Chapitre 5
Un cours de Français, une âme révoltée qui plaidait dans le ciel, assise auprès de la fenêtre, qui donnait face à la rue. Il n'y en avait qui regardait les oiseaux, Manon regarda les SDF. Elle ressentait de la pitié, pour ses êtres affamés. Stan parlait avec sa nouvelle copine Julie, assise à côté de lui. Manon l'écoutait. Elle était forte, elle pouvait suivre deux conversation à la fois. Elle écouta le cours sur Germinal, tout en écoutant la conversation des amoureux, en regardant les crimes du capitalisme. La professeur l'interrogea, voyant qu'elle n'écouta pas :
-Manon, qu'elle vision à Zola de la crise économique en écrivant Germinal ?
-La même que moi en regardant le monde actuel.
-C'est à dire.
- Julie tu crois que c'est important de parler de tes shopping habituels, alors qu'il y en a qui creve dans la rue. Tu pourrais au moins écouter la professeur. Pour comprendre notre société actuelle et ne pas refaire les erreurs du passé.
-Manon tu sors, vas voir le directeur.
Elle se levait. Jean prit sa défense :
-Mais madame elle a raison.
-Dans le fond elle a raison. Mais elle ne doit pas être violente dans ses propos envers ses camarades.
Manon fut sortie. Laurine trouva des solutions aux problèmes historiques. Elle etait comme ça, diplomate.
-Donc que faudrait t il faire pour qu un régime totalitaire fonctionne ?
-pas exterminer les oposants politiques et ne pas créer une race supérieure. Répondit Manon.
-Tu penses que c'est une bonne chose la collectivation des terres et que plus rien nous appartient.
-C'est la seul façon d'avoir un monde égalitaire. Après je n'ai pas dis que je voulais ça. J'ai dis ce qu'il fallait le faire pour avoir une société totalitaire qui fonctionne. Après je pense plutôt que c est un idéalisme. Je ne ferai pas l'expérience.
Ces phrases étaient fluides. Elles n'atteignaient pas la dignité des autres. Elle etait démagogue. Elle savait se faire apprécier.
Manon etait dans le couloir. Vêtue de larmes noir. C'était son mascara qui coulait. Insolente peut être, mais pas d'une violence extrême. Le ton était irrespectueux et la forme inacceptable. Pauvre personne misérable. Son cœur était pourtant affectueux. Son âme était aimable. Mais son esprit était un poids lourd, de questions, de colère, de souffrance, de silence. Le sentiment d'injustice la rongeait. Son corps levait pour des combats éternels.
Elle arrivait au bureau. Son directeur, son avant, son confident. Alors son coeurs jaillissant dans un coup foudre infini. Ca s'appelle l'amour impossible.
-Que ce passe t il ma chérie ?
-J'ai été viré de cours.
-Toi unique sagesse.
Toi unique maturité
Ton cœur remplit de tendresse
As été encore révoltée.
-Je reconnais mes torts.
Celui d'agresser les surconsommateurs
Mon cœur remplit de remord.
Mon âme meurt
-Tu es pardonnée
Sainte du monde
Tu es aimée
J'apaiserai tes peines profondes.
-Embrasse moi.
-C'est comme ça que tu veux que je te punisse .
-C'est comme ca que je veux que tu me guérisse.
Ils s'embrassaient. Le directeur etait fou amoureux de cette jeune fille. Pourtant il était marié, il avait 3 enfants.
Madame etait à l'Elysee pour parler des projets de lois.
-Je pense qu'il faudrait interdir la chasse à la glu.
-Je ne suis pas d'accord. Je m'engage à prendre des procédures juridiques afin de protéger cette technique.
Après ce combat pour respecter les oiseaux. Elle avait une seconde réunion. Le ministre de l'intérieur disait :
-Il faut stopper l' ensauvagement d'une partie de la société.
-Je pense qu'aujourd'hui le gouvernement est au service de tous les français. Et donc on doit rassembler tous les français. Et ça pour moi c'est le principal. Monter les français les un contre les autres peut toujours être un risque.
Second combat. Sans parler de celui de supprimer les terrasses chauffées. Une femme engagée qui se bat pour servir la France.
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