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Chapitre 48 : L'explosion de la Tour Ouest.

-Vous.. vous êtes sérieux ? C’est un truc de malade professeur.
Ashton était délégué à la surveillance de Arzock, puisqu’il semblait être dans ses bonnes grâces. Au fond de lui-même il avait terriblement peur que le démon ne décide de le tuer. Ils étaient tous les deux dans le bureau de Longdubat. Il le voyait se resservir un verre de tequila et il lui en proposa un verre qu’Ashton déclina.

-J’ai une réunion avec la directrice. Je ne vais pas risquer de me faire virer, ce serait trop con. Vous appréciez la bouteille ? Un ami de mon père va en exporter ici. Je peux vous en faire parvenir quelques caisses à un prix préférentiel.
-Je vous ai toujours bien aimé De la Croix, vous savez ?
On frappa à la porte du bureau et son épouse entra. Elle semblait un peu dépitée, et un peu fâchée quand elle le vit avec un verre à la main.
-De la Croix, laissez-nous s’il-vous-plaît, lui demanda-t-elle d’un ton sec.
-Oui madame. Au revoir professeur.
Il aurait voulu rester parce qu’en voyant la lueur dans les yeux de son professeur possédé, laisser une femme avec lui était contre tous ses principes. Mais il n’avait pas le choix. Il se rendit dans sa salle commune. Il trouva Victoire entrain de finir d’écrire une lettre. Quand elle releva les yeux, elle lui sourit et lui fit signe de venir la voir. 

-Je vais aller à la volière, tu veux m’accompagner ?
-Oui pourquoi pas ? On pourra parler comme ça.

Ils marchèrent en silence l’un à côté de l’autre jusqu’à la volière. Elle envoya sa chouette après l’avoir nourrie et elle se retourna vers Ashton.
-Tu ne crois pas qu’on fait une erreur monumentale ? Je veux dire.. ces quatre dernières semaines étaient folles et plutôt amusante d’ailleurs. C’est vrai que j’ai pas l’habitude de faire des trucs avec mes cousins et je crois que ça nous a rapproché. Mais.. tu ne crois pas qu’on..
-J’ai assuré nos arrières. J’ai demandé à mon elfe attitré, en cas de souci de filer au ministère de la Magie. Je ne suis pas complètement taré. Et puis, on est vraiment bien préparé. Que ce soit en terme de potions qu’on va lui jeter à la tête. On a répété nos runes, on a calculé le temps qu’il fallait pour faire un pentacle. Tout devrait bien se passer. Sérieusement.
-Je vais essayer de te croire. En fait, je voulais te dire que..
Quelqu’un passa la porte de la volière les empêchant de parler. Ils retournèrent avec un sourire complice dans la salle commune et ils croisèrent Rose. Elle était avec Scorpius et ils riaient à gorge déployée.
-Je te jure Rose, c’était tellement.. Hey salut vous deux. Ashton, j’ai reçu des caramels de ma grand-mère, tu en veux ? Elle m’en a encore envoyée des kilogrammes, j’en ai déjà refilé à tout le monde et il m’en reste encore..
-Tu n’auras qu’à les donner à Rose et.. et c’est pas Mme Abbot-Longdubat là ?
Ils se collèrent tous les quatre à la vitre et ils virent en effet la femme de Longdubat partir avec une valisette sous la main, à grand pas vers le portail de Poudlard. C’était juste aberrant.
-Elle.. elle..
-Oui Rose, répondit Victoire. Elle vient de partir. Je crois qu’il est grand temps qu’on agisse, vous ne croyez pas ?
-Ce soir c’est la lune gibbeuse croissante constata Scorpius. La poussière de lune fonctionnera mieux pour le pentacle demain au moment de la pleine lune.
Plus personne ne parlait. Scorpius se retourna et se sentit rougir sous le regard insistant des Gryffondors.

-Ne me regardez pas comme ça, je suis un Serdaigle, c’est normal que je sache ce genre de chose.
-Ok. Demain alors ? fit Victoire.
-Oui. Demain, répondit le jeune Malefoy.
Sa main se mit à trembler légèrement aussi il la cacha dans sa poche. Scorpius avait peur mais il savait que tout le monde était comme lui. Ils avaient tous peur de ce qu’il pouvait arriver et c’était ça leur force. Ils ne fuyaient pas et affrontaient leurs peurs. Ils se donnèrent rendez-vous pour avant le dîner afin de faire un récapitulatif et ils vaquèrent à leurs occupations de leur après-midi. À la fin de la journée, Scorpius et Albus sortirent des cachots, amers. Quand ils passèrent devant le récapitulatif des points de chaque maison, Scorpius baissa les yeux. 50 points. Cet horrible prof de potions leur avait enlevé 50 points en quatre heures. Scorpius fixa son meilleur ami. Albus avait presque envie de pleurer. Il le voyait bien. Ils allaient se faire tuer par leurs préfets. Ils se plantèrent dans la salle de travail des préfets où ils avaient pris l’habitude d’aller pour préparer le plan anti Arzock. Ils prirent un chocolat chaud pour se calmer.
-Désolé de vous déranger les gars.. Albus ? Qu’est-ce que tu as ?
-50 points en moins à cause de l’autre enflure, James.
-Poutchkine ? Mince alors. En fait, vous trouvez pas qu’il y a un truc de lou…

La porte s’ouvrit à la volée et ils virent Victoire tomber à genou. James se leva d’un bond. Il lui redressa le visage.. son mascara était coulé et elle se mit à hurler et à serrer son cousin contre elle comme si sa vie en dépendait. Elle leva les yeux vers Scorpius, et il vit de la terreur et de l’horreur dans ses yeux. Scorpius n’avait jamais vu cela chez aucune personne de son entourage. Quand il vit que ses cousins s’occupaient d’elle, Scorpius se mit à courir hors de la pièce. Il courut jusqu’à la salle commune des Gryffondors. Il se planta devant la Grosse Dame
-Pardonnez moi chère madame, savez-vous si les préfets de Gryffondors sont dans leur salle commune ? Il faut que j’en vois un de toute urgence.
Ashton lui avait dit que la Grosse Dame était charmante quand on la brossait dans le sens du poil. Elle lui répondit par l’affirmative. Scorpius attendit que des élèves sortent pour s’engouffrer dans la salle. Les gens s’arrêtèrent de parler pour le regarder.
-Vous n’auriez pas vu Ashton De la Croix ? demanda-t-il à la volée en se passant une main dans les cheveux. C’est hyper urgent, ajouta-t-il.
-Reste là. Je vais le chercher, répondit un grand noir en montant les escaliers.
Son cousin apparut bientôt, il le prit par le bras et le mena hors de la salle.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Y’a.. je sais pas, c’est Victoire.
Ashton vit de la panique dans les yeux de son cousin.
-Où
-5è étage.

Ashton se précipita dans les couloirs, il bouscula les élèves, traversa les fantômes sans s’excuser. Il dévala les escaliers et il sauta par dessus une rambarde pour aller plus rapidement en voyant l’un des escaliers commencer à bouger.
-On ne court pas dans les couloirs, lui lança en riant le second préfet en chef qui était un Serdaigle.
Il en avait que faire. Il vit Victoire au sol, la tête posée sur James Potter et elle sanglotait comme une malade. Il glissa au sol et la prit dans ses bras. Il regarda les Potter, ils haussèrent des épaules.
-Vic, qu’est-ce qu’il y a ?
Il lui releva les yeux et il vit un mélange de terreur et de honte. La réponse muette de la jeune femme le laissa interdit et une rage incommensurable l’envahit.
-Albus, James allez chercher Rose, elle est dans la salle commune des Gryffondor. Tout de suite ! aboya Ashton. Scorpius, fais chauffer de l’eau et prépare une tisane de tilleul.
-Y’en a pas, répondit le petit garçon.
-Va dans la salle des Serdaigle, tu leur dis que c’est moi qui t’envoie s'il y a quelqu’un.
Scorpius sortit de la pièce pour se rendre dans celle des Serdaigle qui était juste en face. Il saisit le tilleul dans son sachet et il entendit son cousin parler derrière la porte.
-Que s’est-il passé Victoire ? Dis le moi. Je veux l’entendre.
Il entendit des pleurs et Victoire parler en français très rapidement. Il avait oublié qu’elle était dans le même cas que Ashton avec un de ses parents étrangers. 

-Putain. Je le savais. Je vais le tuer.
-Nooon. Ne fais pas ça. Il est plus fort que toi, sanglotait la jeune fille. Tu pourras pas le vaincre seul.
-On va se débarrasser de lui ce soir Victoire. Et.. je sais qu’on avait prévu de garder en vie le professeur Longdubat mais je veux que tu saches que je le tuerai si ce n’est pas possible. Tu  peux le comprendre. Écoute. Je ne laisserais plus ce fils de pute poser les mains sur..
Scorpius sursauta quand il entendit les autres revenir et n’entendit pas la fin de la phrase de son cousin. Il leur fit signe de se taire.
-Alors ? Tu as entendu un truc intéressant ? Tu sais ce qui est arriver à Victoire ?
-Non. Ils ont parlé en français.. je crois que Ashton a dit rape mais je ne suis pas sur. Je ne sais pas ce que ça veut dire.
Rose ouvrit grand les yeux et se précipita dans la pièce et elle sauta dans les bras de sa cousine.
-Tu t’es fait violée Victoire ???
Les trois garçons restés à la porte devinrent pâle et se regardèrent horrifiés. Ils avancèrent dans la pièce et fermèrent la porte derrière eux.
-Non Rose. Mais j’ai eu très peur que ça arrive.

Victoire n’arrivait plus à se dégager de l’étreinte de sa cousine Rose. Elle avait lu un véritable soulagement dans les yeux de sa cousine et de ses cousins Potter. Elle ne savait pas si elle devait lui dire la vérité sur ce qui était arrivé et elle préférait ne pas envenimer les choses. Ashton semblait sur le point d’exploser. Il avait une lueur meurtrière dans les yeux. Victoire savait qu’elle n’aurait pas dû pas approcher Arzock. Chaque jour le rendait plus fort et annihilait la présence du professeur de botanique. Mais elle ne pouvait pas non plus laisser ce détail plus que gênant empiéter sur son travail de préfète en chef. Aussi quand le professeur McGonagall lui avait demandé de porter à Longdubat un dossier à la fin de ses cours, elle ne pouvait pas lui répondre : non désolée mais il est possédé, j’ai peur qu’il me tue. Ce n’était pas possible. Elle avait pris son courage à deux mains. Elle ne devait pas montrer sa peur, d’autant plus que la rumeur voulait qu’il ait été d’une humeur exécrable depuis le midi. Victoire voulait bien le croire, sa femme venait de le quitter. Si on comptait sur le fait que tout humain aurait été énervé, un humain doublé d’un démon, ce n’était juste pas possible. Victoire avait soupiré et avait frappé à la porte du bureau professoral.
-Entrez ! lui avait-il lancé sèchement.
Elle avait poussé la porte et remarqué qu’il faisait sombre dans la pièce. Elle était à peine éclairée. Elle ne le vit pas du premier coup.
-Pardonnez moi de vous déranger professeur, c’est Victoire Weasley. Le professeur McGonagall m’a demandée de vous donner ce dossier.
Elle sursauta quand la porte se referma derrière elle. Il était dans son dos. Elle se retourna. Il avait un verre à la main. C’était un liquide ambré. Elle aurait largement préféré que la porte soit ouverte et qu’il ne soit pas là entre la sortie et elle.
-Vous ne me dérangez jamais.. Miss Weasley. Je vous en prie, allez le poser sur mon bureau. J’ai quelque chose à voir avec vous.. Vous savez je connais assez bien vos parents.
-Oui, je le sais, répondit-elle en avançant vers le bureau pour poser le dossier.
Elle avait juste envie de sortir le plus vite possible. Quand elle se retourna, il était juste derrière elle. Elle ne savait plus comment faire.
-Je vous ai vu quand vous êtes née. J’étais présent. Enfin pas dans la salle d’accouchement mais juste après. Et vous savez quoi Victoire.. vous étiez déjà très jolie avec vos petites boucles rousses.
Il avait prit une mèche de cheveux de Victoire entre ses doigts. Elle se recula brusquement.
-Je trouve ce geste déplacé venant de votre part Professeur Longdubat.
-Neville. J’ai fait la guerre avec tous les Weasley, voyons.
-Peu importe. Je vais y aller.
Elle se dégagea sur le côté mais il la retint par le bras d’une main de fer. Elle se retourna la main levée pour le gifler mais il anticipa le coup et attrapa poignet.
-Lâchez-moi.
Il la lâcha et c’est le cœur battant qu’elle atteignit la porte. Elle était fermée à clef. Victoire voulut saisir sa baguette mais elle ne l’avait plus. Elle regarda Arzock qui avait sa baguette magique à la main. Elle le sentait très mal.
-Vous l’avez faite tomber tout à l’heure. Venez donc la récupérer… Victoire.
Elle marcha vers lui en se demandant si le pique qui était dans ses cheveux serait suffisant pour la défendre dans le cas où il briserait sa baguette. Il était retourné près de son bureau, l’avait posé dessus et avait pris le dossier de la directrice. Il s’était assis sur son bureau. Elle tendit la main pour récupérer sa baguette et il la plaqua sur le bureau.
-Que faites-vous ?
-Tu crois que je ne vois pas à quel jeu tu joues.
-Je ne..
Il s’était déplacé derrière elle et la collait. Victoire était terrifiée. Il humait ses cheveux, sa main autour du cou de la jeune fille. Elle savait que si elle hurlait personne ne l’entendrait et il la tuerait.
-Tu fais tout pour qu’on te désire et tu joues les saintes-nitouches par la suite; J’adore ça. Si tu savais à quel point tu m’excites, Victoire Weasley.
Il était toujours dans son dos et il remonta la robe de sorcière de Victoire. Elle avait les yeux qui la piquait. Il posa une main entre ses cuisses et la jeune femme commença à se débattre mais elle n’y arrivait pas. Il posa sa main sur sa bouche pour l’empêcher de crier et Victoire ne pouvait que voir l’horreur de ce qui allait lui arriver. Il insinua un doigt dans la bouche de sa jeune fille et elle le mordit violemment.
-Tu te rebelles ? Vas-y ma belle. Belle et mordante ? Je pensais prendre mon temps mais finalement…
Il lui administra une fessée retentissante et Victoire cria. Le bruit était étouffé par la main de Arzock. Il la retourna et elle vit une lueur meurtrière dans les yeux de Arzock.
-Ma femme vient de me quitter. Elle en avait assez que je ne pense qu’à toi à longueur de journée.
-Neville, je vous en prie…ne faites pas ça.
-Tu as raison. C’est mal. Et tu es loin d’être la plus belle des Weasley. Ta petite cousine aussi a du chien. Rose.. et elle a la bouche de sa mère, tu le savais ? Une bouche pulpeuse et..
-Vous ne la toucherez pas ! persifla Victoire en se débattant.
-Ah oui ?
Il plaqua Victoire au sol, lui écarta les cuisses. Elle hurla et il serra une de ses mains contre son cou, comme s'il allait l’étrangler.
-Tu n’es pas capable de te défendre toute seule, comment comptes-tu la défendre elle ?
Elle avait du mal à respirer et elle sentit des larmes couler dans ses yeux quand elle sentit la main de son professeur arracher sa culotte et la caresser. Il utilisa son coude pour la maintenir au sol et prit la main de la jeune fille qu’il glissa dans son propre caleçon. Victoire avait envie de vomir. Il allait la violer et ensuite, il allait s’en prendre à Rose. Elle ne pouvait rien faire du tout. Elle était bloquée au sol. Elle sentit le sexe érigé de son violeur contre sa cuisse et elle essaya de crier encore une fois. Mais il la frappa. C’est alors qu’on tapa à la porte. De manière assez insistante. Victoire y vit sa porte de sortie. Elle le mordit violemment et elle poussa un cri. Le professeur qui frappait ne pouvait pas ne pas l’entendre. D’ailleurs, les coups à la porte reprirent.
-Neville, sérieusement ouvre-moi.
-Tu me le paieras amèrement, marmonna Arzock à son oreille. J’aurais mon dû.
Il se releva et la jeune femme rampa pour récupérer sa baguette tombée au sol et elle lança un alohomora sur la porte. Elle bouscula presque le professeur de divination et elle avait couru jusqu’à la salle du cinquième étage. 

-J’ai eu très peur, répéta-t-elle alors qu’elle avait le nez dans les cheveux de Rose. Mais ça va. Ashton a raison. Il faut s’en débarrasser. Ce soir.
-Où du coup ? On avait pas déterminé ça.
-La Tour Ouest. Dans la salle d’astronomie. C’est le mieux je crois. On est loin de tout dortoir. Si ça tourne mal personne ne sera blessé.
-Et..comment on fait pour l’attirer là-bas.
-Je vais le faire.
-C’est hors de question, rétorqua sèchement Ashton. Je te laisse pas avec ce taré Victoire. Il a été à deux doigts de te violer. C’est hors..
-Justement si. Je suis la plus à même à l’emmener là où je veux.
-Et puis elle ne sera pas toute seule. Ashton. J’ai la cape de Papa et..
-QUOOOOOOI ? s’écria James. Tu as piqué la cape d’invisibilité de Papa ? On a jamais eu le droit de la prendre ! Tu vas te faire défoncer Al’.
-Je préfère me faire défoncer par Papa plutôt que de me faire tuer par Arzock tu vois James. J’ai une cape d’invisibilité Ash. Tu n’as qu’à la prendre et tu suis Victoire. Nous pendant ce temps, nous allons préparer la salle d’astronomie en faisant le pentacle pour l’emprisonner.
-Oui. Nous allons faire ça, confirma Scorpius. Il faut que tout le monde soit couché par contre. Disons, juste après le dernier couvre-feu.. ça vous va. Il va falloir qu’on aille dîner.
-Je.. ok allez-y. Je vous rejoins, Ash, tu peux rester deux secondes ? J’ai un truc à te demander.
Victoire attendit que les petits soient partis et elle serra Ashton contre elle. Elle lui raconta ce qui était arrivé réellement et ce qu’il avait dit sur Rose. Elle lui prit le visage entre les mains.
-Écoute, je veux que tu fasses quelque chose pour moi. Je veux que tu emmènes mes cousins loin. Tu comprends ? Il voudra se venger et il s’en prendra à eux si ça tourne mal. Toi et moi, on est suffisamment forts à nous deux pour ne pas les impliquer plus que ça. Dès qu’il sera dans la Tour Ouest, fais en sorte de les éloigner tous les quatre.. 

-J’avais l’intention de le faire. Si il arrive quoi que ce soit à Scorpius, je ne pourrais pas m’en remettre. Jamais.
-On est bien d’accord alors. Merci, je vais aller dans la salle de bain des préfets, dit-elle en se dirigeant vers la sortie.

La jeune fille se fit couler un bain, elle se sentait sale et cela lui dit un bien fou. Elle se rhabilla et fila au dîner. Elle vit le regard de Arzock se poser sur elle. Elle frémit intérieurement. Après le dîner,   Victoire prétexta un mal de crâne pour aller se coucher plus rapidement. Elle devait se préparer intérieurement pour ce qui allait se passer. Elle se releva quand ses camarades s’endormirent et elle rejoignit ses cousins et Ashton qui avait à la main une cape splendide.
-Je ne te quitte pas d’une seule semelle, tu ne crains absolument rien. James, Rose, allez rejoindre Sco et Al’.
Victoire se sentait rassurée, Ashton était juste derrière elle et il posait sa main sur son épaule. Il était invisible mais elle n’était pas seule.
-Lâche-moi maintenant et reste à distance.
Elle frappa au bureau du professeur dont la lumière se voyait sous la porte.
-Entrez ! Victoire Weasley.

La lueur qu’il avait dans le regard la fit frémir mais elle essaye de ne pas le montrer.
-Je.. je voulais vous dire.. Vous avez raison.
-Sur ?
-Je ne pensais pas que vous me perceriez à jour aussi facilement.. Neville. Vous aviez raison. J’ai tout fait pour que vous me remarquiez et j’ai un peu flippé tout à l’heure, sur le coup. Mais.. maintenant..
Victoire laissa tomber sa cape au sol. Elle portait une robe cache-cœur et elle l’ouvrit, dévoilant la parure de lingerie qu’elle s’était achetée en France. Ashton déglutit derrière elle. À quoi jouait-elle ? Le professeur s’était relevé de sa chaise et il la regardait d’un air.. bestial.
-Je n’ai pas l’habitude d’être une soumise, et je n’ai pas l’habitude des vrais hommes, mais vous avez réveillé quelque chose en moi, je ne sais pas quoi au juste. Mais.. c’est à la fois excitant et terrifiant.
Elle s’était approchée de lui et soudainement, elle l’attira à elle pour l’embrasser fougueusement. Ashton avait envie de vomir.
-J’ai envie de toi Neville Longdubat, murmura-t-elle. Viens chercher ton dû.
Il lui agrippa les fesses et la monta sur le bureau
-Je savais que tu reviendrais. 

-Je suis une Weasley, j’ai le goût du risque et tu sais ce qui me plairait… M’envoyer en l’air dans la salle d’Astronomie. Entre la terre et les étoiles avec la possibilité que quelqu’un nous surprenne… C’est ma seule exigence, tu pourras faire de moi tout.. ce.. que.. tu.. veux, si tu me fais plaisir.
-Et sinon..
-Je ferais l’étoile de mer. Alors que sinon, tu sais ce qu’on dit sur le sang de Vélane, non ?
Elle lui murmura quelque chose à l’oreille qu’Ashton ne pouvait pas entendre mais le professeur se dégagea avec un air satisfait sur le visage.
-Salle d’Astronomie.. je vais t’envoyer au septième ciel bébé. 

Elle gloussa et pendant le quart de seconde où il détourna le regard Ashton vit un profond dégoût. Elle était forte, et le cœur du garçon se gonfla. Il était sûr et certain qu’il avait des sentiments pour elle avant mais ils lui semblaient plus fort que jamais. 

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-Hugo ! mon chéri ? cria Hermione Granger depuis les escaliers.
Son fils arriva rapidement et regarda sa mère en robe de chambre avec un sourire.
-On va au ministère, j’ai une urgence,
-Tu dis toujours ça, se renfrogna le garçon
-Rose et tes cousins ont un problème, un gros problème. On va aller au ministère et je vais te déposer chez Oncle George d’accord ?
-Rose a un problème ?
-Oui, il faut qu’on se dépêche. Malefoy, prends de la poudre de cheminette, elle est dans un petit coffre vert sur l’étagère dans le salon.
-Tu comptes y aller comme ça ? En sous-vêtement ?
Drago regarda Hermione réfléchir deux secondes. Elle prit sa baguette et elle fut habillée. Drago prit le petit garçon dans ses bras en jetant la poudre de cheminette suivie par Granger, ils arrivèrent directement dans son bureau. Sa secrétaire  était encore au bureau.
-Mme Granger, je..
-Oui, je sais, je voudrais que vous appeliez mon beau-frère et que vous lui demandiez de venir.
-Lequel Madame ? 

En temps normal, Drago aurait ricané en entendant cette remarque de la secrétaire. Il aurait probablement fait une blague sur les Weasley et leur capacité de reproduction. Mais il n’avait pas envie de sourire ou de rire.
-George. Et gardez Hugo jusqu’à ce qu’il arrive. Malefoy, avec moi.
Ils prirent l’ascenseur et se retrouvèrent à l’étage du QG des Aurors. Hermione ouvrit la porte et en quelques secondes, le brouhaha laissa place à un silence pesant. Tous regardaient Drago Malefoy. 

-Potter ou mon mari sont par là ? demanda sèchement Hermione Granger.
-Dans le bureau du chef, mais ils sont occupés madame.
-Suis-moi, dit-elle à Drago.
Elle marcha d’un pas rapide à travers l’open space et elle ne frappa même pas à la porte du bureau de Harry Potter. Il y avait Potter, Weasley, le ministre et d’autres Aurors. Quand ils virent Malefoy, les papiers sur le bureau disparurent. Potter fusilla du regard Drago et se dernier sentit qu’il n’était clairement pas le bienvenu.
-Je suis désolée monsieur, ils..
-Sortez Sarah. Nous en reparlerons plus tard.
La jeune Auror rosit et sortit aussi vite du bureau.
-Qu’est-ce que tu fous là Malefoy ?
-Je suis venu faire exploser le QG des Aurors, c’est tellement évident Potter. Enfin réfléchis deux secondes. Je sais où est Arzock.
-Il est où ?
-C’est Neville, Harry. Il a été possédé par Arzock, répondit Hermione.
Drago tourna les yeux vers elle et il ressentit un peu de honte. Elle avait raison, ils n’avaient pas de temps à perdre.
-Enfin Hermy, c’est ridicule.
-Tu as testé Longdubat par hasard Potter ? Bien sûr que non. C’est le seul qui était dans le couloir lors du duel. Ouvre les yeux. Les enfants sont en danger. Je ne comprends même pas pourquoi tu n’es pas encore sur le départ, rétorqua Drago en le fusillant du regard.
-Je ne fais rien dans la précipitation, Malefoy.
-Kauchemar !
L’elfe de Drago apparut avec des parchemins dans les bras, Drago en saisit un.
-Ce n’est pas l’écriture de mon fils, peut-être le tien ?
-Attends, ça ne veut rien dire.. commença Ron.
Il lui lança le parchemin et il vit Potter et Weasley devenir d’une pâleur effroyable. Potter pointa son doigt sur un des Aurors présents avec eux.
-Toi, va chercher le MLES. Je les veux dans mon bureau dans 3 minutes.

La porte s’ouvrit derrière Drago. Il vit entrer sa tante Andromeda Black. Elle n’avait absolument pas envie de rire. Et lui, il se figea et essaya de se faire tout petit, pour ne pas se faire repérer.
-Dites-moi que ce que je viens d’apprendre sur Arzock est faux. Dites-moi que mon petit-fils ne vient pas d’aller à Poudlard à la demande de sa petite amie parce qu’un démon millénaire y est.
Weasley sortit de la pièce en courant presque et hurla des instructions aux Aurors présents.
-Il a fait quoi ? hoqueta Potter.
-Je l’ai vu sortir à toute vitesse tout à l’heure, j’ai été dans sa chambre pour chercher son linge et je suis tombée sur cette lettre de Victoire. Si je n’avais pas vu Arzock, je n’aurais pas regardé. Il est parti parce que Victoire lui a dit qu’elle avait peur. Voilà ce qu’elle dit. Qu’elle avait peur.
-Super. Tous les Weasley sont dans le coup en plus, rappelez-moi d’interdire à mon fils de fréquenter vos enfants à l’avenir, y’en a pas un pour récupérer l’autre.
Andromeda Black tourna les yeux vers son neveu et sembla le voir pour la première fois.
-Je ne vois pas en quoi cette situation permet un ton aussi sarcastique Drago Malefoy. Il n’y a rien d’amusant là-dedans, le rabroua-t-elle.
-Ce n’était absolument pas sarcastique, madame Tonks mais la pure vérité.
Le chef du MLES arriva dans la pièce et Harry Potter changea de physionomie. Il trouva ses marques en tant que chef. Drago ne l’avait jamais vu comme ça et soudainement, il comprit pourquoi il était arrivé à cette place. Drago eut une révélation, Harry Potter avait un véritable charisme.
-Andromeda, Malefoy, Hermione, je vais vous demander de sortir.
-Heu.. tu plaisantes, non ?
La voix de Granger était de la surprise à l’état pur et Drago vit l’ancienne Gryffondor pincer des lèvres. Elle semblait furieuse.
-Hermione, avec tout le respect que je te dois, tu es certes, la directrice du département de la justice mais tu es une civile. Tu ne viens pas.
-Je..
-Je ne discuterais pas avec toi.
-Harry !
-Sarah. Veuillez escorter Madame Granger, Monsieur Malefoy et Madame Tonks dehors.
-Kingsley !
-Je suis intransigeant Hermione. Alors, sois tu fais ce que je te dis, soit je te fais sortir par la force.
Elle allait répliquer mais Drago la prit par le bras et la fit sortir sous le regard éberlué de son mari. Il la conduisit dans le couloir. Il était suivi par sa tante.

-Lâche-moi Malefoy ! Comment tu peux accepter ça alors que..
-Granger, Granger. Tu diras probablement que c’est dû à mon éducation et à mon Mangemort de père, mais sache qu’il ne faut jamais énerver un Auror en exercice. Jamais. Alors, on va tout simplement transplaner jusqu’à Pré-Au-Lard et prévenir McGonagall. Voilà ce qu’on va faire.
-Tu es diabolique.
-Merci, sourit Drago. Souhaitez-vous nous accompagner madame ?
Elle était d’une pâleur à faire peur. Drago ne savait pas quoi faire ou dire. Aussi il prit son courage à deux mains. Il lui prit la main et cela fit comme un électrochoc.
-Si votre petit-fils a récupéré ne serait-ce qu’un peu de courage de son père, il ne va rien lui arriver. Je.. je vous le ramènerai, je vous en donne ma parole, si tant est que la parole d’un Malefoy doublé d’un Black a de la valeur à vos yeux. Granger. Tu es prête ?
-Oui. Il a raison Andie. Nous vous ramènerons Teddy. Rentrez chez vous, je pense que c’est mieux.
Granger glissa sa main sur le bras de Drago et il frémit, ce contact lui avait manqué. Ils transplanèrent d’abord chez Drascom. Drago voulait récupérer quelques potions. Ils arrivèrent à Pré-Au-Lard alors qu’il faisait nuit, ils poussèrent la porte de Tête du Sanglier.
-Bon, il faut aller à Poudlard. On va prendre le passage derrière le bar.. fit Hermione.
-Oui et..
-Non mais vous vous foutez de moi ?
Ils se retournèrent et virent Harry Potter arriver vers eux, d’un air furieux.
-On est encore en démocratie tête de gland, je vais où je veux quand je veux, et là, j’avais envie d’un Whisky pur Feu de la Tête du Sanglier et Granger m’accompagne. Ça te pose un problème peut-être ?
-Vous êtes des irresponsables !
-QUOI ? Moi je suis une irresponsable, c’est ce que tu viens d’oser dire Harry James Potter !
Elle lui hurla dessus, en plein milieu du bar rempli d’Auror qui cessèrent de parler. Drago voyait Poudlard d’ici et sa fibre paternelle se réveilla.
-Stop. C’est bon, on a compris, c’est quoi ton plan pourri pour sauver les enfants ? Parce que autant te le dire tout de suite Potter, s'il arrive quoi que ce soit à mon fils, je te tuerai, c’est clair ?
-Parce que tu crois vraiment que ça me fait plaisir de savoir que mes enfants sont avec un démon qui a pris l’apparence de l’un de mes meilleurs amis ?
-Je m’en fous royalement de ce que tu penses face de rat. Du moment que.. que..
-Drago, qu’est-ce qu’il y a  ?
Il regarda son bras d’un air terrifié. Il releva sa manche et sa marque des Ténèbres se dévoila, brillante parmi tous ses autres tatouages, comme vingt ans auparavant et cela le brûlait.
-C’est quoi ce.. commença Potter.
Drago ne le laissa pas finir, il se précipita dehors et faillit hurler. Il savait ce qu’il devait faire en réalité. Il transplana alors que Granger arrivait dehors. Il arriva au porte de Poudlard et avec sa baguette ouvrit le portail. Il se précipita vers la tour où la marque des Ténèbres flottait. Il avait sûrement déclenché les protections de Poudlard mais il s’en moquait. Justement, c’était bien.
-Malefoy, reviens là ! entendit-il derrière lui.
Drago avait une forme olympique. Il courait vite. Très vite. Scorpius. Il vit une vitre exploser juste en dessous du dôme et un corps être propulsé par une fenêtre. D’un geste de la baguette, il fit apparaitre un trampoline géant en dessous, la personne rebondit et s’écrasa sur le sol. C’était Victoire Weasley. Elle avait du sang sur la tête et des morceaux de verre dans le bras. Drago la releva. Elle avait l’air totalement à l’Ouest.
-Monsieur Malefoy … ?
-Écoute petite, les secours arrivent. File par là-bas, le plus vite que tu peux. Ton oncle est là.
-C’est Arzock, il.. il..
-Ils sont où les autres ?
-Tour d’Astronomie, mais il est déchainé monsieur Malefoy, lui cria-t-elle alors qu’il s’éloignait déjà sous la fenêtre et qu’il jetait un Ascensio. 

Il arriva sur le bord du fenêtre qu’il ouvrit avec un Alohomora. Il était dans une salle de classe et il maudit les directeurs de Poudlard d’avoir empêché la transplanation. Il était obligé d’y aller à pieds. Il arriva dans le couloir où la détonation avait eu lieu, juste à côté de la porte de la Tour d’Astronomie. Il vit le sosie en petit de Potter au sol, inanimé contre le mur, le visage en sang. Cela le révulsa. Qu’est-ce qu’il leur avait pris ? Il entendait le bruit d’une bataille sur le côté. Drago s’accroupit auprès de l’enfant. Il avait encore un pouls régulier. Il était juste évanoui. Drago le souleva dans ses bras, créa un brancard magiquement et l’ensorcela pour qu’il aille dans le parc en toute sécurité. Il entendit des cris, dont l’un perçant, c’était celui d’une fille où il ne s’y connaissait pas. Il ouvrit la porte et fut balayé par une déflagration monstrueuse. Il fut projeté contre le mur et sa tête cogna le mur. Une douleur le prit mais il se releva. La salle était dévastée. et il y avait un trou béant dans le sol.
-Scorpius ?  appela-t-il. Albus ? Rose ?
Il se pencha sur le trou qu’il voyait et entr’aperçu une main d’enfant. Il faillit pousser un cri et il sauta dedans. Il atterrit sur les gravats, les dégagea et il vit Albus Potter. Il entendit un toussotement derrière lui alors qu’il vérifiait le pouls du garçon.
-Scorpius ?
-Papa ? C’est toi ?
Drago prit Albus Potter dans ses bras pour le poser dans un coin. Il vit son fils. Il avait sa jambe coincée.
-J’ai mal. Et je n’arrive pas à partir de là. Je suis coincé.
-Attends, je vais te dégager.
-Où est Albus ? Et Rose ?
-Rose, je ne sais pas. Le jeune Potter est en vie, lui.
Scorpius avait sa robe de sorcier déchirée et sanguinolente mais Drago le serra contre lui et l’embrassa alors même que de la poussière le recouvrait. Son fils allait bien. Drago en était soulagé. Scorpius semblait très inquiet. Ils entendirent du bruit derrière eux. C’était Albus qui reprenait ses esprits. Drago souleva le menton de son fils.
-Écoute, je veux que tu prennes ton ami et que vous alliez à l’infirmerie ou dehors. Il y a un trampoline sous la fenêtre brisée. Sautez. Vous serez pris en charge d’accord. Dépêche-toi.
-Papa…
-File. Je te dis. Accio baguette.
Plusieurs baguettes lui sautèrent dans la main et il les confia toutes à son fils.
-Drago c’est toi ?
Ashton se redressa, il avait la peau à vif sur sa joue et une partie de ses cheveux était partie en fumée. Son bras faisait un angle étrange, mais le garçon avait les yeux pétillants.
-Oui c’est moi. Emmène les garçons dehors. Tu as ta baguette ?
-Oui. Mais..
-Ta copine est déjà dehors et son cousin aussi. Attends je vais arranger ton bras.
-Il est déboité je crois. Je vais atteindre l’infirmerie. Scorpius, lance un Ascensio avec Albus si tu peux, je vais pas pouvoir le tenir et lancer un sort.
-Dépêchez-vous, cela n’a pas l’air trop stable en haut. Je vous retrouve.
-Papa.. Et pour Rose.. balbutia Scorpius qui n’en démordait pas.
-Filez, lâcha Drago d’un ton qui ne laissait pas place à la réplique.
Drago se décala dans un endroit sans gravats et incanta pour les soulever. Il vit des cheveux verts-bleus et une touffe rousse en dessous de lui mais relativement protégée. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il aurait voulu qu’un autre sorcier confirmé soit là. Il devait réfléchir. D’autant plus qu’il voyait un autre corps au loin qui ne bougeait pas pour l’instant mais si Arzock était toujours là, il serait vraiment, mais vraiment en danger. Il ne pourrait pas se sauver lui et sauver la fille de Granger et le neveu de sa mère.
-Papa ? 

Il entendit le bruit de chute et tourna les yeux un quart de seconde. Il vit son fils revenir.
-Tu as besoin de quoi ?
-De toi en sécurité, grogna Drago. Pourquoi n’as-tu pas obéi ?
-Pas question. C’est un Wingardium leviosa, non ? Rose ! hurla le garçon en s’y précipitant.
Drago mourrait d’envie de le retenir mais il ne pouvait pas se le permettre. Il bougea lentement pour éviter qu’un geste trop brusque écrase son fils et son amie.
-Scorpius, prends-la dans tes bras et essaye de la trainer dans un coin de la pièce. Rapidement mon chéri.

Son fils était un héros de l’ombre. Il le voyait maintenant. Beaucoup plus courageux que lui à son âge. Lui ne serait pas revenu en arrière, même pour son père. Il aurait sauté par la fenêtre et aurait été se plaindre. Mais pas son fils. Il était revenu pour lui proposer son aide. Il se demandait de quel côté de sa famille cela lui venait ? Le côté Greengrass ? Certainement pas, son grand-père était un lâche de la pire espèce. Sauf si sa femme était vraiment la fille naturelle de son oncle. Et de son côté… L’image de sa tante lui revint en mémoire. Sa fille était Auror s'il se souvenait bien. Et il y avait aussi Sirius Black.. Dans les récits qu’il avait pu lire, Drago avait pu en déduire que c’était une sorte de héros lui aussi, en tout cas, il était courageux. Peut-être que cela venait de là. Du sang des Black. En tout cas, Drago ressentit une grande vague de fierté envers son fils. Il était blessé et pourtant, il préférait attendre que tout le monde soit en sécurité.

-Papa, je pourrais pas bouger Teddy. Il est trop lourd et le professeur Longdubat… 

Drago secoua la tête pour se reconcentrer sur son fils. Il avait dégagé Rose du corps protecteur d’Edward Lupin.
-Je m’en occupe. Retourne auprès des autres. Tu peux la soulever ?
-Je vais me débrouiller.
Il entendit son fils lancer un Ascensio.
-Je reviens Papa.
-Certainement pas. Tu restes où tu es Scorpius. En sécurité.
Il marcha doucement et souleva son cousin, lentement. Ce dernier grommela. Il avait du sang à l’arrière du crâne. Il ouvrit les yeux et regarda Drago. Il allait parler mais Drago l’en empêcha. Le pauvre garçon saignait abondamment.
-Doucement gamin… je…suis Drago Malefoy et je vais te sor…

Une nouvelle déflagration le fit sursauter, le déséquilibrant totalement.. La dernière chose que Drago vit, fut le tas de gravats tomber du ciel. Il eut juste le temps de repousser Teddy Lupin sur le sol et de se jeter sur lui pour le protéger de son corps. N’avait-il pas promis à sa tante de lui ramener sain et sauf ?

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