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Chapitre 39 : Midnight in Paris

 Drago entendait l’homme qui venait de perdre sa société à son profit sans vraiment l’écouter. Ses lèvres bougeaient mais lui, il n’entendait rien du tout. Il regardait dehors la neige qui tombait en gros flocons sur Paris. Il était arrivé la veille au soir et il avait trouvé la Ville Lumière absolument superbe, éclairée par les lampadaires. Il pouvait voir les flocons voleter sous la lumière diffuse. Il avait posé ses valises à l’hôtel George V, quand il était arrivé, très tard, il devait se l’avouer. Il avait à peine dormi. Il avait lu et relu le dossier de sa future acquisition pour en connaître les moindres détails. Il n’était pas stressé mais il n’avait pas Mariam avec lui pour lui rappeler des détails insignifiants. Drago avait jeté sa cape sur le sofa et il s’était installé sur une table dans sa suite, face à la neige et avait travaillé à la lueur des bougies. Il avait ouvert sa fenêtre, s’était un peu plus emmitouflé dans sa robe de chambre et avait posé sa main dans la neige. Il aurait dû emmener Scorpius avec lui. Il aurait adoré se retrouver avec son père.

-Monsieur Malefoy ? vous avez quelque chose à ajouter ?
Drago hocha la tête et regarda les moldus juste devant lui. Il avait été contraint d’abandonner sa confortable robe de sorcier qu’il adorait pour des habits moldus. Il avait opté pour un costume gris et avait mis une cravate violette pour aller avec son teint. À vrai dire, ce costume lui allait à la perfection mais il n’aimait pas devoir être contraint de faire quelque chose. D’autant plus que les négociations qui auraient dû durer quelques heures venaient de s’étaler sur une grande partie de la journée. C’était le problème avec les français. Toujours à bavasser pour rien du tout.
-Oui absolument. Je tiens tout de suite à rassurer vos partenaires, je n’ai nullement l’intention de faire des coupes budgétaires ou dans le personnel. Mais..
La mine réjouie de son homologue ne lui plaisait pas. Il plissa des yeux. Il avait un malin plaisir à voir le visage des gens se décomposer sous une mauvaise nouvelle. Il avait toujours eu cet intérêt aussi loin que remontait sa mémoire. Il observait les interlocuteurs de son père et il voyait leurs traits s’affaisser, trembler sous le regard de son père. Un jour, il avait compris d’où lui venait cet intérêt. Il était à Poudlard et venait de terroriser un de ses camarades. Il s’était senti rempli d’un pouvoir gigantesque qui se nourrissait de la peur de son prochain. Il avait comprit à ce moment là que la peur des autres était galvanisante pour toute personne capable de supporter de voir un spectacle aussi affligeant. Drago ressentait ce pouvoir galvanisant dans cette salle de conférence. Aussi il continua sur un même ton en se délectant des traits tirés des autres personnes présentes dans la pièce avec lui. 

-Mais je compte faire un bilan des compétences des salariés dans l’année. Ceux qui seront en deçà de mes exigences devront soit se former, soit quitter l’entreprise. Et si après formation, ils sont toujours en dessous, ils la quitteront.
Ils acquièscèrent et Drago n’avait pas besoin de faire de légilimancie pour savoir à quoi ils pensaient tous. Il était jeune, très jeune pour faire ce genre d’affaire. Ils ne devaient pas croire en lui. Ils devaient penser qu’il était un jeune héritier qui jouait dans la cour des grands. Drago les détestait déjà. Il contracta légèrement sa mâchoire et contempla ses ongles parfaitement manucurés.
-Mais monsieur Malefoy… commença l’un des membres du conseil d’administration.
-C’est ce que j’ai fait pour toutes les entreprises que j’ai racheté et elles ont désormais un chiffre d’affaire qui a doublé, voir triplé, ajouta-t-il dans un français quasi parfait. Je ne crois pas que vous puissiez dire la même chose de votre administration sinon vous ne seriez pas entrain de vendre.
-Vous parlez français ? s’étonna l’un des hommes sur sa droite. 

Drago se tourna vers l’homme chauve qui venait de parler. On aurait dit le personnage qui se trouvait sur les produits ménagers que Drago avait vu parfois sur des affiches publicitaires. Quand il l’avait vu la première fois Daago avait failli l’appeler le génie de la lampe, mais il s’était abstenu. Cet homme était loin d’être un génie et il ne méritait pas un tel surnom.
-Évidemment que je parle français, répondit sèchement Drago. Vous avez quelquechose à rajouter  peut-être ? Ou nous pouvons enfin signer ?
Il saisit un crayon et signa le contrat. Il le tendit ensuite vers son homologue avec une furieuse envie de sortir sa baguette magique et de la mettre sur la table d’un air menaçant. Mais il ne le pouvait pas. Il détestait ces gens. Ils lui lêchaient les bottes mais le dénigraient, il le savait pertinemment. Son futur sous-fifre signa le document et ils se levèrent pour prendre une photo. Drago était soulagé. C’était enfin terminé et il pouvait vaquer à ses occupations. Il était 19h quand il sortit de l’entreprise sous le regard des caméras moldues. Il détestait les moldus. Vraiment. Il n’aimait pas être sous le feu des projecteurs. Il ne savait pas pourquoi ils étaient tous aussi grossiers. La délicatesse ne semblait pas vouloir faire parti de leur vocabulaire. Il monta rapidement dans sa limousine. Si il avait eu le choix, il serait parti se promener à pieds mais il devait poser son attaché case dans sa suite et envoyer quelques lettres. Il devait rentrer à Londres, il le savait mais il n’en avait pas envie. Se retrouver seul avec lui-même lui faisait du bien. Il posa uniquement sa sacoche et il repartit se balader dans la ville. Il ne s’était pas changé. Il portait un long manteau chaud et une écharpe qui lui cachait le bas du visage.  

Il passa par le pont des arts et s’arrêta, s’appuyant à la rambarde glacée. Il devait réfléchir à sa vie. Granger avait eu une phrase très juste le soir du Week-End de la Promotion Potter et cette phrase s’appliquait bien à Drago. Il avait un vide dans sa vie. Il le ressentait clairement alors qu’il regardait la Seine. Il le ressentait quand il couchait avec Astoria, quand il travaillait. La seule fois où il n’avait pas ce sentiment de vide, qu’une chose manquait à sa vie, c’était quand il était avec son fils. Il l’aimait tellement et avait tant de choses à lui apprendre. Un jour Scorpius serait à sa place à la tête de l’empire Malefoy. Il devait lui apprendre à être un leader. Il commencerait à lui apprendre l’occlumancie dès qu’ils seraient tranquilles dans les Alpes. Il lui devait bien ça. Drago se remit en marche et il arriva bientôt à un bar lounge de la ville. Il s’assit dans un coin et prit un verre. Un groupe de femmes le regarda et il baissa pudiquement les yeux. Il allait dîner au restaurant face à son hôtel. Il n’avait pas envie d’aller ailleurs. Il avait envie de dormir ce soir et non de traîner dans la ville.
-Excusez-moi monsieur.
Il se tourna et vit une jeune femme. Elle avait un physique de Drago pourrait qualifier de normal mais ce qui était étonnant, c’était la couleur ambre des yeux de cette jeune femme. Et son accent français n’était pas sans lui déplaire non plus.
-Je suis désolée de vous déranger mais vous êtes Drago Malefoy n’est-ce pas ?
-Ça dépend pour qui en général.
-Je suis journaliste pour Vogue et j’aimerais faire un reportage sur les femmes des puissances de ce monde, est-ce que vous pensez que votre épouse serait d’accord pour nous accorder une interview ?
-Je pense que le meilleur moyen est de lui demander directement, je ne donne pas d’ordre à Astoria et je me verrais mal lui imposer une interview avec une inconnue pour un journal.

Elle s’assit en face de lui. Il n’allait peut-être pas dormir seul ce soir. Tout dépendrait de cette jeune femme et de sa capacité à lui plaire. Mais Drago repéra immédiatement l’alliance à sa main gauche. Il en était déçu. Elle était presque parfaite pour lui pourtant.
-Mais je lui demanderais de vous contacter madame..
-Brochard. Camille Brochard. Je vous laisse mes coordonnées.
Elle lui tendit une carte et Drago la saisit avant de tourner les yeux. Son regard s’agrandit. Il venait de voir Hermione Granger ou son imagination lui jouait des tours ? Quelle était la probabilité de la voir à Paris en même temps que lui ? Il se leva, s’excusa auprès de la journaliste et lança un billet de 50€ au barman avant de partir. Elle venait de tourner au bout de la rue. Il pressa le pas, il voulait voir si c’était l’effet de son imagination ou pas. La femme marchait quelques mètres devant lui. Il tourna dans une rue parallèle à celle qu’elle venait d’emprunter. Il arriva nez à nez avec elle. Et ce n’était pas Hermione Granger. Drago se sentait stupide. Il la voyait partout. Il décida de retourner dans son hôtel. Au moment où il récupéra sa clef à l’accueil, il entendit un rire qui le fit se retourner. Mais il n’y avait personne. Il entendait même sa voix à présent. Il secoua la tête. Il était temps de se remettre. Il allait devenir complètement fou sinon. Il se dirigea vers l’ascenseur. Il devait cesser de penser à elle dès qu’il avait un moment de libre. Il releva les yeux de son alliance. et croisa un regard noisette au moment où la porte de l’ascenseur se referma. Était-ce une blague ? son cerveau lui jouait vraiment des tours. Il arriva dans sa chambre et se servit un verre de scotch. Il devait arrêter de boire à chaque fois qu’il avait une émotion forte. Il le savait mais ce soir, c’était particulier. Il avait l’impression de perdre la raison à cause d’une tornade appelée Hermione Granger. Une semaine. Cela faisait une semaine qu’il ne cessait de penser à son grain de peau, à ses lèvres charnues et à son odeur. Il était obsédé. Il changea de costume pour aller dîner. Il avait réservé une table pour le fabuleux restaurant de la Tour D’Argent juste en face de son hôtel. Il adorait ce restaurant, il avait l’impression d’être chez lui là-bas. Il était à peine entré dans l’établissement qu’il se figea. Et son sang ne fit qu’un tour. Un sourire rapidement réprimé s’afficha sur ses lèvres. Il s’approcha à pas de loup et posa sa main sur la hanche d’Hermione Granger. Celle-ci sursauta et devint livide quand elle le vit. Elle plissa des yeux. 

-Tu te rappelles que je t’ai interdit de faire ça, n’est-ce pas ? je peux savoir ce que tu viens faire ici ? Tu me suis c’est ça ?
-Bonsoir à toi aussi. Je viens juste dîner en réalité.
Il se mit à rire en voyant la queue qui s’étendait.
-Allez suis-moi. Tu me fais pitié.
Il la saisit par le poignet et l’entraina hors de la queue qu’il remonta. Drago venait souvent ici. Et il procédait toujours de la même façon. Il arriva vers un des maîtres d’hôtel avant qu’Hermione Granger n’ait dit quoi que ce soit et ils furent installés à une table avec une vue absolument magnifique.
-Il faut que tu arrêtes Drago.
-De ?
-De faire ce que tu veux avec moi. De me prendre par la main comme si j’étais une enfant, comme si je n’avais pas mon mot à dire.
-Tu peux toujours retourner faire la queue pour tenter d’avoir une place. Mais avoue que la perspective de dîner seule ne te plaît pas tant que ça.
-Je ne veux pas de ta pitié Drago.
-Je déteste dîner seul, lâcha-t-il. Et.. en réalité, je le fais plus pour moi que pour toi. Tu n’es pas obligée de me parler si tu ne le souhaites pas. Je ne veux pas te forcer à faire quoi que ce soit. 

On leur apporta des menus à ce moment là.
-En tout cas Hermione Granger, je te trouve très élégante dans cette robe.
-Et moi je suis surprise de te voir habiller comme un.. moldu. C’est déconcertant.
Drago releva les yeux de son menu et constata que son ancienne camarade ne le regardait pas, elle détaillait la carte en se mordillant la lèvre.
-J’ai des entreprises moldues. Alors de temps à autres, je suis obligé de m’habiller ainsi. Ce n’est pas de ma faute en réalité.
-Je ne dis pas que c’est laid. Tu portes très bien ce genre costume et cette couleur te va au teint mais je ne m’attendais pas à ce que tu aies ce genre de chose dans ta penderie. C’est déconcertant.
-Hermione… commença-t-il.
-Non.
Drago leva le sourcil et croisa le regard noisette d’Hermione Granger.
-Je ne veux pas parler de tu sais quoi. Je sais ce que tu allais en parler.
-Tu fais de la légilimancie peut-être, ironisa-t-il.
-Pas besoin, je sais que tu allais aborder un sujet qui fâche, tu as fait une tête à la fois honteuse et agaçante.
-Pour une réconciliation sur l’oreiller par la suite, je serais toujours pour partant pour aborder les sujets qui fâchent. Mais je n’allais pas parler de ça. Je voulais juste savoir ce que tu faisais dans ma ville.
-Dans ta ville ? sourit Hermione Granger après avoir levé les yeux au ciel.
-Oui dans ma ville. J’ai habité ici alors je considère que c’est ma ville. CQFD. Tu n’as pas répondu à ma question.
-J’avais un sommet avec mes homologues européens. Je viens juste de terminer et comme j’adore la Tour d’Argent, j’ai pensé venir ici, histoire de me rappeler mes belles années.
-Tes belles années ? Tu es loin d’être vieille et si tu veux mon avis sur la question, tu es plus belle maintenant qu’il y a 20 ans.
Hermione Granger sourit mais elle ne dit rien.
-Je suis sincère.
-Je pense qu’on devrait aussi éviter ce sujet qui risque de déraper sur le sujet qui fâche.
-Ah. Je ne peux pas te dire que tu.. que je te trouve plus belle que quand tu avais des dents de castor, j’imagine que je n’ai pas le droit de parler de la couleur parme et de canapé ?
-Tu comprends vite. Bravo ! ironisa-t-elle.

Le serveur revint pour prendre leur commande. Drago était tellement abasourdi qu’il accepta toutes les propositions de vin que le serveur lui fit, ce qu’il ne faisait jamais.
-Bon, on est sensé parler de quoi alors ? Si on ne parle pas du sujet qui..
-Parlons de toi Drago, que fais-tu ici ?
-Uen transaction importante avec une société en déclin. Je me suis donné le défi de réussir à tripler son chiffre d’affaire en un an. Je rentabilise du mieux que je peux.
-Je peux te poser une question indiscrète ?
-Si tu veux savoir la couleur de mon caleçon, je t’invite à venir le découvrir par toi-même ce soir dans ma chambre.
-Tu es vraiment…
-Pince sans rire ? Oui je crois un peu. Alors pose ta question au lieu de me regarder de ton air de maîtresse en colère.
-Je voulais savoir pourquoi Drago..
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi tu es devenu un homme d’affaire et pas autre chose alors que tu avais la possibilité de faire ce que tu voulais.
Il la regarda d’un air interdit mais elle semblait désireuse de le savoir. Il aurait pu lui mentir mais il n’en voyait pas l’intérêt.
-Parce que je voulais être meilleur que mon père. Je voulais briller par moi-même. Faire parti des puissants de ce monde par une autre manière que la terreur. Alors je suis devenu l’un des businessman les plus puissants du Royaume-Uni. Et j’adore ça. J’adore diriger, pouvoir donner des ordres sans que personne ne me bride. Ne conteste mes décisions parce que dans mon empire, je suis tout puissant. J’adore avoir une entreprise qui ne vaut rien et la voir donner le meilleur d’elle-même, la sauver des abysses. J’aime ce que je fais, c’est pour ça que je le fais.
-Mais tu n’aurais pas aimer te concentrer uniquement sur je ne sais pas.. les potions ?
-Ça ne m’empêche pas de le faire.
-Ma fille m’a dit une chose surprenante sur toi en réalité. Une chose que j’ignorais et je me suis sentie un peu idiote de ne pas savoir que tu étais le fondateur de Drascom. Tu aurais pu me le dire je crois.
-Et en quel honneur ? Enfin je veux dire, oui j’ai fondé Drascom, j’ai inventé la Picolite mais je ne vois pas en quoi tu devrais le savoir. J’ai tout fait pour le cacher alors..
-Pourquoi ?
-Combien de personne m’aurait insulté après cette révélation ? Aurait refusé de prendre cette potion sous prétexte que mon nom était associé ? J’ai inventé la Picolite pour moi et Blaise m’a dit que je devais la commercialiser parce que j’aiderais d’autres personnes. Alors je l’ai fait. Drascom n’a pour but que d’aider les autres, je n’ai pas de gloire à en retirer. Je ne sais pas si je m’exprime bien.
Il releva les yeux alors que le serveur leur apportait l’entrée. Hermione Granger le regardait d’un air étrange et profond.
-Qu’est-ce que tu as ? demanda-t-il d’un ton abrupt.
Il se sentait mal à l’aise sous le regard de Granger.
-Tu es mal à l’aise, n’est-ce pas ? Tu ne devrais pas. Je suis juste.. étonnée par ce côté altruiste que tu as. Je ne pensais pas que tu en avais un.
-Je ne suis pas celui que tu crois, Hermione Granger.
-Peut-être que je ne te vois pas si mal que tu le penses Drago. Et puis, nous ne sommes plus des adolescents et quand nous étions adolescents, nous n’étions pas des amis. Peut-être que nous pourrions le devenir.
-Tu crois vraiment à ce que tu dis ?
-Ma fille adore ton fils. Mon neveu adore ton fils. Tu ne crois pas qu’être amis tous les deux seraient plus faciles à vivre pour tout le monde ?
-Et si je n’ai pas envie d’être ton ami Granger ? Parce que je n’ai pas envie d’être ton ami mais..
Il tendit sa main et la posa sur celle de Granger. Il la caressa du bout de ses doigts.
-Mais je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise en ma présence et je ne veux pas te faire fuir. Alors oui, soyons amis. Même si je peux lire dans tes yeux que tu n’en as pas plus envie que moi…

Il retira sa main et vit le léger geste de Granger pour le retenir.
-Mais j’ai une condition. Je crois que nous devrions reparler de vendredi. Et de lundi. Bref de tout parce que.. j’en ai besoin et je sais que tu en as besoin parce que tu ne peux en parler à personne.
-Qu’est-ce que tu veux dire Malefoy ? Je suis venue te voir pour te hurler dessus, ce que j’ai fait, tu m’as insulté, je t’ai giflé et pour la première fois depuis qu’on se connait j’ai entraperçu ton âme. J’ai vu une douleur incommensurable dans tes yeux et le désir d’être pardonné. Et.. et.. je n’ai pas su résister à cette envie de te prendre dans mes bras pour te consoler. Et j’avais envie d’être consolée aussi parce que tu ne peux pas savoir à quel point je me suis sentie blessée lorsque tu m’as comparée à Bellatrix Lestrange.
-Je l’ai regretté au moment où je l’ai dit, parce que contrairement à ce que tu crois, j’ai senti ta douleur Hermione. Et.. je dois t’avouer que tu n’as rien à envier aux femmes avec qui j’ai pu avoir une relation. Tu as juste été.. parfaite.
-Arrête. Arrête de fantasmer comme ça. Nous avons fait une erreur qui pourrait nous coûter nos mariages, tu te rends compte de ça. Tu briserais la confiance d’Astoria et ton fils te haïrait si il venait à l’apprendre. Alors, ça ne se passera plus.
-Très bien. J’en prends note. Puisque tu ne veux pas que nous recommencions, nous ne recommencerons pas. Je crois qu’il est préférable de ne plus en parler. Mais si tu changes d’avis, préviens moi. Je ne suis pas du même avis que toi.
-Tu te rends compte de ce que tu es entrain de dire ?
-Je sais parfaitement ce que je dis. Aussi certainement que quand je dis que ta fille sera brillante en potion. Peut-être mieux que moi. Et je sais ce que je dis.
-Rose adore les potions. Quand elle était petite..

Drago regardait la bouche de Granger tandis qu’elle s’extasiait sur l’intelligence de ses enfants. Elle avait les yeux qui pétillaient quand elle parlait d’eux. Sa fille était l’une de ses plus grandes fiertés. Drago n’osait même pas l’interrompre
-Elle est comme sa mère, dit Drago alors qu’on leur apportait leur dessert. Brillante. Elle a de la chance de t’avoir pour la pousser à aller au bout de ses capacités.
-Scorpius n’est pas à plaindre. J’ai cru comprendre qu’Albus et lui étaient en constante compétition pour savoir lequel des deux était le meilleur. D’ailleurs en parlant des enfants, c’était très gentil de leur proposer d’aller dans les Alpes mais ce ne sera pas possible. Pas pour Rose en tout cas, nous partons en Australie la semaine prochaine pour profiter un peu entre filles.
-Australie ? Il n’y a pas un match de Quidditch ?
-Si justement. Ginny doit couvrir le match Australie-Bulgarie et nous avons décidé de partir entre filles. Et Ron va rester avec Hugo. Alors.. Tu l’excuseras auprès de ton fils.
-Qui aurait pu croire que nos enfants deviendraient amis ?
-Très sincèrement Drago ? Pas moi. Je n’arrive toujours pas à le croire. Mais en même temps…
Drago était subjugué par la manière dont elle mangeait son dessert avec… sensualité.
-Pardon tu disais ? Je n’ai pas compris.
-Mais en même temps, toi et moi arrivons à être dans la même pièce sans nous entretuer.
-Si je ne te trouvais pas attirante Granger, tu ne supporterais pas d’être dans la même pièce que moi.
-Malefoy. Il faut que tu arrêtes de toujours faire croire que tu es un bad boy. Moi je sais que tu ne l’es pas plus que les autres.
Il sourit et elle aussi. Elle l’avait plutôt bien cernée. Il lui dit qu’il allait régler la note, parce qu’il ne laissait jamais payer une femme. Elle lui dit qu’elle aimerait faire un tour dans la ville enneigée et que comme c’était sa ville, elle aimerait bien qu’il la lui fasse visiter.
-Comme tu veux.

Ils marchaient côte à côte. Ils ne disaient rien. Granger avait de la neige dans ses cheveux. Mais elle s’en fichait. Drago avait perdu la notion du temps mais ses pas l’avaient mené juste dans le parc où il allait tout le temps quand il habitait là. Il le regardait avec une nostalgie certaine, jusqu’à ce qu’une boule de neige vienne s’écraser sur son visage et que la glace coule le long de son menton. Il se tourna lentement vers Hermione Granger qui éclata d’un rire cristallin. Elle avait de la neige plein la main. Drago saisit sa baguette, forma une boule de neige et la propulsa sur Hermione Granger qui l’esquiva avec talent. Elle se mit à courir dans le sens opposé à Drago pour lui échapper. Elle riait à gorge déloyée alors que Drago lui courait après en lui lançant des boules de neiges. Il la rattrapa par le bras et ils tombèrent sur la pelouse enneigée. Elle était allongée juste à côté de lui et il la trouvait juste merveilleuse. Il ne put s’empêcher de l’embrasser, ses mains glacées posées sur son visage. Elle était comme une poupée de porcelaine fragile. Elle avait le goût de l’interdit, du fruit défendu. Elle l’embrassa elle aussi puis elle se recula rapidement.
-Je ferais mieux de rentrer.
Elle se releva et s’en alla rapidement. Drago resta un moment assis dans la neige, jusqu’à ce qu’il ne sente plus le froid mordre ses oreilles. Il transplana et rattrapa de justesse l’ascenseur de l’hôtel George V.
-Ce n’est pas possible ! Tu me suis !
Il ne pensait pas tomber sur elle. Était-ce un cruel jeu du Destin que de mettre une femme qu’il voulait mettre dans son lit dans le même hôtel que lui ? Qu’avait-il fait au bon Dieu pour que cela arrive ? Était-ce à cause du vin qu’il avait bu pendant son dîner ? Était-ce parce qu’il avait aimé plus que tout le canard ? Ou encore était-ce dû au fait qu’il avait embrassé Granger avec son cœur qui battait la chamade ?
-Non. Je suis descendu à cet hôtel parce que je sais que la Tour d’argent est juste en face.
Drago se détourna pour ne pas voir son regard. Il sortit à son étage et saisit son pass de chambre. Il se retourna quand il entendit des bruits de pas sur le parquet derrière lui.
-Et après, c’est moi qui te suis ? Tu voulais juste savoir mon numéro de chambre, n’est-ce pas Granger ?
-Non. Je suis dans cette chambre d’hôtel en réalité.
Drago blêmit et maudit le ciel d’avoir donné à Hermione Granger la chambre d’hôtel juste en face de la sienne. Il ne pourrait pas dormir sachant qu’un fantasme dormait paisiblement dans la chambre juste à côté. Il rentra dans sa chambre sans dire un mot. Il retira son manteau et il se laissa tomber sur son sofa. Il déboutonna sa chemise, son gilet de costume et resta en caleçon. Il enfila une robe de chambre et se mit à travailler. Il devait se concentrer sur autre chose. Il relisait ses dossiers un à un tout en buvant une tisane apaisante à base de tilleul. Il appela le room service pour qu’il lui apporte une bouteille de champagne, des macarons et du fromage. Ils le firent rapidement. Il s’assit sur le canapé, la bouteille à la main. Il ne savait pas quoi faire. On frappa de nouveau à sa porte. Il fronça des sourcils. C’était quoi encore ce room service ? Il n’avait rien demandé. Il décida de ne pas répondre. C’était une erreur sûrement. Il retourna à la contemplation de sa bouteille. On refrappa. Il se leva d’un bond. C’était inadmissible et irrespectueux envers les clients que de faire cela. Frapper à vers minuit aux chambres ? Il ouvrit la porte brusquement. Il ouvrit la bouche prêt à laisser transparaître sa colère mais il la referma aussi sec devant le regard humide d’Hermione Granger. Elle était en robe de chambre en soie noire et bleue.
-Je viens de penser à une chose.

Elle le poussa pour rentrer dans la chambre. Il referma la porte derrière elle, tout en se demandant ce qu’elle pouvait bien faire là.
-En fait, j’ai pensé à deux choses. Et j’aimerais avoir une réponse. Premièrement, pourquoi mais pourquoi tu ne veux pas devenir mon ami ? C’est parce que tu trouves que je suis trop chiante ? Et je ne comprends pas pourquoi. Tout le monde m’aime.
-Dit-t-elle alors qu’elle débarquait dans la chambre de son voisin de pallier sans crier gare.
Elle se retourna et pinça un peu des lèvres. Drago n’aurait jamais cru la voir un jour en robe de chambre devant lui, les cheveux détachés. 

-Ça c’était la première chose et la seconde…

Elle s’approcha de lui et il ne put s’empêcher de penser qu’il allait se prendre une gifle. Il recula légèrement et sentit le canapé derrière lui. Elle avança de nouveau et il tomba dans un geste de recul. Elle ouvrit sa robe de chambre dévoilant une guêpière bleue nuit qui lui allait à la perfection. Elle posa une main sur sa hanche moulée dans la pièce de lingerie et pinça encore plus les lèvres. 

-Je peux savoir ce qu’il t’a pris de m’envoyer une pièce de lingerie pour Noël ? Après ma culotte une guêpière ? Tu comptes me rhabiller ? Drago ?
Ce dernier ne savait pas quoi penser de tout cela. Il était trop abasourdi. Il ne répondit rien du tout, obnubilé par la pièce de lingerie qu’il avait lui-même choisi avant Noël. Elle l’avait associé à une culotte et à des bas de mêmes couleurs bleue nuit. Drago tentait par tout moyen d’envoyer des signaux à son corps pour ne pas réagir à l’excitation qu’il ressentait à ce moment là. Il aimait les guêpières et les bas. C’était indéniable. Hermione Granger retira totalement sa robe de chambre qu’elle laissa choir sur le sol. 

-Tu sais pourquoi je suis fâchée contre toi Drago ? Parce que j’adore cette guêpière et maintenant, je suis obligée de te remercier pour cette pièce de lingerie absolument divine.
Elle l’enjamba d’un air coquin et il fut envahie par son parfum. Elle en avait remis. Elle releva son visage et elle l’embrassa tout en lui caressant le visage. Il se laissa faire. Elle bougeait son bassin doucement pour faire monter en lui une excitation qu’il peinait à ne pas laisser paraître depuis qu’il l’avait vu en guêpière. Elle se détacha de lui, lui planta la tête entre ses seins avant de glisser sur le sol. Elle le regarda d’un air coquin. Drago rejeta sa tête en arrière alors que la belle sorcière dégagea son membre viril et qu’elle commençait à s’affairer avec son entrejambe. Drago faisait son possible pour tenir mais il était indéniable que Granger savait utiliser sa langue. Tanya lui faisait des fellations mais il avait jamais ressenti ce qu’il ressentait alors qu’Hermione Granger lui flattait la verge. Il sentait qu’il allait bientôt arriver et il se mit à haleter jusqu’à lâcher un râle alors qu’il éjaculait. Il baissa les yeux vers Hermione Granger et vit qu’elle essuyait un coin de sa bouche. Il se pencha vers elle et il l’embrassa. Il se leva et fit tomber son caleçon sur ses chevilles. Il la releva, la souleva et il la mena vers le lit. Elle le fit tomber sur la couette et elle le couvrit de baiser.
-Minute papillon, c’est à ton tour.

Il la plaqua sur la couette et lui retira sa culotte. Il l’embrassa tout en lui caressant les cuisses, il la sentait frissonner. Il finit par descendre au niveau de son bas-ventre. Ils avaient tout leur temps. Et personne ne viendrait les déranger. Il sentait finalement ses défenses s’abaisser petit à petit. Il attaquait son clitoris de tous les côtés, le laissant à peine respirer. Il allait de plus en plus rapidement. Il la sentait se laisser aller à l’extase mais il voulait lui donner plus de plaisir encore. Il relâcha un peu l’étreinte et repartit de plus belle à chaque vague d’orgasme qu’il sentait chez sa partenaire. Il la sentait trembler mais il adorait cette sensation. Elle le regarda d’un air coquin. Ils n’allaient pas dormir de si tôt. Drago n’aurait jamais imaginé qu’elle était aussi souple. Elle acceptait sans broncher tout ce qu’il voulait. Elle était loin d’être timide comme pouvait être Astoria.

Aussi, Drago la souleva par le bassin et la laissa faire le pont. Ils se regardèrent droit dans les yeux alors qu’ils s’emboîtaient, se déboîtaient. Hermione fit un geste lui faisant ainsi signe qu’elle voulait changer de position. Elle était allongée sur le dos, elle tira ses jambes vers sa poitrine et les posa sur les épaules de Drago. Ce dernier se tenait sur les mains et il la pénétra très profondément. Il la sentait mourir de plaisir à chaque va et vient. Il éjacula mais continua à lui donner des coups de reins avec les dernières forces qu’il avait, avant que son vit ne se ramolisse. Elle poussa des cris d’extase et Drago retomba sur elle. Il lui embrassa les seins et il se déplaça de nouveau vers le sexe de Granger. Il la titilla de nouveau et dès qu’elle eut atteint l’orgasme, il remonta près d’elle. Elle posa sa tête sur le torse de Drago et ils nouèrent leurs mains quelques minutes. Jusqu’à ce que Drago se lève.
-Où est-ce que tu vas ?
-Je reviens.
Il déplaça le chariot du room service dans la chambre. Juste à côté du lit. Hermione avait ramené pudiquement le drap sur sa poitrine. Drago faillit rire face à cette pudibonderie mais il ne dit rien. Il ne voulait pas la vexer. Il déplaça le plateau sur le lit.
-Tu as faim ?
-J’ai toujours faim après l’amour.
-Parce que toi et moi nous avons fait l’amour Drago ? On a pas seulement couché ensemble ?
-Je ne peux pas répondre à ta place à cette question Hermione. Tu comptes pointer longtemps ce couteau sur moi ?
Elle se coupa un morceau de fromage et en coupa un autre qu’elle agita sous le nez de Drago qui le croqua.
-C’est une étrange habitude. Tu rentres bientôt sur Londres ?
-J’ai une soirée tout à l’heure et demain nous partons dans les Alpes avec la famille de ma femme.
-Daphné, lâcha-t-elle d’un ton ironique. Je crois que je devrais te souhaiter bonne chance, même si son mari est adorable. Tu risques d’en avoir besoin.
-À vrai dire, je vais skier toute la journée avec Scorpius et l’initier à l’occlumancie.
Hermione Granger cessa de sourire.
-À l’occlumancie ? Il t’a dit pourquoi ?
-Non. Mais il sait que je suis un occlumens et un légilimens à mes heures perdues. Alors, ce n’est pas étonnant qu’il me demande des conseils dans ce domaine.
-Rose m’a demandé la même chose. De lui apprendre l’occlumancie et je crois qu’Albus a demandé la même chose à Harry. Tu ne trouves pas ça bizarre ?
-Pas tant que ça. Je pense qu’apprendre à plusieurs peut être bénéfique. Ils pourront s’entraider ainsi mais mon fils ne me cache absolument rien du tout. Je lui demanderais et t’enverrais un hibou. Fais la même chose avec ta fille pour voir si les raisons sont les mêmes.
-Tu as raison. C’est juste qu’ils sont si jeunes…
-Avec la Résistance Mangemort qui est entrain de se reformer, ils ne sont pas trop jeunes pour apprendre à se défendre par eux-mêmes. J’ai cru comprendre que Flitwick a réouvert le club de duel.
-Oui je sais. D’ailleurs en parlant de Poudlard.. McGonagall voulait qu’Harry et moi nous réunissions certains de nos camarades pour organiser un cycle de conférences pour les élèves à partir de la 5è pour faire une sorte de.. forum des métiers.. Et parler de certaines problématiques actuelles que ce soit en défense contre les forces du mal ou en potion…Ça t’intéresse d’y participer éventuellement ? Je sais que tu es beaucoup pris mais..
-Mais comme on a couché ensemble, tu penses que tu peux me demander des faveurs sur l’oreiller parce que tu m’as fait attendre Araboth.. Et tu sais quoi ? Tu as raison. Donne moi les dates à l’avance et je viendrais. Tu me diras de quoi tu veux que je parle…
-Je te l’aurais proposé même si je n’avais pas atteint le Septième Ciel tu sais..
-Tu as l’air fatigué. Tu devrais te reposer.
-Oui, tu as raison.. il est super tard. Tu sais où est ma robe de chambre ?
-Pour ?
-Pour que je rentre dans ma chambre d’hôtel.
Drago leva le sourcil. Il avait l’impression d’être Tanya à ce moment précis et ça ne lui plaisait pas.
-Tu peux dormir ici tu sais. J’aurais moins l’impression d’être une prostituée.
-Je croyais que.. enfin je veux dire que je t’ai pas payé alors tu aurais du mal à être une péripatéticienne, rit-elle. Je ne veux pas te déranger en restant là.
Il s’était mis en transversale sur le lit, le plateau les séparant. Il se redressa et remit le plateau à sa place.  

-Tu ne me déranges pas.
Il lui caressa le visage, l’embrassa de nouveau alors qu’il se remettait dans les draps de soie. Elle reposa sa tête dans les coussins, la bouche légèrement entrouverte. Il se plaça sur elle et la caressa tout en l’embrassant. Il s’installa entre ses cuisses, son désir étant revenu en même temps que le pétillant des yeux d’Hermione Granger.
-Rassure moi, tu prends une potion contraceptive… ? demanda-t-il alors qu’il l’embrassait dans le cou.
-Évidemment. Sinon j’aurais 12 enfants, pas deux.
Lorsque Drago se repoussa sur le côté et qu’il posa sa tête entre les seins d’Hermione Granger, il était fatigué mais heureux. Son cœur battait. Il était serein. Il ne se sentait pas coupable ou quoi que ce soit dans ce genre. Il était juste lui-même. Il ferma les yeux et le sommeil ne tarda pas à le transporter. 

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