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Chapitre 26.2

Gonzalo considéra l'énorme fruit qu'il avait devant lui.

- Des pastèques ? C'est ça, le dessert ? aboya-t-il en direction de Mikhaïl.

- C'est tout ce qu'il reste. Si vous voulez des desserts à midi, il ne faut pas se lever en pleine nuit pour les manger dans le réfrigérateur.

- Apporte-nous au moins de quoi boire !

- Il y a de la vodka. Je vais la chercher.

Astrid n'aimait pas beaucoup la pastèque, surtout quand elle n'était pas déjà découpée. Et cela lui rappelait furieusement un maillot de bain qu'elle avait porté en Toscane.

Abu fut le premier à s'emparer de son fruit et à le lancer au visage d'Élie. Celui-ci l'évita de justesse et il s'écrasa contre le mur dans une explosion de jus rouge et de pépins noirs. Les fruits commencèrent à voler à travers la pièce, et ceux qui avaient le malheur d'entrer en collision avec l'un d'entre eux poussaient des cris ou tombaient à la renverse. Urano en arrêta un d'un coup de tête et Astrid fut aspergée de liquide poisseux. Le tueur à gages islandais se saisit d'un manche à balais qui traînait, oublié, dans un coin, et s'en servit comme d'une batte de baseball pour arrêter les projectiles. Mikhaïl revint, posa les bouteilles sur une table, secoua la tête d'un air atterré et retourna dans sa cuisine.

Les hommes débouchèrent les bouteilles et burent directement au goulot, tout en évitant les bombes fruitées. Astrid prit une longue rasade de vodka, et bientôt, cette bataille de pastèques lui parût beaucoup moins dangereuse. Elle se risqua à sortir de sous la table et envoya sa propre pastèque en direction d'Abu.

Au bout d'une demi-heure, ils étaient tous recouverts de jus et complétement ivres.

- Astrid ! hurla Gonzalo. Si on appelait ton mec ?

- Mon quoi ? demanda la jeune femme d'une voix pâteuse.

- Ton mec. Ton amoureux, quoi.

- Oh ! Le problème c'est que j'en ai deux.

- En même temps ? s'exclama Élie avant de se pencher pour vomir.

- Non. Enfin, je ne sais pas. En ce moment, je suis avec Lars. Mais je pense encore à mon ex, Daniel. Je l'ai revu l'autre jour, et il a dit qu'il m'aimait encore. Mais moi j'ai dit : non ! Il était tellement parfait. Il voulait toujours que je le regarde dans les yeux pendant qu'on...vous voyez, alors que Lars, des fois, il ne veut pas. C'est nul. Parce que l'amour, ça passe par les yeux.

- C'est bien vrai ! lança Gonzalo.

- Et des fois, j'ai l'impression que Lars va me taper.

- On ne doit pas taper les gonzesses ! protesta Abu.

- Il fait peur, parfois, c'est vrai. Il a été dans la même prison que vous.

- Appelons l'autre, alors. Danny, c'est ça ?

- Oui...mon Dan !

- Prenons le téléphone portable de Mikhaïl. Je sais où il le cache, annonça Carlos, un des hommes de Gonzalo.

Il revint avec un smartphone qu'il posa devant Astrid, qui composa le numéro de Daniel, qu'elle connaissait toujours par cœur. Elle avait envie de glousser comme une idiote.

- Allo ?

- Allo, Daniel ?

- Non, c'est sa fiancée.

Astrid raccrocha brusquement et regarda le téléphone comme s'il s'agissait d'un serpent venimeux. Oh, alors ça, je ne m'y attendais pas.

                                                                                ***

Astrid mit un temps fou à se remettre de la gueule de bois, peut-être parce que l'alcool s'était mélangé au choc de la découverte des fiançailles de Daniel. En voilà une bonne raison pour l'oublier définitivement, tu ne crois pas ? se répétait-t-elle.

Comme à chaque fois, et comme Salvatore l'avait dit à Georgios, sa souffrance fut peu à peu remplacée par une froide détermination. En plein dîner, elle tenta de prendre la parole. Mais personne ne l'écoutait. Elle éleva la voix, sans plus de succès. Et soudain, Urano la souleva et la posa sur ses épaules. Astrid domina alors tous les hommes présents, qui l'écoutèrent enfin.

- Vous n'en avez pas assez d'être coincés ici, sans but, sans distraction ?

Il y eut des murmures d'approbation. Astrid poursuivit :

- Je ne sais pas ce que Simon Solovine vous a promis, mais je peux vous proposer une autre alternative. Partons tous d'ici. Vous seriez alors libres de faire ce que vous voulez. Reprenez vos affaires, ou venez avec moi en Italie. Je vous accueillerai chez moi avec plaisir. Personne ne vous jugera, lança-t-elle en regardant Gonzalo. Et vous pourrez peut-être même trouver une femme et l'épouser.

Cette fois, elle se tourna légèrement vers Abu. Les hommes s'entre-regardèrent et certains hochèrent la tête. Astrid posa ses mains sur les épaules d'Urano qui se leva. La jeune femme se trouvait maintenant à près de deux mètres du sol. Gonzalo, Abu, Élie, le tueur à gages islandais et tous les autres se levèrent à leur tour. Mikhaïl, appuyé contre la porte, fit une grimace.

- Solovine ne nous le pardonnera pas.

- Nous ? demanda Astrid en souriant. Tu viens ?

Il soupira longuement et agita la main.

- Faisons nos bagages et allons-nous-en ! Je vais réserver des places d'avion. Combien pour l'Italie ?

Toutes les mains se levèrent. Astrid en eut presque les larmes aux yeux.

Quelques heures plus tard, ils franchissaient les portes du palais de Solovine, méprisant la sonnerie stridente de l'alarme. Retour à la maison ! Pour la deuxième fois, elle avait conquis une galaxie. Astrid regarda Urano qui marchait à côté d'elle et s'imagina en combinaison de spationaute.

                                                                                         ***

Salvatore faillit s'évanouir de soulagement en apercevant Astrid devant le portail de la Villa, suivie d'un étrange cortège. Elle était juchée sur les épaules d'un géant chauve au visage impassible, qui la déposa doucement sur le sol.

La jeune femme fit les présentations et entama le résumé de ses récentes aventures, révélant enfin l'existence de Simon Solovine. Quand elle eut terminée, Lars la rejoignit et l'entoura de ses bras.

- Alors, c'était toi, Wolfgang ! Le fameux Lars ! sourit Gonzalo.

- Vous vous connaissez ? demanda Astrid, qui sentit sa gorge se serrer d'angoisse.

Je t'en prie, Gonzalo, ne parle pas de Daniel !

- Nous nous sommes connus quelques temps à la P.I.H.S. C'était la grande époque, n'est-ce pas, Abu ?

- Tu étais obligée de les ramener ? chuchota Lars contre l'oreille d'Astrid.

- Nous allons avoir besoin d'alliés.

- On ne peut pas leur faire confiance.

Si. Un peu, du moins. La preuve, ils ne t'ont pas parlé de Daniel.

- Nous le devons. Solovine nous a déclaré la guerre au moment où il a lâché Andrea Noro contre nous. Il a aussi tué Mattia. C'était mon ami.

Lars embrassa doucement Astrid et emprisonna sa main dans la sienne.

- Il fait drôlement chaud, ici, remarqua le tueur à gages islandais.

- Je mangerai bien une bonne pizza ! s'écria Élie.

Astrid fut trop occupée les jours qui suivirent pour réfléchir au proverbe : qui sème le vent récolte la tempête. Or, ce ne fut pas la tempête qui s'abattit sur la Villa, mais un véritable cyclone. Salvatore fut le premier à apprendre la nouvelle, et dut se résoudre à l'annoncer à Astrid. Mikhaïl avait vu juste. Solovine n'avait pas pardonné.

- Mon bébé...

- Que se passe-t-il, Salva ? Tu pleures ?

- C'est Xiu et Georgios. Je suis tellement désolé, mon amour. Ils ont été assassinés.


TINTINTINTIN ! Chapitre riche en scoops ! Ne pleurez pas...non, arrêtez...c'est gênant, là. Hum. Merci <3

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