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9.

A l'extérieur, de gros nuages gris se dirigent vers nous, couvrant le soleil et obscurcissant la ville.

A l'intérieur, c'est la panique générale : les élèves se mettent à crier et à courir dans tous les sens et ce, malgré la présence des professeurs qui essaient tant bien que mal de les rassurer.

Pour ma part, je suis plutôt calme, car je sais que s'affoler dans ce genre de situations ne fait qu'empirer les choses.

Je reste donc assise. Je les observe s'agiter à tout-va, leurs téléphones à la main. Certains vont même jusqu'à se cacher sous leurs tables-bancs.

Devant ce spectacle, je ne peux m'empêcher de sortir mon expression favorite :

Quelle folie...

Alors qu'ils continuent de brailler, quelque chose attire mon attention.

Ma respiration devient saccadée, mes yeux s'agrandissent de stupeur...

Young Ji...

Elle est là... Elle est vraiment là, assise à sa place habituelle...

Nos regards se croisent...

J'ai toujours pensé qu'elle serait en colère contre moi ou pire qu'elle essaierait de me faire du mal, mais au lieu de cela, elle affiche un léger sourire, les yeux à moitié-clos. C'est le sourire qu'elle avait parfois lorsque je l'aidais à résoudre un problème.

Pourquoi ?

Pourquoi me souris-tu ?

J'ai été horrible avec toi...

L'instant d'après, elle disparaît telle une volute de fumée, ne laissant qu'un espace vide derrière elle.

Je secoue la tête pour me remettre les idées en place et finis par me convaincre que ce n'était qu'une hallucination.

Il se met soudain à pleuvoir dru. La force du vent est telle que les fenêtres s'ouvrent toutes seules. D'un commun accord, nous décidons de mettre toutes sortes de choses dessus afin qu'elles restent fermées.

Je pense que l'orage va bientôt passer, dit notre professeur principal. En attendant, il est important que vous gardiez votre calme. Nous allons contacter la police pour leur demander de vous ramener chez vous en toute sécurité, conclue-t-il en sortant son téléphone.

Vous voulez dire qu'on va rester ici jusqu'au soir ? intervient Fei, l'air interdit. J'ai un rendez-vous !

Sa remarque m'emmène à consulter ma montre. Il est exactement six heures du soir.

C'est pour votre propre sécurité, répond le professeur avec fermeté. Je ne veux pas qu'un de mes élèves se retrouve emporté par le courant et finisse noyé.

Il dit vrai. Mieux vaut rester ici plutôt qu'aller dehors et mourir.

C'est une très bonne idée, monsieur ! dis-je, histoire d'apporter ma pierre à l'édifice. Au vu des circonstances, nous devrions tous rester ici jusqu'à ce que les autorités nous escortent chez nous sains et saufs.

Je jette un regard circulaire sur la classe, certaine qu'ils m'approuveront, mais la plupart ont l'air indécis.

Pas question, dit Fei en se levant. Elle me lance un regard assassin. Si tu veux rester ici, c'est ton affaire. Moi je m'en vais.

Sans rien ajouter, elle se dirige vers la porte.  

Mais avant d'avoir pu l'atteindre, celle-ci s'ouvre brusquement. 

Nom de Dieu ! s'écrie Fei en voyant la personne qui se tient devant l'entrée. Qu'est-ce ce qui a bien pu t'arriver ? T'étais pas censée aller à l'hôpital ?

C'est Hye Mi. Elle est essoufflée et complètement trempée.

Impossible de voir quelque chose avec ce temps merdique, marmonne Hye Mi.

Comme pour vérifier ses dires, tous les regards se tournent vers l'extérieur.

Quelqu'un aurait recouvert les fenêtres de papiers noirs que le résultat aurait été le même. Sans les torches d'urgence et les lumières des écrans de nos téléphones, nous n'y verrions rien du tout. Avec un peu de chance, les éclairs nous serviront d'électricité pour quelques secondes.

Putain, je n'aurai bientôt plus de batterie, dit Joon avec mauvaise humeur avant de fourrer son téléphone dans son sac. Il s'adosse ensuite sur sa chaise et se sert de ses mains comme un oreiller.

Nous ferions mieux de conserver le peu d'électricité qu'il nous reste, suggéré-je. Nous ne savons pas combien de temps nous allons rester ici.

Pour la première fois, tout le monde semble d'accord avec moi.

Dehors, l'orage fait rage et la tempête bat son plein. Le tonnerre et les éclairs s'en donnent à cœur joie, à tel point que plusieurs de mes camarades se mettent à murmurer des prières. Encore un peu et ils se pisseront probablement dessus.

Euh... j'ai envie d'aller aux toilettes, dit justement Irène en levant sa main d'un air timide, mettant ainsi fin au silence qui régnait depuis plusieurs minutes.

Ce ne serait pas prudent d'y aller toute seule. Tu devrais te faire accompagner par quelqu'un.

Écoutant mon conseil, Hana se dirige immédiatement vers Irène, laquelle me gratifie d'un « merci » timide et souriant, avant de disparaître dans les ténèbres, main dans la main avec notre déléguée de classe.

Le silence nous enveloppe à nouveau. Nous restons assis à nos places bien sagement, trop effrayés pour ne fut-ce qu'ouvrir la bouche.

Nous attendons encore et encore, mais il semble que ce mauvais temps est parti pour durer jusqu'au matin.

Où sont passées Hana et Irène ? demande soudain notre professeur principal d'un air anxieux. Ça fait déjà quinze minutes qu'elles sont parties.

Relax, M.Chan, dit Joon du fond de la classe. Les filles sont réputées pour mettre du temps quand elles vont aux toilettes.

Tous les autres garçons acquiescent en souriant.

Cela ne semble pas convaincre notre professeur, qui sort de la classe précipitamment à la recherche des brebis égarées.

En son absence, notre professeur d'Education physique et sportive — chauve avec des oreilles énormes — prend le relais.

Je suis sur le point de dire quelque chose quand les deux filles en question font leur entrée, emmenant toute la classe à les dévisager avec confusion.

Hana pleure, la main serrée sur son téléphone pendant qu'Irène lui tapote le dos, apparemment pour la consoler.

Notre prof d'EPS se met à les bombarder de questions en allant à leur rencontre

Qu'est ce qui s'est passé ? Pourquoi tu pleures ? Vous avez vu M.Chan en revenant ici ?

Son petit ami vient de l'appeler, l'informe Irène avec tristesse. Ils ont rompu.

Bon bon, on en reparlera demain, dit le prof en agitant la main comme pour chasser une mouche. Pour le moment, restons focalisés sur votre sécurité.

Il les raccompagne ensuite jusqu'à leur place pendant que je les observe.

Hana s'assoit tranquillement, les yeux toujours baignés de larmes.

A mon grand étonnement, le visage d'Irène se fend d'un sourire en coin, puis la seconde l'après, elle affiche à nouveau une mine peinée et triste.

Humm..., murmuré-je en continuant de les fixer.

Plusieurs minutes passent encore dans le calme, interrompu seulement par le son du vent impétueux qui semble vouloir emporter notre école.

Argh... Argh...

Une voix vrille à nouveau le silence. Cette fois, il s'agit d'Hana. Cependant, elle a un comportement bizarre... On dirait qu'elle a du mal à respirer.

Ai...dez moi..., bredouille-t-elle, la tête baissée.

Je vole aussitôt à son secours.

Est-ce que ça va ? lui demandé-je en posant ma main sur son épaule.

Voyant qu'elle ne répond pas, je relève sa tête pour essayer de voir son visage.

Et là j'étouffe un cri d'horreur. Pour cause, tout le blanc de ses yeux a disparu. A la place, il n'y a plus que du noir.

Un noir profond et effrayant.

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