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3.

Ma mère est déjà devant la porte de chez Chaire et Patrick. Je saute à l'intérieur de la voiture. Elle pense que ce travail me ferait du bien. Nous n'avons fait que discuter de Claire et Patrick le long du trajet. Elle aimerait les rencontrer car elle sait que je vais y vivre et elle n'est pas très sereine, malgré le fait qu'elle soit ravie pour moi.

« - Et Tom, en pense quoi de ce nouveau travail ? Il devait être content pour toi, enfin pour vous. » Dit-elle.

Je sais que ma mère n'est pas très d'accord pour Tom et moi. Elle pense que notre relation va être compliquée de jour en jour, ce n'est pas évident d'être loin l'un de l'autre et elle pense que ça ne fonctionnera pas.

« - Je ne l'ai pas encore contacté pour lui dire la bonne nouvelle. Je préfère attendre, après tout j'ai juste passé l'entretien. Rien n'est encore sur. »

Nous arrivons devant chez mon grand-père assez rapidement. Les trajets sont tellement plus rapides en voiture et plus satisfaisant.

« - Je compte sur toi pour faire son ménage, le temps d'être chez le médecin avec ton grand-père. »

Évidemment que sa maison sera nettoyée avant son retour. Il est tellement faible qu'il est encore couché dans son divan. Je m'approche, tout en ouvrant la porte et j'entends :

« - Coucou, c'est toi ma petite fille chérie ? »

« - Oui, c'est moi grand-père. »

Je suis le seul petit-enfant de mon grand-père. Étant donné qu'il n'a que ma mère comme enfant et que ma mère n'a que moi... Il a déposé tout l'amour qu'il a pu sur moi depuis la mort de ma grand-mère. Ça nous a beaucoup rapproché. Elle est décédée il y a maintenant trois ans, d'un cancer du sein qui s'est généralisé. Nous avons à peine appris sa maladie qu'elle est partie aussitôt. Elle l'a gardée pour elle pendant des années. Même mon grand-père n'était pas au courant. Ça l'a complètement détruit et, depuis j'essaie d'être avec lui un maximum, car je sais que ce n'est pas facile d'être seul du jour au lendemain.

« - À tout à l'heure ma chérie. » Mon grand-père me fait un signe de main avant de gagner la voiture de Maman.

Je commence tout d'abord par tout mettre au lave-vaisselle et le mettre en route. J'accroche sa battée et plie le linge sec. Le coup de balai se fait rapidement. Il vit dans une petite maison de cinquante mètres carrés alors c'est plutôt rapide. Je nettoie le grand miroir du salon en jetant un œil sur la photo ma grand-mère et lui. Ils sont tellement beaux. Ils étaient mariés depuis quarante ans et étaient ensemble depuis cinquante ans et demi, mon grand-père insiste bien sur le "et demi". Et oui le temps passe, mon grand-père en a maintenant soixante-dix. C'est tellement beau un amour aussi pur et vrai. Ils se sont rencontrés, ils avaient vingt ans. Ça se fait rare de nos jours. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le saisie de la main droite tout en tenant le balai de la main gauche. C'est un appel, et c'est Tom.

« - Bonjour mon chéri, ça va ? »

Il m'appelle à chaque occasion qui se présente à lui.

« - Bonjour mon petit bout de chou. Ça va, et toi ? Ton entretien s'est bien passé ? Explique-moi. »

Je rêve ou mes proches sont encore plus excités que moi par ce boulot ?

« - Wooow, doucement ! Je vais bien, merci. Ça se passe comment de ton côté ? » L'horloge m'indique qu'il est déjà dix-huit heures trente. Il est donc midi à Tallahassee en Floride, là où est Tom. Ça fait déjà pratiquement une heure que ma mère et mon grand-père sont partis, ça passe tellement vite. Tom est au centre-ville pour déjeuner dans un fast-food.

« - Oh, bah moi ça va. L'entraînement m'a usé. Mais, je veux savoir toi ! Ce qu'il en est de ton entretien. »

« - Ça était. C'était assez perturbant, je dirais. Ce sont des gens bienveillants, un couple de riche. Tu aurais vu leur maison, elle était immense et magnifique. L'homme ne décrochait pas son stupide sourire de ses lèvres et sa femme était toujours bouclée sur son bloc-notes à noter tout ce qui sortait de ma bouche. » J'entends Tom pouffait de rire à travers le téléphone. Ça me manque tellement de rire avec lui.

« - Et alors, conclusion ? Ça te plaît l'intitulé du poste ? »

« - Ça ne m'a pas l'air d'être compliqué. C'est du sept jours sur sept. Apparemment j'aurai un planning tous les matins et dessus sera inscrit tout ce que j'ai à faire pendant la journée. Une fois terminé, je pourrais faire ce que je veux. Le salaire est de mille-huit cents euros par mois, c'est génial tu ne trouves pas ? » Tom pousse un soupir.

« - Du sept sur sept chérie, vraiment ? Tu vas être épuisée. Tu ne mérites vraiment pas de faire femme de ménage, d'être la bonniche de qui que ce soit. Tu mérites mieux que ça, non ? » En réalité, je ne m'attendais pas à une autre réponse de la part de Tom. Il m'avait déjà dit de ne pas postuler pour ce genre d'emploi. Ce qu'il ne comprend pas c'est que je ferais n'importe quoi pour être avec lui.

« - C'est pour être ensemble, si je le fais. C'est un contrat de six mois, je pourrais beaucoup économiser et j'aurais une augmentation de salaire si je fais des choses non inscrites sur la liste. »

« - Tu vois ! Tu es déjà leur bonniche alors que tu n'as même pas encore commencé. Ils prévoient déjà de te faire faire des choses qui ne seront pas écrites sur tes tâches. »

Décidément, il ne lâchera pas le morceau.

« - Tom ! C'est un mal pour un bien ! J'ai le droit d'aller chez mes parents le samedi soir jusqu'au lendemain, je serais libre tout de même. »

« - Ah ! Parce qu'en plus tu es logé là-bas ? Tu ne connais même pas ces gens Noémie ! Je veux bien être conscient que tu fais ça pour nous mais avant toute chose c'est faire attention à toi et qu'il ne t'arrive rien. »

Je peux comprendre que ce n'est pas évident de se dire que sa petite-amie va être logée chez des personnes qu'elle ne connaît pas mais c'est ma seule opportunité.

« - J'ai été contacté que par eux, Tom. Soit compréhensif. »

« - D'accord, d'accord. Bien, mon but en t'appelant n'étant pas de m'engueuler avec toi. Alors, que fais-tu de beau ? »

Je sais qu'il n'est pas toujours d'accord avec mes choix.

« - Je suis chez mon grand-père. Je fais son ménage. Il est parti chez le médecin. Il a beaucoup de fièvre depuis deux jours alors il vaut mieux s'assurer que ça va. »

« - Tu as tellement un cœur énorme, et c'est pour ça que je t'aime. »

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Ils sont de retour.

« - Je t'aime chéri, je dois te laisser. On s'appelle au plus vite. »

« - Je t'aime. À bientôt et fait attention à toi. »

Je raccroche et me précipite vers mon grand-père.

« - Alors, que t'as-dit le médecin ? »

« - Chérie, laisse ton grand-père entrer, tu veux bien ? Peux-tu nous faire un café, s'il te plaît ? » Ajoute ma mère.

Je me dirige vers la cuisine et j'en sors trois tasses. Je remplis le réservoir d'eau et sort trois dosettes à café, j'ajoute deux sucres dans la tasse de ma mère, du lait dans celle de mon grand-père et je n'ajoute rien dans la mienne. Les trois tasses bien remplies je me dirige vers le salon et les poses sur la table basse.

« - Alors ? » Je demande impatiente.

« - C'est une grippe, il va s'en sortir. » Rigole ma mère.

Ça me rassure. J'ai assez souffert de la mort de ma grand-mère pour perdre mon grand-père. Cette sensation d'avoir le cœur brisé en deux lorsque tu reçois l'appel de l'hôpital pour dire que c'était son dernier souffle est vraiment dur à encaisser.

« - Oh, oh ! Noémie ! Ton téléphone sonne. » Je sors rapidement de mes pensées en voyant le nom de Claire s'afficher sur mon écran. Mon cœur et ses palpitations sont repartis de plus bel.

Je le saisie d'un mouvement rapide et décroche l'appel.

« - Allô ? »

« - Noémie, Claire à l'appareil. »

« - Re bonjour, Claire. »

Mes mains sont tellement moites que j'ai l'impression que mon téléphone va finir sur le carrelage gris dans cinq secondes.

« - Je me permets de te contacter pour t'annoncer la grande nouvelle. C'est toi que nous avons choisie. »

Ma mère me fait des grands gestes avec ses bras et je lui souris en guise de réponse.

« - Passe là moi. » Demande ma mère.

« - Qui demande à me parler ? » Ajoute Claire.

« - Désolée, c'est ma mère qui voulait vous parler. Mais je pense que ce ne sera pas nécessaire. » Je pense qu'elle peut sentir ma gêne à travers le téléphone.

« - Oh, tu peux lui donner le téléphone, Noémie. Ne t'en fais pas, je comprends. »

Je tends le téléphone vers ma mère en lui faisant des gros yeux.

« - Bonjour, Madame. Je suis la Maman de Noémie. Je suis contente qu'elle ait obtenue ce travail. Mais, comprenez, ce n'est pas évident pour une mère de savoir que son enfant va être chez des personnes que nous ne connaissons pas sept jours sur sept. Je voulais juste me rassurer un petit peu. »

Je souffle d'agacement. Il ne manquerait plus que ma mère foire tout avec sa scène !

« - Très bien, à ce soir, Madame. » Dit ma mère, avant de raccrocher.

« - Elle a proposée à ton père, toi et moi-même d'aller dîner chez eux ce soir. Elle se met à ma place et sait que ce n'est pas évident. Je m'inquiète juste pour toi Noémie. On ne sait pas sur quoi tu peux tomber. » Dit-elle. « - En plus, elle a dit qu'elle avait une petite surprise pour toi. » Finit-elle par dire.

Une surprise ? Pour moi ? J'ai horreur des surprises. Je n'ai pas l'habitude de ça. Nous disons rapidement au revoir à mon grand-père et je lui promets de venir le voir dès que possible. Sur le trajet, ma mère a contacté mon père pour lui informer de la bonne nouvelle et de se préparer pour le dîner de ce soir.

« - C'est vraiment une maison charmante alors ? »

Ma mère est tellement excitée de rencontrer ces personnes.

« - Oh, oui ! Je ne te le fais pas dire. Je n'ai vu que le hall et la salle à manger, mais rien qu'avec ça, tu seras bouche-bée. »

J'entre dans la maison pratiquement en courant, nous avons rendez-vous dans moins de trente minutes, je n'ai plus qu'à me dépêcher maintenant. Merci Maman ! J'embrasse vite mon père sur la joue avant de monter dans ma chambre. Je saisie une robe de couleur turquoise avec une paire de bottines noires. Sans oublier mon blouson en cuir noir. Je file sous la douche qui ne prend que cinq minutes à peine. J'arrange un petit peu mon visage avec de la poudre et du mascara. Je tresse mes longs cheveux bruns et j'enfile ma tenue. Je rejoins mes parents dans la cuisine qui dégustent une coupe de champagne.

« - Tu en veux ? » Me demande mon père en pointant la bouteille.

Je fais « non » de la tête.

« - Il faut fêter ton boulot. Nous sommes tellement fiers de toi. »

« - Merci, Papa. »

Il plonge ses beaux yeux marrons noisettes dans les miens.

« - Où est passé ma petite fille ? Tu deviens grande. »

Les rires se mélangent. Mon père est apprêté d'un beau costume noir et de mocassins blancs. Ma mère, quant à elle, a mis une belle robe rouge. Ça se voit qu'ils essaient d'être à la hauteur de la famille où nous allons nous rendre mais je pense qu'ils ne sont pas prêts à découvrir ce que j'ai découvert ce matin.

« - C'est parti ? » Mon père attrape les clés de sa voiture et nous sortons tous les trois de la maison. Je m'assois sur la banquette en cuir à l'arrière et boucle ma ceinture. Sur le trajet, j'envoie quelques textos à Tom.

« - J'espère que ça va chéri. Je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis notre appel. J'espère que tu ne me fais pas la tête. Je fais ça pour nous, ne l'oublie pas. Je suis en route pour aller chez Claire et Patrick. Ma mère a voulu les rencontrer et savoir où j'allais mettre les pieds. Nous sommes invités à dîner. Rassure-toi. Je t'aime. »

Quelques secondes ont suffi pour avoir une réponse.

« - J'ai juste peur pour toi. Dormir et vivre avec des personnes que tu ne connais ni d'Adam ni de Ève, c'est forcément inquiétant. J'espère que ce dîner ce passera bien. Je t'aime aussi. »

Sur la route, j'ai eu le droit à quelques questions de la part de mon père, comme des parents inquiets et je les comprends.

Nous arrivons devant cette charmante maison de ce matin, je suis toujours autant impressionné.

« - Ne me dit pas que c'est ici ! » S'exclame ma mère.

Ses yeux sont tout brillants en découvrant cette magnifique demeure. Je commence à avoir une boule au ventre. J'espère que tout se passera bien. J'ai l'impression de revoir la scène de ce matin en saisissant le marteau de porte que je claque deux fois. La belle blonde nous reçoit chaleureusement, comme à son habitude. Son mari attend derrière elle.

« - Content que ce soit toi que ma femme aie choisit, Noémie. Je sais qu'elle a fait le bon choix. » Je souris à Patrick qui, est toujours aussi souriant.

Il tend sa main à mon père en guise de politesse et pour finir vers ma mère.

« - Enchanté. Voici ma femme, Claire. Et moi, c'est Patrick. »

Ma mère ne lâche pas les beaux lustres des yeux en ayant la bouche entre ouverte. Je lui donne un petit coup de coude gentiment, ce qui l'a fit sortir de ses pensées.

« - Enchantée. Votre maison est vraiment ... waouh. »

Le couple qui se tient debout devant nous sourit et nous fait signe de les suivre.

« - Vous pouvez accrocher vos blousons au porte-manteau sur votre droite. » s'exclame Claire.

Nous nous dirigeons vers celui-ci.

« - Noémie, c'est incroyable, c'est vraiment des bourges. » Dit ma mère.

« - Maman, stop. Tais-toi. Je n'ai pas envie qu'ils nous entendent. Ce sont mes patrons. »

Elle me sourit avant de m'embrasser sur le front.

« - Je t'aime. » Dit-elle.

Nous gagnons la salle à manger, là où, évidemment ma mère a encore la bouche entre-ouverte.

« - Incroyable. » Ajoute-t-elle.

Patrick lâche un petit rire et nous propose de s'asseoir.

« - Vous voulez visiter la maison maintenant ou après ? » Demande gentiment Claire.

« - Oh, moi maintenant j'aimerais bien. » Ajoute ma mère qui ne lâche pas des yeux le décor.

On lâche tous un rire.

« - Suivez-moi. » Claire nous guide dans la maison tandis que Patrick prépare l'apéro.

Juste à côté de la salle à manger se trouve un immense salon. Le parterre est identique à celui de la pièce d'à côté. Un grand canapé couleur gris en tissu est placé au milieu de la pièce avec une petite table basse en verre. Face au canapé, une grande bibliothèque est présente. En plein milieu du mur, une cheminée avec un écran plat fixé juste au-dessus de celle-ci, la pièce est apparente sur une cuisine équipée. Quatre tabourets sont placés autour d'un îlot. C'est donc ici que sera posée ma liste des tâches à réaliser. Un frigo américain laqué blanc est situé sur la gauche. Des beaux lustres sont suspendus au-dessus de l'îlot. Vraiment très charmant.

« - Je vais poursuivre sur la salle de bain. »

Nous suivons Claire jusqu'au bout du couloir où se trouve la porte. Elle ouvre et ; waouh. Quelle salle de bain magnifique !

Le sol est carrelé blanc, une baignoire en plein milieu avec une douche à l'italienne juste à côté. Des meubles vasques sont placées en face de la baignoire. De grands miroirs sont présents dans la pièce. Un chauffe-serviette à côté de l'un des vasques et des rangements un petit peu partout.

« - Ça te plaît, Noémie ? C'est important de se sentir bien dans une salle de bain. »

Oh oui ! Évidemment que ça me plaît. Je fais des mouvements de la tête de haut en bas en guise de réponse.

« - Normalement, les chaussures sont interdites dans cette pièce. » Ajoute Claire.

« - J'aurais une maison comme la vôtre, j'enlèverai les chaussures à peine rentrer. » Plaisante ma mère.

La bonne humeur est avec nous et ça fait énormément de bien. Je pense que ça va bien se passer.

« - Je vais te montrer ta chambre. Tu auras en plus, une surprise. »

Nous retournons dans la pièce principale, là où se trouve le magnifique escalier en colimaçon. Je vois que Claire retire ses talons, je suis le mouvement et mes parents font pareil.

« - Merci. » Ajoute-t-elle.

Nous la suivons jusqu'à l'étage. Nous arrivons dans un grand couloir où toutes les portes sont noires. C'est très beau aussi.

« - Alors, ici tu as un WC. » Me dit-elle, en pointant du doigt la porte sur la gauche.

Elle continue d'avancer un peu avant d'arriver sur la dernière porte, au fond du couloir.

« - Je te laisse découvrir. » Un grand sourire s'affiche sur son visage.

J'ouvre la porte. Je n'en crois pas mes yeux. Les larmes commencent à me monter.

« - C'est pour moi ? » Je me tourne vers Claire.

Ça n'aurait tenu qu'à moi, elle serait déjà dans mes bras. Restons calme. C'est ma patronne.

Un grand lit double s'offre à moi, une coiffeuse est posée à côté. Tout ça de couleur crème. Un peu ancien, mais magnifique. Des dizaines de têtes à coiffer sont posées sur la coiffeuse avec tout le matériel de coiffure.

« - Ton histoire de coiffure nous a beaucoup touché. Tu pourras être ici et exercer ta passion sur ces poupées. » Rigole Claire.

Je vois ma mère qui a, elle aussi les larmes aux yeux. C'est vraiment incroyable et super gentil de leur part.

« - Je ne sais pas comment vous remercier. Ça me touche énormément. » J'essaie de ne pas pleurer.

« - Tu n'as pas à nous remercier, Noémie. Nous le faisons de bon cœur. Nous savons que ça ne doit pas être évident de quitter son cocon familial. Nous aimerions que tu te sentes ici, chez toi. »

Je ne sais vraiment pas quoi répondre ni comment réagir.

« - L'apéro est prêt ! » Nous entendons la voix de Patrick qui provient de la salle à manger.

Nous descendons tous les quatre. Je remercie Patrick avant de m'installer à table, entre mes parents.

« - Veux tu une coupe de champagne, Noémie ? » Me propose Patrick.

« - Je ne bois pas d'alcool, merci. »

« - Tu mérites bien une coupe. »

Je ris.

« - Bon, c'est d'accord pour une fois. » Nous rigolons tous en cœur. J'adore cette ambiance. Ça me fait vraiment plaisir que mes parents soient avec moi pour la première soirée. Je la redoutais quand même, mais je ne suis vraiment pas déçue. Les hommes sont partis sur le Whisky, tandis que nous, les femmes, sommes au Champagne. L'apéro se passe plutôt dans la joie et dans les rires. Nous apprenons à connaître le couple et le couple apprend à nous connaître. Je suis le centre d'intérêt de cette soirée. Je m'y attendais un peu.

« - Et ton petit-ami a bien prit la nouvelle ? » Demande Patrick.

« - Plus ou moins. Il s'inquiète et c'est compréhensible. Il s'est détendu quand il apprit que mes parents venaient dîner. »

Le couple me sourit avant que ma mère ajoute.

« - C'est compliqué leur relation. Elle veut absolument cotiser pour pouvoir le rejoindre mais nous avons un peu du mal avec mon mari. Se dire que notre seule enfant va partir loin de nous, c'est dur à encaisser. »

Un moment de gêne s'installe, Patrick prend la parole et nous convie à venir nous asseoir dans la salle à manger pour procéder au repas.

« - Nous n'avons pas eu la chance d'avoir d'enfant. Je n'ai pas cette opportunité de porter la vie. C'est vrai que ça doit être compliqué, mais si elle est heureuse avec lui alors il faut qu'elle suive ses rêves. » Claire trouve les bons mots pour clôturer ce sujet.

Le dîner se passe à merveille. Cette soirée est vraiment excellente. Bien plus que ce à quoi je m'attendais. Tout le monde s'entend super bien et je pense que la cohabitation ne va pas être difficile. Claire cuisine super bien. Elle nous a préparé un couscous. Vraiment très bon.

La soirée touche vite à sa fin. Il est déjà vingt-trois heures.

« - Noémie, si tu peux être ici demain midi, ce serait vraiment génial. Nous te laisserons la journée de demain pour prendre tes repères dans la maison et tu commenceras le lendemain. » Dit Patrick.

« - C'était convenu que je commence demain, non ? »

« - Oui, mais après avoir parlé avec Claire nous te ferons commencer dans deux jours, histoire que tu te sentes un petit peu plus chez toi ici. »

Ils sont vraiment très sympas. J'accepte leur proposition avant de décrocher mon blouson du porte-manteau, suivi de mes parents.

« - Merci beaucoup pour cette soirée. Nous savons que notre fille ne sera pas malheureuse ici. » Affirme mon père.

On se dit au revoir et c'est comme ça que nous regagnons la voiture.

Je sens que ce boulot va me plaire ... 

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