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Prologue

Salutations à vous, chers lecteurs, chères lectrices !

Je vous souhaite la bienvenue dans l'univers de cette fiction, écrite par mes soins. J'espère que cela vous plaira et vous fera voyager au pays du fantastique et de mon imagination ! J'espère que vous ne vous y perdrez pas... ;)

N'hésitez pas à me donner votre avis, les remarques constructives ne sont jamais en trop :)

Les commentaires sont le pain de l'auteur, comme on dit ;)

Assez de bla bla bla d'auteur, place à l'intrigue...

Bonne lecture !

Enjoy it 😊
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"Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres."
Nelson Mandela

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13 février 2016, Asile

Maintenant qu'elle y était, après tout le long et dur chemin parcouru, elle hésitait. La grande porte blindée dressée face à elle, imposante, la fit reculer d'un pas. Elle n'arrivait même pas à commander à son bras d'ouvrir et pousser cette lourde porte en métal. La peur la paralisait. Pourtant, son esprit avançait à 300km/h.

Pourquoi suis-je devant cette porte, déjà?, se demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

Son regard dévia alors vers la fenêtre qui se situait à un mètre de la porte.

À travers la vitre et les barreaux qui se situaient du côté extérieur de la fenêtre, elle vit le ciel. Un ciel gris, nuageux, sans couleurs autres que celle de la tristesse.

Elle vit une dizaine d'oiseaux en plein vol, ce qui lui donna le peu de motivation pour s'avancer vers son seul et unique but depuis son arrivée:

La liberté.

Elle avança sa main, mit tout son poids sur la poignée froide de la porte et tira de toutes ses forces, motivée par sa soif de liberté.

Une fois la porte ouverte, son coeur s'arrêta. La cour de l'asile, un désert isolé, l'incitait à avancer, à sortir de cette prison pour malades mentaux. Sauf qu'elle, elle n'était pas malade!

Une brise légère, telle une caresse douce et aimante frôla son visage blafard. Elle inspira, sentit une force farouche l'embraser et, déterminée, avança d'un pas.

Une brève pensée pour sa tante lui traversa l'esprit, renforçant sa détermination.

Sortir.

- Sortir d'ici. Je dois sortir d'ici...

Mais, sa volonté, aussi grande soit-elle, était entravée par la peur.

La peur de l'inconnu.

- Personne ne t'aidera. Reste, lui souffla une petite voix dans sa tête.

Confuse, elle ferma les yeux, se souvenant de son but principal.

- Sortir..., murmura-t-elle d'une voix tremblante.

Mais elle ne bougea pas.

Elle se maudit de rester immobile. Elle devait partir! Elle voulait sa liberté! Mais...

- Où irais-tu?, lui demanda la même petite voix, sournoise.

Où irait-elle?

C'est vrai, mise à part sa tante, personne ne comptait pour elle. Personne ne s'inquiétait pour elle.

Elle était inconnue.

Elle ne sut plus pourquoi elle se trouvait là. Elle ne sut plus pourquoi elle regardait au dehors, comme si... Comme si sa vie en dépendait.

- Sortir... Je dois sortir..., souffla-t-elle, en hochant la tête plusieurs fois avec conviction.

Elle fit quelques pas.

- Reste. Il n'y a rien de bon pour toi dehors.

- La ferme, murmura-t-elle en continuant d'avancer.

La distance jusqu'à la grille noire immense lui sembla si longue qu'elle crut ne jamais y arriver. Le découragement se fit sentir, et elle soupira.

- Reste, Nora., murmura la voix plus insistante.

Elle ferma les yeux avec force, tentant d'ignorer cette voix, cette putain de voix qui voulait la garder enfermée.

- Non. Je ne veux pas...

Elle ouvrit les yeux et, décidée, avança d'un pas sûr, en martelant chaque pas contre le sol. À chaque pas, la volonté se renforçait, et son besoin de liberté grandissait.

Arrivée devant la grille en fer forgé, seul et unique obstacle pour atteindre l'extérieur, elle plongea sa main dans sa poche de pantalon en toile blanche et en retira une clé ancienne noire d'une longueur d'une vingtaine de centimètres.

Elle serra l'objet métallique dans sa main et sur le point de l'enfoncer dans la serrure, une voix l'interpella:

- Nora.

Son geste s'interrompit. Le souffle coupé, elle s'étrangla avec sa propre salive en essayant de déglutir.

- Nora?

Elle ferma les yeux en sentant les larmes lui monter aux yeux.

- Non..., souffla-t-elle, d'une voix implorante.

Sentant la clé froide dans sa main, elle l'enfonça dans la serrure, sachant qu'elle ne s'en sortirait plus de toute façon. Son plan d'évasion minable tombait à l'eau et elle, elle coulait et se noyait avec.

- Nora, c'est fini. Rentrons.

Elle se retourna, tournant le dos à sa liberté malgré elle, et leva les yeux, les plongeant dans deux iris grises, glaciales. Elle frissona.

Son interlocuteur tendit sa main gauche et lui fit signe de le suivre.

Elle sentit sa volonté la quitter et, les larmes dévalant ses joues, elle le suivit sans un seul regard en arrière.

Qu'aurait elle pu faire? Si elle regardait la grille derrière elle, elle aurait eu l'impression d'être narguée. Et ça, il n'en était pas question. Elle ne tenait plus. Elle était déjà folle, elle le sentait.

Tel un automate, elle suivit son "hôte", l'esprit confus. Elle sut que plus jamais elle ne sortirai de cette prison. Une fois à l'intérieur, l'homme appuya sur un bouton bleu se situant sur le mur, près de la porte d'entrée.

- Ne t'en fais pas, nous allons te soigner, Nora...

Elle leva les yeux vers lui, mais le vit flou à travers ses larmes.

En voyant un infirmier de haute stature s'approcher, elle recula, mais l'infirmier lui empoigna le bras avec force et l'emmena avec lui sans un mot.

- Chambre d'isolement 17, Derrick, déclara l'homme aux yeux de glace sans quitter des yeux la jeune femme.

- Bien, monsieur, répondit Derrick d'une voix rauque et profonde.

Nora se laissa faire sachant que débattre ne servait à rien.

L'espoir s'envola et disparut...

Jusqu'à sa prochaine "crise de délire", selon son diagnostique.

Elle souffla.

Un dernier coup d'oeil derrière elle lui fit se noyer de nouveau dans le même regard glacé.

Son sang se glaça: l'homme souriait de satisfaction. Il la narguait.

Bravo, pauvre idiote!, pensa-t-elle.

Arrivés dans le couloir le moins aimé par les patients de l'institution, elle entendit les plaintes, râles et pleurs de ses comapagnons de route. Elle se renferma d'avantage.

L'infirmier ouvrit la porte blindée de la chambre 17 et la poussa sans ménagement.

Les yeux brouillés par les larmes, au centre de la pièce, elle ne se retourna même pas quand Derrick siffla d'une voix venimeuse:

- Tu le comprendras quand, pauvre folle? Tu ne sortiras jamais d'ici...

Il eut un petit rire qui glaça le sang de la jeune fille avant de fermer la porte un claquement si puissant que qu'elle sursauta et se laissa glisser à terre.

Elle était là depuis à peine une semaine. Une seule semaine. Elle ne comprenait pas comment elle avait fini par devenir l'ombre d'elle-même.

Tout ceci, à cause de ces putains de rêves et ces putains de visions.

Elle aurait dû se taire et vivre avec. Elle aurait dû garder tout cela pour elle et ne jamais en parler à personne.
Même pas à sa famille. Surtout pas à sa famille.

Elle se souvenait toujours de la réaction de ses parents: sa mère en pleurs, son père niant l'évidence, son frère le visage sérieux, pour une fois. Et sa grande soeur, n'ayant même pas pris la peine de venir la voir une dernière fois avant son hospitalisation... que dis-je? Son emprisonnement.

Elle regarda les quatre murs qui l'entouraient et soupira. Les larmes lui vinrent aux yeux. Et débordèrent.

Elle se laissa aller à son chagrin.

Elle y avait été presque! Si près du but...

Cet endroit était l'enfer.

Le désespoir l'envahit.

Jamais elle ne sortirait d'ici.

Jamais.

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Bon hé bien, voici le prologue!

Ça ira très lentement car les choses et l'intrigue doivent se mettre en place avec douceur et logique.

Je suis perfectionniste, je sais.

En tout cas, il y a pas mal de mystère!

J'espère que ça vous a plu 🤗

La suite est en cours mais cela prendra un peu de temps car, les chapitres seront longs...

Donc voilà.

Bisouilles, mes pancakes!

Osa-parda 🐻

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