Je ne veux pas vivre cette vie ainsi... À quoi bon l'utiliser, si le seul sentiment que je ressens est la douleur ?
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Retour à la case départ mais cette fois, sans rien. Un père qui est plus qu'en colère, plus d'argent de poche et aucune liberté. Ma vie est un Enfer. Je ne sais pas si j'en sortirais un jour, qui sait ?

Quant au lycée...
On me poussait, on m'insultait, on se moquait, on me faisait des blagues nuls et... Je redevenais une simple coquille vide. Je me laissais faire.

Le bonheur n'est qu'une illusion pour te faire souffrir une fois disparu. Le bonheur n'est que souffrance et désespoir.

À quoi bon vivre ? Qui se soucierait de ma mort au final ? Personne.
Les gens ne feraient que se moquer.

Mais je ne suis pas comme ça.
Pour moi, chaque vie a été attribué pour une raison alors je préfère vivre en souffrant que mourir inutilement.
Peut être que j'arriverais un jour à améliorer ma vie. Après mes études...

« Mademoiselle Wilson, 14/20, vous êtes au dessus de la moyenne mais vous auriez pu faire plus.

Madame Jones, ma prof d'anglais. Même si son accent pourri est fort irritable, c'est la seule qui se soucie réellement de ces élèves dans ce lycée.

Les professeurs qui choisissent ce métier uniquement pour l'argent ou autre et pas pour le plaisir d'aider les élèves ne sont que des pourritures. Ceux qui se moquent des élèves le sont encore plus. Mais la plus grande vermine, c'est Monsieur Anderson, qui se moque de ces élèves, corrompu par l'argent, des injustices sur les notes ainsi que de l'irrespect envers ses collèges et ses élèves. Il n'est qu'une minable ordure. Malheureusement pour tout ce lycée, il est le frère de l'épouse du fils du frère du directeur. Le directeur a choisi de ne pas le virer pour entretenir une bonne relation avec sa famille.

Donc, ces deux là ne sont que des-...

- Mademoiselle Wilson, venez me voir à la fin des cours.

La classe pouffa mais je les ignora. Ils n'ont qu'a mourir dans d'atroces souffrances, ils ne sont que des adolescents déffectueux bons à jeter.

- Très bien.

Le cours se finit et les élèves partirent tous rapidement. J'alla voir Madame Jones a son bureau pour savoir ce qu'elle me voulait.

- Oui ? Que vouliez vous me dire ?
- Ah, mademoiselle Wilson... Vous savez, seulement 39% des élèves ici ont leur diplôme et 15% continuent leurs études. Je sais que vous avez un énorme potentiel en vous et j'aimerais vous voir faire un effort. Je crois en chacun des élèves dans cette classe mais rien ne garantit qu'ils réussiront mais vous, mademoiselle Wilson... Je sais que si vous faites des efforts, vous réussirez à vivre une vie paisible et heureuse sans dettes à payer.

C'est vrai... Elle a raison... Si je travaillais vraiment, je pourrais entrer dans une bonne université. Je pourrais prendre mon indépendance et vivre ma vie à moi. Je pourrais revoir Madame Bernard et Monsieur Dubois. Je pourrais... Je pourrais faire tellement de choses ! Je pourrais même aider les gens dans de mauvaises conditions comme moi !

- Mademoiselle Wilson ? Vous pleurez ? Ah, je suis désolée ! Si quelque chose vous a choqué, dites le moi, ne pleurez pas !
-Non... Tout va bien, je suis juste heureuse qu'une prof croit en moi.  »

Elle fronça les sourcils puis me souria.
Je sortis de la salle avec maintenant un nouvel objectif en tête : avoir mon indépendance.
Et je vous garantit que je l'aurais.

Je me mis à travailler dix fois plus qu'avant. Mes notes s'améliorèrent et les profs commencèrent à s'intéresser à mes progrès.
Certains me feliciterèrent, d'autres me demandèrent pourquoi ce changement soudain et les derniers s'en fichaient complètement.

En quelques semaines, ma moyenne était passé de 14,5 à 17. Mais je suis encore loin de mon indépendance. Et pourtant... Il faut que je réussisse, il faut que jaugment ma moyenne, encore plus...! Il le faut... Pour mes études... Pour ma liberté... Pour moi...!

« Réveillez vous Mademoiselle Wilson ! »

Je... Me suis endormie ?

Tout mes camarades de classe rigolait. Encore...

« Monsieur!! Ça a sonné ! Annonça un élève de la classe.
- Ah bon, vous êtes sûrs ?
- Oui ! »

Nous sortîmes donc dix minutes avant la fin des cours puisque le prof était extrêmement naïf.

Nous allâmes à la cantine et, comme d'habitude, je m'assis à ma table. Des moqueries...

Quelqu'un derrière moi versa de l'eau dans mon assiette. Je ne réagis pas et commença à manger. Je reçus une claque sur la joue. Quelqu'un me tira les cheveux. MES cheveux.
Les miens, ce sont les miens qu'il tire, ils m'appartiennent, ils sont à moi, c'est le seul et unique heritage de ma mère...!

Il tira encore plus et quelques cheveux tombèrent.

Non... Il n'a pas osé...
Tout le monde éclata de rire... Encore... J'en ai par dessus la tête de ces moqueries.
Je vis la personne derrière moi sortir des ciseaux et mettre ma tête ne arrière de sorte à ce qu'il puisse facilement me couper les cheveux.
Non. Oh non... Tu ne vas pas faire ça.

« Arrête ça tout de suite.
- Quoi? »