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⚘15. La mauvaise note

16 octobre 2019



          8/40. 4/20. 1/5.

Non, ça ne pouvait pas être possible. Il devait y avoir une erreur. Je ne pouvais pas avoir une note aussi basse, alors que j'avais passé toute ma semaine dernière à réviser l'UE 2. Ils s'étaient trompés, je ne sais pas comment, mais j'étais sûre qu'ils avaient fait des fautes. Enfin, je ne pouvais décemment pas avoir... Pas avoir...

Échoué.

Et pourtant, c'était ce qu'il y avait d'écrit sur ma feuille, du moins c'était ce que j'avais compris en apercevant le chiffre écrit en rose. Je n'avais même pas pris la peine de lire le mot que m'avait laissée la tutrice m'ayant corrigée. À quoi bon de toute façon, je m'étais plantée — et royalement en plus. Aucun mot ne pourrait me réconforter pour le moment. Je me sentais vide, fade, comme un coquillage privé de sa perle nacrée.

Alors je me contentais de fixer le mur de ma chambre, assise au pied de mon lit, ma feuille de réponse dans la main comme s'il s'agissait de mon arrêt de mort. J'avais échoué, moi, Clélie, première de ma classe durant toute ma scolarité, celle que l'on voyait déjà tout réussir, avais échoué à une vulgaire colle d'entraînement. Que se passerait-il le jour du concours ? J'échouerais encore plus lamentablement qu'aujourd'hui ? Non, je ne voulais pas y penser, vraiment pas y penser.

Pourtant à chaque fois que je fermais les yeux, ce chiffre mesquin venait à nouveau hanter mon esprit.

Je gardais donc les paupières ouvertes, les yeux réclamant que je les battent pour s'humidifier à nouveau. Mes lunettes pendaient tristement sur le bout de mon nez, tout comme mes mèches cacaos balayaient mes épaules abaissées. Je jetai un énième coup d'œil à la feuille suspendue au bout de mes doigts, vidée de toute émotion et la froissai.

Puis je la jetai loin de moi et éclatai en sanglot.

Je me sentais mal, terriblement mal, comme si un poids venait de s'écraser sur moi, de broyer toutes mes connaissances en me réduisant à une simple enveloppe charnelle. Les ongles enfoncés dans la chair de mes bras, je me balançais d'avant en arrière, mon corps parcouru de spasmes à mesure que les sanglots prenaient de l'ampleur.

Je me sentais nulle, terriblement nulle. Je me sentais stupide, terriblement stupide, surtout depuis que j'avais vu la note d'Alizé, qui avait été choquée de n'avoir eu que 22.

J'avais le coeur gros, comme après une rupture amoureuse. Mais qu'est-ce que je racontais ? On ne pouvait pas avoir le coeur brisé par une note, ce n'était pas possible. Et pourtant si, j'avais l'impression de m'être faite vulgairement larguée, qu'on m'avait laissée tomber pour quelqu'un d'autre, quelqu'un qui avait réussi, quelqu'un qui n'avait pas échoué. 

Échoué. Échoué.

Ce mot résonnait dans ma boîte crânienne, comme un refrain entêtant dont on ne saurait se débarrasser. Il se répercutait contre les parois de mon crâne, s'entrechoquait aux visions du sourire défait de mes parents et de mon propre reflet. Ce n'était pas avec un 8/40 que j'allais les rendre fiers, ce serait être sotte de penser ainsi. Je n'étais qu'une bonne à rien, pas capable de retenir cent pauvres pages par cœur alors que d'autres le faisaient sans le moindre problème. 

Bonne à rien. Bonne à rien. 

Un ultime sanglot se perdit dans l'atmosphère confinée de ma chambre et j'essuyai d'un air absent les traînées de larmes qui dévalaient mes pommettes. Allez Clélie, ce n'est qu'une note, qu'une petite note parmi tant d'autres : tu vas réussir à y arriver, tu as encore deux mois devant toi, pas besoin de te mettre dans de tels états. 

Je reniflai, attrapant un mouchoir qui traînait dans ma trousse de cours et me mouchai, essayant de positiver. Je ne comprenais pas vraiment ce qui venait de m'arriver. J'avais l'impression qu'une entité inconnue avait pris possession de mon corps pendant que je l'observais, impuissante. C'était étrange comme sensation, je ne me reconnaissais pas, vraiment pas. Heureusement, cet esprit malin s'était volatilisé, emportant avec lui toute ma tristesse et mon chagrin. 

Ne restait plus que le coquillage vide, comme toujours. 

Des grattements résonnèrent contre la porte de ma chambre et je me levai, intriguée. Lorsque j'ouvris, mon regard se posa sur Van Gogh qui, assis sur le parquet, me contemplait avec attention. Un rictus maladroit prit place sur mon visage et je me baissai, prenant mon animal de compagnie dans les bras. La mélodie sereine de ses ronronnements avait quelque chose d'apaisant, tout comme la chaleur émanant de sa fourrure angora. 

— Heureusement que tu es là, toi, murmurai-je en caressant le sommet de son crâne. Parce que ce soir, je ne peux pas vraiment compter sur Malo. 

En outre, mon meilleur ami était parti manger chez Léopold en compagnie d'Anh et d'Achille. Ils avaient été clairs : aucune fille n'était conviée à leur "crêpe party". Esther avait un peu boudé, n'appréciant pas de se sentir à l'écart et Jasmine s'était contentée de proposer une soirée entre filles. La rousse avait accepté sans hésiter un instant, tandis que j'avais refusé à cause du tutorat. 

Si j'avais su comment tout allait se terminer, peut-être que j'y serais allée à cette soirée. 

Des bruits de pas précipités résonnèrent dans les couloirs de la résidence alors que j'étais installée sur le canapé, un vieil épisode d'American Dad tournant en arrière-plan. Je fronçai les sourcils et baissai le son du poste, tendant l'oreille. Les pas se rapprochaient au fil des secondes de notre appartement et des rires étouffés percèrent le silence de la pièce. Quelqu'un réclama aux autres de se taire et des clés s'enfoncèrent dans la serrure. 

— Oh le chat ! Trop mignon ! s'émerveilla Léopold en pénétrant dans la pièce à vivre, se jetant presque sur Van Gogh. 

Le félin, n'étant guère friand de tels élans d'affection, se pressa de déguerpir vers la chambre de Malo, laissant un Léo attristé derrière lui. Anh consola son ami d'une main sur l'épaule tandis qu'Achille, plus en retrait, observait d'un œil attentif la décoration sommaire de la pièce. Ses iris céruléennes se posèrent sur moi et il sourit, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, mon coeur dansa la macarena. 

— Ah... Clélie... T'es là, constata Malo en posant ses affaires sur la table. 

Mon meilleur ami paraissait contrarié de m'apercevoir et si je ne le connaissais pas aussi bien, je l'aurais sans doute mal pris. Je savais très bien qu'il voulait se retrouver tout seul avec ses amis, pour vivre leur soirée "entre mecs" jusqu'à la fin. Cela ne me dérangeait pas, de toute façon j'étais fatiguée et n'allais pas tarder à me coucher. À vrai dire, j'attendais justement qu'il rentre à l'appartement pour pouvoir déserter le canapé.

Alors j'éteignis la télévision et quittai le sofa de cuir du salon, m'apprêtant à regagner ma chambre. Malo me remercia du bout des lèvres et je lui murmurai qu'il me devait un jour de vaisselle. 

— Passez une bonne soirée, les gars, souhaitai-je en poussant la porte, prête à m'y engouffrer. 

— Tu veux pas rester avec nous ? demanda Anh en s'asseyant sur une des chaises de la cuisine. 

— C'est une soirée entre adeptes de bières et de matchs de foot, pas trop envie de vous déranger ou d'entendre vos performances au lit, ironisai-je en me balançant d'un pied sur l'autre. Allez, bonne nuit. 







17 octobre 2019



          — T'AURAIS DÛ RESTER AVEC NOUS HIER. 

Je sursautai, manquant de lâcher ma pièce de monnaie — j'avais eu de la chance, c'était ma dernière. Il n'y avait personne aux machines à café de la fac de droit, pourtant quelqu'un venait bien de s'adresser à moi, je n'avais tout de même pas rêvé. 

— Derrière toi, reprit la personne en gloussant simplement et je m'exécutai. 

C'était Achille. Achille et ses boucles nacrées, aussi vaporeuses et pures que les cumulus parsemant le ciel. Il était adossé au mur du corridor, un gobelet vide dans la main. Son habituelle chemise à carreaux avait laissé place à un simple pull à col rond, dont la couleur vibrait sur son teint d'albâtre. Il remonta ses lunettes du dos de l'index et s'avança vers moi. 

— On se serait bien amusés si tu avais été là. Je refuse de croire que ma filleule n'est pas une personne extraordinaire, avoua Achille en souriant, ses orbes pers détaillant avec attention chaque trait de mon visage. 

— C'était une soirée entre vous, je n'allais pas faire ma forceuse et m'incruster non plus, répondis-je en récupérant ma boisson fumante. Puis vous vous êtes couchés tard non ? J'aurais pas assumé je crois, poursuivis-je en riant faiblement. 

— Dormir c'est pour les faibles. Ça te dit d'aller dehors un peu ? 

Je fronçai les sourcils l'espace d'un instant, tentant d'interpréter les paroles d'Achille. Je trouvais cela étrange qu'il veuille me parler loin du regard des autres comme s'il souhaitait se cacher. Or il n'y avait absolument rien à dissimuler, surtout qu'il n'y avait que nous à la BU aujourd'hui — Léo et Malo étaient en cours, et Anh, Jasmine et Esther à celle de médecine. 

Puis de toute façon, il avait une copine et par conséquent n'était pas en train de flirter avec moi. 

— D'accord. 

Nous traversâmes en silence les couloirs de la faculté de droit, tournant à l'angle des corridors sinueux et dépassant bon nombre de salles de cours vides. Nous parvînmes à l'extérieur au bout de quelques minutes d'errance et Achille me convia sur un banc. Je m'installai à côté de lui, veillant tout de même à conserver une certaine distance entre nous deux, bien que mon subconscient me sommait de me rapprocher de cet ange terrestre. 

— Tu l'aimes bien Anh, n'est-ce pas ? s'enquit Achille, le regard ciel détaillant le bâtiment grisonnant s'étirant face à nous. 

Sa question me prit de cours et je rivai mes iris sur mon cappuccino, les joues rougissant malgré moi. Pourquoi me demandait-il cela ? En quoi cela l'intéressait de toute façon ? Il était mon parrain, pas mon ange gardien et encore moins un des sbires de Cupidon. 

— C'est un bon pote, on s'entend bien quoi, renchéris-je avant de boire une gorgée de ma boisson. 

Le cappuccino avait un goût rance tout d'un coup, je ne comprenais pas pourquoi. 

— Tu sais que tu peux me demander si jamais t'as besoin d'aide, je suis ton parrain, c'est mon job après tout. J'aurais pu t'aider pour ton TD, moi aussi. 

Je me pinçai les lèvres, une culpabilité soudaine s'étant emparée de mon être. Achille avait raison en un sens et je comprenais parfaitement qu'il ait pu être vexé en apprenant que j'avais préféré aller voir Anh plutôt que lui. Toutefois, le Vietnamien étant tuteur d'UE 1, il me paraissait plus logique que je me tourne vers lui dans un premier temps — même si cela s'était avoué plus compliqué que prévu. 

Puis, j'aurais sûrement été trop happée par l'aura d'Achille pour me concentrer en sa présence. 

— C'est Anh qui m'a proposée son aide lorsqu'il a vu que j'avais du mal avec la chimie orga. Je penserai à toi la prochaine fois. 

Achille n'avait pas l'air contrarié, juste un peu triste que j'aie préféré accepter l'aide d'Anh plutôt que de lui demander. Ses grands yeux saphir me causèrent un pincement au coeur et je m'en voulus davantage. Le pauvre, il voulait juste se rendre utile. 

— J'ai de la physique à faire, si jamais ça te tente de m'expliquer ? annonçai-je alors comme pour détendre l'atmosphère. 

Achille me sourit, brusquement débarrassé de son sentiment d'infériorité. Et il déposa un furtif baiser sur ma joue. 

— Tu viens ? On va le dompter cet UE 3 !






━ ⚘ ━

Hey, j'espère que vous allez bien !

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre et que l'histoire vous plaît. Je ne suis pas encore habituée à écrire une histoire de ce style, j'ai peur d'être ennuyeuse et de vous lasser. Aussi si jamais vous avez le temps de me dire ce que vous en pensez, ce serait vraiment formidable ! Merci d'avance !

Cette rapide note pour vous dire que pour les deux semaines à venir, je compte publier un chapitre de LTDM le samedi. Il ne reste plus beaucoup de temps avant que je parte en vacances et ne retourne à la fac, aussi j'aimerais pouvoir finir le premier semestre de cette histoire au plus vite.

Une fois la première partie de cette histoire entièrement publiée, je compte faire une pause dans la publication le temps de passer la rentrée, l'intégration (oui, on fait ça en deuxième année nous), etc... Je ne sais pas encore quand je compterai publier la seconde partie, mais dans tous les cas, je vous tiendrai au courant !

Merci beaucoup de votre attention !

Bonne journée / soirée !

capu ton cygne

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