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[LA PLAGE ET...]

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- Seijun... je peux te parler ?

Seijun releva la tête vers Ryosuke. Ce dernier avait le regard inquiet, la respiration haletante, le corps tremblant.

Il était dans cet immeuble.

- Je comprends pas, on devrait tout faire pour réussir, on peut pas finir comme ça, c'est trop dur pour nous Seijun...

Seijun parcoura le corps de Ryosuke. Il tenait son bras gauche de sa main droite, ce dernier était en sang, presque inutilisable et il semblait atrocement souffrir. Ce jeu était-il maudit ? C'est ce que ce demander Seijun.

- Mélanie est dans un horrible état Seijun... la supplia-t-il presque.

Ryosuke et Mélanie était dans un mauvais état à cause de ce jeu. Elle avait l'impression que les personnes ayant créer ces jeux faisait tout pour les détruire. Physiquement. Mentalement. Ils voulaient faire naître un sentiment particulier dans le coeur des participants à ces jeux inhumains, l'instinct survie.

Selon Nietzsche, l'instinct de survie est la tendance à se conserver, à persister dans son être. Et si la survie est un instinct, alors cela nous ouvre la porte au meurtre ou à toutes sortes d'exactions pour sauver notre propre existence. Nous sommes complètement dédouanés de rendre des comptes car nous sommes mus par notre instinct inné, acquis et incontrôlable. On en devient avide, on est seul face à cela. Seijun le comprenait fortement, ça lui serrait la gorge, l'empêcher de parler.

Ryosuke était là face à elle, il ne pouvait plus attendre, plus espérer. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne réagissait pas, pourquoi elle ne parlait pas et rester là à le fixer intensémment, comme si elle allait aspirer son âme.

- SEIJUN !! La voix de Ryosuke se fit alors lointaine.

Seijun se posa contre un mur, loin de tout ce bruit. Un verre alcoolisé à la main, elle avait abandonné Aika suite à se sentiment d'oppression et le visage de Ryosuke ayant refait surface dans son esprit. Ses jambes devinrent faibles, elle se laissa tomber accroupi, la main tenant son verre sur son front et l'autre entourant ses jambes.

Parfois Seijun était faible, cet évènemment la rendait faible. Elle le supportait autant qu'elle le pouvait. Voulant penser à autre chose, elle but entièrement son quatrième verre en se relevant maladroitement. A sa gauche elle sentit du mouvement et aperçu un homme, une chemise doré et noir, les cheveux mi-long attacher en une demi-queue. Il s'approcha d'elle, curieux de voir une personne se cacher de tout ce monde alors que la plupart faisait la fête.

- Mmh je ne t'ai jamais vu auparavant, tu es nouvelles ? Demanda-t-il en détaillant le corps de Seijun, passant une de ses mains sous le menton de Seijun.

Elle tourna la tête, stoppant son geste en le regardant sur le côté. Cette homme avait un comportement qu'elle n'appréçiait guère.

- Oui, je viens d'arriver. Répondit-elle quand même.

- Ah tu es celle dont le Chapelier nous a parlé, Chishiya t'a bien trouvé dis donc. Tu as l'air d'avoir un grand tempéramment. Ricanna-t-il.

Il se recula légèremment laissant trainer son regard de haut en bas, comme ci il analysait Seijun.

- Pardon ?

- Tss eh mademoiselle, le ton que tu emploies avec moi est pas très agréable, tu-

- C'est pas mon problème ? Pourquoi tu viens me parler ? Est-ce que tu peux retourner à tes affaires s'il te plaît ? J'aimerai être au calme.

Seijun voulait simplement qu'on ne l'embête pas pendant quelques instants, sans que personne ne la dérange, se met sur son chemin.

L'homme fit une tête offensée mais pourtant s'éloigna sans l'embêter plus longtemps. Dans sa démarche se voyait son mécontentement. Seijun savait qu'elle avait frapper dans son orgueil mais elle ne comprenait en rien ce qu'il lui racontait. D'ailleurs, en quoi Chishiya venait à faire dans cette discussion ? De quoi parlait-il exactement ? Elle haussa les épaules, ne se préoccupant pas plus de ça.

Elle se redressa alors dans l'idée d'aller dans un endroit plus calme mais elle en fut impossible, une personne barrant encore son chemin. Au départ, elle pensait que l'homme était revenu et elle était prête à haussait la voix, cepandant, il ne portait pas un gilet blanc auparavant. Le seul qui en portait un- , Seijun releva la tête, croisant à nouveau le regard de celui qu'elle avait, sans aucune raison, éviter il y a quelques heures. Il la regardait avec ce fameux sourire en coin, la tête légèremment pencher et les mains dans les poches.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-elle.

- Moi ? Je viens à la rencontre de celle qui ne semble pas vouloir me croiser ?

Chsihiya aggrandit son sourire, il avait très bien vue dans son regard qu'elle ne voulait pas le voir. Seijun, elle, se remit en question sur ses agissements, elle ne comprenait elle non plus pas pourquoi elle était partie si vite tout à l'heure, son corps avait agis tout seule et ça démontrait bien une fuite. Et étant donné qu'elle n'avait aucune explication, elle réussit à se détendre, montrant un air dédaigneux à la personne face à elle. Elle en profita pour questionner le blond.

- J'ai croisé quelqu'un tout à l'heure, environ 1m80, cheveux attachés en demi-queu, chemise, regard de pervers et langue de vipère, tu sais c'est qui ? Il t'a mentionné en plus.

- Niragi ? Ouais je vois c'est qui... pourquoi ?

Seijun haussa les épaules.

- Rien il m'a juste taper sur les nerds. D'ailleurs, pourquoi il a dit que tu m'avais bien trouvé ? A quoi ça rime ? Tu as une explication ? Continua-t-elle enchaînant les question.

Chishiya la regardait, il avait compris. En effet, le soir où il était rentré à la plage après qu'elle lui avait demandé pour la plage, il avait réfléchi et Seijun semblait être une bonne personne quant à son futur projet. Surtout qu'il avait déjà créer un certain lien avec elle, ce qui lui rendrait la tâche un peu plus facile que de choisir un simple inconnu. Il en avait alors parler au Chapelier seul à seul, lui disant qu'elle serait utile pour ramasser des cartes.

- Niragi, c'est un militant, te frotte pas trop à lui, la plupart du temps lui et ses collègues sont pas très agréable. T'as déjà rencontré Samura ?

Seijun leva un sourcil, venait-il vraiment d'éviter la question ? Cependant, ce n'était pas vraiment important pour elle alors elle répondit :

- Aaah l'autre fou au sabre ? Ouais je l'ai déjà croisé, il m'a foutu son épée sous la gorge mais bon...

Seijun avait un air assez ennuyer. En réalité, lorsqu'elle avait senti la lame, elle était énervée. Rien que dans le mouvement de cet homme pour placer son arme, elle savait qu'il était plus fort qu'elle. Elle n'aurait donc rien pu faire si il avait été plus loin et serait certainement morte.

Chishiya percevait cet agacement dans les yeux de Seijun. Il connaissait Samura de loin, ne lui avait jamais vraiment parler. Il savait juste qu'il ne parlait pas beaucoup. Cependant, Samura pouvait agir avec agressivité au dépend de la situation. C'est un homme fort, rapide et agile. Même lui ne pourrait le battre et c'est une des raisons pourquoi il gardait ses distances avec lui.

- Niragi et Samura font parti des militants, Chishiya s'approcha de Seijun dans l'optique de ce mettre correctement face à elle, ce sont des personnes qui n'hésiterons pas à éliminer à la simple suspission de trahison. C'est ce qu'ils recherchent, la souffrance, dit-il en chuchotant le dernier mot. C'est leur échapatoire, ce qui les empêche de penser à ces terribles jeux.

Chacun peut trouver son propre échapatoire peut importe de quelle manière il soit. Il peut être simple, minime, mais tout aussi cruel et peut-être inhumain. Cela peut dépendre du degré de peur, de solitude, de manque ou d'envie de liberté.

- Chishiya..., Seijun le sentait se rapprocher un peu plus, toi... quel est-on échapatoire ? Ce qui te fait ouublier tout ça pendant quelques instants.

Seijun était devenue curieuse à ce moment là. Le mot échapatoire avait attiré son attention. Pourrait-elle en trouver un ? Un qui lui ferait complètement tout oublier, tout ça, ces jeux, ses amis, Aika, sa souffrance...

- Je ne sais pas, je n'en ai pas vraiment. Tout ce que je fais depuis que je suis arrivé ici c'est joué au plus de jeux pour pouvoir quitter ce monde au plus vite. Cependant j'ai l'impression de faire du sur-place. Alors, Chishiya fit parcourir ses yeux le long du bras de Seijun et y fit passer délicatemment sa main en commençant par le poignet, je n'en ai pas vraiment un, il se stoppa près de son épaule avant de redescendre, pour l'instant. Chishiya releva le regard vers celui de Seijun. J'en cherche un.

Les yeux de Seijun plongèrent dans ceux de Chishiya et pendant un instant, elle oublia, elle oublia tout.

- Attends tu...

Seijun fut perturbée, elle avait pris conscience de ce qui venait de ce passer. Les mots de Chishiya avait parcouru tout son esprit, lui jouaient des tours, la manipulaient. Sa carresse contre son bras, Seijun en avait des frissons, en avait été soumise et l'avait perdu pendant un instant. Un instant cependant qu'elle ne fit qu'apprécier.

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Heyyy j'ai tellement d'inspiration en ce moment pour toutes mes hsitoires. Etant donné que mon bac blanc est passé et que c'est bientôt les vacances, je pense pouvoir bien m'avancer sur elles. On se reverra alors certainement vite ! En tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu, j'essayerai de faire le prochain chapitre plus long car je trouve que ce n'est pas assez par chapitre ahah.

Prochain chapitre :

CHAPITRE DIX

[TU SERAS LA PROCHAINE]

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