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[PLUS JE TE VOIS, PLUS JE
ME DEMANDE SI TU ME SUIS]

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Ça y est, Arisu et les autres avaient disparu dans le bâtiment de verres. Seijun entendait la respiration d'Aika, cette dernière semblait angoisser mais ne voulait rien expliquer.

Leurs affaires dans leur sac, les filles commencèrent à marcher sans vraiment savoir où elles allaient aller. Elles avaient quatre jours libres avant de devoir être de nouveau confronté à une épreuve. Seijun s'y sent toujours prête, cependant son inquiétude pour Aika est là à chaque fois.

Seijun pensa a retourné dans leur ancien logement mais l'image d'un poignet apparu dans son esprit. Ce n'est pas comme ci elle était curieuse de cet endroit, cependant, ayant discuter avec Karube qui en avait lui aussi entendu parler, il semble que cette plage puisse les aider.

- Je pense qu'on devrait retourner à notre appartement. Aika interrompu les pensées de Seijun.

- Si on a quitté cet endroit ce n'est pas pour y retourner Aika, tu le sais, tu sais très bien que rester au même endroit est dangereux.

Seijun avait appuyé sur le fait qu'Aika le savait. Car elles ont déjà eu a faire a une sorte d'intrusion cauchemardesque.

Un soir, une semaine après leur arriver, les quatre amis avaient trouver refuge dans un garage de voiture. Ils avaient trouvé des sacs de couchages dans un magasin et s'étaient installés dans une pièce isolé du garage, là où les employés passaient certainement leurs pauses. La cafetière ne marchait pas mais ils avaient trouvé quelques gâteaux secs.

Leur prochain jeux étaient dans deux jours, leur carte fut trop faible pour tenir un peu plus longtemps. Cela faisait bien une semaine qu'ils s'étaient installés et qu'ils pensaient pouvoir y rester jusqu'à leur prochain jeux. Cependant, en pleine nuit, Mélanie entendit un bruit de brisure de verre hors de leur pièce. Elle se réveilla en sursaut et s'empressa de secouer ses compagnons qui n'avaient rien entendu.

Tout c'était enchainé très vite. Un groupe de trois hommes imposants avaient enfoncé la porte de la pièce et avaient déboulé sur les amis. Le réveil fut brutal, tous avaient difficilement la force de ce défendre. Déboussolés par cet instant inattendu, ils s'étaient fait battre par les trois hommes qui avaient ensuite pris toutes leurs affaires avant de quitter le garage.

Les quatre amis étaient tous à terre, le sang tachant leurs vêtements, leur visage. En quelques minutes, tout avait disparu, ils n'avaient plus rien.

...

Les deux filles avaient finalement trouvé un petit restaurant loin des arènes qui s'étendaient un peu partout. On ne sait jamais si les survivants des jeux passent près d'elles et décident des les emmerder. Elles avaient poussaient quelques chaises pour bloquer la porte du restaurant et avaient attraper les nappes des tables pour les étendre contre les fenêtres, supprimant le vis-a-vis.

- Je vais voir pas loin si je peux trouver de quoi nous hydrater, essaye de fouiller le restaurant, dit Seijun en essayant d'ouvrir le robinet de levier de la cuisine du restaurant, aucune eau n'en sortit, il doit bien y avoir quelque chose.

- Bah c'est un restaurant quoi. Haussa des épaules Aika, assise en tailleur sur une table.

- Ah ah. Rigola Seijun d'un ton sarcastique en ouvrant la porte vers l'arrière du restaurant.

La porte menait à une rue étroite, encombrer de grosses poubelles pleines. Seijun grimaça en sentant une odeur nauséabonde. Elle accéléra alors le pas pour quitter cette espace désagréable et commença sa marche, à la recherche de quelque chose de buvable.

Ce n'est pas qu'elles manquaient encore d'eau mais elles ne leur restaient que trois bouteilles d'un litre qu'elles avaient rempli à un ruisseau d'un parc. Une eau peu agréable mais apparemment pas imbuvable. Seijun préférait se procurer de l'eau à l'avance, cela la rassurer d'un côté d'avoir une certaine marge. Pour ce qui est de la nourriture, elles avisent au moment venu, c'est une source moins importante, elles peuvent s'en passer quelques jours.

Le pas lent, Seijun se demandait où est-ce qu'elle pouvait bien chercher pour trouver de l'eau. Elle a beau vouloir trouver de l'eau, avoir une idée de là où la trouvée serait plus juste mais pourtant Seijun n'en savait complètement rien. Le premier endroit qui lui vient à l'esprit été les mini shop, cependant ils ont été vidés depuis un bon moment et ce serait un miracle de trouver ne serait-ce qu'une bouteille.

En entrant dans une petite épicerie, Seijun ne s'attendait pas à faire sonner une petite clochette au dessus de la porte. Elle sursauta alors jusqu'à percuter une étagère de la boutique. Sa main se posa près de son cœur qui avait subitement pris un rythme rapide.

- Foutu cloche... murmura-t-elle.

Elle se redressa vivement. Seijun avait l'habitude de faire attention en entrant dans un endroit inconnu et à la vue de tous. Elle avait pris l'habitude de faire un tour discrètement au cas où quelqu'un avait eu la même idée qu'elle que de venir fouiller à la recherche de vivres.

Son plan vient de totalement foiré avec une simple petite cloche. Si quelqu'un est là, il a dû l'entendre depuis un moment. Son visage montrant sa frustration d'une grimace, Seijun souffla un coup et décida de faire le tour de l'épicerie.

Cependant, même pas avait-elle fait un pas qu'elle percuta quelque chose qu'elle reconnu rapidement, un torse.Il y avait bien quelqu'un et Seijun retint dans sa tête de faire attention au clochette à partir de maintenant.

- La dernière fois que je t'ai croisé, tu as essayé de me tuer, n'est-ce pas ? Tu sais, plus je te vois, plus je me demande si tu me suis.

Un visage s'approcha de celui de Seijun, Chishiya se trouvait là, face à elle. Le fait qu'ils allaient encore se rencontrer était peu probable mais pourtant il était bien en face d'elle et en plus il se foutait clairement d'elle.

Seijun était presque figée, le souffle coupé, elle jonglait entre les deux yeux de celui face à elle. Ses poings étaient serrés dû à la surprise mais rapidement elle reprit ses esprits ; elle ne voulait pas rester avec lui, pas après ce qu'elle a voulu lui faire.

Alors comme son esprit lui dicta, elle instaura une distance entre eux et quitta rapidement la bâtisse. Sa marche se fit d'abord rapide, puis quand elle entendit la clochette derrière elle, lui prévenant qu'il la suivait, elle se mit à courir. Seulement, elle perdit rapidement son souffle et celui qui la suivait la rattrapa par la suite, prenant son bras pour que Seijun se stoppe définitivement.

Elle reprit son souffle calmement, le dos tourner au blond, ce dernier reprenant aussi son souffle. Elle osa un peu plus tard se retourner, Chishiya encra alors son regard dans la sien alors qu'il prenait un énième grande respiration. Il portait toujours son sweat blanc, fermé.

- C'est toi qui est en train de me suivre là. Souffla Seijun en regardant Chishiya de haut en bas.

- C'est habituelle chez toi de fuir les gens ? Dit le blond en tirant Seijun vers lui pour qu'elle soit face à lui.

Seijun fut surpris un court instant, la distance entre eux deux ayant rapidement disparu.

- Tu préfères fuir qu'assumer d'avoir essayer de me tuer ? Reprit-il en haussant un sourcil, un sourire en coin.

La brune se mit à réfléchir de ses paroles. Bien sûr qu'elle voulait le fuir, parce qu'elle sait très bien que son comportement de cette nuit là ne peut être expliqué.

- Je... commença-t-elle, je voulais pas...

C'était comme ci elle avait du mal à reprendre son souffle. Chishiya tenait toujours son bras, il la sentait bizarrement faiblir, Seijun ayant contracter son bras suite à son emprise. Chishiya comprit que ses intentions ce soir là n'était pas de lui faire du mal mais malgré cela, il ne savait pas si elle pouvait recommencer ou pas.

- Bon...c'est bon je te lâche. Dit-il en levant les yeux au ciel, peut convaincu malgré tout des paroles de Seijun.

Il avait du mal à la comprendre. D'un côté il se disait qu'elle disait la vérité mais en même temps, étant donné qu'il ne la connaissait pas, il n'arrivait pas vraiment à lui faire confiance.

Seijun recula de quelques pas une fois libérée de son emprise.

- Je peux te poser une question ? Fit Seijun.

Chishiya fit un mouvement, lui prévenant qu'elle pouvait continuer alors elle reprit :

- La plage, tu m'en as déjà parlé, c'est un endroit c'est ça ? Un endroit sûr ? Tu penses pouvoir nous y emmener, moi et mon amie ?

Chishiya se mit à sourire faiblement, il s'attendait à cette question, il l'avait attendu de la part de la jeune fille. Du peu de fois où ils se sont vu, il a remarqué que la plage l'avait intéressé dès la fois où il lui en avait parlé, ainsi que la fois où il avait vue son regard s'arrêter sur son bracelet. Il serait ravi de pouvoir la ramener là-bas.

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Je vais prévenir dès maintenant parce que je m'excuse à chaque fois pour mes retards mais je devrais plus dire que lorsque je fais une histoire, les publications se font vraiment aléatoirement : quand je suis disponible, quand j'ai de l'inspiration et surtout quand j'en ai envie. Alors je suis désolée mais je suis bien une autrice qui publie tous les 36 sans avoir une routine de publication.

En tout cas, ce chapitre est une transition entre quand l'équipe Arisu est parti au jeu et le chapitre du passé des filles. NORMALEMENT, le prochain chapitre sera plus croustillant.

Bref bisou bisou

Prochain chapitre :

CHAPITRE HUIT

[LA PLAGE ET...]

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