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Chapitre 50 : Indomptable Astoria

Drago arriva en transplanant au manoir de ses parents. Il frappa trois coups à la porte. L’elfe de son père vint lui ouvrir. Il savait qu’il était là. Drago ne se fit pas annoncer. Il monta dans le bureau de son père et il le trouva en charmante compagnie. Une jeune femme guère plus âgée que Mariam. Cela le révulsa. Lucius était assis sur le fauteuil juste à côté d’elle.

-Laissez-nous mademoiselle. Retournez jouer à la poupée avec les gamines de votre âge.
Son père pinça les lèvres sèchement et regarda son fils avec froideur. Il fit un signe du menton à la jeune femme et elle transplana.
-Tu n’as donc aucun respect pour Maman ? Tu te sens obligé de ramener tes maîtresses à la maison sérieusement ? Et elle a presque l’âge de ton petit-fils. Enfin bref, refile la chtouille à qui tu veux. Ce n’est pour ça que je suis là. Je pensais que nous avions été clairs en septembre. Que nous avions fait un pacte. Et pour moi, il était évident que parler de tes liens avec les Mangemorts à mon fils ou devant mon fils n’en faisait pas partie.
-De quoi est-ce que tu parles ?
-De toute façon, tu vas l’apprendre par la presse. Scorpius et ses amis ont vaincu le démon Arzock cette nuit à Poudlard. Ils ont fait exploser la Tour d’Astronomie et ton petit-fils a fait apparaitre la marque des Ténèbres.
Lucius ouvrit grand les yeux mais il ne répondit rien du tout sur le coup. Drago était furieux.
-Et pire que ça, tout le monde croit que c’est moi qui lui ai appris. Alors la prochaine fois que tu fais un meeting d’anciens Mangemorts aigris, vérifie que mon fils n’est pas dans les parages.
Son père le gifla. Il l’avait sûrement mérité, mais Drago n’avait plus 12 ans. Il plaqua son père contre son bureau et finit par se raviser.
-Je n’ai pas pour habitude de frapper les personnes âgées. Alors écoute-moi. Ne parle plus des Mangemorts à mon fils même s'il vient te le demander sans me demander la permission avant. 

-Drago ? C’est toi ? J’ai bien cru entendre ta voix.
Une vague de dégoût envahit Drago. Non seulement son père ramenait ses putes à la maison mais en plus quand sa mère était dans les parages. Sa mère apparut dans l’embrasure de la porte. Drago fut frappée par sa minceur.
-Maman.
En deux pas il la rejoignit et la prit dans ses bras. Elle n’avait pas la peau froide au moins.
-Je te kidnappe pour ce midi, je suis venu demander à Papa s'il voulait venir mais il a décliné l’offre. Il doit voir Carl.
-Très bien, je vais me préparer.
-Enfile juste une cape. Tu es parfaite Maman. Ne change rien.
Narcissa lui sourit et Drago aussi. Il avait l’intention de savoir ce qu’avait sa mère et il comptait bien sur ce déjeuner pour le savoir. Il l’emmena dans un petit restaurant où il était certain qu’ils ne croiseraient personne.
-Tu as l’air d’avoir peu ou pas dormi, lui dit-elle alors qu’il lui tirait une chaise.
-Je n’ai pas fermé l’œil. Il y a eu un souci à Poudlard.
Il lui raconta partiellement ce qu’il s’était passé alors qu’on leur apportait leurs entrées. Narcissa l’écouta en penchant légèrement la tête sur le côté.
-Du moment que ton fils n’ait rien, ce sera bien. Par contre, tu me parles des amis de Scorpius, de quelle famille sont-ils ? il est resté assez vague sur le sujet.
-Des familles Potter et Weasley.
Sa mère reposa sa fourchette et leva un sourcil un peu amusé.

-Comme Harry Potter et Ronald Weasley ? Ton fils est ami avec… des Sang-Mêlés ?
-Oui. Je dirais même que ce sont ses meilleurs amis. Il ne voulait pas que Papa le sache. Je compte sur ta discrétion maman. Remarque.. même si tu lui dis quelque chose, Papa dira que c’est dû à l’éducation laxiste que je lui ai donné.
-Drago, cesse de diaboliser ton père ainsi je te prie. Il n’est pas aussi horrible que tu le prétends.
-Je présume que non. Sinon, tu ne serais pas restée avec lui.

Sa mère le regarda bizarrement, secoua la tête et reprit une fourchetée.
-Je sens que tu veux me demander quelque chose. Vas-y. Parle.
-Tu es malade n’est-ce pas ? Dis-moi la vérité Maman. Ne me dis pas que tout va bien, que ce n’est rien, je sais que c’est faux. Tu es d’une maigreur à faire peur.
-Je ne veux pas en parler.
-Si tu ne veux pas me dire ce qu’il en est sur ta santé, c’est parce que tu ne me fais pas confiance et si tu ne me fais pas confiance, je ne vois pas l’intérêt de continuer à avoir une relation avec toi.
-Tu veux cesser de me voir ?
La bouche de sa mère se pinça alors que ses yeux s’humidifièrent et elle cessa tout bonnement de manger.
-Maman, ça me briserait le cœur mais tu es l’une des seules personnes en qui j’ai confiance. Et si tu n’as pas confiance en moi.
-Ce n’est pas ça. Je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi.
-Je m’inquiète déjà pour toi. Et Scorpius aussi. Tu sais pourquoi ? Parce qu’on t’aime Maman. On t’aime de tout notre cœur. Alors dis-moi ce que tu as ?
-Je ne peux pas…
-Pourquoi ? demanda-t-il d’un ton ferme. C’est Papa qui t’a interdit de me le dire c’est ça ? Parce que si c’est ça, je le..
-Non. il n’a rien à voir là-dedans. C’est juste que je n’y arrive pas.Je n’arrive pas Drago. Excuse-moi. Je dois y aller.
-Tu restes à ta place.
Drago avait parlé tellement froidement qu’il vit sa mère devenir rose puis blanche.
-Si tu pars maintenant Maman, considère que toute relation entre nous sera rompue. Et si toute relation entre nous est terminée, autant te dire que tes relations avec mon fils seront également terminées. C’est ce que tu veux ? Couper les ponts avec moi comme tu as coupé les ponts avec ta sœur ?
-Comment oses-tu me parler sur ce ton Drago Lucius Malefoy ?
-Et toi Narcissa Black Malefoy pourquoi caches-tu des choses à ton seul allié en ce monde et à l’une des seules personnes qui t’aime de manière inconditionnelle ?
On leur apporta leurs plats alors que Drago plissait des yeux et que sa mère faisait de même. Ils s’affrontaient du regard. Narcissa finit par baisser les siens et elle regarda ses mains qu’elle venait de poser sur ses cuisses. Elle ressemblait à son fils quand il était pris en faute.
-Maman ?
-Très bien. Je ne voulais pas te le dire, mais tu ne m’en laisses pas le choix. Scorpius et toi êtes les deux personnes qui… qui..
Sa mère avait relevé les yeux et elle se tut. Elle, qui avait des yeux chagrinés, retrouva son visage de façade. Ses yeux redevinrent froids.
-Je peux savoir à quoi tu joues Drago Malefoy ? C’était ton plan depuis le début, c’est ça ?
-De quoi tu parles ?
Le changement d’humeur de sa mère était trop brusque pour que ce soit uniquement le fruit du hasard. Drago regarda autour de lui. Sa mère s’était levée et avait reprit son sac à main. C’est alors que Drago comprit ce qu’il s’était passé en voyant Andromeda Tonks debout à une table de lui. Les deux sœurs s’étaient figées et se détaillaient.
-Je ne resterai pas une seule seconde de plus ici.
-Maman, tu n’as rien à te reprocher, s’il te plaît. Reste et dis-moi ce qu’il y a..
-Ici. Devant elle. Jamais de la vie.
Narcissa se dirigea vers la sortie et Drago héla un serveur, lança 5 Gallions et suivit sa mère, il l’arrêta dans la rue juste devant.
-Tu voulais me faire souffrir, c’est ça ?
-Tu es parano Maman, je n’ai pas demandé à Andromeda Tonks de venir ! Je te le jure sur la tête de Scorpius. Je ne lui ai rien demandé.
-En effet, il ne m’a rien demandé.

Drago se retourna pour faire face à sa tante. Il sentait sa mère sur le point de s’évanouir, elle était fébrile. Elle le lâcha.
-Bonjour Narcissa.
-Andromeda.
Les deux femmes s’affrontaient du regard et Drago put voir pour la première fois leur ressemblance. Lui-même ressemblait à cette femme qu’il ne connaissait pas.
-Je voulais vous remercier Drago Malefoy pour avoir sauvé la vie de mon petit-fils. Je sais que je vous suis redevable. Hermione me l’a expliqué. Vous n’auriez pas dû vous mettre en danger en faisant un rituel de purification. J’ai une dette envers vous.
-Tu as fait quoi ? Tu as sauvé la vie d’un semi-loup-garou Drago ? le questionna de manière dédaigneuse Narcissa en regardant sa sœur.
-Non Maman. Je n’ai pas sauvé la vie d’un semi loup-garou, j’ai sauvé la vie de mon petit cousin., rétorqua Drago sèchement. Ce n’était rien madame.
-Comment as-tu pu devenir comme ça Narcissa ? Toi qui étais une enfant si douce et si sympathique..
-Comment as-tu pu te marier avec un Né-Moldu alors que tu savais que j’aurais une interdiction formelle de te revoir après ça ? Comment as-tu pu m’abandonner Andromeda ?
-Abandonner ? Tu n’as plus jamais répondu à l’une de mes lettres, comme si.. j’étais une Amish bannie de la communauté. Qui a abandonné l’autre ? Et je t’avais prévenue de la conséquence de tes actes. Tu m’as dit très clairement que j’étais morte à tes yeux, alors, dis-moi ma sœur, qui a abandonné l’autre ?
-Tu es une plaie Andromeda Tonks. Une véritable plaie. À force de trainer avec des Sang-de-Bourbe, tu as pris leur façon de penser. Tu me fais pitié.. non, tu me dégoûtes. Partons Drago. Ne laissons pas cette plaie purulente nous contaminer.
-Les seules plaies que je connais ce sont les Mangemorts avec qui tu as décidé de passer le reste de ta vie. Eux, ce sont des plaies et si tu ne sais plus faire la différence entre la réalité et la vie rêvée, alors ma pauvre Narcissa, je comprends mieux pourquoi tu sembles n’être que l’ombre de toi-même. Vois comme tu es pâle et maigre à faire peur.
Ainsi Drago n’avait pas rêvé, même sa tante qui ne connaissait plus sa mère avait vu qu’elle avait un souci de santé. Sa mère se redressa et Drago vit une lueur étrange dans les yeux de Narcissa. Il connaissait ce sentiment mais il n’arrivait pas à mettre un nom dessus.
-Je n’ai pas l’habitude de parler de ma vie avec des étrangers. Aussi madame, pardonnez-moi mais je ne sais pas qui vous êtes et je vous prie de cesser d’importuner ma famille et moi-même.
Narcissa tourna les talons sans se retourner une seule fois. Drago lança un regard à sa tante et il y vit un chagrin énorme et une forme de dignité dans son menton relevé.
-Maman ! Attends ! lui lança son fils alors qu’elle tournait au coin de la rue.

Drago ne regarda pas Andromeda et courut derrière sa mère. Il la rattrapa alors qu’elle marchait dans un parc. Il la prit par le bras et la retourna. Ce qu’il vit le bouleversa. Elle avait des larmes qui coulaient sur ses joues pâles. Drago la serra contre lui et l’entoura de ses bras. Il sentit ses mains autour de son torse. Sa mère pleurait et lui, il en avait le cœur déchiré. Il ne l’avait jamais vu pleurer. Sauf… sauf à l’enterrement de sa nièce Sang-de-Bourbe. Il lui releva les yeux et il lui embrassa les yeux avant de la resserrer contre lui. Drago releva les yeux et il se dit qu’ils ne pouvaient pas rester là. Il saisit sa baguette et ils transplanèrent dans le building Malefoy, juste devant le bureau de Mariam. Cette dernière allait parler mais elle ne dit rien du tout, elle se contenta d’ouvrir la porte du bureau de Drago et de lui dire qu’elle apportait le thé dans une minute. Drago assit sa mère sur son canapé. Narcissa prit le mouchoir que lui présenta son fils et le remercia du bout des lèvres. Mariam arriva avec un plateau en argent au moment où sa mère séchait ses larmes.
-Mariam, pourriez-vous..
Narcissa releva les yeux. Elle avait retrouvé son visage habituel, non dévasté par le chagrin.
-Mariam.. Fawley.
-Oui madame Malefoy.
-J’ai connu votre mère lorsque j’étais adolescente. Vous lui transmettrez mes amitiés.
-Oui madame, je lui transmettrais avec plaisir. Drago, je peux vous parler une petite minute ? en privé ? ajouta-t-elle en lui souriant.
Drago suivit sa secrétaire et ferma la porte derrière lui.
-Il y a une femme qui est venue tout à l’heure pour vous et qui voulait que je vous transmette un message.
-Qui est-ce ?
-Giselle Goyle. Elle m’a dit de vous remercier et elle vous fait savoir qu’elle résidait à cette adresse et qu’elle espérait que vous viendrez avec elle dans une semaine à son entretien.
Mariam lui donna un morceau de parchemin avec une adresse dessus et il la fourra dans sa poche sans même la regarder.
-C’est parfait.. est-ce que..
-Pendant que j’ai fait le thé, j’ai demandé à ce qu’un coursier ramène des pâtisseries pour votre mère et vous. Allez la rejoindre, je ne laisse passer personne tant que vous serez avec elle.
Drago hocha la tête et rerentra dans son bureau où sa mère regardait dehors. Elle était tellement fine.
-Tu vas m’expliquer pourquoi tu as réagi comme ça ?
-Comme quoi ?
-Comme si elle ne comptait pas à tes yeux alors que tu m’as dit le contraire en Allemagne ?
-Je ne pouvais pas la laisser gagner, ce n’était pas possible et je ne veux plus parler de ma sœur aînée.
-Pardonne moi Maman. Je ne voulais pas te faire sentir plus mal que tu n’es déjà. Parce que tu es malade n’est-ce pas ? C’est ce que tu allais m’annoncer n’est-ce pas ? Dans le restaurant..
Narcissa se retourna, elle avait un air grave sur le visage et Drago sentit ses jambes flageoler. Il s’assit sur son canapé et releva les yeux.
-Je t’écoute. 

Le soir venu, Drago s’assit sur son fauteuil en face de la cheminée, dans le salon de son manoir. Il entendit la porte s’ouvrir et sentit l’odeur de son épouse avant même qu’elle ne lui dise bonsoir. Elle tendit ses lèvres pour qu’il l’embrasse mais il ne le fit pas. Il était concentré. Il regardait la cheminée.
-Il y a un souci ?
-Tu le sais depuis quand ?
-De quoi parles-tu ?
-Pour le cancer de ma mère ? Tu le sais depuis quand ?
-Drago.
-Je t’ai posé une question simple, il me semble. Depuis quand es-tu au courant ?
-Depuis que Scorpius est rentré à Poudlard.
-Tu vois Astoria, j’aurais préféré que tu me mentes et que tu me dises que tu n’étais pas au courant. Comment as-tu pu me laisser dans l’ignorance de cela pendant autant de temps ?
Drago s’était levé et faisait face à sa femme. Elle avait posé son sac au sol et n’avait pas encore retiré sa cape et ses gants.
-Elle m’avait fait promettre de ne rien te dire. Elle m’a assurée qu’elle suivait un traitement et que son médicomage était confiant pour sa guérison complète. Elle ne voulait pas t’inquiéter.
-Tu l’as vu quand la dernière fois ?
-Le WE avant la rentrée de Poudlard, pourquoi ?
-Parce que j’étais avec elle aujourd’hui… et elle est loin d’être guérie. Elle est plus maigre que jamais.. Elle ne va pas mieux. Juste pour savoir Astoria, tu comptais me le dire un jour ?
-Drago, je vais t’expliquer quelque chose. Je n’ai qu’une seule parole et j’avais promis à ta mère de ne rien dire. Je n’avais pas à te l’annoncer, ce n’était pas mon rôle. Maintenant je peux comprendre que tu es en colère et que tu la diriges contre moi mais elle est injuste.
-Injuste ? hurla Drago. Ma Mère est MALADE et toi tu ne me dis rien du tout ! Tu m’as laissé m’inquiéter en silence.
-Drago, tu ne m’as pas exprimé tes inquiétudes depuis ce jour-là. Sinon, je t’aurais dit d’aller parler à ta mère et je peux t’assurer que je l’ai poussé à te le dire. J’en ai même parlé avec ton père. Je me sentais mal à l’aise de ne rien dire et.. qu’est-ce que tu fais ?
-Je m’en vais. Je ne veux plus te voir pour le moment. Parce que j’ai des envies de meurtre là. Il faut que je me calme.
-Soit, répondit froidement Astoria. Mais je n’y suis pour rien. C’était la décision de tes parents.
Drago avait enfilé sa cape et il passa à côté d’Astoria sans dire un mot. Il claqua la porte d’entrée. Il marcha dans le parc et arriva à son garage. Il passa devant l’une des limousines sans même la voir. Il avança dans le fond et il souleva un drap. Il n’avait pas fait de moto depuis des lustres. Depuis qu’il avait épousé Astoria. Il ignorait s’il savait encore la manier. Il vérifia si elle avait encore de l’essence et il sourit. Il pouvait toujours compter sur son chauffeur pour prendre soin de sa vieille moto. Drago prit sa baguette et changea de vêtements. Il poussa l’engin en dehors du garage et il démarra. Il jeta un sort sur le portail et il le franchit rapidement. Il n’avait envie de penser à rien, juste de filer sur la route. Au bout d’un moment, il appuya sur un bouton et la moto décolla. Il voyait la ville à ses pieds et il sentait le froid des nuages même avec son blouson en cuir. Il plongea sur la route et reprit son chemin sur l’asphalte. Il prit un chemin en terre dans Epping Forest et il s’arrêta dans une clairière. Il retira son casque et se mit à hurler de toutes ses forces, jusqu’à ce qu’il n’ait plus de souffle, jusqu’à ce que ses cordes vocales le brûlent. Il n’en pouvait plus. Il y avait trop de problèmes dans sa vie. Il tomba à genoux et arracha l’herbe. Il avait envie de frapper quelqu’un. Il avait envie qu’on le frappe. Il avait envie de se défouler. Il se releva et renfourcha sa moto. Il repartit sur les routes. Il prit tous les virages en accélérant et il sentait son cœur battre. Il freina brusquement devant un immeuble du centre-ville de Londres. Il attacha sa moto et monta les escaliers jusqu’au dernier étage. Il frappa à une porte et il entendit des rires derrière la porte. Le visage souriant de Marissa Gonzales, la fiancée de Blaise apparut.
-Drago ? Qu’est-ce que vous faites là ? Je vous en prie entrez ! Blaise !
Son meilleur ami apparut, il était pied nu et avait un verre à la main.
-Toi, tu as besoin d’un verre.
-Pas qu’un seul.
Blaise l’écoutait parler sereinement et Drago vit une ombre sur son visage quand il évoqua la maladie de sa mère. Marissa s’était éclipsée pour les laisser parler. Elle était très prévenante.
-Je sais ce qu’il te faut Malefoy. Te défouler un bon coup. Chérie, je ne reviens pas tard.
-Reviens quand tu veux, je vais sortir avec des amies ce soir. Restez entre hommes. Notre porte vous est toujours ouverte Drago. Vous pouvez rester autant de temps que vous voulez.
-Merci Marissa.
Sauf qu’ils ne restèrent pas entre hommes dans le salon de l’appartement de la fiancée de Blaise. Ils descendirent et enfourchèrent la moto de Drago. Ils arrivèrent dans une salle de catch
-Tu n’as jamais réussi à me battre mais.. ça va te faire du bien.
Ils montèrent sur le ring, torse nus et ils commencèrent à se battre comme des chiffonniers. Selon leurs règles, tous les coups étaient permis, sauf lancer un sort. Mais comme ils n’avaient pas leurs baguettes avec eux, c’était impossible. Drago se fit plaquer au sol pour la 4è fois consécutive quand il déclara forfait. Il s’était bien battu. Drago remarqua que des femmes les observaient. Drago jeta un coup d’œil à son ami et ce dernier souriait.
-Merci Blaise. C’est ce dont j’avais besoin. Pas de me faire mettre au tapis par toi bien sûr mais j’ai réussi à te filer quelques coups alors je suis content.
-Je t’ai laissé me donner des coups.
-Heu.. non.
Drago poussa son ami et rit. Blaise savait comment faire pour lui remonter le moral.
-Je sais que je ne devrais pas te dire ça, et ne pas m’en mêler mais je te rappelle que mon grand-père maternel est l’un des plus grands oncomage du pays. Et il est toujours en exercice. Il a une clinique privée, mais il n’y aura aucun souci pour faire admettre Narcissa en cas de besoin.
-Je vais lui dire.

Ils arrivèrent dans un des bars les plus prisés de la ville et le visage de Blaise s’illumina. Marissa était là.
-Tu l’aimes vraiment en fait ?
-Évidemment que je l’aime Drago. Allez viens. Une discussion sans parler de maladie te fera du bien.

Blaise avait raison. Cela lui fit un bien et quand il rentra avec sa fiancée, il laissa Drago en charmante compagnie. Il lui glissa tout de même à l’oreille un pas de bêtise, mais Drago n’avait pas envie d’une partie de jambes en l’air avec une amie de Marissa. C’était beaucoup trop dangereux. Il releva les yeux et il vit son épouse arriver. Elle était avec une amie à elle, qu’il détestait. Il la trouvait trop.. prétentieuse. Son épouse portait une robe noire mi-cuisse et il pouvait voir son alliance et sa bague de fiançailles d’ici. Au moins, elle ne venait pas là pour le tromper, c’était déjà ça. Astoria ne l’avait pas vu et il en était soulagé. L’amie de Marissa le regardait avec des yeux brillants et sa conversation finit par l’ennuyer.
-Vous savez, finit par dire Drago. Je pense que vous devriez rentrer chez vous mademoiselle. Vous habitez dans un quartier assez dangereux. Ce n’est pas prudent de rentrer plus tard.
-Vous me ramenez ? lui demanda-t-elle en glissant sa main sur la cuisse de Drago.
-Je vais d’abord demander à ma femme si elle n’y voit pas d’inconvénient, je viens de la voir entrer avec une amie.
La jeune femme rosit et se leva en lui disant au revoir et elle transplana. Drago demanda un autre verre et il vit Harry Potter entrer avec quelques amis dont son acolyte roux. Ce n’était pas possible. il ne pouvait pas avoir une soirée de libre tranquille ? Il se renfrogna. Il ne voulait pas qu’on le voie et Potter était juste devant l’entrée. Drago avala son verre et en demanda un autre. Il observa son ancien ennemi rire avec ses amis. Granger n’était pas avec eux et il voyait Weasley faire le pitre. Il y avait beaucoup de monde. Personne ne le voyait ou ne faisait attention à lui. C’est probablement pour ça qu’il vit sa femme se lever et aller au bar pour commander un verre et qu’il la vit sourire de manière démesurée. Drago tendit l’oreille. Il n’était pas si loin que ça.

-Harry !
-Astoria ? Bonsoir ! Comment allez-vous ?
Potter s’était levé et Drago vit son épouse lui faire la bise. Il tomba des nues. Il ne savait qu’ils avaient ce genre de.. relation. Astoria ne faisait la bise qu’aux personnes qu’elle considérait comme ses proches.
-Ça va, ça va. Ça me fait plaisir de vous voir Harry.
-Est-ce que je peux vous offrir un verre ?
Drago s’étouffa avec son martini. Il venait de faire quoi ? De proposer un verre à sa femme ? Mais il n’était pas marié cet abruti ?
-Je ne sais pas si c’est raisonnable, vous êtes avec des amis et moi aussi.
Il répondit quelque chose que Drago, éberlué, n’entendit pas et Astoria se mit à rire.
-Alors dans ce cas, avec grand plaisir.
Drago ne pouvait plus. C’est vrai que Potter lui avait dit qu’il s’était occupé d’elle et que Drago n’avait pas compris ce qu’il voulait dire par là. Personne ne savait qu’il était là et il comptait bien découvrir leur secret. Il se leva et se rendit aux toilettes. Il appela son elfe et lui demanda de lui apporter du polynectar. Il devait trouver des cheveux pour se transformer. C’est alors qu’il vit entrer un jeune adulte. Il ne devait pas avoir ses 20 ans. Drago sourit.

-Ça te dit de gagner 20 Gallions ?
-C’est quoi l’embrouille ?
-J’ai besoin de tes cheveux. Un devrait suffire.
-Contre 20G ?
-Absolument.
Drago sortit l’argent de sa bourse et il les tendit au garçon pendant que ce dernier se coupait une mèche de cheveux.
-Par contre, il va s’en dire que tu quittes le bar.
-Ce n’était pas prévu dans le contrat.
-Je te donne 5G de plus si tu transplanes immédiatement, tu es avec des amis ?
-Oui.
-Alors tu vas leur dire tout de suite que vous allez dans un autre bar et reviens pour le reste de l’argent.
Le garçon s’exécuta et deux minutes plus tard, il revint pour son argent avant de transplaner. Drago détestait le polynectar et la sensation qu’il avait quand son corps se transforma. Il sourit d’un air machiavélique. Il allait enfin savoir la raison de l’amitié entre sa femme et de Potter. Il sortit des toilettes et il héla un serveur pour avoir un Martini. Son verre à la main, il s’installa sur la table juste à côté d’Astoria qui était assise avec Harry Potter et Ronald Weasley.

-Vous me paraissez pâle Astoria, vous êtes sûre que vous allez bien ?
-Oui oui, je vais bien. Je suis un peu sous le choc de ce qu’il s’est passé hier à Poudlard.. Vos enfants vont bien ? J’ai croisé votre femme, Ronald, et elle m’a dit que votre fils aîné avait été très blessé Harry ?
-Il s’est réveillé tout à l’heure. Et il va bien, c’est très gentil de votre part de demander Astoria.
-C’est normal voyons. Mon fils est le meilleur ami du votre et c’est de sa faute s'il s’est retrouvé dans cet état.
-Vous savez Astoria, James est le fils de Harry. Se fourrer dans les ennuis est presque une seconde nature pour lui, sourit Weasley. Je ne suis pas certain que votre fils est été l’instigateur de ce massacre. Je vois que vous avez fini. La même chose, ça vous va ?
-Oui merci, Longdubat va s’en remettre ? demanda-t-elle une fois Weasley parti
-Oui oui. Comme Dennis d’ailleurs. Vous êtes sûre que vous allez bien ? Je me demande ce que vous faites ici ce soir alors que..
-Drago et moi avons eu une dispute et j’avais besoin de réfléchir. Alors j’ai demandé à une amie de m’accompagner.
-Ce n’est pas grave ? Avec Malefoy ?
-Je ne sais pas. Je ne sais jamais avec Drago. Il peut être un homme adorable et l’instant d’après être froid, distant et colérique. Quand il est comme ça, il vaut mieux ne pas rester avec lui. De toute façon, il est parti en vadrouille, je ne sais où avec sa moto volante..
-Sa moto volante ? Mon parrain en avait une dont j’ai hérité.
-Sirius Black, non ?
Astoria se mit à rire doucement et sourit à Weasley qui revint avec un plateau. 

-Qu’est-ce qui vous fait rire ?
-Je pense que vous l’ignorez mais dans les vieilles familles de sorciers, il était d’usage de faire des alliances par le mariage. C’étaient des mariages arrangés depuis pratiquement la naissance des enfants. Et il se trouve que ma mère était, promise à Sirius Black avant même leurs naissances. Oui, j’ai fait la même tête que vous quand j’ai appris ça. Et quand il a fui, à raison sûrement quand on voit comment a fini Bellatrix Lestrange, l’alliance a été rompue. Vous voulez savoir ce qui me fait rire ? Dans un autre temps, j’aurais pu être la fille de votre parrain Harry.
-C’est hallucinant en effet. Vous auriez été très riche en plus. Non pas que vous manquez d’argent mais mon parrain était très fortuné.
-Certes. Mais c’est sûrement de son fait ou alors il a hérité d’un autre membre de cette famille. Les Black se sont pratiquement ruinés pour rembourser cette alliance rompue avec la famille Selwyn. C’est l’une des raisons pour lesquelles Bellatrix Lestrange a fait partie du groupe de Mangemorts qui a assassiné mon grand-père maternel lors des premiers temps de la première guerre des Sorciers. Ça et le fait qu’il avait officiellement pris position contre Voldemort.

Drago tomba des nues. Il l’ignorait. Ainsi Bellatrix avait fait des ravages également dans la famille de sa femme ? Il se sentait honteux et il commanda un autre verre.
-Vraiment ? s’étonna Weasley. Mais pourtant, il y avait un Mangemort qui s’appelait Selwyn.
-Son fils. Le frère de ma mère. Je le détestais quand j’étais petite. Il était vraiment cruel. Je suis à peu près certaine qu’il a participé au meurtre de son père… Il avait bien tué mon chien parce qu’il lui avait aboyé dessus. Il est mort à Poudlard… J’avais refusé d’aller à son enterrement d’ailleurs. J’avais fait semblant d’être malade. Pourquoi me regardez-vous comme ça ?
-Vous avez épousé le neveu de la femme qui a assassiné votre grand-père ?
-Oui et je sais que mon beau-père était un Mangemort et ça m’a fait énormément de mal d’apprendre que Drago aussi. Mais j’ai compris rapidement une chose que vous ne comprenez pas encore tous les deux. Si Drago a fait ça, ce n’est pas pour.. être véritablement un adepte du Seigneur des Ténèbres, il ne l’a pas fait par conviction comme.. son père ou sa tante ou… mon oncle maternel. Il l’a fait pour leur sauver la vie. Parce que quand on menace les gens qu’on aime, on peut faire n’importe quoi. Même se faire marquer comme un animal. Et c’est ce qu’il a fait. Il a accepté d’être un Mangemort uniquement pour sauver la vie de ses parents et de sa mère en particulier. Son père lui a dit de le faire et il l’a fait pour ça.
-Il aurait pu refuser et mourir pour ça ou alors prendre sa mère et s’enfuir au loin.
-Vous avez beau venir d’une famille de Sang Pur, les vôtres ont toujours revendiqué ne pas l’être mais.. dans les nôtres… il faut être fou pour s’opposer à la volonté de nos pères. C’est dans notre éducation. L’obéissance parfaite au patriarche. Drago n’avait pas le choix. Il était contraint, non pas par l’imperium mais par l’amour. Ce qui est pire. Surtout quand on est un adolescent. Alors s’il-vous-plaît, arrêtez de le traiter de Mangemort à chaque fois que vous le croisez. Dites-moi Ronald.. vous avez mis du Veritaserum dans mon verre ? Je ne comprends absolument pas pourquoi je vous raconte tout ça.
-Parce que vous avez confiance en moi Astoria. Voilà pourquoi.
Astoria regarda Potter en souriant et en battant lentement des cils. Drago la vit pencher sa tête sur le côté. Sa femme était belle et vraiment sexy avec cet air innocent.
-Oui. Vous avez raison. J’ai confiance en vous Harry Potter.
-Astoriaaaa ! Ma chérie, viens danser avec moi !
Drago leva les yeux au ciel. Même quand il n’avait pas son apparence et qu’il avait bu plus que de raison, l’amie de sa femme le saoulait. Elle entraîna Astoria sur la piste de danse et Drago observa la femme qu’il avait épousé et qui le défendait même quand il n’était pas là. Il ne savait pas pour son grand-père maternel et il était un peu perdu. Scorpius lui avait dit des mois auparavant qu’il ne savait pas trop quoi penser avec sa mère. Était-elle une puriste traditionaliste ou alors était-elle indifférente à la condition sanguine des sorciers qu’elle fréquentait ? Drago était certain avant d’entendre ça que sa femme était une traditionaliste, comme sa sœur ou son père Carl mais là, il était perdu. Il ne savait pas qu’en penser. Quand elle lui disait qu’elle mourrait s'il partait avec une Sang de Bourbe ou une Né-Moldue, était-ce ce qu’elle pensait réellement ou était-ce ce qu’elle pensait qu’il voulait entendre ? Il avait un gros doute. Et puis… Elle n’avait jamais montré son horreur quand il lui avait dit qu’il avait été un Mangemort, comme son père. Astoria riait avec son amie à présent. Drago se demanda si elle était vraiment la fille de Carl Greengrass et pas la fille de Louis Greengrass. L’oncle supposé de sa femme était doux comme elle. Et il avait dit qu’un de ses amis était mort lors de la Bataille de Poudlard.. Mais de quel côté était son ami ? Drago pouvait parier qu’il était du bon côté, du côté de Potter. Drago tourna les yeux vers Potter, il regardait Astoria virevolter lui-aussi. Quand elle retourna à la table, il se leva et lui proposa de danser avec lui, ce que sa femme accepta. Il la regarda rire et s’amuser avec Harry Potter.
-Mais à quoi joue le chef ? Il est pas marié par hasard ? 

Drago tourna les yeux de l’autre côté. Il vit les quelques Aurors avec qui Harry Potter était venu. C’était des jeunes recrues d’après ce que pouvait voir Drago.
-Si si, il est marié mais en même temps, vous avez vu la bombasse que c’est la meuf ? Vous avez vu comment elle est gaulée ? Et comment elle drague le chef ? Je lui en mettrais bien un petit coup à celle-là.
Drago ouvrit les yeux et se leva, furieux.
-Répète un peu ça petite merde ? Tu te prends pour qui pour parler comme ça ?
-Attends, c’est à moi que tu parles ? Tu sais à qui tu t’adresses ?
-Apparemment, vu que tu n’as pas une once de galanterie en toi, je dirais un Sang-de-Bourbe.
L’Auror se leva brusquement, rouge.
-Et je ne me suis pas trompé, tu pues d’ici bonhomme.
L’Auror se jeta sur Drago et ce dernier, qui avait récupéré le corps d’un jeune assez souple, sauta en arrière. Les deux sortirent leurs baguettes et se firent face.
-Rangez votre baguette Roltar ! Tout de suite !
-Il vient de me traiter de Sang-de-Bourbe, monsieur.
-C’est vrai monsieur, il l’a traité de Sang-de-Bourbe sans aucune raison.
Drago leva un sourcil et eut un rictus.
-J’ai simplement fait.. un constat. C’est tout. Ce n’est pas de ma faute si tu pars au quart de tour, et tu te veux Auror en plus ? Avec ton si peu de sang-froid et ton physique de gonzesse ?
-Ça suffit jeune homme.
La voix de Harry Potter le ramena à la réalité et il se retourna. Astoria le regardait sans comprendre. Elle avait posé sa main droite sur le bras de Harry Potter et était un peu en retrait, comme si elle essayait de se protéger derrière lui. Cela déplut énormément à Drago.
-Madame Malefoy, je ne savais pas que vous étiez là. Veuillez m’excuser.
Il s’inclina légèrement et il vit Astoria écarquiller légèrement les yeux.
-Qui êtes-vous ?
-Votre mari va me tuer, dit Drago en jouant le garçon apeuré.
-Vous connaissez Drago ? Je.. non. Il n’a pas fait ça. Il vous a demandé de me surveiller ?
-Non, madame, ce n’est pas ce que vous croyez. J’avais une dette envers lui madame. Et quand j’ai entendu cet homme avoir des propos insultants à votre égard, j’ai perdu mon sang-froid. Je suis désolé. 

Astoria ne le croyait pas du tout et il la vit resserrer sa pression sur le bras de Potter.
-Si je vous revois, jeune homme, vous le regretterez amèrement. Probablement plus que si vous retraitez un sorcier qui a sûrement plus de valeur que vous comme un être inférieur. Hors de ma vue et dites à Drago que c’est un con de ma part. Venez Harry, retournons danser. 

Elle venait de dire quoi ? Qu’il était un con ?
-Hey, attendez, vous pensez que vous pouvez partir comme ça ?
-Je connais la législation en vigueur Weasley. L’amende est de combien ? 100G ?
Drago sortit une bourse de sa robe et la lança sur la table. Les gallions tombèrent de la bourse et s’étalèrent sur la table.
-Oubliez moi et vous, n’insultez jamais plus Astoria Greengrass Malefoy, ou je vous louperais pas la prochaine fois.
Drago ne pouvait plus rester là, il était grillé. Il transplana à l’extérieur du bar. Et il regarda combien il lui restait dans sa seconde bourse. 30G, pas plus. Il soupira et il bouscula un homme poivre et sel pour lui subtiliser un cheveu. Il le mit dans la fiole de polynectar et en avala une autre gorgée. Il se regarda dans le reflet d’une vitre. il avait pris l’apparence de l’homme mûr et il retourna dans le bar, il vit sa femme en train de parler avec Ronald Weasley  au bar et Potter en train de s’entretenir avec sa recrue.
Drago s’assit juste à côté d’eux et demanda un perrier. Il avait trop bu d’alcool.
-En tout cas, Scorpius me parle d’elle à chaque fois qu’il m’envoie une lettre. Il semble avoir une grande affection pour votre fille.
-Pareil pour Rose et son cousin. Vous savez. Je n’aurais jamais cru cela possible. Mais votre fils a sauvé ma fille. J’ai une dette envers lui.
-Non. Ce n’est pas le cas, je connais mon fils. Il ne voudrait pas que vous pensiez cela.
-Harry avait raison. Il m’a dit une fois que vous étiez une femme très bien et c’est le cas. Vous êtes une femme bien et je voudrais comprendre pourquoi vous avez fini avec Malefoy alors que.. que.. vous êtes normale vous.
-Je suis tombée amoureuse de lui au mariage de ma sœur. Voilà pourquoi. Je pense que vous comprenez ça. Vous êtes bien tombé amoureux vous aussi et vous aimez votre femme. 

-Astoria ? Je pense que je vais rentrer à la maison. Merci pour cette soirée ma chérie, il faudrait qu’on s’en refasse une. Tu rentres avec moi ?
-Non pas tout de suite, il faut que je digère le fait que mon merveilleux mari m’a fait suivre. Prends mon chauffeur pour te ramener chez toi. Tu ne voudrais pas finir désartibuler ? Tu as plus bu que moi, si cela est possible. Rentre bien.
-Je vais y aller également Astoria. J’ai été content d’apprendre à vous connaitre un peu mieux. J’espère que nous aurons l’occasion de nous reparler une autre fois. Harry ! J’y vais mon vieux, Hermione est toute seule avec les enfants.. tu rentres avec moi ?
-Je vais rester encore un peu, je vais faire un rapport pour Roltar et rentrez chez moi.
Ils se donnèrent une accolade et Drago fit son possible pour ne pas rire. Ces deux-là étaient des clichés. Potter prit la place que son ami avait laissée, juste à côté d’Astoria.
-La même chose.
-Vous comptez me rendre ivre Harry ? Vous voulez me faire parler, c’est ça ?
-Non pas du tout. Et si.. c’était le cas ? vous m’en voudriez tant que ça ?
Drago pensait que sa femme allait s’offusquer et lancer sa main sur la joue de Harry Potter, mais ce n’était pas le cas. Elle se mit à rire doucement et porta le verre à ses lèvres. 

-Non. Je ne pense pas. Et je ne crois pas que vous êtes ce genre d’homme, le genre d’homme qui profiterait d’une femme en état de faiblesse.
-Vous êtes tout sauf faible Astoria. Vous êtes forte. Je ne vous connais pas tant que ça, mais je le vois. Alors pourquoi vous, vous ne le voyez pas ?
-On m’a toujours dit que les femmes étaient plus faibles que les hommes, et qu’ils pouvaient les soumettre à leurs volontés. J’ai toujours été entourée de femmes soumises, pourquoi serais-je différente ?
-Vous êtes indomptable, Astoria. Vous faites ce que vous voulez et je ne crois pas que vous êtes soumise à qui que ce soit, même si vous en donnez l’apparence pour votre entourage. Vous le savez autant que moi. Et pour Drago.. je pense que ça va se régler tout seul. Vous saurez comment désamorcer le conflit.
-Je devrais rentrer n’est-ce pas ?
-Vous connaissez la réponse et si vous avez envie de parler… Vous savez où me trouver.
Astoria se pencha et embrassa Potter sur la joue et lui demanda s'il voulait danser une dernière fois. Drago les regarda évoluer sur la piste de danse le cœur lourd. Il ne connaissait plus ou pas sa femme. Elle arrivait à se confier à Harry Potter mais pas à lui. Elle était un électron qui, dès qu’il n’était pas dans les parages, recouvrait sa liberté. Drago paya sa consommation et il rentra au manoir vide. Il avait repris son apparence et s’était affalé sur son lit. Il avait eu une révélation sur sa mère, sur sa femme.. c’était trop pour lui. Il ferma les yeux et s’endormit, tourmenté.

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