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Chapitre 4 : La Porte Interdite

Quentin réfléchit à l'évocation de cette possibilité :

"C'est très probable" avoua t-il, "Et c'est quoi, cette manière de se baptiser soi-même Maître ?"

"Sûrement de la mégalomanie" répondit Sophie du tac au tac dans un souffle. "Il doit être bien dérangé dans sa tête."

"Tu crois que c'était celui qui nous poursuivait tout à l'heure ?" questionna Quentin, soudain saisi par cette hypothèse.

"Ça m'étonnerait" rétorqua la jeune femme, "A mon avis, on n'est pas près de le voir à l'intérieur de ces murs. Il n'irait pas se mêler à nous."

"Nous ?" répéta Quentin, incertain de ce qu'elle voulait désigner par là.

"Oui, nous... Nous tous. Nous ne sommes sûrement pas que deux entre ces murs. Et il doit nous considérer comme ses jouets, ses victimes." raisonna t-elle, accompagnant ses réflexions de mouvements fluides de ses poignets, comme pour mieux les faire couler.

"Comment sais-tu que nous ne sommes pas que deux ici ?" interrogea Quentin, soudain frappé par l'idée.

Sophie haussa les épaules :

"C'est évident, non ?"

Clignant des yeux lentement sans réagir, Quentin fit apparaître son incompréhension.

"Cette annonce vocale." rappela t-elle, "Elle a résonné partout ici, et ce n'était pas destiné qu'à nous, sinon la diffusion de l'information aurait été beaucoup plus localisée vers nous." déduisit-elle, ses yeux brillant d'intelligence.

Quentin ouvrit la bouche puis la referma, sans savoir quoi dire. Finalement, il lâcha :

"C'est vrai, bien pensé !"

Un petit sourire prit forme sur les lèvres de la jeune femme. Tapotant son front de son index, elle ajouta :

"J'ai bien l'impression qu'il va falloir qu'on se serve de notre tête dans les événements à suivre. Alors, on ferait mieux de la faire chauffer tout de suite et de déduire toutes les infos qu'on peut dès maintenant."

Quentin acquiesça d'un simple hochement de tête, même s'il n'aimait pas vraiment la tournure que prenaient les événements. Il en avait déjà marre de toutes ces énigmes, et il avait bien l'impression qu'il n'était pas quelqu'un de très cérébral dans son ancienne vie. Ce qui ne risquait pas de s'arranger après son amnésie.

Soudain, au détour d'un énième croisement, un panneau d'un rouge criard agressa ses yeux : il encadrait une cloison munie d'une poignée qui barrait le passage face à eux. Une porte.

L'idée semblait saugrenue, tant l'environnement de Quentin était uniforme depuis son réveil.

Une inscription d'un vert bouteille surmontait l'obstacle, la désignant d'un nom grotesque :

"La Porte Interdite"

Moitié amusé, moitié confus, Quentin n'hésita pas et s'avança pour empoigner le pommeau qui s'offrait à lui. Immédiatement, Sophie, restée derrière lui, réagit violemment d'un cri effaré :

"Non !" protesta t-elle, outrée.

Surpris, Quentin se retourna, et fronça les sourcils d'un air interrogatif vers sa partenaire de route :

"Hé bien, quoi ?"

"Mais qu'est-ce que tu fais, enfin ?" s'exclama t-elle, révoltée "C'est la Porte Interdite !"

Quentin lâcha la poignée lentement, se retourna vers la cloison fermée et sa curieuse inscription, puis fit à nouveau volte-face et lâcha d'un ton ironique :

"J'avais cru comprendre ça, oui."

"Mais enfin !" poursuivit-elle, exaspérée, "Tu tombes sur un passage bloqué par quelque chose qui s'appelle la Porte Interdite, et ton premier réflexe, c'est de la pousser, toi ? Tu ne crois pas que c'est comme si il y avait marqué "danger" en lettres clignotantes ?"

Quentin soupira, épuisé :

"J'en ai juste marre de rester bloqué ici. Je veux sortir. Tu veux sortir, toi ?" l'interpella t-il

"Oui" admit-elle, "Mais..."

"Alors" coupa t-il, "Il faut être capable de faire des choix. Si on s'arrête à chaque porte juste pour le principe qu'elles sont interdites, je suis persuadé qu'on n'est pas près de sortir ! Et puis interdite par qui, d'abord ? Le soi-disant Maître ? On l'emmerde !" s'emporta-t-il.

Sur ces mots, il se retourna à nouveau et raffermit sa prise sur la poignée, bien décidé à passer cette fichue porte.

"Attends !" l'interpella Sophie. "Si tu passes cette porte... Je ne pourrais pas te suivre."

Son ton comportait une certaine dose de tristesse, ce qui peina un peu Quentin. Mais la colère et l'envie d'avancer prirent le dessus :

"Pourquoi pas ?" questionna t-il d'un ton agressif.

Elle eut un léger mouvement de recul, puis se reprit :

"C'est un choix personnel, c'est tout... J'ai décidé de ne pas défier directement celui qui tire les ficelles, parce que j'estime que je ne peux pas me le permettre. Tu peux être certain que c'est le Maître qui a interdit ce passage." prévint-elle.

"Qu'il aille se faire voir !" réagit Quentin.

Voyant que par là, il repoussait la seule personne qui avait bien voulu l'aider depuis qu'il avait repris connaissance, il décida d'arrondir les angles :

"Écoute... Je ne peux pas te forcer à me suivre. Si tu veux t'arrêter là... Je te souhaite bonne chance de ton côté, mais moi je dois continuer du mien."

Quentin commençait à regretter sa décision. Il aurait bien aimé avoir un peu de support, sinon, de compagnie pour la suite de son chemin.

"Je comprends." fit Sophie d'une petite voix. "Dans ce cas... Bonne chance à toi."

Et elle le laissa sur place avec un petit signe de main. Avec un léger pincement au cœur, il fit craquer les jointures de ses poignets, puis passa enfin la porte, qui se referma derrière lui avec un grincement désagréable.

Ce qui se tenait derrière la porte était exactement identique à ce qu'il avait déjà parcouru. Quentin ne voyait aucun intérêt d'interdire ce passage s'il ne contenait rien de particulier. Peut être qu'il était interdit parce qu'il contenait la sortie, et le Maître tenait à garder coincés ses précieux jouets ?

Ou peut-être était-ce exactement ce que le Maître voulait qu'il pense, et cette section du Labyrinthe contenait des pièges à l'intention des transgresseurs ?

La manière que ce "Maître" avait d'entrer dans sa tête était absolument désagréable. Il était à deux doigts de rebrousser chemin pour rejoindre Sophie.

Mais il sut se contenir. Plissant les yeux pour observer ce qui lui faisait face, il distingua devant lui, au fond du long couloir qui s'ouvrait à lui... quelqu'un ! Quelqu'un d'autre ! C'était définitivement une silhouette humaine.

Sophie avait raison : ils n'étaient pas seuls dans ce Labyrinthe.






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