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Chapitre 53 : l'Alpha Draconis

Drago poussa un cri et plia en deux. Il entendit la porte de son bureau s’ouvrir à la volée et quand il releva la tête, il vit Mariam, baguette brandie. 

-Qu’est-ce qui se passe !
-Je me suis coupé avec mon coupe papier !
Mariam baissa sa baguette et ouvrit les yeux.
-Non mais.. il ne faut pas crier au loup comme ça. J’ai cru qu’on était entrain de vous assassiner !
-Vous pouvez faire quelque chose pour moi ?
II brandit sa main et la jeune femme soupira avant de s’approcher de lui et de le contourner pour aller chercher la trousse de secours dans la salle de bain. Elle s’approcha de lui et s’asseyant sur le canapé avec lui, elle lui nettoya la plaie.
-Qu’est-ce que vous avez fait pour vous couper comme ça ?
-Ce qu’on est censé faire avec un coupe-papier, j’ai décacheté une lettre.
-La prochaine fois, vous me demanderez avant de le faire. Comme ça vous ne saignerez pas. Comment va votre mère en fait ? Vous ne m’avez pas demandé de lui envoyer des fleurs depuis 2 jours. Vous sembliez si proche après votre week-end mère-fils…

Drago hocha la tête. Ils avaient passé un week-end à la plage. Le mois de mars était froid et pourtant l’air iodé leur avait fait du bien. Il était venu la chercher le lendemain de son anniversaire et ils étaient restés quatre jours tous les deux en France. Drago avait loué un appartement pour eux deux dans la partie sorcière de Saint-Jean de Monts. Ils s’étaient promenés sur la plage, sur l’estacade. Ils avaient mangé des moules marinières et rit ensemble.
-Mon Dieu mon chéri, lui avait sa mère à la fin de leur séjour alors qu’ils se promenaient sur la Plage des Demoiselles. Merci. Je ne pensais pas que j’en avais besoin mais en réalité, toi et moi, nous ne nous voyons pas assez souvent. Je le ressens à présent. Tu m’as manqué toutes ses années et..
-Maman, je voulais te dire et te répéter que je suis toujours là pour toi. Toujours.
-Laisse-moi finir. Si je venais à mourir plus tôt que ce que j’avais prévu, je voulais que tu saches que tu es mon seul héritier. Toi et uniquement toi. J’ai rédigé mon testament récemment et.. je ne laisserais rien à ton père. Mais j’aimerais que tu fasses quelque chose pour moi. Une fois que tu auras hérité, je veux que tu donnes ce collier que je porte maintenant à ma sœur Andromeda. Elle me l’a offert quand j’ai eu 15 ans et je crois que c’est à elle qu’il doit revenir.
-Maman. Sérieusement. Il serait temps que tu te réconcilies avec ta sœur. Si ça se trouve elle..
-Non. Drago. Je ne peux pas.
-Mais pourquoi ?
-Parce que j’ai honte. Je suis morte de honte d’avoir choisi l’autre voie, celle des Ténèbres au lieu de marcher sur le chemin douloureux de la Lumière, comme Sirius ou elle. J’ai choisi la facilité alors qu’au fond de moi je savais que je faisais le mauvais choix. J’ai honte d’avoir épousé un Mangemort et d’avoir accueilli Bellatrix, cette meurtrière dans ma maison. J’ai honte que tu sois devenu un Mangemort par ma faute. Je suis mortifiée à l’idée d’avoir presque participé au meurtre de masses et d’avoir presque participé à la mort de ma propre nièce. Tu voulais savoir si j’ai des regrets ? Je regrette toute ma vie Drago, sauf toi. Tu es la seule chose bien que j’ai faite dans mon existence et c’est pour ça que.. que je ne veux pas que tu gâches ta vie ou que tu aies des regrets. Ce qui m’arrive aujourd’hui.. je crois que quelque part, je l’ai mérité pour avoir fermé les yeux trop longtemps sur les gens qui m’entourent. Je crois que c’est le revers de la médaille. Alors, je ne veux pas mêler ma sœur à tout cela.

Drago était choqué, outré et rien n’arrivait à faire passer son sentiment. Sa mère se laissait mourir pour expier ses fautes. C’était l’unique raison pour laquelle elle refusait l’aide de sa sœur.
-Drago.. je peux te poser une question ? Comment est-il ?
-De qui ?
-Edward Lupin. Teddy.. son petit-fils.
-C’est un bon garçon et il est doué en potions. Quand il sourit, je te vois et je vois Scorpius. C’est flippant, comme dirait mon fils. En tout cas, merci d’être honnête avec moi. Je crois que c’est ce qui manquait gravement dans notre famille. Une parfaite honnêteté.
Ils étaient rentrés à Londres le soir même. Mais ils n’avaient pas couchés dans leurs maisons respectives. Narcissa était venue chez lui, au manoir. Mais pour l’heure Mariam avait raison, il n’avait pas envoyé de bouquets de fleurs à sa mère.

-Je dirais que c’est de votre faute, rétorqua-t-il à Mariam assise sur son canapé.
-Allez-y. Depuis que votre mère sait que je suis une Fawley, je suis sûre qu’elle me laissera passer beaucoup de choses. D’ailleurs, elle va mieux ? Ne me regardez pas comme ça, vous avez fait venir les plus grands oncomages de Grande-Bretagne dans votre bureau. Et votre mère parait si fragile en ce moment.. Je ne dirais rien, c’est pas mon genre, mais si vous avez envie d’en parler à une personne extérieure à votre famille, je suis là. Je sais que je ne suis que votre petite assistante, mais… je vous considère comme un grand frère protecteur. Si je peux vous aider, ce sera avec plaisir. J’ai du travail, je vais y aller. Hurlez si vous avez besoin de quoi que ce soit.. enfin faites comme d’ordinaire.
Mariam se leva et Drago se rendit compte qu’il avait déjà une personne, pour parler de tous ses problèmes, extérieure à sa famille. Elle s’appelait Hermione Granger et elle ne s’était pas manifestée depuis le soir de son dîner avec l’autre rustre de Bulgare analphabète. Drago se rassit à son bureau et regarda le journal. Il plissa des yeux. Et regarda la photo de couverture de ce torchon de tabloïd. Elle était avec Viktor Krum à une table d’un restaurant près de la fenêtre, entrain de rire et il y avait ce titre : Quand deux ex remettent ça ! C’était ça qui l’avait agacé.  C’était pour ça qu’il s’était coupé et qu’il avait saigné. À cause de cette une. Il connaissait cette robe. Il lui avait enlevé dans son appartement. Et depuis elle n’avait rien dit du tout. Pas un message, rien. Est-ce qu’elle avait remis ça avec Krum ? Il ne voulait même pas lire l’intérieur tellement cela l’agaçait et pourtant… Il ouvrit le périodique et parcourut l’article. Ils revenaient rapidement sur leur ancienne liaison à Poudlard, en sous-entendant que Krum l’avait dépucelée. Drago plissa des yeux. Était-ce vrai ? il avait été son premier petit-ami après tout. Et surtout, ils parlaient de son séjour en Australie où elle avait dîné avec lui à plusieurs reprises et il y avait une photo officielle de Krum avec Granger et la femme de Potter, il avait sa main sur leurs hanches. Drago eut la sensation de voir un proxénète. Il lui trouva un air pervers et dégueulasse. Il détestait ce type. Comment avait-elle pu accepter de dîner avec ce rustre, ce primaire ? Peut-être qu’elle n’était pas comme il le pensait en fin de compte. Il était presque midi et Drago annonça à Mariam qu’il avait envie de faire un tour et qu’il reviendrait pour 14h. Il transplana dans sa garçonnière et c’est alors qu’il vit du courrier. Il leva un sourcil et regarda l’unique lettre qu’il avait.

Salut ! J’ai appris que tu étais parti en WE avec ta mère et je n’ai pas voulu te déranger. Ça te dit qu’on se voit dans une semaine ? Pour le déjeuner ? J’ai deux trois choses à mettre au point pour la conférence de Poudlard avec toi, tu peux passer à mon bureau, ou alors je te rejoins ici ? Dis-le moi. Bises, Hermione. 

Drago se laissa glisser contre la porte. Il avait loupé son rendez-vous avec elle. C’était la raison pour laquelle il n’avait pas eu de nouvelles, mais en même temps, elle aurait pu réfléchir un peu, et envoyer ce message aussi insignifiant à sa secrétaire. Il leva les yeux au ciel. Les femmes pouvaient être vraiment complexes parfois. C’était effarant. Il se redressa et transplana dans le Ministère de la magie. Il tomba sur l’objet de ses pensées dans l’ascenseur alors qu’il l’attendait pour aller à son bureau.
-Malefoy ! Qu’est-ce que tu fous là ?
-J’avais du retard dans mon courrier, j’ai cru comprendre que tu voulais me voir pour Poudlard ?
-Tu tombes mal, je vais déjeuner avec mon mari en fait. Maintenant tu peux t’incruster si tu veux.
-Non merci. Les seuls Weasley que je peux encadrer ne sont pas de notre génération mais de celle d’après nous. Tu me feras signe quand tu voudras qu’on.. discute sur le sujet.
-Passe en fin d’après-midi ou alors je peux aller dans ton bureau ? C’est sur mon chemin du retour chez moi en fait, donc, on fait une mise au point.. rapide et on se quitte après.
-Parfait.
Drago hocha la tête et après un regard froid vers Granger, il transplana dans sa garçonnière. Il n’aimait pas être traité ainsi. Elle avait été à peine polie avec lui et il n’aimait pas ça. Il hurla sur son elfe de lui faire un thé et il entendit son elfe transplaner derrière lui. Était-ce une blague ? Il se retourna et vit Hermione Granger.
-Je viens de remarquer que je ne t’avais pas dit bonjour. C’est un manque total de savoir-vivre.
Elle s’approcha de lui et lui fit un petit sourire en coin.
-Bonjour Drago Malefoy.
Il sentit des fourmillements dans son bas ventre quand il l’entendit prononcer son nom.
-Bonjour Hermione Granger.
Elle s’approcha de lui encore un peu plus, il remarqua ses lèvres carmins. Elle en avait mis pour venir le voir. Elle le tira par sa robe de sorcier, se retrouvant à quelques centimètres de son visage.
-Ce soir, 18h dans ton bureau. Et j’ai envie de muffins marbrés, de chantilly et de crème glacée.
-À la vanille..
-À la vanille et je veux de la glace à la fraise aussi. Artisanale si possible.
Drago n’en pouvait plus et il colla leurs deux bassins. Hermione Granger le regarda avec envie et elle baissa les yeux. Il lui embrassa le cou.
-Je dois aller déjeuner, tu le sais, dit-elle.
-Oui. Mais tu ne connais pas le quart d’heure de politesse ? marmonna-t-il en commençant à remonter sa jupe. On a juste le temps pour un quickie.
-Drago. C’est pas raisonnable.
-Je n’ai jamais prétendu que je l’étais.
Il plongea sur ses lèvres et la plaqua contre le mur. Dès qu’il fut en elle, son stress de la journée s’envola aussi rapidement. Il sentait les ongles de Granger contre son crâne, il entendait ses gémissements étouffés contre son épaule. Elle était totalement sous son contrôle, à lui et quand toute cette pression retomba, Drago sourit entre les cheveux de Hermione Granger. Il l’embrassa et se détacha d’elle. Elle avait les yeux brillants et le teint un peu rose. Il l’embrassa de nouveau et ils glissèrent tous les deux contre le mur.

-Tu es chiant Drago. Il va me falloir plusieurs minutes pour me remettre de ça. Je ne peux pas me présenter à un déjeuner comme ça ! Avec une tête comme la mienne.
-Celle d’une femme qui a pris un peu de plaisir ? Tu préfères avoir une tête morne de nonne ?
-Je dois y aller.
Elle se redressa mais elle passa avant par la salle de bain. Elle lui souhaita une bonne journée et elle transplana dans un petit pop. Drago éclata de rire. Il se sentait vraiment bien dans son corps et dans son esprit. Il mangea rapidement et rejoignit son bureau peu de temps après. Mariam ne savait pas qu’il était revenu, et il allait la prévenir quand il entendit qu’elle n’était pas seule.
-Votre beau-fils n’est pas là Carl.
-Je le sais très bien, il a été vu au Ministère de la Magie il y a 30 minutes à peine. En fait c’est à toi que je voulais voir.
-Écoutez, j’avais été claire pourtant. Vous et moi, ça ne peut pas continuer.
Drago n’entendit pas ce que son beau-père répliqua mais il remarqua le silence persistant de son assistante. Ce n’était pas normal. Drago sut alors ce qu’il devait faire.
-Mariam ? l’appela-t-il. Je suis revenu plus tôt, vous pouvez m’apporter le dossier Deng ?
-J’arrive Drago.
Elle arriva deux minutes plus tard, elle était d’une pâleur à faire peur. Drago lui prit le dossier des mains et la retint par la main.
-Mariam. Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Carl ? Je sais qu’il était là. Qu’est-ce que..
-Rien, il est juste agaçant. Ça va Drago. Je pense qu’il n’a pas l’habitude de se faire jeter, c’est pour ça. Vous voulez un thé ? Moi je prendrais bien un thé, alors je peux vous en apporter une tasse.
-Non merci.
Drago se détourna de son assistante et il se planta devant la baie vitrée. C’était le signe pour elle de partir. Carl Greengrass venait harceler Mariam ici. Drago crispa sa mâchoire et serra ses poings. N’était-elle en sécurité nulle part ? Et le pire c’est qu’il ne pouvait rien dire du tout. Sinon, il dévoilerait son jeu et il s’y refusait. À moins que.. Drago baissa les yeux.
-Mariam, je m’absente une petite demie-heure. Vous gardez la maison.

Drago transplana dans le manoir originel Malefoy et monta les escaliers quatre à quatre. Il s’arrêta devant la porte du bureau de son père et hésita avant de frapper. Était-ce la solution ? Il frappa et entra. Son père était entrain de lire une lettre. Il leva ses yeux gris glacés vers Drago et leva un sourcil.
-Drago, que viens-tu faire ici ?
-J’ai besoin de ton aide et de ta discrétion surtout. Non, c’est pas une question de Sang de Bourbe mais ça concerne Mariam.
-Je t’écoute. Prends un siège.
Drago ne s’assit pas tout de suite et finit par prendre place juste en face de son père.
-Je crois qu’elle a eu une liaison avec Carl Greengrass quand nous étions à Pékin et que depuis il la harcèle. Il est venu au bureau tout à l’heure pensant que je n’étais pas là et elle était vraiment mal à l’aise. Et… je ne sais pas quoi faire pour arrêter ça.
-Tu tiens beaucoup à ta petite assistante.
-Oui. J’ai promis à sa mère que je prendrais soin d’elle surtout. C’est une Fawley Papa. Imagine si Scorpius veut plus tard épouser un membre de cette famille, je ne peux pas la jeter en pâture à Carl Greengrass.Tu vas m’aider Papa ?
-Pourquoi t’aiderais-je toi plutôt que l’un de mes plus proches collaborateurs pour une histoire qui ne nous regarde pas ?
-Parce que les liens du sang priment sur le reste, que ton sang coule dans mes veines et je ne peux pas croire que tu puisses laisser Mariam entre les griffes de ce primate. Elle a besoin de nous aujourd’hui et peut-être que demain, nous aurons besoin d’elle, ajouta-t-il en regrettant de plus en plus de s’être confié à son père.
Lucius ne dit rien pendant de longues secondes.
-Les liens du sang priment sur le reste. Rappelle-t-en. Je vais faire en sorte que cela cesse. Et tu as raison, cette petite Fawley a grand besoin de protecteurs.
-Merci Papa. En fait, vous voulez venir dîner à la maison un de ses soirs avec Maman si elle n’est pas trop fatiguée ? Astoria serait ravie.
-Et toi ?
-Tant que ma femme est heureuse, je le suis, répondit-il du bout des lèvres avant de se lever et de partir.
Il se retrouva sur le perron et il vit sa mère parler vivement avec une personne qu’il ne connaissait pas, près du portail délimitant la propriété. Quand il arriva, la personne se recula et transplana. Sa mère se détourna et elle lui sourit.

-Drago, mon chéri, comment vas-tu ?
-Ça va. Je suis venu voir si vous vouliez dîner à la maison un jour dans la semaine. Tout va bien ?
-Oui. qu’est-ce qui pourrait te faire croire le contraire ? tu veux prendre un thé ou..
-Non merci Maman, j’ai un rendez-vous assez important qui va commencer. Par contre, fais-moi savoir vos disponibilités.  Je t’aime.
Il l’embrassa sur la joue et retransplana dans son bureau. Mariam arriva avec un thé chaud à la main qu’elle buvait par petite gorgée.
-Votre rendez-vous vient de passer la porte principal, il sera là dans quelques minutes, vous avez besoin de quelque chose en particulier ?
-Pas pour le moment.
Drago se mit en face de baie vitrée, comme à chaque fois qu’il voulait vider son esprit et se détendre. Elle revint quelques minutes plus tard avec son rendez-vous.Drago se retourna et vit le visage gêné de Lupin. Ses cheveux étaient devenus châtains clairs et il ressemblait tellement à Narcissa comme ça que Drago en fut époustouflé.
-Monsieur Lupin, asseyez-vous je vous en prie.
Drago s’approcha de lui et il lui serra la main avant de lui désigner un siège. Drago prit place à son bureau et regarda le jeune homme. Il lui avait fallu longtemps pour se remettre du rituel de purification.
-Vous allez bien ?
-Oui monsieur, grâce à vous.
-Mais non.
-Je ne comprends pas vraiment pourquoi vous avez fait ça en réalité, pourquoi vous m’avez aidé alors qu’on ne se connait pas.
Le garçon ignorait leur lien de parenté apparemment. Devait-il le lui apprendre au risque de le blesser ?
-Parce que je connais votre petite amie et que.. je ne pouvais pas vous laisser mourir alors que je savais comment vous sauver. Mais n’en parlons plus, parlons de vous. Pourquoi devrais-je vous prendre en stage chez Drascom ? Je vous laisse 5 minutes pour me convaincre.
Drago se repoussa dans son siège et observa son cousin parler et s’animer sous ses yeux. Il essayait de voir les ressemblances avec son fils. Il ne l’écoutait pas vraiment.
-La véritable question Edward, je peux vous appeler Edward ? C’est si je peux vous faire confiance ou pas. Comprenez bien que ce qui se passe à Drascom, reste à Drascom. C’est mon bébé, vous comprenez, c’est avec ces laboratoires que j’ai commencé mon empire et je ne laisse pas n’importe qui y entrer. Alors pourquoi vous et pas un autre ?
-Parce que.. j’ai eu optimal à tous mes examens de potions depuis ma première année à Poudlard. Parce que je suis consciencieux et que je ne vous ferais pas honte. Je ne salirais pas le nom de Drascom.
-Mariam ! appela Drago en se reculant légèrement et en saisissant une plume pour jouer avec.
-Oui Drago ?
-Vous pouvez m’apporter un contrat de stage s’il vous plaît ? Il semblerait que notre jeune ami travaillera avec nous désormais chez Drascom.
-Oh. Bienvenue dans la famille alors, sourit Mariam, faisant rosir le garçon avant de sortir pour revenir quelques secondes plus tard.
Drago signa le contrat en deux exemplaires et il les tendit à Teddy Lupin.
-Nous allons revoir ensemble chaque point.
Ils y passèrent une petite demie-heure et Drago vit son cousin devenir pâle.
-100 Gallions mensuels, sérieusement ?
-Cela ne vous convient pas, nous pouvons toujours..
-Je trouve que.. non, c’est parfait. C’est très généreux.

-Je vous ferais travailler. Comprenez-bien que cet.. avantage est proportionnel au travail que vous devrez fournir. Si j’étais vous, je ne parlerais pas du montant de votre rémunération à vos autres stagiaires cependant.
-Ils gagnent moins ?
-Beaucoup moins.
-Pourquoi ai-je droit à un traitement de faveur alors ?
-Parce que je vous aime bien. Et que vous êtes l’un des seuls stagiaires que j’ai moi-même recruté pour Drascom. Nous sommes d’accord avec le contrat ? Si vous l’êtes, vous pouvez le signer à votre tour.
Le jeune homme signa et Drago se leva.
-Bienvenue dans l’empire Malefoy, jeune homme.

Une fois son cousin dehors Drago soupira d’aise. Il avait l’impression qu’il avait fait une bonne action. Il continua ses réunions de la journée avec une bonne humeur et quand 18h arriva, il passa dans sa salle de bain pour remettre de l’ordre dans sa tenue. Granger n’était toujours pas là, il était 18h03. Drago pinça des lèvres. Il n’aimait pas quand on arrivait en retard. 5 minutes pus tard, il ouvrit la porte pour souhaiter une bonne soirée à Mariam et il eut la surprise de voir Granger entrain de lui parler. Elle tourna les yeux vers Drago.
-En tout cas, je serais ravie de reprendre cette discussion avec vous, passez à mon bureau. Je crois que je dois y aller, sinon vous allez vous faire virer. Salut Malefoy.
Mariam se retourna et sourit à Drago.
-Je vais y aller moi aussi. Votre rendez-vous de demain matin a été décalé d’une demie-heure à 8h 45. Bonne fin de journée.
Drago hocha la tête et fit entrer Hermione Granger dans son bureau.
-Tu as pensé à mes muffins, à ma chantilly et à ma crème glacée ?
-J’ai retenu un salon privé dans un des salons de thé les plus prisés de la ville, si tu veux tout savoir. Je t’attendais pour y aller.
Il enfila sa cape et prit le bras de Granger avant de saisir de la poudre de cheminette. Ils arrivèrent dans le salon de thé et Drago monta à l’étage. Il connaissait le propriétaire des lieux depuis tellement longtemps que ce dernier fermait les yeux sur ce que faisait Drago à l’étage de son salon de thé. Drago se souvint d’une fois avec Blaise où ils avaient fumé tellement de marijuana que les murs avaient été imprégnés par l’odeur. Ah la jeunesse…
-J’adore cet endroit, avoua Granger. Je me souviens que la première fois où je suis venue sur le chemin de traverse, nous étions venus ici avec mes parents. J’ai goûté du jus de citrouille pour la première fois ce jour là. J’ai l’impression que c’était hier alors que ça fait tellement de temps. C’est juste impressionnant. Tu n’as pas l’impression que notre vie est passée très rapidement ?
-Si, mais en même temps, je suis très content de pouvoir prendre mes propres décisions. Tu te souviens du temps où on avait pas le droit de faire de magie en dehors de Poudlard ?
Ils éclatèrent de rire et Granger essuya son œil d’un geste de la main.
-C’est vrai, c’était horrible, tu aurais dû voir Rose pendant les dernières vacances. Elle était presque frustrée de devoir ranger sa baguette magique. D’ailleurs, je pensais, tu avais entrainé Scorpius à l’occlumancie, n’est-ce pas ?  Parce qu’avec le recul, je me dis qu’ils savaient déjà pour Arzock et que c’est sûrement pour ça qu’ils ont autant insisté.
-Oui. Je lui ai appris et il a de très bonnes pré-dispositions pour l’occlumancie. J’espère qu’il continuera d’ailleurs. Ce serait dommage de s’arrêter comme ça.
On frappa à la porte et un serveur entra avec un petit chariot. Il était rempli de muffins, de glace et de chantilly. Elle les laissa tous les deux et Drago prit une cuiller et la plongea dans la glace à la fraise avant de la porter à sa bouche.
-Alors ? demanda Granger.
-C’est.. froid.
Granger leva les yeux au ciel et elle se mit à rire tout en prenant un muffin alors que Drago replongeait la cuiller dans la glace.
-Du coup pour Poudlard.
-Le travail avant le plaisir ?
Elle hocha la tête.
-Même si je suis un partisan du plaisir pendant le travail ?
Il posa une main sur la cuisse de Granger et s’approcha d’elle pour lui baiser les lèvres. Elle ne réagit pas comme il l’escomptait aussi il soupira et se recula.
-Tu as raison, murmura-t-il. Donc, pour Pourdlard ?
Ils parlèrent de Poudlard et du déroulement pendant un petit moment jusqu’à ce que Drago ne puisse plus tenir et qu’il la coupe dans son discours en l’embrassant. Sa langue entra en contact avec celle de Granger et son cœur se mit à battre. Ils étaient assis sur un canapé et il l’attira sur lui. Il lui embrassa le menton et la serra dans ses bras. Elle était assise sur ses genoux.

-Je peux te dire quelque chose ? Je ne veux pas que tu le répètes. À qui que ce soit.
-Fais moi confiance. Alors ?
-J’ai proposé un poste de stagiaire chez Drascom à Teddy Lupin.
-C’est vrai ? C’est génial. Teddy est un gamin vraiment travailleur, tu n’auras aucun souci avec lui. Tu ne voudras pas t’en séparer.
-il le faudra pourtant, c’est juste mon stagiaire. Et.. ma mère considère que Dieu la punit en lui rendant malade, pour la punir de ses fautes passées.
-C’est pas terrible, tu lui as dit quoi ?
-Je ne savais pas quoi dire justement.
-Que Dieu, s’il existe, est amour et que quelque soit les fautes qu’elle pense avoir commises, il ne punit pas parce qu’il n’interfère pas dans les affaires humaines.
-Je devrais te garder dans ma poche ou sur mon épaule, tu pourrais me souffler quoi dire quand je reste bouche bée.
Il l’embrassa et ils restèrent un certain temps dans les bras l’un de l’autre sans dire un mot. Drago aurait pu s’endormir, il se sentait en parfaite sécurité.
-Tu sais ce dont j’ai envie ? demanda Drago. J’aimerais que tu me masses le haut des épaules. Je me sens un peu engourdi.
-Assieds-toi par terre.
Drago s’exécuta en prenant tous les coussins du canapé comme appui et il entendit Hermione Granger jeter un sort pour insonoriser la pièce. Drago ne tarda pas à sentir les mains de Granger sur son dos. Elle avait un doigté incroyable.
-Tu es très tendu. Qu’est-ce que tu as ?
-Je ne sais pas. J’avais peut-être besoin d’une Granger pour me masser.
-Flatteur..

Ils ne dirent rien pendant de longues minutes tandis que Drago se faisait masser. 

-En fait, je ne sais pas si ton fils te l’a dit mais Neville va beaucoup mieux et il est retourné en cours aujourd’hui.
-Scorpius m’a juste dit qu’il avait hâte d’avoir de nouveau cours avec lui. Quant à toi, tu m’avais juste dit qu’il était sorti du coma, il y a.. deux semaines ou quelque chose comme ça. Et qu’il allait sûrement devoir faire un peu de rééducation.. Sa femme doit être soulagée de le voir reprendre sa vie en main.
-Elle n’est pas la seule. Même si..
-Même si quoi ?
-Il ne me parait pas comme avant. J’avais déjà lu des choses sur la possession et sur le devenir des hôtes, mais je n’en avais jamais vu.
-Comment ça il n’est plus comme avant ?
-Il est préoccupé. Je veux dire que j’avais vu sur Dennis Crivey mais ce n’est pas la même chose, je ne le connais pas tellement en définitive, alors que Neville.. Il est beaucoup plus dur qu’avant. Il m’a confié qu’il faisait des cauchemars. Il a une part d’ombre en lui qui est plus grande, tu vois ce que je veux dire ?
-Quand on se laisse aller à la noirceur, il est difficile de s’en dégager. Arzock a nécessairement laissé une trace en lui. Maintenant, sera-t-il assez fort pour ne pas laisser cette part sombre prendre pas sur le reste ? Seul le temps le dira. Mais c’est bien qu’il retourne à Poudlard. Mon fils sera ravi, c’est l’un de ses professeurs préférés.
-Pourquoi tu as ce petit sourire ?
-Je ne pensais pas qu’un jour je dirais du bien de Longdubat. N’empêche, j’aimerais bien le voir en vrai, juste pour voir sa tête post-possédée.
-Tu exagères..De toute façon, tu le verras pendant les conférences. Tu pourras te faire ton opinion. 

 Hermione cessa de le toucher et il se sentit vulnérable pour la première fois depuis des semaines.

-Merci pour le massage. Je pense qu’il te faudra un peu plus d’entrainement par contre. C’était pas terrible.
Elle le tapa derrière la tête en grommelant que si, par le plus grand des hasards, il n’était pas content, il n’aurait qu’à se débrouiller la prochaine fois. Drago se redressa et vit qu’elle n’était pas contente, mais pas du tout.
-Je plaisantais. Tu as des doigts de fée. Au moins, si tu devais te faire virer du Ministère, tu pourrais faire masseuse.
-Très drôle. Remarque, au moins, moi j’aurais un autre plan de carrière, alors que toi.. non.
-Mon empire ne fera jamais faillite tant que je le gère. Parce que je suis très bon dans ce que je fais et que j’ai toujours 5 ou 6 plans de secours. Tu sais Granger, je n’ai pas fait ça par hasard, parce que j’avais envie de jouer avec le feu. J’y ai réfléchi pendant des années en réalité.
Il se réinstalla sur son canapé et saisit la glace à la vanille avec sa cuiller.

-Je me souviens d’un jour à New York.. J’étais entrain de me promener à Greenwich et.. je me suis demandé ce que je voulais faire de ma vie. Je venais de recevoir une lettre de mon père me demandant.. non. M’ordonnant de rentrer à la maison sinon il allait me couper les vivres. Et.. je ne voulais pas rentrer. Parce que je savais qu’à la minute même où je poserais les pieds à Londres, je  perdrais mon indépendance et toute ma vie en fait. Elle me glisserait entre les doigts et je n’aurais d’autres choix que d’obéir. Alors, je me suis posé dans le parc, en plein milieu de l’herbe fraichement coupée et je me suis allongé. J’ai regardé le ciel et je me suis dit : Drago, mec, il faut que tu fasses quelque chose qui te permet d’être libre sans avoir à compter sur l’argent de ta famille. J’ai fait une liste de mes compétences et je me suis dit que mon père m’avait toute ma vie préparé à prendre sa place à la tête de la famille Malefoy et dans ses affaires. Alors, je me suis dit qu’il fallait que je monte ma propre affaire.. Mais sans argent, ce n’était pas possible. Alors je suis rentré à  Londres pour demander à ma mère ma part d’héritage de la famille Black. Elle m’a dit que je ne pouvais pas y toucher, son père avait été clair. Cet argent qui était gelé sur un compte, je ne pouvais pas le toucher avant mes 25 ans au moins sauf si j’étais marié avant. Après j’ai rencontré Astoria.. et.. enfin bref, je vais te passer les détails mais j’ai eu accès à cet argent à mes 25 ans finalement. En attendant, j’ai mis au point la Picolite. Et j’ai pu la commercialiser. J’ai mis des années à la confectionner. Tu n’imagines pas le temps qu’il faut pour parvenir à la perfection mais très clairement, ça valait le coup. C’était.. comme le bonheur que tu ressens quand tu tiens ton enfant pour la première fois dans ses bras. Ça faisait rire mes proches, mais je disais souvent que c’était mon bébé au même titre que Scorpius. J’ai jamais travaillé aussi dur de toute ma vie mais c’était grisant. J’ai fait quelque chose de bien pour la société civile et pour moi. J’ai montré au monde que j’étais capable de faire quelque chose.

-Ça te manque de faire des potions ? demanda la sorcière en posant ses pieds sur les genoux de Drago.
-Oui et non. J’adore ce que je fais. Vraiment. Je pense que je suis un homme de passion. Si je ne suis pas passionné par quelque chose, je ne le fais pas tout simplement. Mais je suis entrain de.. tu ne le diras pas, je peux te faire confiance ?
-Bien sûr que tu peux me faire confiance Drago Malefoy.
-Je suis entrain d’améliorer la potion anti-rhume, pour qu’elle soit beaucoup plus efficace. C’est encore un projet.. un avant-projet même. Je vais l’améliorer et la soumettre à mon directeur de Drascom pour la mise sur le marché. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’y consacrer pleinement.
-Si tu passais moins de temps avec moi, tu pourrais travailler.
Drago tendit la main et caressa le visage de Hermione Granger.
-C’est vrai ça. Mais.. tu m’as toujours stimulé dans mon travail. Je n’aurais pas travaillé autant à Poudlard si tu n’avais pas été là. Je pense que tu m’aides à ta façon.. délicate et attentive. Tu m’écoutes toujours quand je parle. Comme si ce que je disais était intéressant.
-Tu es très intéressant en fait. C’est vrai. Et.. j’aime quand tu te confies à moi. Comme si on se connaissait depuis toujours.. bon c’est vrai, on se connait depuis presque toujours mais j’apprécie quand tu me parles de ta famille.
-J’aurais beaucoup à dire sur ma famille. On s’en va ? J’ai envie de faire un tour dehors. En fait j’ai envie de partir..
-J’avais compris.
-Non. Je veux dire que j’ai envie de partir du pays. Tu fais quelque chose ce soir ?
-Je rentre m’occuper de mon fils.
-Oh. Son père ne peut pas le faire.
-Si, j’imagine mais..
-Très bien. Je te kidnappe.
-Drago, ce n’est pas raisonnable, j’ai promis à mon fils que je l’aiderais à faire un cadeau pour son cousin. Je ne peux pas rompre ma promesse. Et Ron travaille de nuit, il part à 21h de la maison.
-Tu as raison. Je suis con. Tu as une famille et moi aussi. Quand je suis en ta présence, j’ai l’impression d’être un célibataire. Mais je ne le suis pas. J’ai une..
Hermione se leva pour se mettre sur ses genoux, l’empêchant de parler. Elle approcha sa bouche délicieusement carmin vers lui et elle l’embrassa.
-Tu es loin d’être con. Ou alors, nous sommes cons tous les deux et ça, je ne peux pas m’y résoudre. Voilà ce que je te propose. Je vais aider mon fils à faire son cadeau, je le dépose chez ma mère, tu dis à ta femme que tu as du travail ou je ne sais quoi et on passe toute la nuit ensemble.
-Toute la nuit ?
-Oui. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Prépare de la potion anti-sommeil pour demain matin, tu ne vas pas beaucoup dormir. Allez file petite Gryffondor. En fait, ton mari sait où tu es ?
-Oui. Je lui ai dit que je devais passer te voir pour la conférence de Poudlard. Je ne voyais pas l’intérêt de mentir.

Drago rentra chez lui d’un air guilleret et il trouva sa femme entrain de faire ses valises.
-Tu.. tu me quittes Astoria ?
Sa femme se retourna et le regarda gravement. Drago devint pâle.
-Tu es bête ou quoi ? Tu sais que demain j’ai mon tout premier évènement mondain en tant qu’organisatrice professionnelle commandée par Lady Dashwood et c’est en France. Alors.. je préfère être sur place avant. Au lieu de faire le trajet demain. Tu ne m’en veux pas ?
-Pas du tout, j’avais l’intention de te dire que j’allais travailler au building une bonne partie de la nuit et qu’il ne fallait pas m’attendre. Je viens de remarquer que j’avais des dossiers en retard. Tu sais, entre mon coma, l’agression de Mariam.. il nous est arrivé des tuiles et les remplaçantes qu’elle m’a trouvé.. c’était pas ça.
-Ok. Je sais qu’il est tôt, mais je préfère y aller, j’espère que..
-Astoria, si ça peut te rassurer, vas-y. C’est ta première fois alors fais comme bon te semble ma chérie. Tu adapteras la prochaine fois si ça ne te convient pas. Et vu comment Dashwood est chiante.. j’aurais fait la même chose que toi. Passe une bonne soirée.
Drago aurait aimé sauter de joie en réalité. Sa femme partie ? Comment se faisait-il qu’il avait autant de chance ? Cela devait cacher quelque chose. Il attendit patiemment Hermione Granger. Elle transplana dans son bureau à 21h30.
-Hey. Ça va ? Pourquoi tu voulais que je vienne chez toi ?
-Astoria n’est pas là ce soir. Mais je pense qu’on serait mieux dans ma garçonnière, je voulais juste te montrer quelque chose qui est dans mon laboratoire de potions. Suis-moi.
Il emmena Hermione Granger dans son laboratoire et il prit une boîte en bois sur l’étagère, il savait ce qu’elle contenait mais il voulait lui en faire la surprise. Il la colla contre lui et transplana dans sa garçonnière.
-Qu’est-ce que tu voulais me montrer ?
-Ça.
Il ouvrit la boîte et Hermione Granger ouvrit grand les yeux.
-C’est le plus gros fragment de lune que je n’ai jamais vu.
-Ce n’est pas un fragment de lune. C’est un fragment de Draconis. L’étoile la plus connue de la constellation du Dragon.
-Sérieusement ?
-Oui. Tiens ouvre ta main, prends là des deux mains même. Tu sens sa chaleur ? C’est un phénomène étrange n’est-ce pas ? Je n’avais jamais ressenti ça avant, sur une autre pierre spatiale.
-C’est bizarre en effet mais c’est cool !
-C’est même mieux que ça. Mets là un peu à la lumière de la lune. Tu vas voir, elle va briller de mille feux.
Granger s’exécuta et soudainement, la garçonnière fut illuminée, comme si des étoiles venaient de pénétrer par la fenêtre., il y en avait sur les plafonds, sur les murs. Quand Granger se retourna et ses yeux brillaient. Il prit la pierre des mains de Granger pour lui donner la main et la mener vers la chambre à coucher. Il posa Draconis en évidence, près de la fenêtre et les deux amants virent des étoiles briller partout dans la pièce, comme si une projection de la voûte céleste venait d’apparaitre.
-J’ai toujours eu envie de faire l’amour sous les étoiles, murmura Drago.
-Est-ce le cœur de Draconis qui se révèle ? Ou celui de Drago ? demanda Granger taquine.
Drago n’aurait pas su répondre. Il plongea sur les lèvres de Granger.

-Merci Drago.
Ils étaient enlacés dans le lit et regardaient les étoiles. Granger avait posé sa tête sur le torse de Drago et ce dernier jouait avec ses cheveux bouclés.
-Merci pour quoi ?
-Pour m’avoir montré Alpha Draconis. Regarde, elle reproduit réellement les constellations. C’est beau.
Elle se dégagea de ses bras et se leva comme pour capter les étoiles de la pièce. Elle était baignée de lumière, habillée d’étoiles et Drago la trouva magnifique. Son cœur se gonfla. Le sorcier se leva du lit et remit son caleçon. Il fit descendre Granger de son lit et saisit le drap dont il la drapa comme si elle portait une toge romaine.
-M’accorderez-vous cette danse madame ?
Sans attendre sa réponse, il la saisit par les hanches en même temps que sa baguette et deux violons se mirent à jouer. Il n’avait jamais dansé sous les étoiles. Du moins pas avec Granger et pas depuis une bonne quinzaine d’année.
-Tu n’as pas faim ? demanda-t-il soudainement. Je mangerai bien..
-Du fromage frais et du pain au pavot ?
Drago se tut et la regarda avec consternation. Elle était au courant pour ça aussi ? Comment cela se faisait-il ?
-Parce que moi clairement, si je devais mettre quelque chose dans ma bouche, ce serait ça.
-Je crois que mon elfe en a déposé dans mon réfrigérateur. J’arrive.
Drago la repoussa sur le lit et se rendit dans la cuisine. Il passait une très bonne soirée en réalité. Il saisit le fromage, fit apparaitre un plateau et le fit voler jusqu’à la chambre. Il saisit une bouteille de cidre de glace avec lui, deux verres et il retourna dans la chambre et trouva Granger allongée au sol.
-Mais qu’est-ce..

-Je regarde les constellations. Je me demande pourquoi la pierre a la mémoire de son passé comme ça. C’est étrange.
-On a tous la mémoire de notre passé, pourquoi pas elle ? demanda Drago en tirant sur la couette du lit pour la poser au sol et pour s’y installer.
-Parce que c’est un minéral ?
-C’est un minéral extra-terrestre, Granger. Je ne connais pas ses propriétés.
-Regarde, c’est la Grande Ourse murmura-t-elle en se blotissant contre lui
Elle tendit son bras et Drago vit très nettement le Sang de Bourbe sur son avant-bras gauche. . Cela le fit frissonner. Il saisit sa main avec sa main gauche. Lui aussi avait été marqué sur cet avant-bras là. Leurs deux bras étaient en l’air. Le Sang de Bourbe et la Marque des Ténèbres semblaient étinceler sous la lumière de Draconis. Il les voyait clairement. Comment avait-elle fait pour lui pardonner ? Pour accepter de partager sa couche ?
-Ne pense pas à ça.

Il se retourna vers Granger qui se dégagea de son emprise et se mit sur le ventre pour le regarder.
-Je sais à quoi tu penses mais tu n’as pas besoin d’y penser. Tu sais que je n’avais jamais remarqué tes tatouages.. C’est du runique ce qu’il y a écrit là, non ? Payez moi avec le prix de votre douleur. C’est.. les contes de Beedle le Barde ? C’est bizarre de se faire tatouer ça sur le corps mais en même temps, c’est beau.
-Je les ai fait après la mort de..enfin.  Je n’y fais plus attention maintenant.
-Pourquoi tu as fait ça ?
-Pour cacher la marque des ténèbres. La plupart du temps, je n’y fais plus attention grâce à eux. Ces tatouages sont à la fois mon armure et mes alliés. Et mon père m’a bien fait comprendre que c’était une connerie monumentale.
-Attends.. c’est pour ça que.. tu es revenu blessé au visage à Poudlard ?
Il hocha la tête. Comment pouvait-elle s’en rappeler ? Elle ne dit rien mais elle se mit à califourchon sur lui et prit son bras. Elle frôla la marque des Ténèbres de son pouce et elle la porta à ses lèvres pour l’embrasser. Drago fit de même avec son avant-bras à elle et ils s’embrassèrent doucement, tendrement comme si il n’y avait qu’eux au monde. Il se redressa et la ramena sur le lit. Il posa sa tête sur elle, inspira l’odeur légèrement sucrée de sa peau.
-Tu sais quand même que toi tu as eu le droit à un massage mais pas moi ?
-Et alors ? Tu veux que je te masse ?
-J’ai peur que tu me bousilles le dos, j’irais chez un professionnel demain matin.
Drago leva le sourcil et vit qu’elle avait les yeux plissés par le rire, elle se mordillait les lèvres. Il la retourna et commença à lui masser les épaules. L’aurait-il fait pour Astoria ? L’avait-il déjà fait même ? Il n’en était pas certain. Il repensa à ce qu’elle lui avait demandé. Était-ce le cœur de l’Alpha Draconis ou le sien qui était entrain de se révéler ? Il ne le savait pas lui-même. 

-J’ai envie..
-Hum…Qu’est-ce que tu as dit ?
-J’ai envie que tu me fasses un gâteau au chocolat. Tu sais faire les gâteaux au chocolat ?
-Tout le monde sait faire les gâteaux au chocolat, marmonna-t-elle.
-Pas moi.
Hermione Granger se retourna surprise.
-Tu n’as jamais fait de gâteaux au chocolat ? Jamais jamais ? Il est quelle heure ?
-3h.
-Lève-toi. Tu as une chemise ou quelque chose comme ça dans ta garçonnière ?
Elle se faufila hors des draps et ouvrit la commode. Elle enfila la chemise et la referma en partie.
-Bon tu viens ?
Il la suivit. Elle regarda ce qu’il y avait dans les placards.
-Tes elfes te connaissent vraiment bien apparemment. Ils pensent à tout.
Drago s’assit sur le tabouret de la cuisine et l’observa entrain de s’affairer en sortant tous les ingrédients. Elle finit par s’arrêter et le regarder froidement.
-Heu.. tu comptes m’aider, non ?
-Heu.. non. Je comptais te regarder faire, c’est toi la maman, c’est toi qui est sensé savoir faire ce genre de choses.
-C’est quoi cette remarque sexiste ?
-Je vais gâcher ton gâteau.
-C’est juste parce que tu as peur en fait. Trouillard.
-Absolument pas, rétorqua Drago, d’un ton un peu hautain. D’ailleurs, dès que tu me donnes la recette, je t’en fais un, et je pourrais parier qu’il sera meilleur que le tien.
-On parie quoi ? Oh je sais, si je gagne, j’aurais le droit de te faire tout ce que je veux pendant une semaine. Et si je perds, c’est toi qui aura le droit de faire ce que tu veux de moi. Deal ?

Drago et elle pleurèrent même de rire pendant la confection du gâteau. Drago essayait de saboter la pâte de Granger. En attendant la cuisson de leurs gâteaux, ils léchèrent la pâte cru au fond des bols. Drago devait l’admettre, celui de Granger avait un goût délicieux, mais le sien se défendait.
-Tu sais ce que j’aimerais faire en attendant la cuisson ? Prendre une douche. Tu m’attends là ?
Elle se leva du canapé et Drago, ne sachant pas si c’était une invitation à la rejoindre ou pas, considéra qu’il devait quand même y aller. Elle entrait tout juste dans le baignoire.
-Une douche, hein ? la taquina-t-il en entrant à son tour dans la baignoire.
-Tu n’as pas de douche, je te signale, je fais avec les moyens du bord. 

Il lui frotta le dos délicatement et elle se détendit complètement contre lui. Il l’enserrait de ses bras. Il se sentait bien, il se sentait entier.

-Alors ?
Il la regardait comme un enfant, les yeux ronds pendant qu’elle coupait une part du gâteau de Drago et qu’elle la portait à sa bouche.Je crois qu’on est exaequo, avait-elle dit avant de l’embrasser à pleine bouche. 

Drago savait que c’était faux, mais il s’en contenta. Il la souleva dans ses bras et l’embrassa doucement. Ils allaient devoir se contenter de leurs fantasmes communs, cette fois-ci.

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