ils s'approchent des autres.
Ses pas accélèrent, il va de plus en plus. Et sans se rendre compte Lia crie son nom car il vient d'oublier que elle aussi, elle est coincé encore loin.
Mais Minho, il ne l'entend pas. Y'a que les battements irréguliers de son cœur qui pulsent dans ses oreilles.
Puis il fini par courir, parce que ça fait trop longtemps et qu'on peut pas en perdre encore.
Il court et il court, parce que c'est comme ça. Minho il a eu peur. Son cœur s'est serré pendant longtemps et ses sourcils sont resté froncés longtemps. Parce que Minho il a cru qu'il allait perdre les personnes les plus importantes de sa vie. Ses amis, sa famille. Minho a vraiment cru qu'il allait perdre ses repères.
Il entend de nouveau son nom être crier, siffler comme une prière impardonnable, imaginable.
Puis, enfin, il sent ce corps s'écraser contre le sien. Celui qui a embrasser son corps trop de fois. Celui qui s'emboîte parfaitement dans son étreinte.
Jisung ressert ses bras autour de la taille de Minho et il laisse enfin ses larmes couler, il les laisse couler au creux de son cou. Les mains de Minho passent dans les cheveux de Jisung dans des douces caresses, alors que celui-ci accroche ses mains désespérément au dos de Minho.
Minho dépose des légers baisers sur le crâne de Jisung, lui aussi est soulagé. Il regarde autour de lui, il voit Lia avec les autres alors il est encore plus soulagé.
« C'est bon, c'est fini, ça va aller. »
Minho chuchote ces mots pour Jisung mais pour lui aussi. Parce que lui aussi il a cru qu'il allait perdre les personnes les plus importantes de sa vie. Ceux qui l'ont sortis de l'enfer, l'ont recollés de tout ses morceaux, ceux qui ont su faire ressortir le vrai lui, le faire revivre.
« Minho. »
Leurs regards se perdent sur l'autre, ils s'observent, se redécouvrent sous ce rouge, ce orange. Ils se redécouvrent sous ces flammes dévorantes, dévastatrices. Celles qui ont essayés de causer leurs pertes.
Leurs mains re parcours le corps de l'autre lentement. Les lèvres légèrement entre ouverte. Leurs souffles qui s'écrasent contre l'autre.
Ils ne savent pas comment ils ont fait pour tenir aussi longtemps sans succomber à la tentation. Celle de simplement plonger sur les lèvres de l'autre et les dévorer, plonger corps et âme dans cette mer de sensation, se noyer dans ses vagues d'émotions.
Alors ils savent pas trop qui a enclenché le premier pas, celui qui a appuyé sur la nuque de l'autre en premier et qui a déposé sa paire de lèvres sur l'autre en premier.
Ils s'embrassent. Ils s'embrassent et ça fait du bien. C'est salé et pimenté. Ils ont l'impression de toucher les étoiles du bout des lèvres, d'embrasser une voûte céleste, de chérir un univers aux milles couleurs.
Leurs métacarpes survolent les traits de l'autre dans une douceur qu'ils ne se reconnaissent pas. Leurs lèvres survolent la bouche de l'autre dans des souffles de délivrance. Y'a trop de chose qui se mélange en même temps. Ils entendent encore en arrière-plan leurs camarades pleurer et crier, leurs amis se réconforter.
Mais eux ils viennent de se perdre dans les bras de l'autre. Ils ont plongés et ils se sont noyés ensemble, leurs pulpes s'électrisent sur la peau de l'autre. Leurs poignent se ressert et leurs lèvres se pressent encore plus.
L'univers au bord des lèvres ils s'embrassent encore et encore, ils s'en foutent d'être vu. Parce qu'ils viennent de se retrouver et ça n'a pas de prix. Les couleurs sur leurs peaux se mélangent, leurs paupières papillonnent, leurs lèvres se caressent lentement, tendrement.
Changbin tourne la tête, un rire étranglé par un sanglot lui tord la gorge. Des traces de larmes sèches sont visibles sur ses joues. Il rigole car il aura fallu à ses deux meilleurs amis qu'ils dansent avec la mort, un état de panique insupportable pour qu'ils se déclarent enfin.
Demain sera un autre jour, demain marquera la fin d'un chapitre et l'ouverture d'un nouveau. Demain ils seront quelqu'un d'autre. Demain ils auront perdu une partie d'eux, ils auront perdu toute cette innocence d'enfant qui restait encore accrochées à eux. Demain leurs regards seront bercés de nouvelle couleur, leurs regards seront abîmés, déchirés, calcinés. Demain ils seront quelqu'un d'autre, mais ils seront quelqu'un ensemble.
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