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Chapitre 51 : L'incompatibilité

Drago se réveilla avec une gueule de bois monumentale. Il ne savait même pas comme il faisait pour réfléchir. Il était toujours en travers du lit. Astoria n’avait pas dormi avec lui. Il grommela et appela un elfe pour avoir de la Picolite. Il avala une fiole entière d’une traite et il se traina jusqu’à la salle de bain. Il fila jusqu’à la douche et un jet brûlant le réveilla tout à fait. Il se lava en chantonnant et il s’habilla rapidement. Il descendit les escaliers et appela sa femme. Personne. Il appela un elfe et lui demanda où était sa femme.
-Elle vient de sortir maître.
-Il y a un message pour moi ?
-Non maître.
-Elle est rentrée à quelle heure ?
-Je l’ignore maître.
-Tu ne me sers à rien en fait. À chaque fois que je te demande quelque chose, tu me réponds à la négative. Hors de ma vue.
Drago transplana sur le champs et il arriva devant la porte de l’entreprise de son épouse. Il y avait du monde dedans. Elle n’avait commencé que depuis quelques semaines mais ça marchait. Il en était content pour elle. Drago poussa la porte et se dirigea vers la standardiste.
-Je peux vous aider monsieur ?
-Madame Malefoy est-elle présente ?
-Vous avez un rendez-vous ?
Drago leva un sourcil et se pencha légèrement sur le comptoir.
-Je ne vous ai pas dit que j’avais un rendez-vous, je vous demande simplement si elle est dans l’établissement.
-Oui mais..
Drago eut un rictus et il prit les escaliers, il frappa à la porte du bureau de son épouse et entra. Elle était seule, debout devant sa fenêtre.
-Drago.. Que puis-je faire pour toi ? Tu as besoin d’un relooking ? Ou tu es venu pour te faire pardonner pour ton comportement inqualifiable ?
Sa femme se retourna et il vit qu’elle était en colère. Elle ressemblait à sa sœur comme ça. Elle fronçait des sourcils et elle vint s’asseoir derrière son bureau. Elle lui fit signe de s’asseoir mais il ne le fit pas.
-Je suis venu te dire que je suis un con. Tu as raison. Mais je ne t’ai pas fait suivre, pas une seule seconde. C’est un concours de circonstances et c’est tout. Mais tu as raison. Je n’aurais pas dû te parler sur ce ton et te reprocher.. ta loyauté. Tu es mon alliée, j’aurais dû te faire confiance mais.. j’ai.. j’ai tellement peur, Astoria, qu’il arrive malheur à ma mère. Cela ne pardonne pas mon comportement mais.. essaye de me pardonner, je ferais n’importe quoi pour me racheter.
Il releva les yeux et il vit que sa femme n’avait pas l’air attendrie du tout par son petit discours. Elle était comme lui en réalité. Elle le regardait comme il regardait certains salariés de son entreprise. Il se sentit inférieur à elle pour la première fois de sa vie. Et cela le choqua. Il finit par s’asseoir sur une chaise en face d’elle et c’est à ce moment qu’elle se leva.
-Drago, Drago, Drago. Je suis sûrement ton alliée la plus fidèle avec ta mère. Et il faut qu’une catastrophe arrive dans ta vie pour que tu t’en rendes compte ? Je comprends que tu sois triste et désemparé mais tu n’aurais pas dû agir comme Scorpius l’aurait fait. Scorpius est un enfant, toi tu es un adulte. Tu t’es comporté comme un con, c’est vrai. Mais je te pardonne. Je sais que tu aimes ta mère plus que tout, sûrement plus que tu m’aimes moi et je comprends que sa maladie te fasse un choc. Alors.. je vais excuser ton comportement d’hier en le mettant sur le compte de ton choc émotionnel et non sur le compte de ton mauvais caractère.
Elle s’approcha de lui et elle lui leva le menton tout en s’asseyant sur lui.
-Tu peux te reposer sur moi autant que tu voudras. Mais s’il-te-plaît, fais-toi annoncer la prochaine fois, je vais faire en sorte que mes secrétaires te laissent passer en priorité.
Elle l’embrassa sur la joue et se releva mais il l’en empêcha. Il avait épousé une femme de caractère, il le remarquait à présent. Il lui prit le visage et il l’embrassa. Il la sentait fondre. il glissa une main sur sa cuisse mais elle le stoppa.
-J’ai un rendez-vous dans 5 minutes et je crois que tu devrais aller travailler.
-Oui. Je.. Déjeunons ensemble. Je vais prévenir Mariam et ta secrétaire.. si tu es d’accord.
-Très bien. Trois Cristaux, 12h30 ?

Drago hocha la tête et il sortit. Il arriva à son bureau et salua Mariam. Cette dernière semblait bizarre. Elle était à peine maquillée.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Rien.
-Mariam. Dans mon bureau. Je veux un cappuccino.
-Oui monsieur.
Drago leva le sourcil. Monsieur ? Il s’assit à son bureau et Mariam arriva deux minutes plus tard avec un cappucino qu’elle posa devant lui. Drago prit la tasse entre ses mains et regarda. Elle n’avait pas fait de dessin dedans. Il y avait vraiment quelque chose qui clochait.
-Asseyez-vous.
Il se leva et vint s’asseoir près d’elle. Il lui tendit la tasse.
-Buvez.
-Je n’ai pas soif Drago.
-Peu m’importe. Buvez quand même. Quel est le souci ?
-C’est rien.. Je me suis fâchée avec mon meilleur ami, c’est tout, finit-elle par dire en rosissant. Rien de particulier et…vous aviez raison. Je suis retournée habiter chez moi et ce n’est pas la même chose. J’adorais cet appartement avant mais.. je m’y sens seule. Et.. je..
-Ce n’est pas avec Carl Greengrass que vous vous sentirez moins seule.
-C’est sûr. Et puis je suis fatiguée un peu en ce moment. J’ai la sensation que quelque chose ne va pas mais je ne sais pas quoi. C’est assez frustrant.. je vais retourner à mon travail. Excusez-moi je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça.
-Mariam.. si vous ne vous sentez pas bien allez voir un médicomage.
-Non, je vais bien.
-Mariam, vous êtes un peu comme une petite sœur pour moi. Aussi je vais vous le demander parce que je vois que quelque chose vous tracasse. Je sais que ça ne me regarde pas du tout mais vous avez été voir un gynécomage récemment ? Parce que vous avez une relation exclusivement sexuelle avec Carl Greengrass et un accident peut arriver.
Il vit le visage de Mariam se décomposer sous ses yeux.
-Non, ce n’est pas.. je ne suis pas enceinte. Ce n’est pas possible.
-Prenez votre matinée et allez chez le gynécomage de ma femme. Dites-lui que c’est moi ou Astoria qui vous envoie. Elle vous prendra en priorité. Allez-y, tout de suite. Et tenez moi au courant. Si vous êtes enceinte, je serais là pour vous tenir la main quand vous avorterez.. ou je serais le parrain du bébé.
-Ça ne me fait pas vraiment rire en fait Drago.
-Pas pour le moment. Filez.
Elle obéit et Drago s’installa à son bureau. Il travailla toute la matinée et se rendit au rendez-vous avec sa femme. Elle l’attendait et ils se rendirent aux Trois Cristaux.

-Drago, tu as été te faire tester?
Ils étaient au dessert et Drago faillit s’étouffer avec son entremet. Il toussa et il regarda sa femme sans comprendre. Elle était entrain de lui demander s'il s’était fait dépister pour une MST ??
-Je te demande pardon ?
-Est-ce que tu as fait des test sanguins et de moelle spinale pour la maladie de ta mère ?
-Ah.. non, pourquoi ?
-Tu ne t’es pas renseigné sur la maladie de ta mère. Elle aura peut-être besoin d’une greffe de moelle spinale et avec des membres de la famille, c‘est beaucoup mieux. Il y a plus de chance d’avoir une compatibilité. Tu devrais le faire.. au cas où.

-Oui. Tu as raison. D’ailleurs j’ai été voir Blaise hier soir. Et il m’a rappelé que son grand-père était un oncomage.
-Drago..
Sa femme posa sa main sur lui et il se surprit à vouloir tenir la main d’une autre sorcière.
-Je pense que les potions vont marcher à force et qu’elle ira beaucoup mieux.. Mais, il vaut mieux prévenir que guérir, non ? Ce repas était absolument délicieux et.. et je suis en retard. J’adorerais passer la journée avec toi mais je dois y aller. Tu règles la note ? La prochaine fois, c’est moi qui paierait.. avec mon premier salaire.
Elle avait les yeux pétillants et Drago la vit passionnée pour la première fois depuis longtemps. Il la regarda partir et il eut une envie soudaine de voir Hermione Granger. Il se leva et il transplana dans le ministère de la magie. Il prit l’ascenseur et il se mit dans le fond. Elle monta à l’étage juste après et elle parlait avec une dame que Drago ne connaissait pas. Elle ne le vit pas mais elle se mit juste devant lui. Il y avait beaucoup de monde dans l’ascenseur. Il sentait son parfum. Il ferma les yeux une demie-seconde et il l’entendit dire un à bientôt. Il observa comment elle était habillée. Elle n’avait pas son manteau mais elle portait une chemise verte pomme et une jupe haute noire. Personne ne les regardait. Il se redressa et il posa sa main sur sa taille. Elle se raidit à ce contact et elle se retourna prête à envoyer promener l’outrecuidant qui l’avait touché mais le son mourut dans sa bouche rouge carmin. 

-Qu’est-ce que..
-Je voulais te voir, murmura Drago en regardant les autres personnes dans l’ascenseur. Tu te souviens la dernière fois qu’on a été dans un ascenseur tous les deux?
Il retira sa main de sa taille et glissa un doigt dans le haut de la jupe de Granger pour l’amener un peu plus vers lui.
-Je voulais ressentir ça encore une fois, continua-t-il.
-Tu es fou.
-Fou de ton odeur et de ta peau oui.
Il sentait le souffle de Granger sur lui et une tension presque animale pouvait se sentir. Il ne pouvait pas la toucher, elle ne pouvait pas le toucher et pourtant, c’était comme si c’était le cas. Il la vit déglutir avec difficulté et il regarda la prunelle de ses yeux, elle était étendue. Elle le désirait. C’était ce qu’il voulait voir. Il leur restait quelques étages avant d’arriver au département de la justice. Il en comprenait même pas comment les autres personnes avec eux faisaient pour ne pas sentir l’attraction sexuelle entre eux deux. L’ascenseur se vida petit à petit mais eux, ils se regardaient toujours. Drago revit toutes les fois où il l’avait embrassé, serré dans ses bras et il en mourrait d’envie là, tout de suite. Il voulait la sentir entre ses bras. Quand la dernière personne sortit de l’ascenseur, Drago n’en pouvait plus de toute cette tension. De ce désir inavoué et inassouvi; Il se décala, coupant la tension mais il sentit une main le retenir et quelques secondes plus tard, il sentait les lèvres de Granger contre les siennes, ses seins contre son torse et son cœur battre à tout rompre. L’ascenseur s’arrêta et Granger se détacha. Elle sortit de l’ascenseur et Drago mit dix secondes à comprendre qu’il devait la suivre. Il salua la secrétaire de Granger d’un hochement de tête et elle le fit entrer dans son bureau le temps de parler à sa secrétaire. Mais il n’écoutait pas vraiment. Il se plaça derrière la porte et quand elle rentra, il la referma derrière elle et il la plaqua contre le mur.
-Je suis fou à lier.
Drago posa ses lèvres dans le cou de Granger et il la sentit gémir.
-Non.
Drago se recula et se sentit blêmir. Qu’avait-elle dit ? Elle avait saisit sa baguette. Avait-elle l’intention de lui lancer un sort ? Elle tendit la main vers lui et toucha son bras. Il se sentit emporter dans un tourbillon
-Tu n’es pas fou à lier Drago, l’entendit-il dire.
Il regarda autour de lui. Ils étaient dans sa garçonnière.
-Pas plus que.. moi.
Drago la prit dans ses bras, glissa ses mains glacées sur son cou gracile et il l’embrassa passionnément. Elle se détacha de lui et elle retira ses escarpins. Elle était beaucoup plus petite désormais. Elle prit sa baguette et les habits de Drago se retirèrent un à un. Il se retrouva nu. Drago ne se sentait pas vulnérable. Pas sous le regard noisette de la sorcière. Il la souleva et la mena jusqu’à la chambre. Cela faisait plus de 3 semaines qu’il n’avait pas touché une femme. Et la première avec qui il allait rompre cette abstinence n’était pas sa femme, celle que son père avait choisi mais celle que lui avait choisi parmi toutes les autres. Il l’allongea sur le lit et la déshabilla.
-Attache-moi.
Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande cela et cela se voyait sur son visage, il en était certain. Il se releva et tira un tiroir dans son armoire, il avait encore des vêtements là. Il prit une cravate en soie et retourna sur le lit. Il lui attacha les poignets et l’attacha par la suite au lit.
-Ça va ? je ne te fais pas mal.
-Non pas du tout mais ça ne va plus aller si tu me laisses là sans me toucher.

Il s’exécuta prestement. Drago laissa son cœur la toucher, il dévoila son âme et cessa même de faire toute occlumancie. Elle aurait pu lire en lui, il n’en avait que faire. Il lui fit l’amour, comme il n’avait jamais aimé une autre femme. Comme si elle était la première. Elle était attachée au lit et elle souriait. Il la scrutait et il la sentait fondre. La sorcière agrippa la lèvre de l’ancien Serpentard l’embrassa. Elle hurla son nom et il retomba sur elle en souriant comme un imbécile. Il l’embrassa de nouveau et il vit qu’elle souriait elle aussi. Elle avait une fossette, il ne l’avait pas remarqué.
-Est-ce que tu pourrais me détacher par contre ? Je me sens mal à l’aise.
-Ah bon ? Je ne comprends absolument pas pourquoi ? ironisa-t-il en la détachant.
Il frictionna ses poignets et les embrassa. Elle se redressa et s’assit sur son lit. Il posa une main sur le dos de la sorcière et elle se retourna. Elle posa sa tête sur le torse de Drago.
-Granger ? Tu veux essayer ?
-Essayer quoi ?
-D’être une dominante.. avec moi ? Attache-moi, soumets-moi à ta volonté. Fais de moi.. ce.. que.. tu.. veux.
Elle se mordilla la lèvre et elle prit la cravate. Elle noua délicatement les poignets de Drago à la tête du lit.
-Prends la cravache qui est dans le tiroir si tu en as envie.
-Tu as une.. cravache… ?
-J’ai tenté des tas de choses dans ma vie mais pas toi apparemment.
Ce que ressentit Drago à ce moment là, alors qu’il était attaché et qu’il n’était plus maître de lui-même, qu’il ne pouvait pas prendre le contrôle, il ne l’avait jamais ressenti. Même pas quand Tanya l’avait initié au BDSM et attaché dans le bureau de son père. Drago ouvrit les yeux et fut obnubilé par le corps qu’il voyait au dessus de lui. Hermione finit par s’effondrer sur lui et elle caressa sa barbe avant de fourrer son nez dans sa chevelure blonde. Drago tira un coup sec sur ses poignets et le lien qui le retenait se défit.
-Tu m’as manqué, murmura-t-il en refermant ses bras sur elle. Et ce que je t’ai dit à Pré-Au-lard est vrai. Je suis désolé.
-Je le sais Drago, je le sais. Toi aussi tu m’as manqué.
-Ce que tu m’as dit m’a fait réfléchir. Et.. je n’ai pas touché une femme depuis qu’on a rompu.
-Vraiment ?
-Pas une seule fois. Même pas Astoria. J’ai fait un pacte avec moi-même pour me laisser du temps. Pour déterminer qui je suis et quel genre d’homme je voulais être.
-Et alors, quel genre d’homme veux-tu être ?
-J’aspire à être un homme meilleur. Un homme digne de toi.

Drago se redressa et il se plaça sur elle. Elle était devenue rose. Il frôla la croix Ankh de Granger avec son index.
-C’est Andromeda Tonks qui te l’a offerte, n’est-ce pas ?
-Oui. C’est elle. Comment l’as-tu su ?
-Je l’ai déjà vu à son cou. Il en reste que peu de choses de l’enfance de ma mère avec ses sœurs mais il y a une photo qui est dans un album. Les trois sœurs Black. Ma mère.. La croix que je porte, c’est Andromeda qui l’a offerte à ma mère. Elle était partie en Egypte avec Bellatrix et elle lui a ramené cette croix. La croix de la vie. C’est sûrement l’une des seules choses que ma mère a gardé de sa sœur. Et elle me l’a offerte.
-Je l’ignorais.
-Elle l’aime tu sais..
-De qui ?
-Ma mère. Elle aime sa sœur. Elle me l’a avoué il y a peu de temps. J’ai été un peu choqué d’ailleurs. Je ne m’y attendais pas. Mais elle n’a jamais cessé d’aimer sa sœur aînée.. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs.
-Je ne peux pas savoir non plus, je n’ai pas de frère ou de sœur. Mais on ne commande pas l’amour.
Drago lui embrassa le front doucement et il se reposa sur elle, la tête entre ses deux seins. Ils se turent quelques minutes avant que Drago ne brise le silence. 

-En fait, je me demandais.. comment va Longdubat ?
-Neville ?
-Oui, rétorqua-t-il el roulant des yeux, je ne connais qu’un seul Longdubat.
-Il est dans le coma. Il a été transféré à Sainte-Mangouste dès que son état s’est stabilisé avant-hier. Je ne sais pas si tu étais encore là quand Hannah est arrivée..
-Non.
-Elle était totalement dévastée, désespérée. Je ne l’avais jamais vu comme ça, c’est assez choquant de voir ses amis vraiment mal.
-Il est dans le coma à cause de ce qu’ont fait les enfants ?
-Il était inconscient mais je crois que les médicomages l’ont plongé dans le coma pour pouvoir guérir plus facilement ses autres blessures.. enfin je ne sais pas trop, c’est ce que j’ai compris du débrief’ de Harry, mais comme il a été très occupé, je n’ai pas osé le déranger. Après tout, cette histoire concerne le département des Aurors. J’aurais plus d’informations dès que les choses seront plus clairs. En tout cas, j’espère que Neville ira mieux. Qu’il va s’en sortir comme.. Dennis. 

Drago releva légèrement la tête et il vit qu’elle avait tourné les yeux vers la fenêtre. Elle était triste. Il allait dire quelque chose mais elle continua.
-Neville est l’un de mes amis les plus proches. L’un de mes seuls véritables amis et j’espère vraiment qu’il va s’en sortir.
-Oui. Moi aussi. Non pas parce que c’est mon ami, ajouta-t-il. Mais parce que s’il venait à mourir, je n’ose pas imaginer l’impact sur les enfants.
-Ils ne pourraient pas s’en remettre, c’est sûr.
Elle se redressa et Drago se repoussa sur le côté. Il la vit s’assoir sur le lit et regarder l’heure sur sa montre qu’elle avait posé sur la table de chevet.

-Tu es pressée  ?
-J’ai un rendez-vous dans une heure. Et toi ? Tu n‘es pas censé avoir un travail ?
-Moi je suis mon propre employeur, je fais ce que je veux. Mais tu as raison, on devrait y aller. Tu veux une tasse de thé ?
-Volontiers, si tu me la fais, sans l’aide d’un de tes elfes, je veux dire.
-Tu es entrain de sous-entendre que je ne suis pas capable de faire du thé tout seul ?
-Je n’oserais jamais, je sais à quel point tu aimes faire ça tout seul comme un grand, sans l’aide de personne.
Il se leva du lit en grommelant ce qui la fit rire. Il appréciait son rire. Il enfila un caleçon et se rendit dans la cuisine. Il ne savait même pas s'il y avait ce qu’il fallait. Il regarda dans les placards et sourit. Son elfe avait pensé à tout. Il saisit le thé en vrac et il entendit un pas derrière lui.
-Tu viens vérifier si je fais les choses par moi-même ?
-Non, je visite. C’est grand. Bien plus que mon ancien appartement. C’est du thé vert ?
-Non, du thé blanc. Il n’y a que ça apparemment. Tu préfères du thé vert ? Parce que je peux aller t’en chercher.
Il se retourna et il l’observa enroulée dans le drap en soie.
-Tu as faim ? Kauchemar !
-Oui maître ?
-Apporte nous de la tarte au citron meringué, des litchis et de la glace à la vanille.
-Vanille de Madagascar, maître ?
-Non, de l’île de la Réunion. Dépêche-toi. Quoi ? Tu m’as juste demandé de faire du thé.
-Comment tu sais que j’aime les tartes citrons meringués et que j’avais envie d’en manger une ?
-Je sais beaucoup de choses sur toi Hermione Jean Granger.
-Ne m’appelle pas comme ça, seule ma mère le fait et là tu vois, ça me perturbe assez dans ta bouche. L’eau est frémissante.
Drago versa l’eau dans la théière et d’un coup les fit voler jusqu’au salon. Il souleva Granger et la porta jusqu’au canapé où il se laissa tomber.
-Tu m’as l’air préoccupé Malefoy. Que se passe-t-il ? Tu as encore mal au crâne?
-Non. Ça va. C’est juste que.. je pensais à mes parents, à ma mère. Et à Giselle Goyle aussi.
-Giselle Goyle ? Pourquoi ?
-Je ne sais pas si je te l’ai dit mais quand j’étais dans les Alpes, elle y était. Elle m’a dit que sa mère était gravement.. malade et qu’elle allait mourir. Elle voudrait que son fils vienne la voir une dernière fois. Elle voulait que j’intercède en ta faveur.
-Et tu penses que c’est une bonne idée ? C’est un.. criminel.
-J’ai aussi reçu une lettre de Goyle, continua-t-il.
-Quoi ? Mais comment ça se fait ?
-Angela Rosier. La fille du Mangemort,Evan Rosier, précisa-t-il. Elle est devenue l’avocate des causes des Sang Purs désespérés comme Goyle. Elle m’a fait passer une lettre, rien de particulier, il me faisait la même demande. Cela m’a parut plus que louche de sa part mais sa sœur est.. sa sœur est mariée à un Moldu et son fils est un Sang.. Mêlé. Je ne pense pas qu’elle ferait quoi que ce soit pour que son frère sorte de prison. Elle serait en danger, elle et sa famille. Je pense qu’elle est honnête.

-Je dois la voir demain. Tu veux venir ? Je pense qu’elle sera déstabilisée si elle te voit. Elle ne me mentira pas si tu es là.
-Très bien. Je serais là.

-Drago.. tu es toujours d’accord pour les conférences à Poudlard ?
-Hum.. Je comprends mieux pourquoi tu m’as pratiquement sauté dessus dans l’ascenseur, tu voulais une faveur de ma part ?
Drago la décala et il se leva. Il se rendit dans la pièce juste à côté. Il revint avec un carton. Granger regarda l’intérieur du carton. Il y avait la guêpière, le bracelet et la boule de neige dedans.
-Reprends-les. Je n’en ai pas l’utilité et comme je te l’ai dit.. je ne coucherais jamais plus avec une prostituée. Jamais. C’est une promesse. Et si tu les acceptes… j’assisterai à tes conférences.
Il prit le bracelet et le remit au poignet de Granger et elle ne dit rien. Elle se contenta de l’embrasser tendrement.
-Je compte sur toi alors..
-Tu crois que tu rentres encore dans cette guêpière ? Tu as maigri.. je suis entrain de me le demander..
Hermione Granger laissa tomber le drap et il vit qu’elle avait remis sa culotte. Elle enfila la guêpière et Drago sentit son cœur se gonfler. Elle était superbe. Elle s’assit sur lui et elle semblait vouloir lui demander quelque chose.
-Oui ?
-Est-ce que tu crois que tu pourrais…
Elle lui murmura doucement à l’oreille ce qu’elle entendait de lui et il en fut tellement choqué qu’il se recula.
-Tu veux vraiment qu’on fasse..ça ? Tout de suite ?
-Si tu ne veux pas..minauda-t-elle.
-Je ne veux pas te faire mal. Alors tu sais.. la cravache, ce n’est pas ce qui fait le plus du bien. Maintenant si tu veux essayer, c’est comme tu veux.
Il la souleva et l’emmena au lit. Il saisit sa baguette et d’autres cravates vinrent attacher Hermione Granger. Il ne pensait pas qu’elle demanderait ça. Il lui banda les yeux et elle se laissa faire pendant un moment.. il la voyait se mordiller les lèvres, il ne l’imaginait pas comme ça. Il n’y allait pas durement. Il ne voulait pas lui faire mal.
-Arrête.. finit-elle par gémir.
Il arrêta, la détacha et il sourit. C’était à son tour de s’amuser un peu. Drago se mit à rire et une vingtaine de minutes plus tard, il se repoussa sur le côté.
-Il faut que tu y ailles, tu as un rendez-vous et moi je dois travailler. Ça te dit qu’on prenne un goûter demain ensemble ?
-Juste après avoir vu Giselle Goyle, c’est d’accord. Mais pas avant, une complicité trop évidente entre nous nuirait au dossier Goyle.
Il acquiesça et une fois dans son bureau Drago se mit à sourire comme un imbécile. Sa journée qui avait mal débuté s’arrangeait de minutes en minutes. Il avait retrouvé Granger. Elle lui avait pardonné et avait accepté de le revoir, de l’avoir de nouveau alors qu’il était plein de défauts et plein de vices. On frappa à la porte de son bureau et il vit Mariam rentrer dans la pièce, elle paraissait plus que soulagée et Drago sourit.

-Venez trinquer avec moi, vous avez eu chaud ma petite.
-Merci. Merci de m’avoir laissée ma matinée. C’était adorable de votre part, dit Mariam en avalant une gorgée de cognac et en posant le verre sur la table de Drago.
-Je me sens responsable de vous. Je vais faire une série de conférences à Poudlard. Il faudra voir avec la secrétaire de Granger pour savoir quand ça se passera. Et pendant les quelques jours ou heures de mon absence, je compte sur vous pour tenir la maison.
-Vraiment ? La Dream Team est à l’œuvre alors ? Je vous adore Drago. En fait, je vais planter Carl Greengrass ce week-end. vous voulez y assister ?
-Vous avez pris votre décision ?
-Oui. Et puis quitte à me taper un vieux riche, autant que ce soit votre père.. il m’a envoyé un nouveau bouquet de fleurs tout à l’heure. Si vous pouviez lui en glisser un mot, ce serait sympa, je suis gênée à force.
-Votre meilleur ami sera là quand vous planterez Carl Greengrass ?
-Non, pourquoi ? Je vous rappelle qu’on est fâché.
-Je ne peux pas être là ce week-end, j’ai l’acquisition en Espagne mais je ne veux pas vous laissez toute seule avec ce malade libidineux. Je vais demander à Enguerran de vous suivre.
-Heu.. non. Je ne veux pas que votre beau-frère me prenne pour une pute. Ça va aller, j’en suis sûre.
-Ne faites pas ça dans un lieu isolé ou privé mais dans un bar ou un restaurant.
-J’ai déjà largué un mec vous savez…
-Vous n’avez jamais largué Carl Greengrass. Vraiment, ne faites rien qui pourrait vous mettre en danger.
-Oui. En fait votre femme a pris rendez-vous pour vous à Sainte-Mangouste dans une heure. Peut-être que vous devriez éviter de boire de l’alcool. Surtout s’ils vous font un test sanguin.
Elle lui arracha son verre des mains avec un air innocent et se retira. Face à la colère de Carl Greengrass, il lui faudra être forte. Drago y repensait encore alors qu’il faisait des tests pour connaitre la compatibilité de sa moelle spinale avec celle de sa mère. Il devait revenir quelques jours plus tard pour les résultats. Il irait voir sa mère tout de suite après les résultats. Il voulait voir sa mine réjouie quand elle comprendrait qu’il pouvait la sauver. Il rentra chez lui et ne vit pas Astoria du premier coup. Elle faisait du yoga.
-Salut Drago.
-Je voulais te demander.. je me suis réveillé seul ce matin, tu as passé la nuit dans une autre chambre ?
-Non. Je suis rentrée très tard et je me suis affalée sur le sofa. Je n’avais plus la force de bouger.
-Tu as fait quoi hier ?
-J’étais avec des amis. J’avais besoin de décompresser et ils m’ont permis de le faire. Maintenant si tu permets, je suis un peu occupée.
Drago monta dans sa bibliothèque pour prendre un livre. Elle ne voulait pas lui dire qu’elle était avec Harry Potter. Il trouvait cela dommage. Il se demandait ce qu’Astoria avait fait avec lui une fois qu’ils étaient seuls Potter et elle. L’avait-elle.. trompé ? Au fond de lui-même Drago ne savait qu’en penser. Si elle l’avait trompé, il savait qu’il le prendrait mal mais en même temps.. cela ne lui permettrait pas de partir et de laisser Astoria ? Mais pouvait-il abandonner une femme qui le défendait contre ses ennemis les plus anciens ? Drago se rendit dans sa chambre et il s’affala sur le lit. Il se sentait fatigué. Il ferma les yeux une minute. Quand il rouvrit les yeux, il vit une couverture sur lui et il entendit du bruit dans la salle de bain.
-Ria ?
Sa femme passa sa tête hors de la salle de bain et il vit qu’elle avait enfilé une nuisette.
-Tu t’es réveillé ? Tu t’es bien reposé ?
-Il est quelle heure ?
-22h30. Je ne voulais pas te réveiller, tu paraissais si.. paisible. Scorpius te ressemble tellement. Tu as faim  ? Je peux demander à un elfe de te monter quelque chose.
-Non merci. Ça va. Je vais prendre un bain.
Il n’avait pas remarqué qu’il avait dormi autant. Le bain le détendit. Il ferma les yeux et repensa à Granger. Il se sentait bien, il savait qu’il allait bien dormir. Mieux que ces trois dernières semaines en tout cas. C’est serein qu’il se mit au lit, alors qu’Astoria lisait. Et c’est serein qu’il s’endormit.

-Comment ça je suis incompatible ?
Drago sentit son univers se briser. Son espoir sauter d’une falaise ou dans un puits sans fond. Il sentit la main d’Astoria contre lui. Il n’était pas compatible. Il ne pouvait pas la sauver. Il voyait le médicomage parler mais il ne l’entendait pas.
-Et mon fils ? Pensez-vous qu’il..
-Il n’est pas compatible Drago. Je le sais parce que tu sais quand il a eu sa méningite, il a eu des prélèvements et j’ai donné mon autorisation pour qu’ils soient testés avec ceux de Narcissa.
-Ça veut dire que ma mère est condamnée ?
-Non, pas du tout..
-Vous m’avez bien dit que la greffe prendrait mieux avec un membre de sa famille, non ?
-Je..
-Oui ou non.
-Oui, mais..
Drago se leva brusquement et quitta la pièce. Il descendit les escaliers de l’hôpital rapidement, il avait besoin de marcher, de se défouler. Il savait qu’Astoria ferait en sorte d’expliquer son comportement. Il bouscula quelqu’un dans les escaliers. C’était Giselle Goyle. Deuxième fois qu’il la voyait en une semaine. Il stoppa net. Elle avait coupé ses cheveux depuis son rendez-vous avec Granger. Cette dernière lui avait avoué à la fin de l’entrevue, qu’elle avait eu une bonne impression de la jeune femme. Elle lui avait parlé très clairement et avait été honnête. En une autre occasion, elle n’était absolument pas favorable à une visite de son abruti de frère à sa mère, mais cette dernière était mourante. Et qu’elle se voyait mal ne rien faire pour que cela se fasse. Elle devait tenter, même si cela se soldait par un échec. Giselle était avec son fils. Il ressemblait à Goyle. Elle lui murmura quelque chose en allemand et le garçon se retira rapidement, les laissant seul tous les deux. Elle lui sourit doucement.

-Drago ? Ça va ?
-Oui. Où tu vas ?
-Voir ma mère. Elle a été admise tout à l’heure apparemment.
-Tu lui souhaiteras le bonjour de ma part. Je suis pressé.
Il continua à descendre les escaliers et il s’arrêta soudainement.
-J’aimerais comprendre une chose. Pourquoi tu restes au chevet de cette femme qui t’a rejetée et rayée de la tapisserie familiale parce que tu t’es mariée avec un moldu ?
-Parce qu’elle m’a demandée à son chevet et qu’elle m’a demandée de lui pardonner. C’est ce que  j’attendais depuis tout ce temps. Qu’elle essaye de se faire pardonner. Qui n’aiderait pas une personne sur son lit de mort ? Il faudrait être un connard fini pour ne pas le faire. Elle m’a dit qu’elle m’aimait. C’est ce que j’avais besoin d’entendre. Je ne lui pardonne pas tout ce qu’elle a dit ou fait mais elle va mourir, je veux qu’elle parte en paix.
-Tu ferais la même chose pour Goyle ?
-Non. Parce que ma mère n’a jamais tué personne. Elle a juste fermé les yeux ou appuyé mon père et son aîné, comme beaucoup de femmes de notre monde. Mais elle n’est pas une actrice du désastre Mangemort. Alors non, je ne pardonnerais pas à mon frère qui sciemment, a torturé des gens qu’il jugeait inférieurs. Clairement pas non. Et je ne veux pas le voir, et je ne veux pas qu’il approche ma famille. Je sais que Madame Granger m’a dit qu’elle y réfléchirait et si elle accède à cette demande, je ne viendrais pas en même temps que lui, ici. Je sais qu’on est du même sang mais.. cela ne permet pas tout. On nous a toujours dit que les liens du sang étaient les plus forts. D’un certain côté je suis d’accord, je ferais n’importe quoi pour mon fils mais d’un autre côté… Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est une connerie finie. Tu veux venir avec moi ?
-Voir ta mère ? Je ne l’ai pas vu depuis le procès de ton père et celui de ton frère. Elle m’avait demandé de témoigner en sa faveur mais je ne l’ai pas fait. Je ne sais pas si j’ai ma place auprès d’elle, alors que je la connais depuis ma plus tendre enfance.
-Okay, je peux comprendre. Au revoir Drago et merci pour hier.
-Giselle ? Je n’ai jamais soutenu les exactions de ton frère, au contraire. Je l’ai supplié d’arrêter mais il n’a pas voulu m’entendre.
-Je le sais. Sinon, je ne t’aurais pas approché Drago Malefoy.

Sa rencontre avec la sœur Goyle venait de le faire réfléchir. Il sortit de l’hôpital, il pleuvait des cordes. Mais il s’en moquait. Il avait besoin d’aller courir. Il rentra au manoir et se changea avant d’aller dans la forêt et de courir de toutes ses forces. Il ne pleuvait plus mais il trébucha sur une flaque de boue et il hurla. Sa mère allait mourir. Il savait au fond de lui que les potions ne suffiraient pas. Cela ferait juste reculer l’échéance, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à faire. Et immanquablement, il la verrait mourir avant son heure. Drago se remit debout et se remit à courir. Il remit ses écouteurs et laissa une vieille chanson de rock envahir son espace de pensée. Il se remit à courir. Il ne voulait plus penser. Il se retrouva sur la route. Il était loin du manoir. Il continua à courir, jusqu’à ce que son souffle devienne court, que ses poumons soient en feu et que ces jambes ne puissent plus avancer. Il s’arrêta sur le bord de la route et il s’adossa à un arbre. Il entendit bientôt une voiture s’arrêter à son niveau. Il entendit une portière s’ouvrir et sentit une main sur son épaule. Il releva les yeux et il vit Hermione Granger.
-Drago ? Je savais bien que c’était toi ? Qu’est-ce que tu fais aussi loin de chez toi ?
-Je suis où ? demanda-t-il essoufflé
Elle le fixa avec inquiétude.
-Plus proche de chez moi que de chez toi ? Et tu es fou de courir par un temps pareil, tu es tombé ? tu es couvert de boue…Attends..
Elle saisit sa baguette et Drago sentit une pellicule de chaud l’envelopper doucement. Il lui en était reconnaissant en réalité. Il commençait à faire sombre et il n’y avait personne sur la route.
-Tu peux me ramener chez moi ?
-Oui. on va rentrer chez moi et je vais te faire passer par la cheminée. Tu es glacé. Tu es pas un peu fou ? Les routes sont détrempées et pas mal de moldus passent ici, tu aurais pu te faire culbuter par une voiture.
Il monta du côté passager. Il faisait chaud dans la Audi de Granger. Il frotta ses mains pour répandre la chaleur plus vite.
-J’avais besoin de me vider la tête, de libérer mon âme.
-Pourquoi ? Il y un souci ? Tu as tué quelqu’un ?
-Presque. En fait.. je suis incapable de sauver quelqu’un. Ça revient au même.
-De qui parles-tu ?
-De ma mère. Elle va mourir. 

-Vraiment ? Je ne suis pas certaine de comprendre en quoi tu es responsable..
Drago tourna les yeux et il lui raconta. Cela lui faisait du bien de parler à une personne extérieure à sa famille. Hermione l’écoutait. Ils arrivèrent chez elle. Il n’y avait personne Elle lui proposa une tasse de thé mais il refusa. Il ne voulait pas que Weasley le trouve ici. Il prit le coffret avec de la poudre de cheminette dedans et il se retourna vers Granger. Elle regardait son torse sous son T-shirt moulant. Il se sentait sexy sous son regard.. encore plus que d’ordinaire. Il se maudit de ce qu’il allait faire mais d’un geste, il la mena à lui et il l’embrassa. Il sentait la sueur, il avait de la boue sur lu, il était fatigué et avait mal aux jambes mais il s’en moquait royalement. Elle passa ses mains dans sa chevelure blonde. Le cœur de Drago battait, il le sentait tellement fort. Il se détacha d’elle et entra dans la cheminée.
-On se voit demain..
-Drago ! fit soudain Hermione. Si ton fils et toi n’êtes pas compatible, ça ne veut pas dire qu’Andromeda et Teddy ne le sont pas.. eux.

Drago releva les yeux vers Hermione Granger. Andromeda. Il n’avait pas pensé à elle. Il avait une tante. Il allait dire quelque chose mais ils entendirent la porte d’entrée. Il jeta la poudre dans la cheminée et il se retrouva chez lui dans son bureau. Il devait parler à sa mère. Elle devait venir le soir même avec Lucius pour dîner. Une fois chez lui, il s’habilla et prévint sa femme qu’il devait parler à sa mère en privé et qu’elle devait faire diversion avec son père pendant ce temps là.
-Et si nous allions faire un tour dans le jardin ? demanda Astoria à la fin du repas.
-Je connais par cœur le jardin Astoria, j’étais là lors de sa conception. Vous n’avez qu’à y aller tous les trois, personnellement cela m’ennuie.
-Pardonne mon fils Astoria, je crois qu’à force de trainer avec des Sang de Bourbe, il oublie les bases de son éducation. Je vais venir avec toi.
-Je vais rester ici, j’ai un peu mal à la tête.. Bon, tu vas me dire ce qu’il y a ? demanda Narcissa à son fils, une fois seuls. Je sais reconnaître une comédie quand j’en vois une. Tu as demandé à ta femme d’éloigner ton père.
-Je veux te parler de ta maladie maman.
-Drago, je t’ai dit que je ne voulais pas en parler. Pourquoi veux-tu gâcher cette soirée qui avait si bien commencé ? 

-Maman. J’ai fait des tests pour savoir si j’étais un donneur compatible…
-Drago ! T’ai-je demandé de faire ça ?
-Non maman. Mais je l’ai fait quand même. Je me connais dès qu’il s’agit de toi. Je n’aurais pas pu me regarder en face si je ne l’avais pas fait. Mais.. je ne suis pas un donneur compatible, et Scorpius non plus. Mais j’ai pensé à une chose, ou du moins à quelqu’un qui
-Non.
-Je n’ai encore rien dit !
-Je sais que tu allais proposer d’aller voir Andromeda Tonks et c’est hors de question, je ne veux pas recevoir son aide.
-Mais maman, si c’est le seul moyen de te sauver est-ce que..
-Non. J’ai toutes mes facultés mentales, je te dis non maintenant, je te le dirais demain, après-demain et ce jusqu’à ce que tu comprennes, je ne veux pas de son aide.
Drago allait répliquer mais il entendit du bruit dans la pièce juste à côté. Il se tut en voyant son père revenir au bras d’Astoria.
-Lucius, je suis fatiguée, je pense que nous devrions rentrer à la maison.
Astoria regarda furtivement Drago et sourit à Narcissa.
-C’est vrai que vous me semblez fatiguée Narcissa, vous voulez rester ici cette nuit ?
-C’est gentil Astoria. Mais je préfère rentrer.
Narcissa se leva et embrassa Drago sur le front. Il s’en voulait d’avoir été aussi direct. Il aurait dû ruser. Narcissa prit le bras d’Astoria et sortit de la pièce. Lucius regarda tellement froidement Drago que ce dernier blêmit.
-Qu’as-tu encore fait Drago ? Ta mère se réjouissait de venir ce soir. Tu as l’intention de gâcher toutes ses soirées alors que ce sont peut-être les dernières ? 

Son père tourna les talons, laissant Drago seul dans le salon. Les paroles de son père résonnèrent dans son crâne. Drago tomba à genou et quand il sentit les bras de sa femme autour de lui, il se laissa aller dans l’étreinte maternelle d’Astoria. Il était désespéré

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