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chapitre 4 : Tanya

L’air frais lui fit le plus grand bien. Son chauffeur l’attendait en dehors de sa limousine.
-Retournez au manoir. Et si mon épouse vous demande, j’ai besoin de prendre l’air, je serais là pour le dîner.
Il transplana jusque dans le chemin de Traverse. Il enfonça un peu plus profondément son chapeau de sorcier sur sa tête. Non pas qu’il avait froid mais il ne voulait pas rencontrer quelqu’un susceptible de le connaître. Il baissa la tête et se mit à marcher rapidement devant la boutique farces et attrapes de Weasley frère. Il ne savait plus son nom et il s’en moquait éperdument. Tout ce qu’il savait c’est que c’était un Weasley qui le connaissait. Il tourna à droite près de chez Ollivanders et commença à se détendre dès qu’il quitta l’hyper centre. Il marchait d’un pas rapide. Il finit par s’arrêter devant une maison. Elle était de taille moyenne à première vue, faite dans une pierre blanche. Il y avait une fenêtre avec un pot de millepertuis sur le rebord. Il poussa le portail et  passa l’arche fleuri pour entrer dans le petit jardin floral. Il ne sonna pas mais il frappa 3 coups de suite après s’être épousseté avec un mouchoir. Il pouvait entendre des bruits de pas et des clefs. Une femme brune aux yeux bleus océan d’une trentaine d’année ouvrit la porte et s’adossa sur le chambranle de la porte. Elle était plus petite que lui et portait une coupe à la garçonne qui flattait son visage mince. Elle portait une robe blanche légère d’où l’on voyait le haut de son bikini. Un sourire espiègle se dessina sur son visage.
-Drago Malefoy. Je ne pensais pas te revoir de sitôt. Des problèmes avec ta femme ?
-Oh la ferme !
Il se précipita sur elle et l’embrassa avec fougue. Elle se mit à rire et se laissa soulever jusque dans l’intérieur de la maison. De sa main libre, Drago débarrassa le guéridon de l’entrée et la posa dessus.
-Ma chambre est libre ?
-Évidemment, tu crois que j’invite d’autres hommes dedans ?
-C’est ce que font les prostituées dans les bordels d’ordinaire… répondit-il en lui mordillant l’oreille.
-Je ne suis pas une mère maquerelle ordinaire, tu le sais, sinon tu n’accepterais pas de revenir sans arrêt dans mes bras, répondit-elle alors qu’il lui embrassait le cou.
-Si je reviens c’est uniquement parce que tous les hommes que je connais n’ont pas les moyens de s’allouer tes services. Tu es une pute hors de prix.
-Je devrais me sentir insulter Drago mais je prends ça pour un compliment. Il faut que je te montre le chemin pour t’y rendre ou tu peux te débrouiller pour le trouver ?
-Je ne suis pas sénile.
-J’espère pas. On s’amuserait beaucoup moins si on devait te donner une potion Viagra !
Elle lui attrapa la lèvre du bas et la mordilla légèrement.
-Allez beau-gosse, file. Je dois piloter mes elfes et j’arrive.
Elle le repoussa et Drago commença à monter les escaliers.
-Vodka ?
-Tu veux que Astoria me tombe dessus ou bien ?  Réfléchis un peu. Je ne vais pas rentrer auprès de ma femme en ayant picoler… Une théière de thé vert fera l’affaire pour moi.  

Il avait parlé sans se retourner et montait les escaliers. Il tourna à droite dans le couloir et se rendit dans la pièce du fond. Quand il ouvrit la porte, une théière de thé vert fumait dans un service en argent près de scones, d’une corbeille de fruits et d’une tasse en porcelaine de Chine. L’odeur des scones sortant du four lui rappela qu’il n’avait rien avalé depuis le petit déjeuner. Il était affamé. Il jeta sa cape sur l’un des fauteuils et il se posa sur un autre. Il regarda par la fenêtre le jardin derrière la maison, qui comme celui de devant était en fleur. Il pouvait voir de sa place le parterre de framboises et de fraise, et le prunier dont les fruits n’allaient pas tarder à tomber au sol. Il entendit la porte s’ouvrir alors qu’il avalait un scone avec de la gelée de mûre.
-Ça faisait pas mal de temps que tu n’étais pas venue me voir. On fait la même chose que la dernière fois ? J’ai trouvé ça amusant.
Il tourna ses yeux gris vers la prostituée qui se tenait juste à côté de lui et acquiesça avant de retourner à sa contemplation de la fenêtre.
-Regarde dans ma poche, fut la seule explication qu’il lui donna avant de se beurrer un scone et de croquer dedans à pleine dent.
-Si tu as vraiment faim je peux faire monter de quoi te restaurer. J’ai un ami français qui m’a fait parvenir des petits crottins de chavignols, du comté et du saint-nectaire de France…un véritable délice. J’ai différentes sortes de pain pour aller avec… Oh et je t’ai parlé du cheddar que m’a ramené ma mère ? Le meilleur du monde. Je suis sûre que tu vas adorer. Je sais à quel point tu aimes manger du fromage en toute circonstance, surtout après l’amour. Toujours pain au pavot ? Je sais que tu aimes ça mais y’a pas moyen que je te fasse change d’avis ?
-Je sais surtout à quel point tu aimes manger du fromage sur mon torse, Tanya. Va en chercher et je peux t’assurer que tu n’oublieras jamais cet après-midi. Et prends le pain que tu veux.  

Elle gloussa et il l’entendit refermer la porte. Il soupira. Cette pute connaissait mieux ses goûts en matière de fromage que sa propre femme. C’était aberrant. Il ferma les yeux tout en croquant dans une pêche juteuse, sucrée à souhait et l’image de son fils s’imposa à lui. Il avait paru effrayé à l’idée d’être seul dans le Poudlard Express. 

-Tu es un Malefoy, Scorpius. Ne laisse personne te marcher sur les pieds. Jamais, lui avait-il soufflé alors que son fils, avec impatience, attendait un dernier conseil de son père avant de se jeter dans le grand bain.
-Oui Papa. Tu seras fier de moi, tu verras.
Il s’était penché à son niveau pour le prendre dans ses bras et avait eu l’impression de se voir au même âge. Ça lui avait fait une impression étrange. Il aurait aimé lui dire que du moment qu’il n’allait pas chez ses gros balourds de Poufsouffle il serait fier de lui, mais il n’avait pas pu. Il l’avait embrassé sur le front rapidement et l’avait laissé entre les mains de sa mère. Il s’était demandé un peu choqué, comment son fils avait pu penser ne serait-ce qu’une seconde qu’il n’était pas fier de lui. Il était froid et distant avec les autres mais il faisait son possible pour ne pas l’être avec son fils. Il n’avait pas voulu reproduire l’intégralité de sa propre éducation.  

Scorpius, parfois, arrivait à le faire rire jusqu’aux larmes avec ses pitreries, comme le jour où quand il avait 5 ans, il avait “emprunté” la baguette magique de son Grand-Père Greengrass, l’avait agité et avait coloré le berger allemand en rose bonbon et transformé la permanente de sa grand-mère en nid de vipère. Drago avait saisi son fils par la taille et l’avait sorti de la pièce alors que sa belle-mère hurlait et que son beau-père tentait d’aider son épouse. C’était la panique totale dans le petit salon. Scorpius avait laissé tomber la baguette quand son père l’avait soulevé.
Drago était absolument hilare, et avait dû puiser dans le fin fond de ses forces pour ne pas éclater de rire, mais il n’avait pas pu empêcher une larme de rire de couler de ses yeux. Drago avait mis  Scorpius debout sur une table et lui avait fait face. Son fils paraissait horrifié parce qu’il avait fait et avait les joues en feu. Ils entendaient la panique qu’il y avait au salon. Il lui avait soulevé le menton.
-Tu seras un grand sorcier un jour mon fils, lui avait-il dit. Je suis fier de toi, mais tu vas supplier tes grands-parents de t’accorder leur pardon. Et tu seras puni pour le principe. On ne transforme pas les cheveux de sa grand-mère en nid de vipères, même si s’en est une.
-Oui Papa.
-Tu copieras 50 fois “je ne jetterais plus de sort sur grand-mère et j’attendrais d’avoir ma propre baguette avant de faire des blagues stupides”
-Oui Papa. On peut rentrer à la maison après ?
-On ne peut pas. On va rentrer à la maison après. Et si ta mère te demande, j’étais très fâché contre toi.  

Drago ouvrit les yeux quand Tanya posa le plateau de fromage sur la table devant lui. Il y avait une fiole sur le plateau. Il la regarda verser la mixture dans le petit verre et l’avaler avant de détourner les yeux. Il ne voulait pas voir ça. Pas maintenant. Il se leva et ouvrit la fenêtre. L’air chaud de septembre s’engouffra dans la fenêtre. Il se retourna brusquement et son cœur fit un bond dans sa poitrine en voyant des yeux noisettes et la chevelure châtain indisciplinée. Hermione Granger était devant lui et le regardait d’un air coquin dans cette petite robe blanche qui la serrait au niveau de la poitrine. Il avait bien fait de garder les quelques cheveux de Granger qui s’était déposé sur lui.
-Alors Drago Malefoy ? résonna la voix de Granger… je te rappelle que le temps est compté. Il ne nous reste plus que 58 minutes.
Il s’approcha d’elle, la saisit par la taille et la caressa du bout de ses doigts gelés tout en remerciant le créateur du Polynectar. Sa peau était douce et exhalait une odeur merveilleuse. Ses lèvres charnues d’un rouge carmin ne demandaient qu’à être embrassées. Il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec douceur. C’est ainsi qu’il imaginait Granger dans son intimité. Loin d’être révoltée, son Hermione était douce, maternelle. Il détacha délicatement la robe et son opulente poitrine fut enfin libérée de ce tissu. Il la poussa doucement vers le lit et retira ses chaussures et sa robe grise.
-Dis-moi ! Je ne t’avais pas connu avec ce torse musclé.  

Tanya-Hermione se redressa et caressa ses abdos avec sa main droite. Elle lui défit la ceinture de son pantalon de l’autre main et l’entraîna sur le lit. Drago ne tarda pas à prendre le dessus sur elle. Il avait envie de prendre son temps pour une fois. Il avait l’après-midi à tuer et il se doutait que Daphné était en ce moment même dans son manoir. Il n’aurait pas une seule seconde à lui, en rentrant. D’une main experte, il dégrapha le soutien-gorge de sa partenaire et lui mordilla les seins. Il repensa à Ankh, la croix qui pendait au cou de Granger le matin même et embrassa l’endroit où la croix aurait dû se trouver si elle avait été l’originale. ll glissa ses lèvres sur son torse et il retira le string avec ses dents. Il lui fit un clin d’œil et Tanya eut un petit rire ravi. Elle le repoussa sur le côté et entreprit de le déshabiller puis elle se mit debout sur le lit et le domina. Un sourire de satisfaction s’afficha sur le visage de Drago sans qu’il eut envie de le dissimuler. Elle était encore mieux que dans son souvenir avec sa taille fine et ses seins qui n’avaient rien perdu depuis sa maternité. Il lui fit un croche patte et il la rattrapa dans ses bras. Ils se mirent à rire. Il prit tout son temps et ne pouvait détacher ses yeux du visage de Granger. Il la dominait et il adorait ça. Il voulait devenir familier du moindre de ses tressaillements. Tanya ne cessait de répéter son prénom et il n’en était pas choqué. Ça l’excitait d’autant plus. 

Il savait que le temps était compté avant que Tanya ne reprenne sa véritable apparence et qu’elle ne pouvait pas prendre plus de 3 gorgées de suite sans avoir des effets secondaires. Le Polynectar qu’il avait préparé était très concentré pour donner un résultat parfait en peu de gorgée. Tanya tendit la main vers la table de nuit où se trouvait la fiole de potion et Drago la saisit pour lui donner. Il se retira et en profita pour aller chercher un morceau de cheddar. C’est vrai qu’il était particulièrement exquis. Il retourna d’un pas sur le lit. Il glissa un morceau de cheddar dans la bouche de sa partenaire qui lui lança un véritable sourire. Tanya était une professionnelle, pourtant il avait toujours l’impression qu’elle prenait vraiment du plaisir avec lui. Peut-être était-ce la vérité après tout. En tout cas, tout ce qu’il pouvait dire c’est que là, elle ne simulait pas ce qu’elle éprouvait. Ou alors, elle devrait lui donner des cours d’art dramatique. Elle lui mordilla l’oreille et lui pressa l’épaule. Elle voulait qu’il accélère le rythme, ce qu’il fit mais il voulait que cela dure encore. Un soupir d’extase s’échappa de la bouche de son amante et elle ouvrit les yeux. Ils étaient humides et débordaient d’affection. Son cœur se mit à battre et il ne tarda pas à mettre fin à la torture plaisante de sa maîtresse. Il lui caressa les cuisses, l’embrassa une dernière fois et s’affala sur le côté. Son cœur battait la chamade. Tanya posa sa tête sur son torse et il lui caressa la crinière.
-Je peux te poser une question Drago ?
Elle se tourna vers lui et il fut déstabilisé par le regard noisette de la jeune femme.
-C’est une chose courante d’avoir les yeux gris ou c’est une particularité familiale ?
-Mon fils et moi sommes les seuls à avoir des yeux comme ça. Et non ce n’est pas courant.
-C’est ce que je me disais aussi. Alors.. chèvre et pain aux noix ?
Il hocha la tête. Elle se leva et s’enroula dans le drap en soie et apporta le plateau sur le lit. Il remarqua la bouteille de cidre de glace et celle de champagne sur la table. Il ne les avait pas vu avant. Il plissa des yeux. Elle le connaissait si bien que ça ? Elle rosit sous son regard insistant.
-J’ai jamais dit que ce serait pour toi grand bêta. Par contre, si tu pouvais l’ouvrir, ce serait une vrai preuve de virilité.
-Parce que tu trouves que je ne suis pas viril ? lâcha t’il d’un ton froid en faisant voler la bouteille de champagne jusqu’à lui et en la débouchant sans aucun effort.
-J’ai rarement rencontré d’hommes aussi viril que toi. Je voulais juste que tu m’ouvres cette bouteille.
Drago posa ses lèvres sur le goulot de la bouteille et avala la première gorgée. Exquis. Il accepta la tartine qu’elle lui tendait tout en lui rendant la bouteille à sa propriétaire. Il croqua dans la tartine en fermant les yeux et en savourant chaque sensation laissée par ce fromage de chèvre. Il regretta l’absence de raisin ou de salade pour l’accompagner. Il rouvrit les yeux quand il sentit des picotements. Il remarqua que Tanya l’observait avec sa tête de Hermione Granger. Il avala sa bouchée et pencha la tête.
-Qu’est-ce que tu veux ? soupira-t-il.
-Rien du tout.
-Tanya…
-C’est juste que.. tu es super riche et tu as probablement l’habitude de manger des trucs exquis et là, tu sembles prendre tellement de plaisir dans une seule bouchée de fromage. Je trouve ça super mignon.
Il ne répondit rien du tout mais c’est vrai qu’il prenait son pied à manger du fromage.
-Tu me diras combien je te dois.
-Oh tu sais.. Tu m’as offert cette maison alors..
-Combien te dois-je ?
-Drago ! Laisse moi finir.
Les sourcils d’Hermione Granger se froncèrent d’un coup et il faillit rire. L’esprit de Tanya et le corps de Granger. Finalement, ce n’était pas si déplaisant que cela.
-Qu’est-ce que je disais ? Ah oui tu m’as offert cette maison et régulièrement tu m’as fait envoyer ou tu m’as offert directement quelque chose. Alors cette fois-ci c’est gratuit. Comme un cadeau de bienvenue.
-Mon premier cadeau de bienvenue m’avait coûté cher si je me souviens bien, lâcha t’il goguenard.
-De re-bienvenue. Ça m’a fait plaisir de te voir. Par contre, si la prochaine fois, tu pouvais me faire parvenir avec tes relations quelques plants de Fleur de Jade et Chantrieri Tacca ce serait génial, je voudrais améliorer mon jardin.
-Tu veux que je te paye en fleur ?
Drago la regardait avec perplexité. Elle était décidément un cliché de prostituée au grand cœur. Elle sourit et rosit légèrement.
-J’aime les fleurs. Et à chaque fois que je les regarderais, je penserais à toi. De toute façon, tu pourras en avoir plus facilement que moi. Ça te va comme deal ?
Un pot de fleur contre quelques heures de plaisir ? Qu’à cela ne tienne ! Il finit son morceau de saint nectaire, reprit une gorgée de champagne et se releva au moment où le vrai visage de Tanya se révéla. Elle était loin d’être moche cette petite.
-Un quickie pour la route ? lui demanda t’elle les yeux brillants.
Il haussa les épaules. Après tout, il était déjà nu et elle aussi…
Dix minutes plus tard, il était dans la salle de bain attenante à se passer de l’eau sur le visage. Il renfila sa robe de sorcier et regarda Tanya qui se rhabillait elle aussi.
-Tu auras tes plants dans la semaine.
Il ouvrit la porte et se dirigea dans le couloir. Il s’apprêtait à descendre les escaliers quand il entendit un hurlement déchirant sur la gauche. Il saisit sa baguette, retourna sur ses pas, ouvrit la porte de la pièce d’un coup de main et jeta un sort d’une puissance telle qu’il projeta l’homme sur le mur. Il s’effondra et ne bougea plus. Il regarda la femme qui était dans la pièce. Elle avait du sang sur la joue faite par une profonde entaille et des traces de morsures assez profonde. Tanya arriva baguette à la main et se précipita vers sa “fille” qui hurlait de douleur et de peur sûrement. Il bougea du bout du pied le corps de l’homme à terre. Il vivait toujours. Il fit apparaître son porte-feuille et regarda qui il était.
-Intéressant..
C’était un des “bras droit” du Ministre de la Magie. Dennis Crivey, 15th Camden Street.
-Je vais le tuer.
Drago se retourna et désarma Tanya dont les yeux brillaient d’une rage incommensurable.
-Non. Je vais m’en occuper.
Il le rhabilla magiquement et le souleva avec sa baguette. Le corps de l’homme inconscient se mit à flotter doucement.
-Vous m’avez sauvé la vie, balbutia la fille en pleurs..
Drago lui jeta un regard étrange. Il n’en avait pas pris conscience sur le coup. Mais c’est vrai. Il l’avait sauvé.
-Apprends la légilimancie. Je n’aurais pas besoin de me salir les mains pour une prostituée comme ça, lui répondit-t’il avec dédain.
Il lança sa baguette à Tanya et descendit Crivey sans ménagement. Il entendit le bruit d’un corps qui chute. Il le souleva par les aisselles et agita sa baguette pour appeler le Magicobus. Celui-ci arriva, il monta avec difficulté. Le magicobus était vide. Il fit sauter 5 Gallions dans la main de la fille.
-2 places pour le 15th Camden Street.
-Votre ami n’a pas l’air en bon état, constata-t-elle en lui tendant deux billets.
-Non sans rire ? Si je vous ai donné autant que votre salaire mensuel c’est pour que d’une vous ne fassiez pas de commentaires débiles et que deux vous oubliez notre venue. Compris ?
Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, Drago se dirigeait déjà avec Crivey dans le fond et le posa sans ménagement. À peine 10 minutes plus tard, il était devant une barre d’immeuble miteuse. Il ne reprendrait jamais plus les transports en commun. Il ne savait pas ce qu’il avait pris. Il aurait mieux fait de transplaner. Mais sur le coup, c’était la meilleure des idées qui lui était venu. Il le déposa devant la porte et vit une sonnette devant la barre d’immeuble. Il eut une moue de dégoût. Il allait devoir appuyer sur ce truc d’une saleté incommensurable. Il sonna une fois, deux fois, trois fois. Rien. Il devait vivre seul. Il saisit sa baguette prêt à ouvrir la porte quand celle-ci s’ouvrit. Une petite fille qui avait presque l’âge de son fils.
-Tu sais à quel étage habite Dennis Crivey ?
-Je ne parle pas aux inconnus.
-Excellent principe. Comme quoi les enfants des prolétaires peuvent aussi en avoir, marmonna-t-il plus pour lui-même. Tu reconnais sûrement Crivey.
Il désigna la masse informe encore inconsciente près de lui.
-Il..
-Laetizia ! À qui parles-tu ?
Une sorcière l’air débordée arriva furieuse, baguette à la main, prête à tout pour protéger sa progéniture.
-Excusez-moi madame. À quel étage se trouve l’appartement de Dennis Crivey ?
-Que lui voulez-vous ?
-Le ramener chez lui.
Il désigna Crivey qui reposait près de lui.
-Mais qu’est-ce.. troisième étage, la porte sur la droite. Que lui est-il arrivé ? J’ai sa clef chez moi.. Je…
-J’ai ses clefs.
Il tapota avec sa baguette sur l’épaule de Crivey et celui-ci disparut.
-Écoute ta mère, ne parle pas aux inconnus et ne leur ouvre sous aucun prétexte la porte.  

Il s’engouffra dans la porte ouverte et monta les escaliers. Il ouvrit la porte de Crivey et l’installa sur son canapé. Cet appartement faisait la taille de sa salle à manger. Il trouva du papier, une plume et de l’encre non sèche près d’une série de photos dont l’une d’un couple marié. Drago souleva le cadre et y vit Crivey avec une femme qui lui semblait familière. Une indienne d’une beauté stupéfiante. C’est une des sœurs Patil, lui souffla une voix dans le fond de son crâne. Il se demandait comment elle réagirait si cette fille qui venait d’une famille de sang pur apprenait que son mari agressait des prostituées pendant l’acte. Il eut un ricanement et sut ce qu’il devait écrire sur le message. “Demain, 18h chez moi où je raconte tout à Patil, Drago Malefoy. PS : tu m’es redevable de 5 gallions”. Il glissa le mot dans la main de Crivey qui commençait à se réveiller et transplana au centre du chemin de Traverse. Il acheta deux bouquets de roses blanches et retourna chez lui.

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