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Chapitre 90 : le messager


Il ne voulait pas réveiller Hermione qui semblait dormir d'un sommeil profond pour la première fois depuis longtemps mais il devait partir. Devait-il laisser un mot ou comprendrait-elle qu'il avait des choses à faire au niveau de son empire ? Il griffonna un message sur un parchemin et il se rendit à son travail directement sans manger. Il ouvrit sa porte de bureau et interpella sa secrétaire.

-Apportez-moi un café serré et des croissants. Ou de la brioche. Ce que vous trouvez.

Il avait beaucoup de choses à faire et il ne voulait pas traîner. C'est en avalant de la brioche qu'il signa des conventions et qu'il les renvoya. Il se repoussa dans son siège. Sa soirée avec Hermione l'avait bouleversé. Il mourrait d'envie d'aller tuer Carl Greengrass mais il devait se calmer et le travail avait cette fonction. Il se leva dans son bureau et passa sa tête dans le bureau de Mariam, il était encore vide. Il sortit de son bureau.

-Je vais me chercher un café, je reviens.

-Je pouvais vous l'apporter.

-J'ai besoin de sortir.

Sa secrétaire hocha la tête et il partit par l'ascenseur. Quand il arriva en bas de son building, des journalistes étaient présents. Il passa à travers eux sans les regarder et agita sa baguette pour mettre des habits moldus. Il y avait un café avec une queue gigantesque. Il soupira et alors qu'il se demandait s'il pouvait tous les ensorceler pour passer en priorité, il sentit la magie le frôler. Il se retourna vers la source de cette magie agressive et il repéra immédiatement l'auteur de cette attaque. Il se dirigea vers lui.

-Je peux savoir ce qu'il vous prend ?

La personne était ensorcelée. Il le voyait à son air inerte. Il n'avait pas de baguette magique et Drago sut qui l'envoyait.

-J'ai un message pour vous.

Sa voix était désincarnée et ses yeux étaient effrayants.

-Si dans une semaine, à minuit pile, Harry Potter ne se présente pas à la Tour de Londres, votre fille n'y survivra pas.

-Je n'ai pas de fille.

La personne sortit une photo de sa veste et Drago vit une photo de Cassiopée avec Andromeda.

-Votre fille n'y survivra pas. Et au cas où vous ne prendriez pas cette menace au sérieux...

L'homme sortit un téléphone comme celui qu'il avait vu dans les mains d'Hermione et lui montra une vidéo et il blêmit. C'était sa mère, attachée comme il avait pu l'être par le passé du temps de Voldemort.

-Qui me fait croire que c'est elle ? demanda-t-il d'une voix blanche.

-Vérifiez auprès de votre père si elle est rentrée, répondit le moldu.

Drago ne pouvait pas détacher ses yeux de la vidéo et il finit par voir un exemplaire de la Gazette du jour.

-Vous allez transmettre un message de ma part. Je vous retrouverai et je vous tuerai. Tous autant que vous êtes... siffla Drago.

Il garda le téléphone dans sa poche et il repartit vers son bureau. Il devait immédiatement prévenir Andromeda pour qu'elle mette Cassiopée à l'abri à l'étranger. Non. Pas Andromeda. Il fallait qu'il la confie à une autre personne... il n'en voyait qu'une pour s'occuper de sa fille. Il transplana dans le bureau de son meilleur ami, Blaise. Son ami n'était pas disponible d'après sa secrétaire.

-Je sais que Blaise est dans son bureau, dites-lui que Drago Malefoy veut le voir immédiatement...

-Monsieur Malefoy ? balbutia le jeune secrétaire. Je suis désolée monsieur, je vous en prie, vous pouvez entrer.

Il hocha la tête et ne perdit même pas une minute pour lui faire remarquer son incompétence. Blaise était énervé, Drago pouvait le voir.

-Salut Drago, que puis-je pour toi ?

-J'ai besoin de toi Blaise. Il faudrait que tu partes d'Angleterre quelques temps.

Zabini arrêta d'écrire et lui fit signe de s'asseoir. Quand il lui avoua sa liaison avec Hermione Granger, il vit son ami entrain de réfléchir à toute allure et quand il évoqua la naissance de Cassiopée, Blaise laissa tomber sa plume.

-Tu es entrain de me dire que tu as un autre enfant ?

-Oui.

-Toutes mes félicitations. Mais je ne vois pas le rapport avec moi là. Et pourquoi je dois partir d'Angleterre parce que tu me le demandes ?

Il lui raconta la vérité sur Carl Greengrass et Blaise lui demanda sérieusement s'il se foutait de lui.

-Non, malheureusement, j'aurais préféré.

-Tu veux que je prenne ta fille avec Marissa et que nous allions à l'étranger quelques semaines le temps que ça se calme ? Je comprends. J'ai hérité du Chalet ultra sécurisé dans le Vermont. On va y aller dès demain matin. Ce serait bien si ta tante ou ton cousin venait également avec la petite. Sinon, elle sera déstabilisée.

-Tu acceptes ?

-Évidemment que j'accepte. Je vais envoyer un message à Marissa tout de suite. De toute façon, elle avait envie de prendre le large, ça lui fera beaucoup de bien. Je te promets de la protéger Drago.

-Merci vieux frère.

-Comment vas-tu faire à propos de ta mère ? Est-ce que tu vas aller voir ton père pour savoir si c'est vrai ? Tu as besoin de moi avec Dark Lucious ?

-Non. Je vais aller le voir maintenant. Merci pour tout.

-Je t'en prie.

Drago se leva, serra vigoureusement la main de Blaise et transplana chez ses parents. Il espérait vraiment voir sa mère dans son boudoir, mais elle n'y était pas. Il trouva par contre son père en compagnie d'Angela Rosier dans son bureau.

-Salut, désolé de te déranger, tu n'aurais pas vu Maman par hasard ? J'ai un truc à lui demander d'assez urgent.

-Elle est partie en cure hier soir en France.

-Quelle cure ? Je dois lui demander rapidement.

Lucius chercha dans ses papiers et lui tendit une feuille.

-Merci ! Oh, c'est en France. Ça va être compliqué de faire un aller retour tout de suite. Je vais le faire quand même. Merci. Angela, tu es en beauté aujourd'hui.

Drago sourit et rentra chez lui pour laisser un message à Astoria. Il fila en France et il comprit que la vidéo était réelle, en notant l'absence de sa mère. Le désespoir le prit alors qu'il rentrait au coucher du soleil en Angleterre. Il ne savait pas quoi faire. Il marcha longuement dans les rues et finit dans un bar où il commanda une bière des Fées du Sud. Il l'avala d'une traite et lança un Gallion à la barmaid.

Il sortit de là et il transplana des toilettes à chez lui et de chez lui à la maison d'Andromeda. Il arriva directement à l'intérieur.

-Tante Andromeda ? dit-il d'une voix un peu sourde en s'avançant dans le salon.

Il eut la surprise de voir Harry Potter assis avec son épouse, son beau-frère et Hermione. Cette dernière fronçait carrément les sourcils. Il devait avoir l'air d'un fou. Il se passa une main dans les cheveux.

-Drago, que fais-tu ici, je ne t'attendais pas.

-J'ai besoin d'un service. Tout de suite en réalité, ou demain matin au plus tard.

-Quel est-il ? Prends un siège, je t'en prie, tu veux rester prendre un thé ou...

-Je veux qu'Edward et vous vous rendiez dans le Vermont et que vous y restiez avec Cassiopée et ce jusqu'à nouvel ordre.

Sa tante ne savait pas quoi répondre à ça et elle demanda des explications.

-Si vous ne pouvez pas le faire, j'aimerai pouvoir la récu...

-Explique moi de quoi il en retourne tout d'abord.

-Tante Andromeda, sauf votre respect, je n'ai pas réellement à m'expliquer en ce qui concerne les décisions que je prends, surtout celle-ci.

Il entendit l'exclamation de Ginny Weasley et cela l'agaça au plus au point.

-Quoi ? qu'est-ce que tu as Weasley sœur ?

-J'aimerai bien savoir pour qui tu te prends pour parler comme ça à Andromeda !

-Je suis son neveu.

-Oui et ?

-Et ? Et j'ai besoin qu'elle aille à l'étranger pour quelques semaines, j'ai pas à me justifier devant toi.

-Drago. Il y a un souci avec Cassiopée ? demanda sérieusement Harry Potter.

-En effet.

-Quel souci ? s'exclama Hermione en perdant quelques couleurs.

Drago posa son regard gris sur la femme qu'il aimait.

-Un homme est venu clairement proférer des menaces à son encontre. Vous êtes surveillée Andromeda. J'ai vu une photo de vous dans un parc avec elle.

Hermione sursauta comme sa tante. Il fit un effort pour porter son attention vers Weasley qui était entrain de parler.

-Depuis quand les menaces te font peur Malefoy ? J'aimerai connaître le fond du problème. Et ne me parle pas de tes liens de parenté...

Drago haussa un sourcil et fixa Ron Weasley.

-C'est justement ma famille qui est l'objet de ces menaces. Ma tante, mon cousin, ma fille et ma mère.

-Ta fille ? répéta Weasley. J'ai bien entendu ?

-Oui.

Andromeda se redressa d'un coup.

-Attends... Ta mère ? Qu'est-ce que Narcissa a avoir là-dedans ? Drago ! Réponds-moi.

En guise de réponse Drago déverrouilla le téléphone et le lança sur la table basse. Les yeux d'Andromeda s'écarquilla alors que la bouche d'Hermione se pinçait.

-Tu as reçu ça quand ? demanda-t-elle en tendant l'appareil à Harry Potter.

-Un moldu ensorcelé m'a donné un ultimatum. La vie de Cassiopée et de ma mère contre celle de Potter. Dans une semaine, à la Tour de Londres. Or, comme il est inconcevable de livrer Potter, je dois mettre ma fille à l'abri.

-Et ta mère Drago...

-Elle va mourir, répondit-il sèchement en fixant Hermione qui blêmit. Ils ne la laisseront jamais en vie. Pas après la chute de Voldemort qu'elle a orchestrée, pas après les liens qu'elle entretient avec moi ou avec vous tous. J'ai failli y passer alors que je suis plus robuste qu'elle. Elle n'y survivra pas. C'est impossible.

Andromeda ne disait rien. Elle était encore sous le choc.

-Blaise va mettre Cassiopée à l'abri mais ce serait mieux qu'elle n'y aille pas seule. J'aimerai que vous partiez avec elle Andromeda.

-Non. C'est hors de question. J'enverrai Teddy ainsi que Victoire. Si tu crois que je ne vais pas trouver le moyen de sortir ma sœur de là, tu fais erreur. Qu'en a dit ton père ?

-Il n'est pas au courant. Il pense qu'elle est en cure en France.

-Qu'attends-tu ? Je ne peux pas nier qu'il aime ta mère. Il doit être mis au courant. Le plus rapidement possible. Ce sont ses anciens amis après tout. Il doit savoir qui est derrière tout ça.

-Attendez, Cassiopée est ta fille ? Mais pourquoi tu nous l'as pas dit avant ?

Drago passa son regard sur Ginny Weasley, elle semblait choquée par la nouvelle.

-Et pourquoi Astoria ne...

-Ce n'est pas la fille d'Astoria, Gin, répondit Harry d'un ton implacable. Drago. Ta mère ne peut pas être une martyre de notre cause. On ne fonctionne pas comme ça, nous. Mais procédons par étape. Ils ont besoin que tu me livres, ils la laisseront en vie pour le moment.

Drago s'affala dans un fauteuil et écouta Potter parler. Il était lessivé et très énervé. Si ça ne dépendait que de lui, il aurait filé chez Greengrass et l'aurait fait avouer son forfait. Mais il ne pouvait pas le faire. Il avait fait une promesse à Hermione.

-Par contre, il faut absolument envoyer Teddy avec Cassiopée à l'étranger. Ce sont deux métamorphomages, ils pourront aisément se fondre dans la masse. Si Blaise est disposé à t'aider, je veux le voir le plus vite possible dans mon bureau.

-J'ai parfaitement confiance en Blaise et ses parents sont les plus grands paranos de la planète. Sa maison est ultra sécurisée. Plus que ton QG. Mais je lui dirai.

-Ensuite, nous allons élaborer un plan pour que Narcissa s'en sorte. Andromeda, je ferai tout pour qu'elle nous revienne en vie. Je vous le promets.

-Tu ne comptes pas te livrer Potter, n'est-ce pas ? Ils ont essuyé plusieurs défaites. Ils t'attirent dans un traquenard, avec moi pour nous éliminer. Je connais suffisamment Carl Greengrass pour savoir que c'est une enflure de première. Il va nous tuer et il éliminera les derniers Black de la planète.

-Ne dis pas ça, Drago.

-C'est la vérité Hermione. C'est devenu personnel pour Carl Greengrass. Je l'ai humilié devant ses pairs. Jamais il ne me pardonnera et il ne cessera que lorsque je serai six pieds sous terre. Il a déjà essayé une fois, il continuera et il va finir par réussir.

-Non, rétorqua Weasley. Tu vas te battre. Nous allons tous nous battre. On doit faire venir l'Ordre, Harry. Le plus vite possible. Et tirer Kingsley de son lit. On a une semaine pour trouver une solution.

-La meilleure chose à faire Drago, c'est d'aller prévenir ton père. Tu lui dis que tu n'as pas trouvé ta mère en France et tu vois comment il réagit. Il faut déterminer si cette vidéo est vraie ou si c'est un montage. Je vais mettre une équipe sur le coup. Hermione, tu as toujours un cousin qui est dans la police ?

-Oui, je vais le prévenir tout de suite.

Elle se leva et posa une main sur Drago avant de partir dans le couloir. Il ne pouvait pas la regarder, il n'arrivait pas à penser à autre chose que sa mère enchaînée comme il l'avait été parfois.

-Alors comme ça Cassiopée c'est ta fille...

-Ça te pose un problème Weasley ? aboya presque Drago.

-Non, pas du tout. Ça doit être très dur de ne pas pouvoir vivre avec elle. Et je présume que sa mère ne peut pas s'en occuper si elle est avec ta tante.

-Ron, je pense pas que ce soit le moment, répondit Harry Potter en regardant derrière Drago.

Il savait qu'Hermione était là et qu'elle venait de se figer. Potter se leva du canapé.

-Andromeda, je suis désolé mais je vais devoir y aller. Gin', je ne sais pas quand je vais rentrer ou si je vais rentrer.

Il se pencha pour embrasser sa femme.

-Mon cousin aimerait qu'on lui apporte la vidéo. Ron, tu peux t'en occuper ?

-Oui bien sûr. On se voit demain matin Hermione, je vais talonner nos indics pour savoir où est ta mère. On va la retrouver Malefoy.

Drago lui jeta un regard qui voulait clairement dire qu'il n'avait plus d'espoir. Il se leva à son tour et leur serra la main avant de partir dans la chambre de sa petite fille. Elle dormait doucement et Drago frôla sa joue de sa main.

-Je ferai tout pour toi Cassiopée. Et si je ne peux pas sauver ta grand-mère, toi, je te sauverai. Oui, je te sauverai et tu vivras heureuse, même si je dois ne pas être avec toi.

Il l'embrassa sur le front et quand il se retourna, il vit sa tante Andromeda. Elle avança de quelques pas vers lui et le prit dans ses bras avec force. Drago ne s'y attendait pas. Il resta très droit et finit petit à petit par lui rendre son étreinte et se laisser aller. Des larmes coulaient de son visage et il ne sut pas exactement quand il tomba à genoux et que sa tante le consola. Il ne voulait pas que sa mère meurt à cause de lui, à cause de ce qu'il avait fait et pourtant c'était ce qui allait se passer.

-Écoute Drago. Tu es une personne bien et je sais que Narcissa fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas mettre la petite en danger. Elle l'aime profondément.

-Tout est de ma faute, tante Andromeda. J'aurais dû être plus... moins...

-Grand-Mère est-ce que... Drago ?

Drago leva les yeux vers son cousin et ce dernier s'assombrit tant dans la prunelle de ses yeux que dans la couleur de ses cheveux.

-J'ai besoin de toi Edward.

-Oui bien sûr. Tout ce que tu veux, vieux.

Drago lui expliqua qu'il devait partir à l'étranger avec sa fille pour la mettre à l'abri avec son meilleur ami.

-Ça va à l'encontre de mes idées de laisser tomber la bataille mais je vais le faire pour Cassiopée et pour toi aussi. Si elle est en danger, je ferai n'importe quoi pour elle. Je vais demander à Victoire de venir avec moi... sauf si tu penses qu'elle est trop reconnaissable, au quel cas...

-Peu m'importe, il faut juste la mettre hors de danger.

-Je vais aller chez Victoire immédiatement. Grand-mère, tu peux faire mes bagages ? Et je crois qu'Hermione a un truc à te dire, elle est toujours dans le salon.

Hermione... Drago se leva et avisa de ses yeux rouges. Peu lui importait, c'était Hermione... mais il n'avait pas pensé quel effet ça lui ferait de le voir comme ça. Ses yeux s'écarquillèrent et elle lui tendit les mains.

-Pourquoi tu ne me l'as pas dit dès que tu l'as su ?

-Je suis parti en France pour vérifier les dires du moldu...

Hermione caressa sa joue.

-On va rester ensemble ce soir. J'ai prévenu Ginny que je ne voulais pas te laisser tout seul.

-Rentre chez toi Hermione, je n'ai... Je dois faire certaines choses et je dois être seul. Je dois parler à Astoria et je dois parler à mon père. Et je dois trouver un moyen de tuer Carl Greengrass.

-Nous en avons déjà parlé.

-C'était avant qu'il s'en prenne directement à ma mère. Il n'y aura pas de quartier. Carl Greengrass doit mourir. C'est le seul moyen qu'il nous laisse tranquille et qu'Astoria soit enfin libre.

-Astoria ?

Elle ne comprenait pas mais Drago savait qu'elle n'y arriverait pas. Pour que la mère de son fils soit libre, son père Carl devait mourir. Le nom des Greengrass serait ainsi lavé du déshonneur que causerait la connaissance de son état de Mangemort.

-Ne fais pas quelque chose qui pourrait la mettre en danger Drago.

-Ma fille est déjà en danger, parce qu'elle est à moi.

Hermione le contempla et elle se recula vivement avant d'aller dans la chambre de la petite. Teddy revint quelques minutes plus tard en compagnie de Victoire Weasley. Elle avait un sac de voyage avec elle. Drago l'embrassa sur la tempe.

-Merci à vous deux.. murmura-t-il. J'ai un compte dans une banque aux USA. Je vais te confier la clef et tu prendras l'argent qu'il te faut, Edward. Je ne sais pas combien de temps vous allez devoir rester là-bas.

-Tant qu'on est ensemble, il n'y a aucun souci. Tu devrais aller l'embrasser, je crois Drago.

Le sorcier hocha la tête et poussa la porte de sa fille. Hermione était entrain de la bercer dans ses bras.

-Elle s'est réveillée, je...

-Tu as bien fait, dit Drago en refermant la porte derrière eux. Je voulais m'excuser, je n'aurais pas dû te parler comme ça. C'était irresponsable de ma part. Tu es sa mère et je ne t'ai pas consultée avant de prendre la moindre décision. Je ne le ferai plus à l'avenir.

-Blaise est une personne de confiance selon toi, alors il est une personne de confiance selon moi. Andromeda a déjà empaqueté les affaires de la petite. Elle est rapide, sourit tristement la sorcière.

Drago hocha la tête et prit son enfant dans ses bras. Il murmura une ancienne formule protectrice à l'oreille de l'enfant. Il ne savait pas si cela marcherait vraiment ou si c'était juste une formule traditionnelle pour rassurer les parents. Il n'en avait jamais eu besoin auparavant.

-Si je ne devais plus te revoir, je veux que tu imprimes dans ton cœur que ton père t'aime et qu'il t'a toujours aimé.

Drago l'embrassa et la reposa dans son petit berceau.

-Viens Hermione. J'ai besoin de te dire certaines choses qui ne doivent pas frôler des oreilles aussi délicates. Mais je dois saluer ma tante.

Il posa sa main sur elle, serra son bras et se rendit auprès de sa tante. Elle parlait gravement aux deux jeunes. Il les remerciait chaleureusement au moment où son elfe arriva avec la clef de son compte en banque. Il la confia à Teddy et il repartit vers la chambre de Cassiopée pour prendre Hermione dans ses bras et transplaner chez lui avec elle.

-Il faut que tu comprennes quelque chose sur Astoria et moi, mon amour. Depuis le nombre d'années où nous nous côtoyons.. nous... Non. Carl Greengrass n'aura pas de procès Hermione. Il n'en aura pas, parce qu'un procès signifierait le déshonneur de la famille Greengrass. Alors okay, Astoria n'est pas sa vraie fille, mais Daphné, Ashton et Owen en souffriront et je ne veux pas les voir souffrir Hermione. Ils sont ma famille. Je sais que je vais divorcer et que je n'aurais pas de contacts avec eux mais... je dois les protéger aussi. Ash est comme mon fils. Enguerran est comme mon frère. En plus de ça, Mariam me l'a demandé.

-Je peux comprendre tu sais. Mais je ne veux pas que tu le tues toi-même. Il suffit qu'Harry donne un ordre pour que tu ne deviennes pas un meurtrier Drago. Si tu le tues, tu seras entaché par cet acte. Et je ne veux pas que tu vives avec ça, mon amour. Tu comprends ?

Elle s'approcha de lui et le prit dans ses bras.

-Oui je comprends.

Il passa sa main dans les cheveux de la sorcière et les détacha.

-Je dois prévenir Astoria de la menace pour qu'elle prenne ses dispositions.

-Tu as surtout besoin de te calmer, je sens ton stress. Est-ce que tu veux que je te fasse une tasse de thé ?

-J'ai besoin de...

Ils s'assirent sur le canapé et Drago s'allongea, la tête sur les cuisses de la sorcière.

-J'ai besoin de toi, c'est tout ce dont j'ai besoin. Notre fille va être mise à l'abri, nos enfants le sont aussi. Nous allons pouvoir affronter les évènements sans crainte pour eux.

-Oui.

Drago se redressa et lui demanda de rester ici quelques instants, le temps qu'il aille parler à sa femme. Il transplana à son manoir et entra dans le boudoir d'Astoria où elle était entrain de jouer de la harpe.

-Salut Drago, je....

-Je ne reste pas longtemps, je voulais juste te mettre au courant des dernières avancées, comme je présume que ton nouvel ami ne te les a pas donné.

-Tu es sérieux ?

Il passa outre l'interrogation et lui conta l'histoire. Il ne mentionna pas Cassiopée, juste sa mère et la menace envers sa tante. Astoria bondit sur ses jambes.

-Je te jure que je n'étais pas au courant. Je crains que Carl ne m'ait pas tout dit, il sait l'affection que j'ai pour Narcissa. Par la barbe de Gandalf, est-ce que tu as prévenu Lucius ?

-Pas encore. J'ai besoin de...

-Je dois aller chez mes parents dans une heure. Je vais voir ce que je peux apprendre d'eux. Mais après Drago, nous devons parler de choses sérieuses.

-En effet. Il semblerait que tu aies beaucoup de choses à me dire, non ?

-Oui... murmura son épouse.

Drago hocha la tête et la laissa seule. Il retourna auprès d'Hermione et la trouva penchée dans la cuisine.

-Tu cherches une chose en particulier ?

-De quoi grignoter, mais tu n'as rien du tout ici.

-Laisse, nous allons sortir tous les deux. Nous n'avons pas été au restaurant depuis très longtemps.

-Je n'ai pas d'habits pour...

-Et alors ? Je suis Drago Malefoy, je rentre où je veux, avec qui je veux. Alors ? Dîner en tête à tête, ça te va ?

Hermione plissa des yeux et pencha la tête, laissant ses cheveux incontrôlables frôler son bras.

-Tu sais que théoriquement j'ai déjà dîné ?

-On ne prendra que des desserts alors.

La sorcière sourit et il se rendirent aux Trois Cristaux. Ils demandèrent un salon privé et Hermione commanda plusieurs desserts pendant que Drago prenait un léger repas. Il se rappela le nombre de fois où ils avaient mangé de pâtisseries avec elle, où il avait observé.

-Tu sais, avant qu'on couche ensemble, je crois que j'étais déjà capable de te dessiner.

-C'est à dire ?

-Je t'observai régulièrement. Ta façon d'être, de bouger. Tu m'avais manqué et j'arrive pas à croire que nous deux... qu'on est un couple.

Granger dévoila ses petites dents et un petit sourire satisfait vint la prendre.

-Tu imagines quand tout le monde sera au courant ? On va défrayer la chronique ! Sorcière Hebdo va s'en donner à cœur joie.

-Il va falloir faire un communiqué pour nos fiançailles et notre mariage aussi.

-Techniquement nous sommes déjà fiancés l'un à l'autre Drago.

-Pour notre mariage alors. Il faut penser que mes actions ont un impact sur mon empire. Je peux faire ce que je veux, mais il faut que j'y mette la forme, vois-tu ?

-Je vois parfaitement mon amour, murmura Hermione.

-Par contre, on essayera de faire un mariage intime, si ça ne te dérange pas.

-Qu'appelles-tu intime ?

-Un petit mariage...Bon, ma famille sera réduite... et mes amis aussi. Enfin... après si tu veux un mariage en grande pompe et avoir des centaines d'invités...

-Non ! Je n'ai pas besoin d'un grand mariage pour montrer mon amour. S'il n'y a que toi et moi, nos parents et nos enfants, ça me suffit.

-Potter ne s'en remettra jamais... mais je vois ce que tu veux dire. On fera juste une petite cérémonie. Par contre, quand la saison des mondanités reviendra, on fera une soirée sélective.

-Des mondanités ?

-Oui ?

Elle ne dit rien et avala une bouchée de gâteau au chocolat.

-Tu n'avais pas pensé à cet aspect pas vrai ?

-Je ne suis pas une épouse qui reste à la maison pour préparer des fêtes.

-Je le sais très bien.

-Je ne suis pas Astoria, tu vois... Non pas qu'elle ne soit que ça, je la connais et c'est une femme très bien. Mais je ne sais pas faire ça.

-Moi je suis parfaitement au fait de ce genre de choses. Je ne ferai rien qui puisse changer la personne que tu es. Mais, je suis un chef d'entreprise, beaucoup de contrats peuvent se conclure ainsi.

-Tu m'apprendras, j'en suis certaine. Je dois t'avouer que je ne l'ai jamais fait avant car Ron est Auror et on ne dévoile pas le lieu d'habitat d'un Auror.

-Je m'en doute. Et puis, le nombre de personnes qui veut dégommer Potter ne doit pas être négligeable. Je comprends mais sache que chez nous, tes enfants seront toujours en sécurité. Chez les Sang Purs, on a une manière bien à nous de se débarrasser des intrus.

Un serveur arriva pour apporter le dessert de Drago et reprendre certaines des assiettes vides. Ils se turent pendant ce moment mais se regardèrent avec une affection non feinte. Quand ils rentrèrent dans l'appartement, Hermione le remercia de l'avoir emmenée loin de toute cette pression et d'avoir eu un semblant de vie normale alors que la situation était critique pour eux.

-Oublier une minute que ma mère est prisonnière de fous furieux, c'est bénéfique, je crois.

-On va la délivrer, c'est ce que font les héros, ils sauvent les autres.

-N'en parlons plus. Je n'ai pas envie d'en parler.

Il se rendit dans la salle de bain et il se passa de l'eau glacée sur le visage. Il se prépara pour le coucher et s'allongea sur le lit, pensif. Il ferma les yeux et essaya au maximum de bloquer ses pensées grâce à l'occlumencie. Mais il n'y parvint pas. Par contre, voir Hermione dans sa petite nuisette lui donna des envies radicalement différentes. Il lui prit le bras et elle s'assit sur ses genoux. Il attrapa ses lèvres et caressa ses cuisses lentement. Il la bascula sur le ventre et tambourina sur ses fesses rebondies. Il fit glisser lentement la nuisette vers le milieu du dos et se mit à ricaner en voyant la petite culotte en dentelle. Il la massa doucement et retira le gênant sous-vêtement. La vision de ces fesses nues lui rappela encore une fois que cette femme était à lui. Hermione se redressa et cambra son dos avant de se tourner vers Drago. Elle l'attira vers elle et s'installa sur lui. Elle prenait le pouvoir et la Hermione qu'il avait délivrée se montra enfin. Il la laissa déposer des baisers sur son torse et quand elle le prit en bouche, il ferma les yeux pour profiter de ce moment merveilleux.

-Hermione... lâcha-t-il d'un ton rauque.

Il se redressa et elle leva les yeux vers lui. C'était d'un quotient érotique tel que Drago retomba dans les draps. Il lui fit signe de venir vers lui et il l'embrassa avec ferveur. Rien ne l'empêcherait de faire plaisir à la femme qu'il aimait rien du tout. Quand il fut en elle, il poussa un cri de soulagement et éloigna ses mauvaises pensées. Il enfonça son visage dans l'oreiller alors qu'il la menait consciencieusement vers l'orgasme et ce fut à ce moment là que ses vieux démons le reprirent. Il sentit les larmes couler de son visage.

-Drago ?

Il ne pouvait pas la regarder en face. Elle tourna son visage de force et quand Drago ouvrit les yeux, il sanglota. Il se retira et s'assit sur le bord du lit. Les images de sa mère tournaient en boucle dans son crâne. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. Il sentit les bras d'Hermione contre lui et il se laissa aller. Il se recroquevilla sur le lit et il ouvrit son cœur à la sorcière. Il lui parla encore et encore de sa mère, de son amour pour elle et de l'horreur qu'il ressentait. Narcissa était tout pour lui. Elle était la seule personne qui l'avait aimé de manière inconditionnelle. Elle l'avait protégée, elle avait risqué sa vie pour lui. Qui était-il pour la laisser mourir ?

-Drago, si elle venait à mourir ce ne serait pas de ta faute.

-C'est parce que je les ai trahis. Je t'ai aimé alors que j'aurais dû vouloir ta mort. Je t'ai protégée et ma mère va y passer.

-C'est de ma faute alors Drago.

Il se tourna brusquement vers sa fiancée. Elle était sérieuse et il comprit qu'il avait fait une erreur. Il avait parlé d'elle là où il n'aurait dû parler que de lui. Plusieurs émotions traversèrent le visage de la jolie brune.

-Non. Non non. Rien n'est de ta faute. Tu n'as rien fait pour que je tombe amoureux de toi. Je parlais de moi. Mais je présume que si ce n'est pas de ta faute, ce n'est pas de ma faute non plus. Tout est de la faute de Carl Greengrass. Ce rat. Mais...

-Mais tu souffres énormément.

Drago opina du chef et Hermione retourna à sa place dans le lit. Il la suivit et elle se fourra contre lui. Elle lui chanta une berceuse et il s'endormit rapidement. Quand il se réveilla, elle n'était plus là, il y avait un message à son encontre où elle lui disait très laconiquement « je t'aime, à ce soir ». Il embrassa le mot et se prépara pour aller chez son père. Il ne savait pas comment lui annoncer. Devait-il y aller de front ? ou par des chemins détournés ? Il décida d'utiliser l'attaque frontale.

-Papa, je dois te parler, c'est urgent.

-Je t'écoute...

Lucius était installé à son petit déjeuner et il ne leva pas les yeux vers son fils.

-Maman a été enlevée par des Mangemorts contre une rançon. Ils veulent que je livre Potter dans quelques jours sinon, ils la tueront.

-Mais de quoi tu parles ? lui demanda son père en relevant les yeux.

-Maman a disparu, Papa.

Il lui montra la vidéo et le visage de Lucius resta... neutre. Voir son père avec un objet moldu en main aurait pu être risible si la situation n'avait pas été aussi grave.

-Est-ce que c'est la vérité ?

-Oui.

Il se tut et son visage devint colérique. Il se dressa d'un coup et Drago se sentit rapetissé

-Comment se fait-il que je n'ai pas eu de nouvelles ? Pourquoi toi Drago ? Qu'as-tu fait encore ?

-J'ai offensé Carl Greengrass, c'est devenu personnel Papa. Et il s'en est pris à Maman. Je suis désolé mais c'est le cas, il s'en est pris à la plus faible d'entre nous. Tu lui inspires de la crainte, je lui inspire de la crainte, il nous a touché au cœur.

-Que comptes-tu faire ?

-Livrer Potter évidemment. Je ne sais pas encore comment mais je vais le faire. Mais si par hasard tu peux avoir des informations sur l'endroit où elle se trouve... je suis preneur. Je la ferai sortir de là où elle est au moment où je livrerai Potter pieds et poings liés.

-Je pensais que tu ne répondais pas aux menaces.

-Il s'agit de Maman. Pas de n'importe qui.

Lucius resta silencieux. Il tourna les yeux vers la fenêtre.

-Je vais aller de ce pas chez Greengrass et je vais régler cette affaire avec lui. Non ! Pas la peine de protester. On ne touche pas aux Malefoy. Je ne sais pas pour qui s'est pris cette petite merde de Greengrass mais on ne touche pas à ma femme.

-Papa, tu ne peux pas...

Le regard que lui lança son père le fit taire. C'était de la haine à l'état pur. Il n'avait jamais vu un tel regard. Il avait l'impression de se perdre dans la noirceur de Lucius Malefoy.

-ELFE ! hurla Lucius. MA CAPE, TOUT DE SUITE.

-Écoute... il ne faut rien faire dans la précipitation.

-Je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi, Drago, siffla son père. Laisse moi régler ça. Tu aurais dû venir me voir dès hier soir, mais tu n'en as fait qu'à ta tête. Je suppose que tu le savais quand tu m'as demandé à voir ta mère hier ?

-Je...

-Oui ou non ?

-Oui.

Son père passa à côté de lui pour récupérer sa cape et transplana dans la foulée. Drago devait l'en empêcher. Il transplana directement chez les Greengrass et il ne put franchir le portail.

-GREENGRASS, OUVREZ MOI LE PASSAGE IMMÉDIATEMENT, hurla-t-il.

Il se recula et jeta un sort sur le portail qui rebondit. Jamais il n'avait ressenti une telle colère. Et il sut comment parvenir chez Greengrass. Il rentra chez lui et courut jusqu'à la première cheminée. Il sauta presque dedans après avoir fait parvenir un balai dans sa main pour pouvoir s'enfuir en cas de souci et se retrouva dans l'ancienne chambre d'Astoria, la seule cheminée non sécurisée de la maison. Il déboula les escaliers et brandit sa baguette sur Carl Greengrass. Astoria n'était pas là.

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je suis venu vous tuer, Carl. Mais avant je vais vous faire cracher où est ma... où est mon père ?

Greengrass eut un sourire désabusé et Drago perdit encore quelques couleurs. Son père était un imbécile.

-Tu crois que tu me fais peur ? Tu n'aurais jamais dû venir ici. Jamais. Je vais enfin pouvoir faire ce que je veux de toi.

Drago jeta un premier sort et sentit une douleur immense dans son dos. Il avait l'impression qu'on lui lacérait la peau. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. Les veines de son cou étaient sur le point d'imploser. Il ressentait une telle pression qu'il ne savait pas comment faire pour respirer. On lui donna un coup violent dans le crâne et ce fut le trou noir.

Quand il revint à la raison, il était très tard à première vue et il était dans une position délicate. Il ne savait pas où il était. Il avisa de la présence de sa baguette magique. C'était quoi ce bordel ? Il se redressa. Il était manifestement dans une poubelle. Il avait terriblement mal aux côtes et son visage n'était qu'un masque de douleur. Il marcha, hagard. il vérifia son reflet dans une vitrine, il avait l'air normal. D'où venait cette douleur comme s'il avait été roué de coups ? Il poussa la porte d'un bar et se dirigea directement vers le barman. Il ne reconnaissait pas la langue. Et merde. Où était-il ? Il s'arrêta vers le bar et demanda deux choses : où il était et le jour où ils étaient. Il cru qu'il allait faire un malaise. Il était à Radlin, en Pologne et ils étaient dimanche, s'il avait bien compris le moldu. Bordel de merde. Il fouilla ses poches et remarqua qu'il n'avait rien sur lui. Il recula assez brusquement et repartit dans les rues. Il agita sa baguette pour faire des appels au secours et il attendit. Quand les secours arrivèrent, il demanda à être ramené à son ambassade.

Il avait à peine franchi les portes du bureau de l'ambassadeur qu'on lui sauta dessus.

-Monsieur Malefoy.

-Je vous connais, vous. Je ne vous remets pas cependant.

-Lord O'Brien.

-Oui, je me souviens de vous. Vous pouvez me rapatrier en Angleterre rapidement ? Je n'ai pas mes papiers et je n'ai pas d'argent pour moi. Je ferai un don à votre ambassade, dès que je serai rentré chez moi.

-C'est à dire monsieur que j'ai des ordres.

-Des ordres ? hoqueta Drago en se passant une main dans les cheveux.

Il avait chaud et il avait l'impression qu'il allait se liquéfier sur place. C'était très désagréable comme sensation et il secoua la tête pour la chasser.

-Vous devez rester ici.

-Qui vous a demandé ça ? fulmina Drago. J'ai autre chose à faire. Si vous ne pouvez pas m'aider, allez au diable.

-C'est moi.

Quand il entendit la voix d'Hermione derrière lui, il se retourna d'un seul élan. Elle semblait éreintée. Elle demanda à l'ambassadeur de les laisser et il avait à peine fermer la porte qu'elle courut vers lui pour l'étreindre.

-Par Merlin, tu es en vie...

Elle sanglota et Drago ne savait pas trop quoi faire si ce n'est la prendre dans ses bras et la serrer. Mais une fois que son parfum familier s'infiltra dans ses narines, Drago sut quelle frayeur elle avait ressenti et à quel point son bonheur dépendait du sien. Elle l'embrassa et le fixa.

-Où étais-tu passé ? J'ai reçu un message dès que les secours t'ont trouvé. Pourquoi tu ne dis rien ? Réponds-moi !

Il essuya ses larmes et garda sa joue dans le creux de sa main avant de l'embrasser tendrement. Ce baiser avec le goût des larmes.

-Je ne sais pas Hermione. La seule chose dont je me souviens, c'est d'être allé voir mon père, de l'avoir prévenu pour ma mère et je l'ai suivi chez Greengrass... Pourquoi tu fuis mon regard ?

-Drago... ton père n'est pas réapparu depuis des jours.

Il s'appuya sur le bureau de l'ambassadeur.

-Que veux-tu dire ?

-Quand je n'ai pas eu de tes nouvelles le soir venu, j'ai été voir Harry et nous t'avons cherché partout. Nous sommes allés au Manoir Malefoy et les elfes nous ont prévenus que ton père n'était pas rentré depuis que tu étais venu le visiter. Je crains que ta mère et ton père soient retenus prisonniers Drago.

Il ne ressentait plus rien du tout. Il se dirigea vers la fenêtre et regarda les quelques lumières de la ville.

-C'est un putain d'enfer, avoua-t-il d'un ton rauque. Il faut que nous rentrions en Angleterre de ce pas. J'ai perdu des jours de vie et je ne sais pas pourquoi, ni comment. Mais j'en ai assez.

Il se retourna brusquement vers Hermione et lui tendit la main pour qu'elle vienne vers lui.

-Je dois être au courant du plan de Potter et demain, on en finit pour de bon.

-On en finit pour de bon, répéta Hermione en lui serrant la main et en posant sa tête contre lui.

Drago était déterminé. Demain, serait un bon jour pour mourir.

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