Chapitre 54 : Révélation sous la couette.
-Alors, Narcissa ?
-C’est pas ça.
Drago était avec Blaise Zabini dans un bar. Enguerran venait de s’absenter une minute. Drago rejeta sa tête en arrière. L’état de santé de sa mère s’aggravait. Il le savait mais elle ne voulait pas l’inquiéter.
-Tu ne devrais pas être avec elle au lieu d’être là ?
-Je.. c’est dur pour moi d’être au manoir avec elle. Elle ne veut pas me dire exactement comment elle va, alors que je la sens partir de plus en plus à chaque fois. Elle est le fantôme de Narcissa Malefoy.
-Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’oublie pas que je suis là. Tu peux me demander n’importe quoi Drago.
Ce dernier hocha la tête. Il le savait. Enguerran revint s’assoir.
-Je crois avoir vu ton père.
Drago se leva et repéra immédiatement la chevelure presque blanche de son père. Il se rassit et grimaça. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec Enguerran et Blaise.
-Évidemment, il préfère être dans un bar plutôt que de tenir compagnie à sa femme malade. Enfin bref, c’est mon père. On le connait bien, ça ne me surprend même pas. La même chose ! hêla Drago.
Il était 19h, c’était un samedi et ils étaient rendus à leur quatrième verre. C’est alors qu’il vit Hermione Granger arriver dans le bar avec la petite Weasley. Il baissa les yeux. Elle était vraiment mignonne dans son pantalon.
-Hey.. mais c’est pas Granger ? Qu’est-ce qu’elle est devenue bonne n’empêche ! Ça me fait un choc à chaque fois..
-Elle ne trouve pas grâce aux yeux de Drago, je lui dis à chaque fois.
Drago leur jeta un regard noir mais Enguerran et Blaise éclatèrent de rire. Granger leva les yeux et sourit. Elle venait de le voir. Drago se contenta de pincer les lèvres et de tourner la tête.
-Hey Granger ! Weasley ! les interpella Blaise se prenant un coup de son meilleur ami.
Les deux femmes arrivèrent vers eux. Ginevra Weasley était sexy en réalité, Drago le remarquait tout juste.
-Vous voulez venir trinquer avec nous ?
-Vous n’avez pas suffisamment bu ? demanda la rousse en jetant un coup d’œil à la table.
-Je crois que nous sommes loin du seuil habituel pour dire que nous avons trop bu, répliqua Blaise en se levant pour lui laisser sa place.
Drago se leva pour que Granger s’installe et il en profita pour humer son odeur. Ce n’était pas Soif de Passion, mais ce n’était pas mal. Il saisit une chaise et s’assit juste à côté d’elle, tout en avalant d’une traite son verre.
-La même chose mademoiselle.
-J’ai reçu une lettre de Scorpius, l’autre jour en fait Drago, j’ai oublié de te le dire.
-Tu n’es pas obligé de me tenir au courant de chaque lettre que t’envoie ton filleul, Blaise.
-C’était assez amusant en fait. Il voulait que je lui prête 200G.
-Pardon ?
Drago s’étouffa avec l’alcool qu’il était entrain de boire.
-C’est une blague ?
-Non, pas du tout. Il a dit qu’il avait besoin d’argent. Je n’ai pas compris pourquoi. Mais je lui ai envoyé quand même, je ne vais pas laisser mon filleul dans le besoin.
-Hhmmm. Rappelle moi de te rembourser. Vous ne prenez rien ? demanda Drago en levant le sourcil et en regardant Weasley et Granger.
-Un Gin Tonic pour moi, répondit Granger. Dîtes-moi Enguerran, comment va votre fils ? Après la folle cavalcade de Poudlard des enfants ?
-Il va bien même s’il est puni probablement jusqu’à la fin de ses jours.
-Daph’ ? demanda Blaise.
-Daph, confirma Enguerran en demandant un autre verre.
-Va vraiment falloir que tu m’expliques pourquoi ta femme a puni votre fils alors qu’il a participé à l’éradication d’un démon.
-J’essaye toujours de comprendre Drago. Mais ça va se calmer. Dans quelques jours, il lui enverra une lettre et elle va lever sa punition.
-Je crois que ton père ne va pas tarder à nous voir. C’est trop tard pour que tu te caches Drago, sourit Blaise en finissant son verre.
-Préviens-moi quand il arrive. Alors, Weasley, remise du fait que mon fils soit ami avec le tien ?
-Ça ne me gêne pas en outre mesure, et toi ?
La serveuse revint avec les boissons pour Ginevra Potter et Hermione Granger et tendit un message à Enguerran qui, après un sourire, quitta la table.
-Étrangement, ton dernier né est.. plutôt bien élevé et il n’a pas l’air insolent comme son père.
-Et ton fils n’a pas l’air d’être attiré par les forces du mal comme les membres de ta famille habituellement, comme quoi. Les actions du fils ne reflètent pas toujours celles du père.
-Dieu merci, marmonna Drago en finissant son verre.
-Drago. Tu es.. là, résonna la voix de son père juste derrière lui donnant des frissons.
-Non. Je ne suis pas là, tu dois faire erreur.
Drago regardait Blaise droit dans les yeux. Ce dernier faisait son possible pour ne pas rire. Il se leva pour serrer la main de Lucius et Drago vit son meilleur ami s’éloigner. Lucius apparut dans son champs de vision et Drago pouvait lire son dégoût sur le visage de son père.
-Très amusant Drago.
-Merci, ce n’est pas souvent que j’arrive à te faire rire.
-Je pense surtout que tu devrais rentrer chez toi et cesser de boire avant de te ridiculiser.
-Je suis l’inventeur de la Picolite, Père, boire un verre ou deux ne me fait plus rien depuis longtemps. Sauf quand je bois avec toi. Tu as quelque chose en particulier à me dire peut-être ?
-Suis-moi. Je n’ai pas l’habitude de parler devant des..
-Des.. monsieur Malefoy ? intervint Hermione Granger. Des femmes ?
-Non. Des quasi-moldus.
Drago sut qu’Hermione Granger allait sortir de ses gonds. Il ne pouvait pas la laisser mettre en colère son père. Elle pourrait se mettre en danger et il ne pouvait pas le permettre.
-Je ne vois pas où tu as aperçu des moldus, je ne vois que des sorciers, personnellement, répondit Drago très sèchement. Maintenant si ça ne te dérange pas, j’étais entrain de parler avec Granger et Weasley de leurs enfants qui sont les meilleurs amis de Scorpius, alors à moins que tu n’aies une chose réllement urgente à me dire.. il vaudrait mieux que tu retournes au Manoir.
Lucius regarda son fils d’un air tellement froid que Drago se sentit rapetisser sous le courroux paternel. Mais une voix dans sa tête lui fit remarquer qu’il avait 36 ans. Il avait passé l’âge d’avoir peur de se prendre une raclée par son père. Et Granger était là. Il ne pouvait pas flancher devant elle.
-De toute évidence, le fait de trainer avec des Sang de Bourbe et des traitres à leur Sang t’ont fait perdre l’éducation que tu as reçu. Tu es décevant comme toujours.
-Moi aussi je t’aime Papa, sourit largement Drago. N’oublie pas d’embrasser Maman pour moi surtout. Et rentre bien, ce serait dommage s’il t’arrivait quelque chose en chemin.
Son père tourna les talons et Blaise revint à sa place, il avait l’air abasourdi mais il trinqua avec Drago.
-Wow. Ça faisait longtemps que j’avais pas vu Dark Lucious.
-Dark Lucious ? demanda la femme de Potter.
-Tu es mariée avec un sorcier élevé par des moldus et tu n’as jamais vu Star Wars ? Dark Sidious ? Le Super Méchant ? Lucius était en mode Dark là. Tu as bien dû l’énerver, Drago.
-Pas plus que d’habitude. Et parle pas de mon père comme ça. J’avais pas l’intention de me la mettre mauvaise ce soir, mec.
-C’est mal parti. De toute façon, tu peux venir cuver chez moi, Marissa n’est pas là.
-C’est pour bientôt le mariage ? demanda Granger.
Blaise releva les yeux et Drago se maudit de raconter toute sa vie à Granger. Elle n’était pas censée être au courant de ça.
-Comment est-ce que tu es au courant de ça Granger ?
-Je te signale que ta fiancée travaille à la Gazette du Sorcier.. comme Ginny ? Et je connais les journalistes de la Gazette de part mon métier.
-Nous n’avons pas encore prévu de date. Nous sommes pas mal pris et de toute façon, on a pas encore de maison.
-Tu es SDF ? rit Ginny Weasley en interpellant la serveuse pour avoir un autre verre.
-Sans Difficulté Financière ? Assurément. Mais je cherche un manoir pas très loin de chez Drago. C’est super comme coin.
-Pourquoi un manoir ?
-Parce que c’est spacieux. Les appartements c’est bon quand on est étudiant pour avoir un tringlodrome. Je n’ai pas envie d’une garçonnière, mais d’une maison. Alors De la Croix, on abandonne les copains ?
Enguerran était revenu et remettait sa cape.
-Owen a de la fièvre et Daphné est paniquée, on a l’impression que c’est son premier. Mesdames, je suis désolé de ne pas pouvoir rester plus longtemps en votre compagnie. On se refait ça une autre fois en France, comme ça pas d’épouses ou de fiancée.
Drago se leva pour l’étreindre et Blaise lui serra la main avant qu’il ne parte en transplanant.
-Putain Daphné, toujours aussi chiante, marmonna Blaise. Alors Weasley, comment va Potter ? Toujours aussi.. hum brun ?
Drago commença à rire comme un tordu et Blaise ne tarda pas à exploser de rire.
-En fait vous êtes totalement torchés, constata Ginevra Weasley.
-Oh non, si Drago était torché, il aurait déjà débuté un Strip-tease comme à Bornéo quand on avait 19 ans. Ou alors, je sais pas, il aurait déjà emballé une serveuse.
-Non, je ne fais plus ce genre de chose depuis longtemps. Et toi Granger, qu’est-ce que tu fais quand tu es bourré ? Tu relis l’histoire de la Magie de Bathilda Tourdesac ?
-Très drôle Malefoy. Tu as fait l’école du rire ?
Granger le regardait avec dédain mais Drago pouvait voir dans le fond de ses yeux qu’elle avait envie de lui et cela l’amusa plus qu’autre chose.
-Non, mais j’ai failli. Contrairement à toi, vu que tout le monde sait que tu n’es pas drôle.
-Je suis très drôle, s’offusqua Granger.
-Non.
-Malefoy et Granger, 20 ans plus tard, le choc des titans. Qui va remporter la victoire ? La sexy ex-Gryffondor ou le ténébreux ex Serpentard ?
-Hermione, je ne sais même pas pourquoi tu te poses la question Zabini, répliqua Ginevra Potter.
-Elle n’est pas plus drôle que Drago. C’est pas possible, je pourrais le parier.
Drago se demanda à quoi jouait son meilleur ami et il sentit le genou de Hermione Granger contre le sien. Elle aussi apparemment.
-Je ne suis peut-être pas plus drôle mais je suis beaucoup plus sexy. Et ça c’est un véritable plus.
-Tu n’es pas plus sexy que moi.
-Si. C’est sûr et certain. Je pourrais le parier.
-Ok. Parions. Tu connais le jeu de celui qui ramène le plus d’adresse a gagné ?
-Je suis une spécialiste à ce jeu. Je ne vais pas laisser un Malefoy gagner la partie.
-Si je gagne, tu fais un show avec une barre de strip-tease Granger.
-Si je gagne, tu payes toutes mes consommations pendant un an et tu chantes l’hymne de Poudlard debout torse nu sur la table.
-Ok, approuva Drago.
-Ginny. Tu fais le chrono.
-Vous avez 30 minutes à partir de maintenant.
Ils se levèrent tous les deux de table et partirent dans des directions opposées. Drago ne pouvait s’empêcher de regarder Hermione Granger parler avec des inconnus et il n’aimait pas vraiment ça. À la fin du temps imparti, ils retournèrent à leur table et donnèrent à leurs amis respectifs les adresses des sorciers récoltées.
-24 pour moi, répondit Blaise en finissant le décompte.
-Pour moi aussi, approuva Ginevra Weasley.
-C’est pas possible, recompta Blaise. Elle n’a pas pu aguiché autant d’hommes.
-Et sinon petite Weasley, tu habites où déjà ? 25th Benefits Street ? fit Drago.
-Non, 15th Oxford Street, pourquoi ? Oh… saloperie !!
-25 pour moi donc. Tu viens de perdre grâce à ton amie.. ou à cause d’elle d’ailleurs.
-Ginny !! Sérieusement ? Ce n’est pas ton adresse en plus !
-Peu importe que ce soit vrai ou pas, il fallait juste récupérer une adresse. Hep ! Ramenez-nous 4 shots de vodka. Granger, j’espère que tu es prête, parce qu’une barre de strip-tease t’attend, quelque part.
-C’est hors de question.
-C’était le deal. Maintenant, tu peux faire le show que pour moi, c’est pas comme si je te trouvais attirante alors.. ça ne me fera rien du tout.
-Va falloir que tu le fasses, tu étais réputée à Poudlard pour n’avoir qu’une seule parole, rétorqua Blaise. Maintenant, va juste falloir qu’on change d’endroit. Tu as toujours des parts dans ce club Drago ? Le Dragon Fly ?
-Ah oui. Exact. Ne t’inquiètes pas, je ne répèterai jamais à personne que tu t’es éclatée avec une barre de strip-tease. On y va ? C’est à deux pas d’ici.
Ginevra Weasley était soit saoule, soit hilare à l’idée de voir l’une de ses meilleures amies à côté d’une barre de strip-tease dans une boîte de nuit à caractère douteux. Drago n’était pas vraiment sûr. Ils se levèrent tous de table et se rendirent dans la boîte de nuit. Drago remonta la file et entra directement. Granger se glissa à côté de lui.
-Arrête ça, s’il-te-plait, j’ai pas l’intention de me ridiculiser comme ça.
-Il ne fallait pas parier Granger. Je n’ai qu’une parole. Et puis.. j’imagine que si tu es là, c’est que ton mari n’est pas chez toi ce soir.. J’avais l’intention de finir chez Blaise, alors si tu veux.. toi et moi.. on peut aller refaire des gâteaux au chocolat.
-Ne me regarde pas comme ça, murmura Granger. Tu me donnes des frissons.
-Et toi.. tu..
Il vit qu’elle n’avait pas entendu à cause du brouhaha mais il n’avait pas l’intention de répéter, surtout que Ginevra Weasley venait de saisir le bras de sa meilleure amie.
-Par contre, tu es pas du tout habillée pour.. commença à parler fort Blaise pour couvrir la musique assourdissante. Tu permets ?
Il agita sa baguette et les habits de Granger venaient de se changer en une robe moulante et courte.
-Tu te fous moi Zabini ?
Blaise n’écoutait même plus, il venait de prendre Ginny Weasley par le bras et l’entrainait déjà sur la piste de danse. Depuis quand ces deux là s’entendaient ?
-Suis-moi, on va dans un salon privé, personne ne viendra nous déranger.
Il la prit par le bras et la mena à l’étage de la boîte de nuit. Il entra dans un salon et il ferma les rideaux. Ils étaient tous les deux dans ce petit salon privé où il n’y avait rien qu’eux et une barre de strip-tease juste au milieu. Drago s’assit sur le sofa et regarda Hermione Granger. Rien que d’être là, avec elle, dans un espace clos réveillait son envie.
-Je n’ai pas envie de le faire Drago.
-Tu n’es pas obligée. Je ne dirais pas aux autres que tu t’es dégonflée, par contre, tu me gifleras bien fort et tu diras que je t’ai proposé de l’argent pour en voir plus. Ils ne viendront pas avant un bon quart d’heure.. je pense que c’est le temps qu’il leur faudra pour se rendre compte qu’on est plus là. Viens auprès de moi, s’il-te-plaît.
Elle s’approcha de lui et il la renversa sur le sofa avant de l’embrasser et de remonter ses mains le long de ses cuisses.
-Et bien, il ne faut pas grand chose pour t’exciter toi apparemment, rit-elle.
-Juste une belle femme, l’air un peu désespéré et ayant l’air d’avoir besoin d’un protecteur, ce que je sais faux par ailleurs.
-On passe la nuit ensemble ce soir ? Comme la semaine dernière ?
-Oui. Avec grand plaisir. D’autant plus que j’ai un cadeau pour toi que j’ai oublié de te donner la dernière fois.
-Il faut que tu arrêtes de me faire des cadeaux, je vais finir par être très gênée.
-Si je ne te fais pas de cadeau comment tu sauras que je..
-Que tu quoi Drago ? Que.. tu tiens un peu à moi ? Parce que je le vois dans tes yeux à chaque fois que toi et moi nous nous unissons l’un à l’autre. Maintenant, tais-toi et embrasse-moi, on a pas beaucoup de temps.
Il s’exécuta la tête vide mais le cœur remplit. Il se repoussa sur le côté et se rhabilla. Il redressa Hermione Granger qui avait les yeux pétillants et qui le regardait d’un air étrange et bienveillant, au moment où le rideau s’ouvrit. Elle le gifla avec force. Drago ne s’y attendait pas.
-Attends, tu rêves si tu crois que je vais te faire un strip-tease. Une danse, c’était ça le pari ! Espèce de taré ! Même pour 10G je le ferais pas. Viens Ginny, on s’en va, je suis fatiguée.
Elle sortit en prenant sa copine par le bras et elle transplana après un dernier regard furieux.
-Tu as eu une danse hot de Granger ? Veinard. J’aurais bien aimé être là.
-Tu n’as rien loupé de particulier, elle n’a même pas agité les parties les plus intéressantes de son corps sous le nez. Elle aurait fait une mauvaise go-go danseuse.
Drago resta quelques instants avec Blaise dans la boîte de nuit et le raccompagna chez lui. Blaise tenait à peine debout et parlait fort. Qu’est-ce que ça serait son enterrement de vie de garçon ? Il le força à avaler de la Picolite et le laissa s’affaler en travers de son lit. Drago avala lui-aussi de la Picolite et transplana jusqu’à sa garçonnière. Quand il arriva là-bas, il vit des bougies allumées qui voletaient autour de lui. Il retira sa cape et la laissa trainer au sol, il retira ses chaussures et ses chaussettes aussi. Il suivit le chemin de lumière et il arriva dans la chambre. Hermione Granger allumait les dernières bougies mais elle ne l’avait pas entendu arriver.
-C’est pour moi toutes ses bougies, tu essayes de recréer une ambiance romantique ?
Elle sursauta alors qu’il la saisissait dans ses bras. Il pouvait sentir la structure de la guêpière sous sa petite robe. Il lui embrassa le cou doucement.
-C’est très réussi. Tout de suite, j’ai plus envie de te baiser mais de te faire l’amour, la taquina-t-il.
-Arrête ton petit ton sarcastique Malefoy. Moi j’aime les bougies.
-Et moi j’aime quand tu portes des guêpières.. tu es partie te changer exprès pour.. moi ?
-Non. Je ne sais pas du tout pourquoi tu penses ça.
Il fit glisser la robe au sol et il la poussa sur le lit et la regarda avec son air taquin. Il retira sa robe de sorcier et une fois en caleçon, Il se plaça sur elle et s’assit sur ses talons.
-Alors, qu’est-ce que je suis censé faire dans ton délire romantique ? T’embrasser doucement ?
Il s’approcha d’elle mais recula quand elle avança ses lèvres. Elle avait posé ses mains sur ses avants bras et il frissonna malgré lui.
-Est-ce que je dois te masser délicatement les épaules ? Te faire couler un bain et te cuisiner un gâteau ?
-Tu ferais ça ?
-Non. Je suis pas un elfe de maison. Par contre, je peux déboucher une bouteille de champagne pendant que tu fais un gâteau au chocolat avec un caramel coulant.
-C’est quoi au juste ton délire avec le chocolat ?
-Je ne sais pas. Alors ?
En réalité, Drago aimait voir Granger cuisiner. Il ne savait pas vraiment pourquoi. Il la trouvait rassurante et jolie. Cela lui permettait de l’imaginer avec ses enfants, dans l’intimité de sa maison. Il savait qu’elle était une maman gâteau qui prenait du temps avec ses enfants. Il l’avait senti dans sa patience quand elle lui avait appris à faire un gâteau au chocolat.
-Ok.
Il l’aida à se lever et elle retourna dans la cuisine. Il la trouvait affreusement sexy avec ses sous-vêtements entrain de cuisiner.
-Tu as fait quoi de beau aujourd’hui ?
Drago devait probablement être fou. La nuit était avancée et ils étaient tous les deux dans la cuisine, elle entrain de s’affairer et lui entrain de la regarder.
-J’ai joué avec Hugo et j’ai fait du shopping avec Ginny. D’ailleurs, tu n’as pas trouvé bizarre son délire avec Blaise ?
-Si un peu.. tu crois qu’elle trompe Potter ?
-Harry ? Non. Pas du tout. Elle me le dirait si c’était le cas. Je suis de sa famille sans l’être et je suis sa meilleure amie.
-Parce que tu lui as dit pour nous ?
-Non. Je te garde pour moi toute seule. Et puis ce n’est pas pareil. Je ne suis ni sa sœur, ni celle de Harry. Alors que Ron est son frère.. enfin, tu me comprends. Tu peux tamiser la farine s’il-te-plaît ? En fait, tu n’as jamais cuisiné de ta vie, si j’ai bien compris.
-Je n’en ai jamais eu besoin, j’ai toujours eu des elfes. En fait, en parlant d’elfe, l’un de mes elfes préférés commence à se faire vieux, je vais le libérer, tu le veux ?
-Pardon ?
Elle paraissait choquée et Drago regretta d’avoir dit cela comme ça. Il balbutia.
-Je veux dire, est-ce que tu as besoin d’un domestique chez toi ? Parce que sinon, je l’envoies dans une de mes résidences secondaires pour qu’il finisse sa vie tranquillement.
-Non merci. Ça va aller. Je ne veux pas d’esclave chez moi.
-Très bien.
Elle se pencha pour mettre le gâteau dans le four et Drago se leva pour aller près d’elle. Il lui redressa le menton et l’embrassa tendrement.
-Tu sais que si tu me demandes de te faire des gâteaux à chaque fois qu’on se voit, tu vas être obligé de te remettre au sport de manière intensive. Ou alors tu auras des petits bourrelets.
-Ton mari est ventripotent et apparemment, ça ne te gêne pas plus que ça. Mais ne t’inquiète pas. Mon but est de te satisfaire, je me remettrais au sport.
-Il faut faire la vaisselle, bonne chance, je te regarde faire.
-Pardon ? Je ne vais pas faire la vaisselle. Je vais appeler mon elfe.
-Et si je te dis que je trouve ça sexy un homme qui fait le ménage ?
-Je te répondrais que tu mens de manière éhontée et que je suis toujours sexy.
-Arrogance, quand tu nous tiens ! s’exclama la sorcière en souriant néanmoins.
Drago prit sa baguette magique et la vaisselle se fit toute seule. Il souleva Hermione Granger par dessus son épaule comme un homme de cro-magnon et la lança sur le lit.
-Maintenant que tu as fait la cuisine femme, tu mérites une récompense.
Elle éclata de rire alors qu’il sautait littéralement sur le lit et commençait à la chatouiller. Et il l’embrassa sauvagement avant de se laisser aller dans ses bras.
-En fait Granger, soyons bien clair. Je ne tiens pas du tout à toi, ce n’est pas ce que je voulais te dire tout à l’heure.
Elle était sur lui et ses cheveux châtains les isolaient du monde, comme des rideaux naturels.
-Moi non plus je ne tiens pas du tout à toi, dit-elle en l’embrassant. Je vais chercher ton gâteau. Tu m’attends là.
Elle ramena les gâteaux au format muffins qu’elle avait fait sur un plateau en argent, s’assit sur les pieds de Drago et elle en fourra un dans la bouche de son amant. Il trouvait cela bon. Il trouvait encore meilleure l’expression de Granger qui attendait une réaction de sa part. Elle se mordillait légèrement la bouche. Il sourit intérieurement mais il grimaça.
-Tu appelles ça un gâteau au chocolat ? Sérieusement ?
Elle devint rose et voulut en prendre un mais il l’intercepta
-Je pense que tu devrais le réintituler : une tuerie au chocolat caramel façon Granger.
-Tu aimes ?
-J’adore. Je devrais les commercialiser. Qu’est-ce que tu en penses ? On plante tout le monde, on s’enfuit en Australie et on monte une boutique de muffins au chocolat caramel.
-Heu.. ce serait à moi de faire les muffins si j’ai bien compris, et toi tu ferais quoi ?
-J’en ferais une multinationale. On appelerait ça… Herdragm.
-Herdragm ? Hermione Drago Granger Malefoy ?
-Exactement. Ce serait drôle. Dans un monde où toi et moi on.. on aurait une entreprise ensemble. Et où mon père ne serait plus de ce monde aussi.
-Je.. ne t’ai pas remercié pour avoir pris ma défense auprès de lui tout à l’heure.
-Tu n’avais pas à le faire Granger. Mon père t’aurait enfoncée. C’est tout. Je ne pouvais pas laisser cela se faire. Tu as l’air crevée. Viens.
Il l’attira vers lui, tira les draps et la recouvrit. Ils ne voyaient rien de plus que la faible lueur des bougies à travers les draps. Drago plaça sa main sur le drap et vit son alliance. Cela lui pinça un peu le cœur. Il devrait l’enlever quand il était avec Granger. Il trouvait cela perturbant.
-Quand j’étais petite,murmura Hermione le détournant de ses pensées parasites, je me cachais sous ma couette pour lire plus longtemps. Je prenais une lampe torche et je pouvais lire jusqu’à m’endormir. Je me souviens certains matins où j’avais mes pages de livres collées sur la joue.
-C’est quoi une lampe torche ?
-C’est une petite lampe qui marche avec des piles, ce sont des petites batteries en quelques sortes et il y a un interrupteur pour allumer et éteindre la lumière. Et toi ?
-Moi ? Et bien.. oui, je me cachais sous les draps comme ça. Je me sentais en sécurité. Personne ne venait me déranger.
-Tu te sentais en sécurité ?
-Oui.
-Pourquoi ?
-Parce que je n’ai pas eu le père très aimant que j’aurais dû avoir. Il se mettait souvent en colère tout en restant extrêmement froid. Je sais que j’étais arrogant à Poudlard, mais.. tu n’as pas idée à quel point je me suis senti seul toutes ses années. Je n’avais aucun ami. Juste des sous-fifres. Alors oui, quand je me mettais sous mes draps, je me sentais bien, caché de tous les regards. Ça m’arrivait.. pas à Poudlard, mais chez moi au manoir, je pleurais parfois dans l’intimité de mes draps. Surtout quand mes parents se disputaient en pensant que je ne le savais pas.
Hermione Granger caressa les lèvres de Drago et lui tourna la tête, il pouvait deviner ses yeux pétillants.
-Tu crois qu’on aurait pu être amis dans d’autres circonstances ? Je veux dire.. à Poudlard ?
-Si tu avais été une Sang Pure, sûrement. SInon mon père ne t’aurait jamais accepté. Mais tu aurais perdu tout ton intérêt.
-Oh vraiment ?ironisa-t-elle.
-Oui. Je crois que tu n’aurais pas travaillé avec autant d’acharnement si tu avais été une Sang Pure. C’est comme si tu avais quelque chose à prouver parce que tu étais la première sorcière de ta famille. Tu devais presque prouver que tu avais ta place parmi nous.
-Et ça a marché ?
-Oui. Tu as amplement ta place parmi nous, Hermione et tu es à ta place avec moi, ici et maintenant. C’est pour ça que.. que je ne laisserais pas mon père te toucher, ou te faire du mal.
-Je sais me défendre, tu sais..
-Pas contre mon père. Moi même je n’y arrive pas. Ma famille t’a fait beaucoup de mal, beaucoup trop de mal. Et je ne veux pas qu’elle te fasse encore plus de mal.
-Tu sais Drago. Tu n’es pas ta famille. Tu n’es pas ton père et honnêtement, ta tante Mangemort m’a fait du mal, certes. Mais le reste de ta famille m’a aussi appris tellement sur moi-même que je ne crois pas que ta famille m’ait fait beaucoup de mal finalement.
-Vraiment ?
Elle se déplaça et posa sa tête sur son torse.
-Oui. Tu sais.. quand Remus et Nymphadora sont décédés, c’est ta tante qui a élevé Teddy. Et parfois, ça nous arrivait d’aller le garder, de faire du babysitting. Tu aurais dû le voir petit, il était un vrai petit ange et un vrai petit démon à la fois. J’ai toujours aimé Teddy et il m’a aimé en retour. Je crois que j’ai su que je voulais des enfants un jour grâce à lui. Et chaque jour où je le voyais, je me rappelais à quoi menait la ségrégation d’une catégorie de personnes.
-Elle était comment ? Ma cousine..
-Joyeuse. Un vrai petit lutin. Elle était drôle, belle et elle était une métamorphe de génie. Comme Teddy. Elle nous faisait toujours rire Ginny et moi. J’ai passé presque tout un été avec elle quand j’avais 14 ans et elle m’a traitée comme si j’étais sa sœur. Elle était généreuse, elle était bonne. En fait je crois que ton fils lui ressemble quand il sourit. Et toi aussi, tu lui ressembles.
-Quand je suis Malefoy ou quand je suis Drago ?
-Quand tu es Drago, quand tu es Malefoy, quand tu es toutes tes personnalités à la fois. Je crois qu’il ressemble à ta mère, c’est pour ça. Tu me diras, je n’ai pas rencontré ta maman depuis.. des années.
-Et bien, elle est malade.. ça se voit. Elle est d’une maigreur à faire peur. Et sincèrement.. je ne sais pas quoi faire pour lui venir en aide. Elle refuse mon aide. Alors qu’elle est tout pour moi.
Drago sentait des larmes couler de ses yeux et son torse se soulever sous l’effet de sa respiration saccadée. Il sentit bientôt les lèvres de Granger sur sa joue. Il la mouillait de ses larmes.
-Et ce qui me fait le plus mal c’est qu’elle refuse de demander à sa sœur par fierté, par honte alors que si ça se trouve elle aurait un espoir de s’en sortir.
Elle le prit dans ses bras et il plissa des yeux.
-Tu aurais dû voir son désarroi à son anniversaire. Tu aurais dû l’entendre parler de sa sœur, voir combien elle l’aime et comme elle regrette toute sa vie. Ça m’a fichu un de ces coups. J’ai toujours su plus ou moins que ma mère n’était pas toujours super heureuse mais là… Je ne pensais pas qu’elle était complètement malheureuse. C’est dur de voir les gens qu’on aime malheureux. Je ne veux pas être malheureux comme elle. Je ne veux pas arriver à un moment de ma vie et me dire que la seule chose heureuse que j’ai eu dans ma vie c’est mon fils. C’est pour ça que je chéris les moments qu’on passe comme ça.
-Toi et moi ?
-Oui. Parce que ça me procure du bonheur, je ne peux pas expliquer pourquoi, mais vraiment, je me sens bien quand je suis là avec toi.
-Moi aussi j’adore être là avec toi Drago. Sinon, je n’y serais pas.
Elle approcha ses lèvres et Drago se laissa embrasser. Il était heureux entre les bras et les cuisses d’Hermione Granger. Il la renversa et la caressa. Il voyait la lueur des bougies vaciller et il fut doux avec elle. Elle reposait désormais dans ses bras. Elle était endormie et Drago avait rabattu légèrement le drap. Il observait son visage détendu et il se leva. Il prit sa baguette et une robe de chambre en soie se déplia de son placard. Il l’enfila et se retira dans le salon. Il se rendit sur le balcon de son salon. Une envie de nicotine le prit. Il n’avait pas eu envie de griller une cigarette depuis… près de 20 ans. Il trouvait ça cool à une époque, quand il était encore à Poudlard. Il fumait dans la Tour Est de Poudlard et dans la volière. Même une fois, il avait caché son paquet dans les affaires de Longdubat et cet imbécile s’était fait coller par Severus Rogue. C’était amusant et là, il en avait envie. Il trouvait cela bizarre. Drago rerentra dans son appartement et se dirigea vers le secrétaire. Il l’ouvrit et trouva un sachet avec de l’herbe dedans. De la marijuana. Il était vraiment con quand il était jeune. Il roula un joint et retourna à sa fenêtre. 36 ans entrain de fumer un joint pour se remémorer sa jeunesse trop vite passé. Il était ridicule et pourtant cela lui fit un bien fou. Il toussa à s’en détacher les poumons à la première bouffée mais il avait répondu à une pulsion.
-Drago ?
Il écrasa le mégot et le jeta par la fenêtre. Il n’avait sûrement pas le droit de le faire, mais il s’en moquait royalement. Il se retourna et il vit son amante dans une de ses chemises. Il ne savait même pas pourquoi il avait des chemises dans cet appartement. Était-ce le fait de voir une femme enroulée dedans qui l’avait décidé à l’époque d’acheter des chemises qu’il ne portait jamais ? En tout cas, elle avait sa crinière indisciplinée autour de la tête, et la chemise à peine fermée, il voyait d’ici la naissance de ses seins et la magnifique croix qui pendait entre les deux. Elle s’approcha de lui et il lui ouvrit les bras. Elle s’y blottit.
-Je ne voulais pas te réveiller, tu avais l’air paisible.
-Reviens te coucher.
-Dans une minute. Je vais prendre un verre d’eau.
-Ok.
Elle se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser et elle retourna vers la chambre à coucher mais elle s’arrêta devant le piano et elle le caressa.
-Tu sais jouer du piano ?
-Oui pas très bien en fait mais oui.
-Tu me jouerais un morceau ?
Il la rejoignit et il le referma pour étouffer un peu le son. Il ne savait pas quoi jouer alors il joua la Lettre à Élise. Elle se pencha sur le piano et il eut une vision divine des seins de Granger. À la fin de son morceau, il souleva Granger dans ses bras et la porta jusqu’au lit.
-Tu joues bien, j’aimerais bien que tu me joues encore un morceau à l’occasion.
Il était sur elle et elle repoussa sa mèche de cheveu qui lui tombait devant les yeux. Elle caressa sa barbe et Drago lui embrassa la clavicule. Il descendit jusqu’à ses seins. Il avait l’impression de les connaitre par cœur. Il aurait pu les dessiner. Il descendit jusqu’à son ventre et embrassa son nombril. Elle était parfaite.
-Je te demande pardon ? Je ne suis pas parfaite.
-Si. De toutes les femmes que j’ai connu, tu es celle qui a la silhouette la plus harmonieuse, fine avec des formes là où il faut. Tu as une odeur et un goût merveilleux. Tu es une créature parfaite; Certes, tu as une grande.. enfin.. tu l’ouvres souvent mais à part ça tu es parfaite.
-Moi je l’ouvre souvent ?
-Oui, mais j’ai jamais dit que cela me déplaisait.
Drago sentait son érection poindre et il comptait bien en faire profiter sa partenaire. Il l’embrassa et ouvrit le jardin secret de la sorcière. Elle gémit et Drago savait ce qu’il devait faire et ce qu’elle avait envie de faire. Il ouvrit totalement son esprit et il sentit celui de Granger l’effleurer, faire corps avec le sien et il eut l’impression qu’un feu d’artifice explosait dans son crâne. Granger et lui se regardaient droit dans les yeux mais ils voyaient chacun l’âme de l’autre. Ils étaient totalement mis à nu, ils étaient en parfaite harmonie. Il ressentait de la chaleur et il ressentait exactement ce que Granger ressentait, excitation, passion et une autre émotion que Drago n’arrivait pas encore à identifier.. Était-ce le bonheur ? Elle était heureuse d’être là, elle était comblée entre ses bras. Jamais Drago n’avait senti une telle jouissance et Drago savait que c’était la même chose pour elle. Leurs corps se mêlaient pour ne former qu’un. Elle cria son nom et elle enfonça ses ongles dans la chair de Drago. Il se laissa tomber sur elle.
-Ne me quitte pas.
-Je ne vais nulle part Drago, enfin pas tout de suite, je suis claquée. Prends moi dans tes bras et ne me lâche pas, je vais dormir sur ton torse.
Elle fit exactement ce qu’elle avait prévu et ils ne tardèrent pas à s’endormir tous les deux. Quand Drago se réveilla le lendemain, Hermione Granger était toujours contre lui. Il l’embrassa sur l’épaule et elle grogna un peu. Il faisait jour. Il ne savait pas depuis combien de temps mais il ne faudrait pas tarder à partir pour rentrer à leurs petites vies mornes et bien rangées. Il tendit la main et prit un muffin. Il croqua dedans. Il appela son elfe de maison pour qu’il prépare du thé. Il réveilla Granger en lui embrassant les épaules et la colonne vertébrale jusqu’à ses fesses.
-Hummm.
-J’ai envie de toi et aussi… je voulais te dire que j’ai hâte d’aller à la conférence de Poudlard. De revoir mon fils et de le serrer de nouveau de mes bras.
-Moi aussi. Tu te rends compte que dans 3 jours, on sera là-bas. Ta femme va venir ? Je sais que Ron ne peut pas, il sera en mission; mais peut-être qu’Astoria..
-Elle est très prise depuis qu’elle a commencé son activité et franchement, si je pouvais éviter que vous vous rencontriez, je me sentirais mieux. Tu sais très bien que quand on est dans la même pièce, j’ai en général envie de t’arracher ta culotte et de te prendre sauvagement sur le mur, si ma femme est là, ce sera chaud.
-Moi aussi j’ai envie de toi. Et tu sais quoi ? Pas besoin d’être contre un mur pour ce que j’ai envie de te faire.
Elle lui murmura ce qu’elle voulait lui faire et mini-Drago se réveilla sous ses paroles. Elle le regarda d’un air coquin, se mordilla la lèvre et le chevaucha lentement. Drago se laissait faire. Les cheveux de Granger avaient poussé et tombaient quand ils étaient détachés sur ses seins. Elle ressemblait et avait le goût de la femme première. Si Ève lui ressemblait, le jardin d’Eden devait vraiment être paradisiaque pour Adam. Drago la vit sur le point de jouir, la tête renversée et il l’allongea délicatement sur les draps pour reprendre le contrôle.
-Oh mon Dieu, je viens de trouver le Saint-Graal entre tes cuisses Granger.
Il jouit et ils se mirent à rire. Ils s’embrassèrent et il vit une tendresse immense dans les yeux de Granger qui l’enveloppa comme un voile de soie.
-En fait, c’était quoi mon cadeau ?
-Ah oui. Ferme les yeux.
Drago se releva et quand il revint il avait un coffret à la main. Il lui tendit et elle rouvrit les yeux. Quand elle vit Alpha Draconis dedans, elle le regarda sans comprendre.
-Il est pour toi. Tu le mettras dans ton bureau et à chaque fois que tu le verras, tu penseras à moi et à cette nuit là.
-Je.. Merci. Je le garderai sur mon bureau. Je ne vais pas devoir tarder. J’aurais aimé rester là mais je ne peux pas.
-On a chacun des obligations, et des familles. On se voit mercredi de toute façon.
Elle se leva pour aller se laver et quand elle fut sur le point de partir chez elle, elle se retourna vers lui et elle se précipita sur lui pour l’embrasser fougueusement.
-Je chéris déjà ton cadeau Drago. Il aura un place de choix dans mon bureau et là.
Elle tapota sur son cœur et avant qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, elle jeta de la poudre de la cheminette et elle disparut en une seconde. Drago était très satisfait. C’était son objectif depuis le début. Qu’elle pense à lui, à longueur de journée. Il sourit. Il ne savait pas vraiment comment il avait fait mais il s’était frayé un chemin vers le cœur de Granger et il comptait garder cette place.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro