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Chapitre 31 : la lubricité programmée de la torpille

Drago était finalement arrivé à Pékin le mercredi. Les négociations avaient lieu depuis le lundi mais il avait des choses à régler. Déjà, Hermione Granger ne lui avait pas donné de nouvelles depuis le samedi, elle avait laissé Potter le faire. Comme il l’avait pensé, il n’y avait pas de Serpentards ou de Gryffondors impliqués dans la nouvelle vie de Arzock et Potter le remercia également pour son aide à propos de la RM comme il l’avait écrit. Le message s’autodétruisit 20 minutes après son ouverture par Drago. Le jeune PDG ne savait pas que ce genre de lettre existait et il se dit qu’Astoria, qui semblait très.. proche de Harry Potter le Balafré, pourrait lui demander comment s’en fournir. « J’ai fait mon devoir d’hôtesse et mon devoir d’invité. Voilà ce que j’ai fait avec Potter. Arrête d’être constamment jaloux comme ça. Ta suspicion est pesante à la longue » C’est ce que lui avait dit sa femme le lendemain de la cérémonie de fiançailles de Pansy Parkinson.
Potter et Granger étaient partis rapidement après avoir fait leur devoir et Astoria avait paru plus que soulagée qu’Arzock ne soit pas parmi ses invités mais Drago, quant à lui, aurait aimé que cette histoire se termine au plus vite.  

Alors qu’il devait partir tôt le lendemain, Astoria avait été dormir chez sa sœur le laissant seul dans l’immense maison, parce qu’il lui avait répété pour la énième fois qu’il ne l’emmènerait pas avec lui. Elle avait alors répliqué que si elle n’avait pas le droit d’aller en voyage avec lui, il ne verrait pas d’inconvénient à rester seul avant son voyage. Il avait envoyé un message à Tanya pour savoir si il pouvait venir et elle lui avait répondu qu’elle avait sa mère à la maison. Il s’était renfrogné. Il avait passé une nuit abominable ; il aurait évidemment pu pratiquer l’onanisme mais cette idée le révulsa. Il voulait une femme près de lui. Il n’était pas fait pour être seul. Il le savait. Aussi il était de mauvaise humeur en partant et maintenant, il était à Pékin, dans une salle de négociations de Glassrow Chang Industries avec une femme qui lui faisait royalement la tête pour ne pas avoir accepté de l’emmener avec lui et Granger qui ne lui donnait pas signe de vie. Pourquoi les femmes étaient elles aussi compliquées ? Il aurait dû naître homosexuel. Aux moins les disputes entre les hommes étaient moins prises de tête. Il sentit sa secrétaire à côté de lui donner un léger coup de coude. Il écouta son beau-père se prendre la tête sur un détail sans importance et il changea d’avis sur les hommes. 

Heureusement que sa secrétaire était là pour le rappeler à l’ordre parce qu’il aurait été à deux doigts de s’ennuyer profondément. Ils avaient connecté leurs esprit et il lisait en elle. Elle lui traduisait notamment les discussions privées entre les chinois et Glassrow.
-Mariam, lui chuchota-t-il à l’oreille. Vous allez voir Adrien Glassrow et lui rappeler notre pacte. Dîtes-lui simplement que j’ai une excellente mémoire en dépit de ce qu’il a pu entendre dire.
Il ne savait pas qui avait cafté entre son père ou son beau-père mais quand il était arrivé Adrien lui avait demandé si il allait mieux depuis son accident. Ça lui avait déplut au plus haut point. Une fois que ce petit rappel sur son état fut fait, Adrien Glassrow n’osait même plus croiser son regard.
Le 3è soir des négociations, aucun accord n’était venu. Drago était avec Enguerran, son père et Carl Greengrass dans une suite d’hôtel. Il avait tenu à ce que Mariam assiste au debriefing de la journée. Carl et son père la regardaient avec un intérêt qui n’avait rien de professionnel. Même Enguerran l’avait remarqué. Il levait le sourcil depuis une bonne demie-heure.
-Puis-je donner mon avis ?
-Vous pouvez donner tout ce que vous voulez mademoiselle…répondit Carl Greengrass en souriant sur le côté et en la regardant gentiment.
Mariam lui fit un sourire et tourna les yeux vers Drago.
-Je pense qu’il faut lâcher un peu de lest de votre côté. Si j’ai bien compris, ils veulent assurer la garde d’une majorité de leurs employés.. acceptez. Vous aurez tout le loisir de changer les termes du contrat une fois que l’entreprise sera à vous. Et vous rejeterez la faute sur les anciens propriétaires qui ont trompés leurs salariés. Pourquoi chercher compliquer quand on peut faire simple ?
-Vous êtes mignonne, mais ce n’est pas possible. Une fois notre parole donnée, elle ne pourra pas être reprise pendant au moins 5 ans, sauf..
-Sauf si il y a une restructuration totale de l’entreprise dans un an avec des changements de poste important ou qu’une nouvelle technologie n’arrive sur le marché, continua Lucius Malefoy. En fait Drago, pourquoi n’es-tu pas venu plus vite ?
-C’est de ma faute monsieur Malefoy, répondit tout aussi rapidement Mariam. J’ai oublié de décaler un rendez-vous très important et il a été obligé d’y assister.
Elle lui sourit de manière innocente et elle réussit l’exploit de faire sourire Lucius Malefoy. Ce qui ne plût absolument pas à Drago.
-Mariam a raison. Il faut accepter certaines choses. Par exemple, et c’est simplement  un exemple. Ne faîtes que des changements dans l’équipe dirigeant, à près tout, ils ne sont pas si bon que ça, sinon, il n’y aurait pas de fusion. Et dans un ou deux ans, vous ferez un bilan complet des compétences de chaque salarié et vous pourrez renvoyer ceux qui ont un rendement le plus faible et..
On frappa à la porte de la chambre et Mariam alla ouvrir la porte en bonne assistante et elle revint avec un message à la main qu’elle confia à Drago. Le fils Glassrow voulait le voir tout de suite dans le petit boui-boui du coin.
-Excusez-moi, j’ai un imprévu, on reprend cette magnifique discussion plus tard ?
Il se leva et quitta la pièce suivi de Mariam.
-Glassrow. Allez vous changer, vous venez avec moi. Prenez une tenue décontractée.
Quelques minutes plus tard, Mariam l’attendait dans le hall d’entrée dans une petite robe noire décolletée. Ils arrivèrent dans un petit restaurant et Glassrow était dans le fond, le plus loin possible de la fenêtre. Drago ne l’aurait pas reconnu si il ne lui avait pas fait signe. Ils s’assirent tous les deux à la table juste à côté. Ils pourraient parler en toute intimité et personne ne pouvait penser qu’ils étaient avec l’homme seul qui cachait son visage. Il blêmit en voyant les longues jambes de Mariam.
-Seul Drago, je t’avais dit seul.
-Fais comme si elle n’était pas là. Alors, rapport.
-Mon père ne souhaite plus vendre si il n’y a pas au moins 80% des effectifs gardés dans le plan de sauvegarde.
-80 ? Il exagère un peu. Hier il était à 65.
-En te voyant, il a changé d’avis.
-Qui dirige la vente, c’est bien toi, non ?
-Oui mais je ne peux pas aller à l’encontre de mon père.
-Tu te souviens de ce que je t’ai dit n’est-ce pas ? Sur le montant multiplié par 2 ? J’attends de toi que tu acceptes certaines de mes conditions et tout le monde sera gagnant. Tu sais pertinemment qu’assurer la garde de 80% des emplois n’est pas possible. Pas dans la conjecture actuelle en tout cas. Alors tu descends à 70%
-70 ? Et je fais comment, s’étrangla Adrien Glassrow dont la sueur dégoulinait sur son visage face à cette trahison évidente de son clan.
-Comme tout le monde, tu te débrouilles et garde à l’idée ce que je t’ai dit. Tout le monde sera content. De toute façon, il faut voir les choses en face. On parle de Carl Greengrass. Tu te souviens de Defiance ?
-Non.
-C’est bien ce que je dis, et si je te dis, Greengrass Transports ?
-Tu veux dire que..
-Absolument. Il va dépecer ta petite entreprise pierre par pierre, la vider de sa substance et la rebaptiser. Et il n’a jamais gardé plus de 65% des salariés d’une entreprise. Alors descend à 70%; tu éviteras directement la casse, mais en contrepartie, augmente le prix de vente de 20%.
-Tu veux déjà que je vende mon entreprise au rabais..
-Glassrow. Les affaires sont les affaires. Alors accepte et participe à la création d’une autre entreprise qui sera florissante.
On leur apporta leurs cocktails et il trinqua mine de rien avec sa secrétaire qui éclata de rire comme si il avait dit une blague très amusante.
-Et fais en sorte que cette affaire soit bouclée avant vendredi. Je dois être à Paris ce week-end. Si elle ne l’est pas, je convaincrais Carl et mon père que c’est une très très mauvaise idée d’acheter ton entreprise. Et dans un an, tu feras faillite, elle ne vaudra plus rien. Réfléchis un peu Glassrow. Elle finira forcément entre leurs filets. Tu as l’opportunité de choisir le moment, ne gâche pas tout.
Son interlocuteur se leva et transplana. Mariam le regardait avec une pointe d’admiration.
-Vous êtes intraitable en affaire Drago.
-N’est-ce pas ? J’espère que vous avez appris de cette discussion et de ces 3 jours en général.
-Absolument. Votre beau-père est un hypocrite en affaire, votre beau-frère est un charmeur, on lui donnerait le bon Dieu sans confession et votre père attend patiemment avant de.. pardonnez moi l’expression, tous les entuber.
-C’est exactement ça. Vous avez tout compris. Il faut que vous compreniez une chose en affaire Mariam et c’est pour ça que je vous ai fait venir, c’est qu’il faut toujours avec deux ou trois longueur d’avance. Et que le chantage a beaucoup de place. Savez vous pourquoi Adrien Glassrow accepte mes conditions ?
-Je ne vais pas tarder à le savoir en tout cas.
-Il couche avec des prostituées dans des hôtels de luxe et je l’ai vu. Je lui ai fait la promesse de ne pas en parler si il faisait ce que je voulais pour la vente de Glassrow Chang.
-Et ça va marcher.
-Je pense oui.

Et il avait raison. Le lendemain, la vente fut conclue aux environs de 22h. Drago était crevé à la fin de cette journée. Et affamé. Il n’avait pas quitté la salle tout le temps des négociations. Il avait refusé toutes les boissons alcoolisées qu’on lui avait proposé. Il avait décidé pendant la nuit de faire un break sur l’alcool. Il avait certes la Picolite mais ce n’était pas une raison. Il n’avait rien avalé entre 8h et 22h et ça lui rappelait furieusement l’époque pré-Aspics à Poudlard. Il passait son temps à réviser et il buvait du thé. Enguerran et lui allèrent au restaurant pour fêter ça. Ils n’avaient été que des soutiens dans l’acquisition. Mariam était trop fatiguée pour venir et elle monta directement se coucher.
-C’est moi ou Carl veut se faire ta secrétaire ?
-Secrétaire-Assistante, je l’ai promue la semaine dernière.
Enguerran leva le sourcil. Il n’était pas au courant. En même temps, Drago avait décidé ça la veille des fiançailles de Pansy Parkinson.  

Ce jour là, Drago avait passé sa matinée allongé sur son canapé à réciter à sa secrétaire des éléments sur le dossier Glassrow Chang Industries. C’était barbant. Il lançait une balle anti-stress depuis une bonne demi-heure.
-Le chiffre d’affaire est de 56 Millions..
-64 en réalité Drago. Faites un effort, ça fait 15 fois que je vous le répète.
-Et 15 fois que j’ai envie de vous renvoyer sur le champs pour me parler sur ce ton.
-Quand je suis entrée dans ce bureau ce matin, vous m’avez dit que si vous ne saviez pas les points cruciaux de ce dossier en fin de journée, vous alliez me renvoyer et que je devais persister. C’est ce que je fais. Le chiffre d’affaire est de 64 Millions trimestriels et le rendement est de..
-78%.
-Vous voyez quand vous voulez.
-En fait Mariam, vous, vous vous en souvenez de ces détails insignifiants, non ? Je n’ai donc pas besoin de le savoir.
-Hum. Je ne suis pas sensée intervenir dans la transaction. À moins que vous ne fassiez de la légilimancie.. au quel cas, je pourrais créer une brèche dans mon incomparable barrière mentale, rêva Mariam en se mordillant la lèvre de manière sexy. Vous êtes legilimens ?
-Hum.. je me débrouille.
-Très bien alors. Je vais retenir ces détails insignifiants et vous lirez dans mon esprit le reste. C’est excellent. Nous faisons une bonne équipe vous et moi. Vous devriez m’augmenter rien que pour ça.
-Vous avez raison. D’ailleurs vous devriez y aller à ma place. Je n’ai pas réellement besoin de m’y rendre… cette affaire concerne mon beau-père.
-Je pensais que si vous acceptiez cette transaction c’était pour récupérer les parts du groupe Deng qui après la fusion avec l’entreprise Greengrass vaudront 250% de plus ? 

Drago se redressa. Il n’avait jamais parlé de ça devant elle, comment..
-Le groupe Deng est une ancienne acquisition de Glassrow Chang mais elle n’a pas bougé ses dernières années; elle est insignifiante et ne leur apporte pratiquement rien. Quand vous aurez réussi la transaction en achetant pour votre beau-père l’entreprise de chaudron, vous lui demanderez en remerciement de vous vendre les parts de Deng. Il acceptera forcément, parce qu’il ne pourra pas vous le refusez. Une semaine après la fusion, Deng va sortir un nouveau produit révolutionnaire et la croissance de la valeur de ses parts sera exponentielle et il appartiendra à 33 au groupe Malefoy. Je n’ai pas fait Havard pour rien Drago, ajouta-t-elle en se levant.
-Je vais vraiment vous augmenter. Devenir mon assistante vous plairait, j’en suis sûr. Vous savez quoi, je vous engage comme assistante en période d’essai jusqu’à la fin de l’année.
-Et quelles seront mes futures fonctions ? Laissez-moi deviner, je ferais exactement la même chose que maintenant sauf que vous ne me présenterez plus comme votre secrétaire.
-C’est à peu près ça.
-J’accepte à la condition que vous arrêtiez de me présenter des vieux schnock pour booster vos acquisitions. Les jeunes dynamiques encore ça peut aller, mais pas ceux plus vieux que vous.
-Je suis profondément que vous puissiez penser que je vous exhibe comme un potiche pour booster mes affaires, lâcha sèchement Drago alors qu’elle avait parfaitement raison. Je veux dire que vous n’êtes pas du tout belle, jeune et dynamique. Je me demande quel homme voudrait de vous, vraiment.
-Très drôle Drago. Je vais relire et apprendre le dossier GCI.
-J’accepte votre condition mais elle ne prendra effet qu’après Pékin. Le père Chang adore les caucasiennes aux longues jambes. Si je vous vois avec un pantalon, vous êtes virée sans préavis.
-Hum… Sexisme ?
-Réalisme. Allez apprendre Glassrow Chang. Je vais me pencher sur le dossier Deng.

Il avait compris ce jour là que Mariam était une secrétaire exceptionnelle et qu’il devait faire des efforts pour la garder, en dépit de son goût lamentable pour ses petits amis. Drago regardait donc Enguerran manger son repas  et il répondit d’une voix exaspérée.

-Et oui, il veut se taper Mariam mais il ne la touchera pas, ajouta-t-il fermement.
Enguerran se mit à rire et croqua dans son canard laqué.
-C’est amusant la manière dont tu dis ça. On a l’impression que c’est un peu ton devoir de la protéger.
-De mon beau-père qui se dit irréprochable ? Absolument.
-En tout cas, tu as bien fait de l’emmener. Elle parle mandarin, non ? Parce qu’il m’a semblé qu’elle hochait la tête plus rapidement que nous avec la traductrice. C’est peut-être juste une impression.
-Non, elle parle mandarin couramment. Bon, explique moi le truc avec les yankies. On va à Pigalle c’est bien ça ? On rentrera lundi matin. Astoria ne sait pas combien de temps Pékin devait durer alors..
-Cher ami, Pigalle et le Crazy Horse samedi soir si tu es d’accord.
Drago lâcha un sourire. Le Crazy Horse. Il n’y avait pas mis les pieds depuis des lustres aussi il acquiesça avec véhémence. Ils se baladèrent un peu la nuit dans Beijing. La vie était aussi agitée qu’en plein jour. Ils allèrent jusqu’ à Xianwu, le quartier historique et se plantèrent devant le Temple du ciel. Drago fut émerveillé par la splendeur achitecturale de l’endroit même si il faisait nuit. Contempler un tel endroit était d’une sérénité déconcertante. Il devrait revenir ici un jour où il serait tranquille. Peut-être son prochain voyage en tête à tête avec Scorpius. Enguerran fit une remarque sur la beauté de l’endroit, ce qui ramena Drago à la réalité.
-C’est magnifique, confirma Drago. Mais il se fait tard et je dois t’avouer que je suis exténué.
-C’est naturel.
Ils transplanèrent et quand ils arrivèrent dans le hall de leur hôtel, ils virent Carl parler avec Mariam dans le bar. Lucius n’était même plus là. Drago s’avança et le regard de Carl valait tout l’or du monde, il ne s’attendait absolument pas à le voir là.
-Excusez-moi de vous déranger, mon père n’est pas avec vous ?
-Non mon garçon, il est rentré à Londres, apparemment Cissy lui a envoyé un message, elle le voulait auprès d’elle. Il m’a demandé de te faire parvenir le message.
Drago tressaillit quand il l’entendit appeler sa mère Cissy mais il ne le laissa pas paraître. Pas de manière flagrante, à vrai dire.
-Très bien. Merci Carl et bonne nuit à vous deux.
Sa phrase ne voulait rien dire en particulier mais tout dire à la fois. Mariam ne lui avait pas dit qu’elle était fatiguée ? Enguerran lui fit la réflexion alors qu’ils montaient dans l’ascenseur mais il ne répondit rien. Carl Greengrass ne perdait rien pour attendre. Ils avaient pris une grande suite de 2000 m2 pour eux 6. Il verrait bien si ils oseraient venir là.. en y réfléchissant Drago se fit la réflexion qu’il y avait tellement d’entrées différentes dans la suite qu’ils ne les entendraient même pas arriver. Il était entrain de faire des étirements et allait se mettre au lit quand il eut cette révélation. Il était en bas de pyjama et il ouvrit discrètement la porte et alla se chercher un verre d’eau dans la cuisine de la suite. Il descendit les escaliers sans faire un bruit et se dirigea dans le bas du penthouse. Il ne put empêcher sa curiosité naturelle de prendre le dessus. Il regarda autour de lui pour voir si personne ne le regardait et il fit un détour vers la chambre attribuée à Carl Greengrass. Il n’y avait pas de lumière qui filtrait. Il la poussa doucement et il n’y avait personne dedans. Il entra dedans. Il était seul dans la chambre de son beau-père avec sa valise pleine de dossiers sur les affaires des Greengrass. C’était beaucoup trop tentant. Il ouvrit l’attaché-case et la première chose qu’il vit fut un dossier sur Deng qu’il voulait racheter…

Son sang ne fit qu’un tour. Que voulait faire Carl Greengrass de sa future société? C’était tout bonnement intolérable. Il voulait saisir sa baguette pour faire une copie du dossier mais il n’avait pas sa baguette sur lui. Et il n’avait pas d’elfe à proximité. il se renfrogna. Le sort s’acharnait contre lui. Il remarqua alors un autre dossier dans une pochette noire. Il allait l’ouvrir quand il entendit du bruit dans le couloir. Il prit le dossier Deng avec lui, il le remettrait plus tard. Il se dirigeait vers la porte quand il entendit la voix de son beau-père dans le couloir. Il était pris au piège. Il n’avait plus aucun moyen de sortir. Et le temps qu’il se dise ça, il voyait la poignée de porte tourner. Il fit alors ce que n’importe qui dans cette situation ferait, il se précipita dans le premier endroit venu. Endroit qu’il regretta par la suite.

 Dans sa précipitation, il avait mal refermé la porte du placard où il s’était réfugié et son petit orteil était endolori. Il voyait absolument tout ce qu’il se passait dans la suite. La porte s’était ouverte violemment et il avait vu l’impensable. Il avait cru mal voir mais il n’y avait plus aucune place au doute dans son esprit. Il voyait distinctement Mariam, portée par Carl Greengrass, dévoilant un porte jartelle rose fluo et tombant sur le lit. Carl Greengrass retira sa robe de sorcier, dévoilant un ventre encore plus atroce que dans le souvenir de Drago et il déshabilla sa secrétaire. Sa secrétaire. Elle avait intérêt à fournir une explication. Du moins si Drago ne prenait pas une potion d’oubli pour enlever à tout jamais l’image du pénis de son beau-père qui venait de s’incruster dans sa rétine. Il avait une envie de vomir présente. Il ne savait pas ce qui était pire que d’être enfermé dans un placard sans baguette pendant que Carl Greengrass s’envoyait sa secrétaire. Il haletait comme un porc. C’était abject. Elle avait pratiquement l’âge de son petit fils. 11 ans de moins que sa cadette. Même Drago n’avait jamais tenté le coup avec elle. Quel vieux porc ! pensa Drago. Il espérait au moins que le vieux aurait terminé sa petite affaire rapidement, qu’il se mette à dormir parce qu’il ne comptait pas rester toute la nuit là. Mais un malheur n’arrive jamais seul, non seulement la partie de jambe en l’air de Mariam et Carl ne fut pas bouclée en 15 minutes mais ils recommencèrent plusieurs fois. Drago en profita pour lire avec le peu de lumière qui lui parvenait le dossier Deng. Il ne trouva rien de particulier et cela le rassura. Il pensait qu’elle ne valait pas un clou. Il allait lui demander dès le lendemain, si il arrivait à sortir de là, les clefs de l’entreprise Deng.
-Je vais me coucher, fit finalement Mariam faisant tourner la tête à Drago. C’est un plaisir de faire des affaires avec vous.
-Et moi donc.. alors comme ça la société Deng
Drago blêmit. Ils avaient parlé de la société Deng ? À quoi jouait Mariam ?
-…ne vaut plus un clou ? continua Carl Greengrass.

-Plus un seul. Ils se sont moqués de vous. Mon père est dans son conseil d’administration, je l’ai eu ce soir même. Même si vous réinjectiez des millions dedans, elle ne sera pas sauvée.
Carl Greengrass rattrapa Mariam par le poignet et il la fit retomber sur le lit.
-Pourquoi tu me dis ça ?
-Parce que je trouve dégueulasse que Glassrow se serve de vous comme poubelle. Il vous a vendu avec les chaudrons une entreprise vouée à l’échec et comme GCI détient 80% des parts.
-Cela impactera sur mes affaires.. Hum.. Il faudrait que je vende alors.
-Pas au groupe Malefoy, ça risque de le plomber après la superbe pub de Sorcière Hebdo. Il faut que j’y aille. Je travaille demain. Drago ne m’a pas donné de jour de congé. Sinon, vous pouvez être certain que..
Elle murmura quelque chose à l’oreille de Carl Greengrass, et se dernier gloussa comme une poule. C’était parfaitement ridicule.
-Ne me laisse pas dans cet état là alors que je suis au garde à vous.
Drago faillit ricaner mais il se rappela qu’il ne devait pas être là, il n’avait même pas entendu le reste de la phrase de son adultère de beau-père.
-Non non non Carl. Trop plaisir, tue le plaisir et puis..
Elle l’enjamba et se pencha sur lui.
-Qu’aurait-on à se dire la prochaine fois ?
-Il y aura une prochaine fois… ?
-Disons que.. de tous les gars avec qui j’ai été.. vous êtes sans le conteste le plus habile et le plus homme.
Elle se leva et se rhabilla d’un coup de baguette. C’est alors qu’elle croisa le regard de Drago. Elle ouvrit grand les yeux.
-Est-ce que vous auriez un peu de potion du sommeil pour que le mien soit plus réparateur ?
-Je vais voir dans la salle de bain, ma mignonne
Carl Greengrass se leva et une fois que Drago eut une vue absolument nette sur le derrière poilu de son beau-père, il vit Mariam ouvrir la porte de l’armoire, tendre la main pour prendre le dossier Deng et ouvrir la porte d’un sort pour qu’il sorte de là.
-Tu es partie ?
-Non, j’ai cru entendre un grattement de chat derrière la porte, dit-elle en la refermant pratiquement sur son patron.

Drago s’était engouffré dans le couloir et l’attendait dans la cuisine les bras croisés, les sourcils levés. Elle le saisit par le bras et l’emmena dans sa chambre.
-La vie privée, vous savez ce que c’est ? lui marmonna-t-elle furieuse.
-“de tous les gars avec qui j’ai été.. vous êtes sans le conteste le plus habile et le plus homme.
-Hey! Si j’ai fait ça c’est pour vous permettre d’avoir Deng, vous le savez pertinemment et avoir un pieds dans le camp ennemi est très bien pour nos affaires.
Il le savait mais il ne pouvait s’empêcher de voir les mains de son beau-père sur elle. 
-C’est de la prostitution vous le savez ?
-Parce que vous croyez que vous avez eu le contrat Bornthisway avec vos arguments convaincants ou avec les miens ?
Drago ouvrit grand la bouche et la referma. Il est vrai qu’il avait poussé Mariam dans les bras du PDG de Bornthisway, mais il ne savait pas qu’elle avait été jusqu’au bout.
-Et puis enfin Drago, vous me connaissez. Je simule à la perfection.
-C’était une donnée que j’aurais préféré ignorer Mademoiselle.
-Et bien maintenant vous le savez. Et puis c’est un vieux pervers lubrique. Vous imaginez pas toutes les fausses idées sur le groupe qu’on pourra lui faire passer. Déjà je lui ai fait comprendre qu’avoir une entreprise comme Deng ne vous servirait pas et je suis persuadée que dès demain matin, il vous fera une proposition de vente de la société. C’est évident. Je lui ai dit que.. enfin vous le savez, vous étiez là. Je ne vous aurais pas trahi Drago. Jamais.
-Allez prendre une douche en profondeur. En fait Mariam.. vous l’aviez prévu depuis le début n’est-ce pas ?
-Ce n’est pas la première fois que votre beau-père me fait des avances ou qu’il m’offre des cadeaux pour que j’accepte de coucher avec lui. il croit avoir un lien avec l’entreprise Malefoy. Il faut toujours avoir deux ou trois longueurs d’avance. C’est vous qui me l’avez dit. J’ai pris deux trois longueurs d’avance et à moins d’avouer à la surface de la terre sa relation adultérine, je serais la torpille.
-La torpille, sourit Drago. Cette expression sonne agréablement à mes oreilles. Et bien ma torpille, allez vous reposer. Demain vous continuez le sabotage.
Il était ravi d’avoir une secrétaire qui pensait vraiment à tout. Elle avait trouvé le moyen de rabattre le caquet de Carl Greengrass une bonne fois pour toute. Il se mit au lit et ferma les yeux, le sourire aux lèvres. Une fois Drago endormit, il fit un rêve étrangement érotique avec Hermione Granger habillée en elfe de maison mais sexy en diable, de la sauce au chocolat et de la glace à la vanille. Elle l’appelait maitre et avait des longues oreilles. Elle était tellement sexy que quand Drago se réveilla, mini-lui s’était manifesté et il aurait donné n’importe quoi pour qu’elle soit là, dans sa guêpière noire, lui demandant de la punir.

Il se réveilla donc d’extrêmement bonne humeur et elle s’épanouit quand Carl Greengrass au petit déjeuner lui demanda ce qu’il pensait de la société Deng.
-Je n’ai pas d’idée particulière en réalité, pourquoi ?
Carl Greengrass se mit à lui vendre les qualités de cette entreprise et du fait qu’il n’en avait que faire et que pour le remercier, il lui faisait à vil prix. Drago jubilait littéralement de cette proposition mais il devait laisser planer un peu le doute. Il s’y connaissait.
-C’est en effet très intéressant mais il faut que j’en parle à mes associés et que mes avocats rédigent le contrat. Disons dans mon bureau lundi matin. Vous savez bien que je vous fais une confiance absolue Carl mais il faut officialiser ça comme il se doit.
-Évidemment mon garçon, évidemment.
Quand Enguerran apparut en compagnie de Mariam, Carl Greengrass leur sourit comme si de rien était et il tira la chaise de Mariam pour qu’elle s’asseye à ses côtés. Drago fit tomber sa serviette de table et il vit la main du vieux lubrique posée sur la cuisse de la jeune femme. C’était ahurissant.
-Mariam. Je vous donne votre week-end, lui déclara Drago à la fin du repas. Vous nous avez été d’une grande aide et avec le décalage horaire, 3 jours ne seront pas de trop. La famille Malefoy et Greengrass vous sollicite depuis 15 jours d’affilées.
-C’est mon travail Drago.
-Votre père est à Pékin il me semble, non ? Profitez-en. Par contre 8h au bureau lundi matin.
Elle rosit et lui lança un regard éblouissant en répondant à l’affirmative et en le remerciant. Drago était d’excellente humeur. Il avait eu ce qu’il voulait et il se préparait à un week-end haut en couleurs avec Enguerran dans l’une de ses villes préférées, sans femme, sans enfant.. chose qui ne lui était pas arrivé depuis 15 ans. Le bonheur à l’état pur.

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