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Chapitre 7

Mon réveil sonne mais je l'ignore. Toute la nuit je n'ai fait que d'avoir chaud ou d'être gelé. Maintenant encore, je ressens les deux à la fois. Je frissonne et transpire en même temps. J'ai mal partout, je n'arrive presque pas à bouger. Ma bouche est pâteuse, ma gorge sèche. Mes poumons me font souffrir à la moindre respiration. Mon estomac me tiraille, j'ai l'impression que l'on enfonce des couteaux dedans.

J'entends mon téléphone sonner à plusieurs reprises mais je n'ai pas la force de répondre. Je ne sais même pas l'heure, ni ce que je devais faire aujourd'hui. J'entrouve les yeux mais ma chambre est baignée dans la lumière alors je les referme. Malgré les crampes qui me font souffrir, je pose ma main sur mes yeux. J'attends quelques secondes avant d'essayer de les rouvrir. Mon portable sonne à nouveau, je laisse échapper un grognement de douleur quand j'essaie de l'attraper. Ma main est moite alors il glisse et tombe par terre. Je me penche un peu pour le ramasser mais je me rate et tombe de mon lit. Je me recroqueville à cause de la douleur qui se propage d'un coup dans mon corps. Le sol est froid, contrastant avec mon corps qui me semble brûlant.

Quand on m'appelle à nouveau, j'accepte l'appel et active le haut parleur. Je ne dis rien, je n'ai pas vraiment la force de prononcer le moindre mot.

- Kira ? Tu vas bien ? J'ai essayé de t'appeler plusieurs fois mais tu ne répondais pas. L'excursion en forêt va bientôt commencer ! Tu ferais mieux de te dépêcher car on part dans deux minutes ! Débita Niko

- Putain... Arrivais-je à maugréer

Ma voix est cassée, je ne suis même pas sûr qu'il ait compris ce que je venais de dire.

- Oulà, t'as l'air de mauvaise humeur, je ne vais pas te déranger plus que ça. Mais dépêche toi quand même ! Lança-t-il avant de raccrocher.

Je reste encore un petit moment sur le sol pour profiter du froid. Cela me fait un bien fou mais je ne peux pas rester éternellement par terre. J'essaie alors de me relever en utilisant mon lit comme appui. Mes jambes tremblent, j'ai l'impression qu'au moindre mouvement, je vais m'effondrer. Lentement, j'avance vers mon armoire pour prendre des vêtements propres. Je me tiens au meuble quelques secondes pour me stabiliser, ma tête tourne, tout tourne. Je vois flou, pas trop mais suffisamment quand même pour avoir du mal à me repérer dans la chambre.

J'arrive à entrer dans la salle de bain et enlève mon pyjama qui collait à ma peau. Avec un gant de toilette, je me passe un peu d'eau sur le corps, enlevant la sueur. J'enfile un t-shirt et un short, j'ai trop chaud pour m'habiller d'une autre manière.

Alors que j'allais sortir de la salle de bain, je sens un goût acide dans ma gorge et quelque chose remonter le long de mon œsophage. Je me dépêche d'aller devant les toilettes malgré la douleur que je ressens et vomis tout mon repas de la veille. Ma gorge me brûle à cause de l'acidité du vomis et le goût me donne encore plus envie de vomir. Je m'essuie la bouche avant de me débarbouiller avec de l'eau. Je rince ma bouche plusieurs fois pour faire partir le goût.

En utilisant chaque meuble comme appui, j'arrive à sortir de la chambre. Je pose directement mes mains sur mes oreilles en entendant le raffut dans le couloir. Des élèves, pleins d'élèves, trop pour moi, qui rigolent et parlent fort. Certains me remarquent et me regardent bizarrement. J'ignore si c'est moi qui hallucine à cause de mon mal de crâne ou si c'est vraiment ça, mais j'ai l'impression que tout ces élèves sont des vampires. Alors que j'avance en m'aidant du mur, je sens leurs yeux qui scrutent le moindre de mes mouvements. J'essaie de les ignorer, me concentrant sur mes pieds pour éviter de tomber.

Je prends l'ascenseur car je n'ai pas le courage de descendre deux étages. Je me tiens à la barre car je n'arrête pas de trembler et que rester debout me demande beaucoup d'énergie alors autant m'aider d'objet pour économiser le plus possible. La porte de l'ascenseur s'ouvre sur le hall complètement vide.

J'essaie de prendre une grosse inspiration mais mes poumons me font tellement mal que je tousse au point d'avoir le goût du sang dans ma bouche. Heureusement, personne n'est là pour me voir. Une fois dehors, il me suffira juste de faire semblant d'aller bien. Ça ne devrait pas être bien compliqué, si ?

La main sur la poignée de la porte du hall, je colle mon front sur la vitre froide. Je sens une goutte de sueur couler dans mon cou alors que je frissonne. Pendant un court instant, j'avais oublié la chaleur qui émanait de mon corps. J'étais essoufflée par les quelques pas que je venais de faire pour sortir du bâtiment. Il n'y avait personne dans la cour mais j'arrivais à discerner des formes vers la forêt. J'essayais d'attraper mon téléphone dans ma poche mais il ne s'y trouvait pas puisque je l'avais oublié dans ma chambre.

En avançant, j'avais l'impression que tout autour de moi tournait. Mes genoux s'entrechoquaient à chaque pas. Mon estomac était barbouillé. J'arrivais enfin devant la forêt et je distinguais au loin des formes, des personnes qui semblaient marcher. Il me sembla que quelqu'un se retourna pour voir derrière lui. Une autre forme s'arrêta avec pour regarder dans la même direction. La première leva un bras pour faire signe à quelque chose mais je voyais trop flou pour distinguer quoi.

Mes oreilles bourdonnaient, les bruits alentour ne me parvenaient presque plus. J'avançais en utilisant maintenant les arbres comme aide pour tenir. Les formes n'allaient pas très vite et semblaient s'arrêter par moment alors j'arrivais à réduire un peu la distance qui m'en séparer. Je me mis à discerner un peu mieux les formes les plus proches de moi. Il y en avait une avec des cheveux gris et une autre avec des cheveux blonds. Les deux formes n'arrêtaient pas de regarder derrière elles. Celle avec des cheveux gris se précipita vers moi alors je pus voir de qui il s'agissait. C'était le loup. Son action fit s'arrêter tout le groupe de forme.

- Kira ! Je me demandais quand est-ce que-

Il ne finit pas sa phrase et écarquille les yeux en m'observant attentivement. Au vue de la tête qu'il fait, je dirais que je dois vraiment être dans un sale état. J'étais plié vers l'avant, les mains sur mes genoux pour faire croire que j'avais couru pour les rejoindre. Ma respiration est saccadée.

- Tu aurais dû m'envoyer un message comme ça j'aurais prévenu Orik et tu n'aurais pas eu à courir. Lança-t-il

Je ne réponds pas et lève la tête vers lui. J'ai l'impression que je vais m'effondrer d'une seconde à l'autre. Je crois qu'il le remarque car l'expression change d'un coup, il semble inquiet. Il attrape mon bras et le passe autour de ses épaules pour m'aider à marcher. Il s'adapte à mon rythme et le blond s'approche de nous.

- Besoin d'aide ? Dit-il

- Je vais bien. Maugréais-je

- J'en doute, tu aurais mieux fait de rester dans ta chambre pour te reposer. Répliqua Niko

- On fait comment du coup ? Lui demanda le blond

- On va prévenir le président du BDE qu'on la ramène à l'infirmerie. Répondit-il en me forçant à avancer un peu plus.

Le blond hocha la tête. Plusieurs têtes étaient tournées vers nous, j'entendais les autres murmurer mais je ne comprenais pas le moindre mot.

- Orik ! Lança Niko

Celui-ci se tourna vers nous et réduis le distance qui nous séparait en quelques pas.

- Tiens ! On dirait que Kira a finalement décidé de venir. Dit-il

- Connard. Soufflais-je

- Un problème ? Demanda-t-il

"Ouais, toi" voulus-je répondre mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge.

Je n'arrivais presque plus à garder les yeux ouverts, alors je les laissais mi-clos. J'entendais vaguement le loup expliquer quelque chose à mon frère. Je sentis alors une main gelée se poser sur mon front brûlant. Quand Orik enleva sa main, j'avais juste envie de l'en empêcher pour continuer de profiter de sa froideur.

L'envie de vomir me prit à nouveau alors je m'extirpais de la prise du loup pour m'éloigner et vomir derrière un arbre. Je restais à genoux le regard dans le vide. Je tournais lentement la tête vers les bruits de pas qui se rapprochaient.

- Pourquoi t'es venu si t'es malade ? Me demanda-t-il

- Je vais bien. Répliquais-je d'une voix cassée.

Il secoua la tête. Un homme âgé de presque une trentaine d'année s'approcha de mon frère.

- Qu'est-ce qu'elle a ? Demanda-t-il en me pointant du doigt.

- Malade sans doute, je vais la ramener à l'infirmerie. Je vous laisse continuer l'excursion. Répondit Orik

- Elle n'a pas l'air capable de marcher, regardes la, elle tremble. Lança l'homme.

- Je sais, je ne suis pas aveugle. Répliqua mon frère

L'homme souffla avant de retourner avec les autres. Orik m'aida à me relever en m'empoignant par le bras. Évi s'approcha de nous, sa voix aigue m'irritait les oreilles. Elle était accompagnée de Niko et de Vicky.

- Besoin d'aide pour la ramener ? Demanda Évi

- Aidez-la à monter sur mon dos. Répondit Orik

Pendant un court instant, j'eus l'impression qu'elle me fusillait du regard mais un sourire apparu sur son visage. Elle fit signe à l'autre fille de l'aider à me mettre sur le dos de mon frère. Une fois sur le dos d'Orik, il passe ses mains sous mes genoux pour me tenir. Je ferme les yeux et niche ma tête dans son cou. Je le sens tressaillir au contact de ma peau brûlante contre la sienne gelée.

- Accroches toi bien. Me chuchota-t-il

J'acquiesce d'un petit mouvement de tête. J'essaie de me concentrer sur le bruit de ses pas pour oublier la douleur qui me scie le crâne. Je crois que nous nous sommes éloignés de plusieurs mètres du groupe d'élèves.

- Maintenant, dis-moi pourquoi tu ne m'as pas prévenu. Murmura-t-il

- Arrête de faire semblant de t'inquiéter pour moi... Tentais-je de répliquer mais ma voix n'était qu'un soupir à peine audible.

- Tu es ma petite sœur, bien sûr que je m'inquiète pour toi. Répliqua-t-il toujours à voix basse

- Menteur... Soufflais-je avant de perdre connaissance.

J'ai du mal à respirer, chaque inspiration me fait souffrir le martyre. J'ai envie de hurler, d'extérioriser ma souffrance mais pas le moindre son sort de ma bouche. J'ai l'impression que quelqu'un pose une serviette mouillée sur mon front. Je sens mes vêtements qui collent à ma peau, j'ai juste envie de les enlever mais je n'arrive pas à faire le moindre mouvement. Je transpire, beaucoup, tellement que je sens les gouttes de sueur glisser sur mon corps. Malgré le bourdonnement dans mes oreilles, j'entends une porte s'ouvrir et plusieurs bruits de pas différents se rapprocher puis la porte qui se ferme.

Je crois que les personnes qui viennent d'entrée discutent. J'essaie de tendre un minimum l'oreille pour entendre ce qu'elles disent.

- Alors, qu'est-ce qu'elle a ? Demanda un première voix.

- Je suis désolé, je ne comprends pas du tout ce qui a bien pu arriver à cette petite. Répondit une autre voix d'un ton qui me semblait un peu hésitant.

- Ça fait deux jours qu'elle est dans cet état. Rajouta une troisième personne

Deux jours ?

- Je suis sincèrement désolée mais je ne vois pas ce qu'elle a. Ni même comment elle aurait pu faire pour finir dans un état pareil. Déclara la deuxième voix.

- Et je suppose que son état ne s'améliore pas... Soupira la première personne

- Pour le moment elle n'a pas vomis les médicaments que je lui ai donné il y a deux heures. Expliqua la deuxième personne

Personne ne répondit. Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il se passait. Puis je reconnus la voix de mon frère, c'était lui la première personne à avoir parlé.

- Tu m'expliques pourquoi tu t'occupes de l'état de cette fille ? C'est vrai, personne n'en a rien à foutre d'elle autant la laisser dans son coin. Lança une personne qui n'avait pas encore parlé.

- Kira est une élève de cet établissement. Et je considère que même les pires élèves ont le droit d'être traités comme les bons élèves. Répliqua Orik

- Je comprends pas comment c'est possible que tu sois le président du BDE... Soupira la personne

Mon frère ne répondit pas, sans doute avait-il haussé les épaules comme réponse. Mais je me posais la même question que la dernière personne à avoir parlé. Pourquoi Orik prenait des nouvelles de mon état ? Il me hais, je lui fais honte, je fais honte à toute la famille...

- Je suis désolé grand frère... Arrivais-je à souffler

- Elle est pas censé être orpheline ? Demanda la dernière voix

- Qu'est-ce que j'en sais ? Je n'ai pas accès à toute les informations contenues dans le dossier des élèves. Répliqua Orik

- Tu me déteste tant ou alors, je te fais juste honte ? Soufflais-je

- On devrait partir, nous ne devrions sans doute pas entendre cela. Soupira mon frère.

Puis j'entendis les bruits de pas s'éloigner et la porte s'ouvrit puis se referma. Forcément qu'il n'allait pas répondre, qu'est-ce que je croyais ? Qu'il allait nous faire griller ?

Je sens une personne s'occuper de moi mais je sombre à nouveau dans le sommeil.

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