Sonnet III
Son travail est terminé, elle peut partir.
Elle profite de la nuit pour vite fuir.
Il est minuit passé, si elle traîne trop
Dans ce coin, elle est à la merci des fléaux.
Dès qu'elle entre dans le sécurisant métro,
Comme à son habitude, elle éclate en sanglots.
Son corps est sali, son talent l'est lui aussi.
Elle haït son métier et haït sa vie.
Pourquoi autant de dégradation pour juste
Quelques billets par des gars qui matent son buste.
Elle est à cran, mais ne peut pas faire autrement.
Cette anxiété génère beaucoup d'insomnies,
Soignées par des somnifères toutes les nuits,
Avant que recommence ce job dégradant.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro