Sonnet V
La barre est devenue au fur et à mesure
A la fois un objet dégradant de torture
Et sa seule amie qui l'accompagne toujours,
Que la danseuse accueille avec haine et amour.
Elle aime à ses côtés tournoyer et danser,
S'accrocher et monter en haut, jusqu'au sommet,
Mais elle finit chaque fois par redescendre
Au sol, au réel, où elle vit sans comprendre.
La froideur du métal épouse la chaleur
De son corps, ils se complètent avec ardeur,
Bien que son esprit, lui, soit totalement froid.
Elle se souvient d'elle, petite, dansant
Et elle replonge dans la joie en rêvant.
Et le retour au réel fait mal chaque fois.
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