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Pourquoi moi.. ?

- * défoncement de porte * coure * coure, mitrailleuse à la main * Elle où ? Me demanda un soldat.

Je montre du doigt l'étage, pensant qu'elle était sûrement dans son lit. Les autres acquiescent et s'engouffrent dans l'escalier avec rapidité. Je ferme la marche en cas de danger. Quand j'entends un cri, je me dis que j'aurais peut-être dû me mettre au début du peloton. . .

- * se débat * hurle * AAH !! LÂCHEZ-MOIII !! LAISSEZ-MOIII !! À L'AIIIIDE !!!!

Ils passent devant moi, impuissant, qui observe la pauvre jeune fille se faire emporter par deux soldats à la
forte poigne. Je remarque qu'elle est encore en pyjama..

- Pat' , m'enquis-je.
- Oui, chef ? Fit-il en se mettant au garde à vous.
- Prenez des vêtements et des des-sous. Je vous demande ça en con-naissant votre sérieux, Patrick. Insistai-je.
- Oui, Chef. Termina-t-il avant de partir en courant explorer la maison.

Je hochai la tête puis nous sortîmes de la petite maison de Daya Muson, pour attendre patiemment Patrick dans la voiture 6 places de l'AMM ( Anti-Menaces Magiques ).

- * froid * Vous étiez obligé de l'endormir ?
- Ben quoi ? Elle devenait vraiment casse-pied ! Et comme j'avais du chloro..
- J'ai compris, Steeve, c'est bien pour cela que je m'énerve ! Le coupai-je, agacé.

Ce type était à la fois l'un des plus fort de l'Organisation mais aussi l'un des plus stupides. Désespérant,
vous ne trouvez pas ?

- * ouvre la portière *
- Ah, enfin ! J'ai cru que j'allais com-mettre un meurtre avant votre retour. Déclarai-je en voyant Patrick monter dans la voiture avec en main un short, un tee-shirt orange pâle qui ressemblait fortement à une tunique, des dessous et même des ballerines !

Tout ça était super. Mais il a oublié qu'aujourd'hui il pleuvait. --'

- C'est quoi ces vêtements de meufs
que tu nous apportes ?
- Steeve, je vous ordonne de surveil-ler votre langage. M'emportai-je.
- * sursaute * O-oui, Chef.
- * se tournant vers Pat' qui vient de
s'asseoir * plus bas * Tu n'avais rien de plus couvrant, sérieux ? Lui demandai-je.
- J'allais y passer des heures si je cherchais.. Tout était arrangé si méthodiquement que ça en devenait flippant.
- * --' * Oui, les femmes sont d'effra-yantes créatures, c'est bien connu.
- Arrêtez de vous moquer de moi ! S'exclame-t-il tandis que la voiture démarrait.

Moi, je soupire et m'appuie sur la vitre, silencieux.
À mes côtés, la jeune fille aux cheveux roses ne tient pas droite toute seule et penche dangereusement sa tête dans ma direction.

- Chef.
- Quoi ? Maugréai-je, pensant à la une de tous les journaux aujourd'hui.
- Elle va terminer sur votre épaule.
- * se tourne vers lui * Ça vous pose un problème ?
- * blêmit * N-non mais je pensais qu'à vous, si..donc..
- Contentez-vous de rester sur vos gardes en cas de réels dangers. L'arrêtai-je, agacé.
- Oui, Chef. Termine-t-il d'une voix tremblante, à croire que j'étais un vrai bourin.

* soupire *

Encore 45minutes dans cet engin..pour arriver au siège de la Réunion..

7h45
~~~~~~~~~~~~~

- Donc, commence-t-elle, assise sur un fauteuil, les jambes croisées - en pyjama rose avec des chaussons à têtes de lapins - , les bras enroulés autour du fauteuil par des fils, vous accusez ma grande-sœur d'avoir commis l'attentat d'hier qui a fait 115 morts. Et, vous pensez que moi, sa petite-sœur, saurait pourquoi elle a fait ça ou l'endroit où elle se trouve ? Résume-t-elle en nous posant la question.

Je déglutis. Mon Boss qui n'y connais-sait rien aux femmes - ni à l'Homme en général, d'ailleurs - lui répondit :

- Oui.

Il n'aurait pas dû. .

- * se lève avec violence de son siège * casse les liens qui entouraient ses bras * VOUS VOUS FO*TEZ DE MOI OU QUOI?!! Explosa la Rose. VOUS SAVEZ COMBIEN DE JOURS J'AI PASSÉ LOIN D'ELLE À CAUSE DE VOS DISCOURS À LA C*N?!! 8 ANS !! 8..

Je m'approchai d'elle en précipita-tion, déclarant calmement :

- Madame, madame..
- ME TOUCHEZ PAS !! Hurle-t-elle quand je l'empêche de se jeter sur mon patron pour, lui faire la peau j'en suis sûr. B*RDEL MAIS LAISSEZ-LE ASSUMER SA C*NNER*E !!

Je lutte contre la lionne qu'elle est, car.. Dans ce petit corps de femme qu'elle avait se trouvait un guerrier vengeur dont je ne soupçonnais pas l'existence !
Cependant,ma patience avait des limites.

- * la jette soudain sur le fauteuil * le fauteuil se recule sous le choc et elle ferme les yeux, déboussolée * Ça suffit, maintenant ! M'écriai-je d'une voix forte pour la faire peur.

Mais elle reste indifférente, et, me regarde de ses étranges yeux verts,
les larmes aux yeux :

- C'est facile à dire, ça, pour vous..
* tremble * sourit à l'envers * J'aurais tant aimé le dire il y a 8ans..
Quand on m'enlevait ma sœur des bras..

Ses larmes coulent et je réajuste mon gilet par balles, gêné. Le Boss, M. Goualier - un homme fin et élancé aux cheveux d'un marron foncé et aux yeux effrayants de la même couleur - s'avance vers elle en me dépassant après avoir déposé sa main sur mon
épaule et m'avoir glissé un " Bon boulot.. " . Je souris à l'envers. Que voulait-il dire par là ? Il pensait que la faire pleurer était dans mes plans ? Ça m'énerve. C'est LUI qui l'a poussée à bout, pas moi !

- Tenez.. Murmure-t-il en s'agenouil-lant devant elle qui s'était reculée de 5m à cause du choc que je lui avais fait subir, tout à l'heure. Excusez-le, il est un peu violent ces derniers temps.

Pff, mais quel menteur mais quel menteur!!
Elle releva vers lui son visage inondé de larmes, les sourcils retroussés vers le haut. C'était la première fois que nous la voyions comme cela.

- Vous..vous êtes.. Le Directeur de.. L'AM..M.. ? Susurra-t-elle.

Il garda tendu son mouchoir tandis qu'il répondait en souriant - j'eus un très mauvais pressentiment et m'écriai :

- Non ! Ne lui dîtes..
- Oui. C'est bien moi.

Là, sans même prévenir, elle le re-garda de ses yeux verts baignés de larmes avant de lui lancer son poing
droit dans la figure - l'œil gauche plus précisément. Tous les soldats en eurent le souffle coupé. Notre Patron fut propulsé à plus de 10 mètres dans les airs. Il retombit sur le sol comme un sac lourd sous nos regards ébahis. Mme Muson ajouta d'une voix pleine de sanglots :

- Alors c'est vous qui avez décidé que Malia..aille à la Formation d'Agents d'AMM sous prétexte qu'elle n'était pas en sécurité chez nous !! Et MOI alors ?!.. * tremble * pleure * Si vous vous approchez une fois de plus de moi.. * folle de rage et en pleurs * Je vous assure que je vous TUERAI sans me poser de questions !

Elle ne me visait pas de son doigt, mais, pourquoi alors est-ce que je ressentais de la culpabilité alors que tout cela ne me concernait pas ?
Ce n'est qu'à ce moment-là que les autres se réveillèrent et pour la moitié allèrent au chevet du Boss en l'aidant à se relever. Le pauvre Monsieur avait l'œil bien gonflé sur lequel il appuyait fortement sa main comme si que cela allait diminuer sa douleur.

- Patron, dis-je, si je puis me permettre, appuyer ainsi sur votre blessure ne fera rien à part l'aggraver davantage.

Il grogna.

- Oui ! Et vous, occupez-vous de cette petite vermine !! Pour une fois que j'suis gentil avec quelqu'un, on me frappe !! Quel Monde de M*rd* !! Elle est comme sa sœur !!
- * se relève soudain de son siège * Ma sœur elle vous emm*rd* pauvre
c*n !! Réplique-t-elle.

Ouh mais c'est qu'elle a du répondant, la p'tite ! Remarquai-je, un petit sourire au coin des lèvres tout en ordonnant :

- Emmenez-le à l'Infirmerie. Je m'occupe de l'interroger.
- Compris, Chef. Déclarèrent les 3 qui soutenaient le Boss.

Une fois qu'ils eurent franchi le seuil de la porte, je pris un fauteuil qui trainait devant un bureau vide pour l'avancer vers Mme Muson qui était restée debout, chancelante, les joues rouges d'avoir frotté ses mains dessus pour essuyer ses larmes et les yeux verts encore remplis de ces dernières.

- Si c'est pour me réprimander d'avoir frappé votre Boss, vous pouvez vous en aller. Déclare-t-elle en fronçant les sourcils.
- * avance le fauteuil * Oh, non, au contraire, je voudrais vous féliciter. Répondis-je en souriant de côté. Des gars comme lui ont besoin d'être une fois dans leur vie, descendus de force de leur grands chevaux.
- * grimace * devient froide * Merci. Je suppose. Me répond-elle.
- * s'assoit face à elle * Je viens en paix, je vous assure. M'enquis-je en voyant le regard froid qu'elle m'avait offert à la minute où j'avais parlé.

Elle ne me répond et s'assoit à son tour. Les soldats derrière ricannèrent.

- On vous entend, les mecs. Déclarai-je sans me tourner vers eux.

Aussitôt ils s'arrêtèrent.
Je crois que le fait que cette fille soit aussi têtue et froide que moi les amusait beaucoup. Me dis-je en croisant les jambes à la seconde où elle le fit. Elle haussa un sourcil.

- Arrêtez de faire comme moi. N'essayez pas de me perturber, posez-moi plutôt vos questions débiles. Imbécile.
- Ouh, fis-je, ça par contre, je ne vous permets pas. Lui dis-je d'une voix jouée.
- Vous croyez que je vous avais permis d'enlever ma sœur de mes bras ?

Je fis un sourire à l'envers à l'entente de sa phrase.

- Expliquez-moi dont ce que c'est que cette histoire. Car je ne la connais pas.
- Vous me faîtes marcher ? S'enquit-elle.
- Pas le moins du monde.

Cette fois-ci c'est elle qui sourit à l'envers.

- * décroise ses jambes * se penche vers lui * Ma sœur, alors que j'avais 12ans, a été enlevée sous mes yeux par des gens habillés comme vous et de la même manière dont vous m'avez enlevée moi. * moqueuse * Vous voyez, ça ne change pas, hein, les droit que les policiers se don-nent injustement.

Je déglutis devant la beauté qu'était cette jeune fille. Cela voulait dire qu'elle avait 20 ans ?
2 ans à peine de moins que moi..

- On dormait ensemble.. * appron-fondis son regard dans le sien * C'était le lendemain de la mort de mon père...
- Côme Muson..

Elle me regarda en fronçant les sourcils vers le haut.

- Je croyais que..
- Pourquoi, c'est son nom ? Deman-dai-je.
- * fronce les sourcils vers le bas * Quoi ? Vous voulez que je vous frappe aussi, c'est ça ?
- Je suis sérieux. Me défendis-je. Côme Muson.. J'avais quoi ? 14ans quand j'ai entendu ce nom.
- Et pourquoi vous l'avez retenu ? Comment ?! 8ans sont passés depuis ! * se lève * Vous m'avez menti ! Vous êtes un menteur !
Ah ! Les Agents de l'AMM tous des Enfo*rés !! S'exclame-t-elle en me tournant le dos pour s'en aller.
- * se lève brusquement * empoi-gne son épaule * la tire avec force pour la retourner vers lui * elle le regarde, surprise de sa force et déboussolée comme tout à l'heure* Si j'ai retenu son nom.. * fronce les sourcils * C'est juste parce qu'on a le
même prénom. C'est tout. Et pour le
nom de famille, la devançai-je car déjà elle ouvrait sa bouche pour me parler, c'était simple puisque vous vous appelez Muson. Vous avez dit votre père, donc..
- C'est bon, j'ai compris. Grommêle-t-elle avec mauvaise humeur et agacement en se défaisant de mon étreinte.
- Vous pouvez continuer, alors ? Lui demandai-je.

Elle lève ses yeux vers moi en grimaçant.

- Pourquoi ma vie vous intéresserait ?
- Parce qu'elle pourrait nous donner des indices sur l'auteur de cet attentat.. Répondis-je.
- Vous aussi vous pensez que c'est ma grande-sœur.. ? Me demande-t-elle tandis que ses sourcils se retroussaient vers le haut.

Je détourne mon regard d'elle pour ne pas m'attendrir.

- Rien n'est plus sûr. Ceci dit, il faut envisager toutes les possibilités. Lui répondis-je.

Elle hoche la tête avant de s'asseoir sur le fauteuil. Je remarque ses yeux verts se baigner de nouveau de larmes. Je ne dis rien et sors de ma poche un klinex. Je le lui tends. Elle le prend sans broncher et s'essuit les yeux silencieusement.

- Je l'ai tué.. Parce qu'il.. Voulait tuer ma sœur..

Je ne dis rien ne sachant que dire.

- Il se drogait..donc..il ne savait pas ce qu'il faisait.. Quand.. Quand il a pointé son arme vers elle, je..

Elle hoquète en s'étouffant. Sa voix se brise et elle se penche vers l'avant pour cacher son visage. J'ose
déposer ma main sur son épaule. Après quelques instants elle se redresse et j'enlève celle-ci de cette dernière.

- Je faisais la vaisselle.. J'avais un couteau..que je lavais.. Tout pleins de savon.. Je l'ai menacé de le frapper s'il ne jetait pas son arme à terre.. Il s'est retourné vers moi pour me viser à mon tour.. Mon couteau " a glissé " vers son cœur.. Il n'était pas très grand, contrairement à moi qui étais précoce.. Il est mort sur le coup.. Susurre-t-elle d'une voix éteinte.
- Vous avez prévenu la police ?
- Elle n'est pas venue..
- Pardon ? M'exclamai-je.

Elle m'observa de ses yeux rougis avec calme. On aurait dit qu'on était
en train de la dépeucer tant elle souffrait, mais.. Elle restait droite, silencieuse.. Seuls ses yeux effra-yamment vides nous faisaient comprendre sa douleur.

- Le corps est resté là toute la nuit.. Le lendemain, les Agents de l'AMM venaient nous prendre Malia. Ils ont poursuivi ma mère pour irresponsa-bilité et mise en danger de Malia. Ainsi, elle est restée dans un orphelinat quelques mois avant d'entrer dans leur formation et habiter dans leurs appart' puisqu'elle avait 18ans à cette époque. On ne l'a plus jamais revue, nous n'avions plus aucun contact.. J'ai grandi seule, je suis maintenant en Master pour entrer à une École de Magistrature et finir Juge des Enfants, histoire de m'occuper un peu de la jeunesse qui part à l'eau comme j'aurais pu le faire moi aussi.. Et maintenant.. * le regarde droit dans les yeux * fulmine de colère * Maintenant que vous nous l'avez enlevée, que vous l'avez formatée, vous.. * serre son pyja-ma de ses mains si fort qu'elle peut le déchirer * mord sa lèvre * vous..
* grimace * ..nous demander si nous
savons ce qui a bien pu se passer dans sa tête ? * renifle * Je sais pas, peut-être qu'elle a ressenti de la culpabilité en se disant que sa petite-sœur a tué par sa faute ! Peut-être qu'elle vivait mal le fait de laisser sa famille galérer toute seule ! Car qui c'est maintenant, qui aidait ma mère financièrement ?! Vous croyez qu'une gamine de 12ans pouvait faire quelque chose à cela ?!?! S'emporte-t-elle.

Elle se lève de son siège en marchant pour se dégourdir les jambes et se calmer. Moi, je baisse ma tête en pensant à son histoire..similaire à la mienne..

- Donc, vous ne savez pas où..
- Non. M'arrête-t-elle d'un ton sec. De plus, je ne crois pas à vos c*nner*es.
- On a retrouvé tous les explosifs dans son appartement, Mme Mu..
- Les complots, vous connaissez ?
Me coupe-t-elle de nouveau ; je crois que je perds patience en entendant de nouveaux les soldats de derrière rire. C'est vous-même qui avez dit qu'il fallait envisager plusieurs possibilités.

Je grogne :

- Vous pensez être la seule à souffrir
en ce moment même ?
- Non. Mais rester au siège des idiots qui ont enlevé ma sœur me fait penser désagréablement à la douleur que j'essaye de refouler depuis plusieurs années.
- Moi aussi j'ai tué, donc..
- * s'approche soudain de lui * le regarde à quelques centimètres de lui * yeux de chat effrayants * Vous, vous êtes conçus pour tuer. Vous tuez tous les jours, vous tuerez encore. Moi, je n'étais qu'une gamine qui voyait son père battre sa famille tous les jours. M'arrête-t-elle.

Je ne réagis pas et la regardai avec indifférence. Elle fronça les sourcils.

- Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est aussi votre cas ? Déclare-t-elle, soucieuse.
- Restons sur votre..

Je suis interrompu par un soldat qui entre en précipitation dans le bureau.

- Sergent, l'arrêtai-je, ici a lieu un dangereux interrogatoire alors je..
- Un dangereux ? Répète Mme Muson.
- Regardez, plutôt, s'enquit l'autre en allumant le grand écran plasma collé au mur.

Les sourcils de Mme Muson se haussèrent.

- Vous ne semblez pas plus surprise que cela. Lui fis-je remarquer sans lâcher des yeux l'écran.
- Il y a sûrement une explication plausible à cela. Me répond-elle en fronçant les sourcils.
- Vous n'avez pas l'air convaincue vous-même.
- * se tourne vers lui, agacée * Je viens de voir l'information, là ! Vous croyiez que j'allais prévoir que Malia
se trouverait à plus de 300km en train de violenter l'otage qu'elle gardait pour s'enfuir de chez lui ?! Imbécile. Termine-t-elle en retour-nant à l'écran pour écouter, nerveuse.
- Vous êtes tendre, vous. Répondis-je, indifférent.
- La vie ne l'a pas été avec moi, je ne
vois pas pourquoi je le serai. Grom-mêle-t-elle, indifférente aussi.

Je fronce les sourcils et regarde le sergent pour lui dire d'éteindre la télé. Il sursaute et s'exécute. Je hausse le sourcil. Est-ce que ce qui lui faisait peur c'était moi, elle, ou nous deux réunis ?

- Mais pourquoi vous avez éteint !? S'emporte-t-elle.
- Vous êtes nerveuse, en plus de ça.

Elle me regarda, comme prête à se jeter sur moi pour me faire la peau.
J'avoue ne pas savoir quoi faire.

- Alors, qu'est-ce que vous allez faire ? M'interroge-t-elle en chan-geant de sujet pour ne pas céder à la colère.
- Ça vous intéresse tant que ça?

Elle me dévisage.

- Quoi ? Je ne suis plus sa sœur à vos
yeux, c'est ça ?
- * soupire * Ce n'est pas ce que j'ai voulu..
- Si vous pouviez répondre à mes questions plutôt que de me raconter des c*nner*es.
- Est-ce que vous pourriez tenir un autre langage ? M'impatientai-je.
- Vous savez quoi ? * va s'asseoir * Allez vous faire voir.

Ça me surprit un peu quand même..
Bon, laissons-la de côté un moment.

- * se tourne vers le sergent * Prévenez toutes les équipes de cette attaque. Qu'ils envoient les forces qui la cherchaient à l'ouest vers l'est et qu'on ajoute l'équipe C la chercher à l'est dès à présent. Ça nous fera déjà une équipe sur place avant les autres. Et prévenez le Boss
de cette attaque. N'oubliez pas de me faire un rapport sur son état.
- Compris, Chef.
- * se retourne * Super. * s'assoit de nouveau face à elle * Il semblerait que votre sœur ait quelque chose en tête. Avez-vous une idée de ce que cela peut être ?
- Prouvez son innocence. Quoi d'autre ? Me répond-elle tout naturellement.
- Humpf, fis-je, vous semblez plus sûre de l'innocence de votre sœur maintenant plutôt que tout à l'heure..
- Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Réplique Mme Muson, agacée.
- .. Alors que les preuves contre elle deviennent de plus en plus accablantes.

Elle regarda ailleurs :

- Et elles accentuent mon hypothèse
du complot. Ce n'est pas possible que du jour au lendemain la 1ère de
votre promo devienne une terroriste s'attaquant, * se tourne vers lui en levant son index* en plus,à l'endroit où elle a été formée.
- Justement, elle peut ne pas supporter l'AMM puisque c'est son dirigeant qui l'a arrachée de sa famille. Lui fis-je remarquer.

Elle ne perd pas ses mots et continue même :

- Eh bien alors, il faudrait étudier sur toutes les personnes qui ont été formées par l'AMM par force. Rétorque-t-elle.

Son intelligence de raisonnement et son ton sévère contrastent tant avec ses yeux encore rougis par ses pleurs.

- Possible. Concédai-je. Mais..
- C'est vous qui avez dit qu'il ne fallait négliger aucune possiblité ! S'enquit-elle aussitôt.

--'

- Vous comptez tout ce que je dis contre moi, c'est ça ? Vous auriez très bien fait avocate, vous vous en rendez compte ?

Elle ne répond pas et me dévisage.

- Apparemment vous n'aimez pas les compliments. Remarquai-je.
- Je préfère les gestes. Réplique-t-elle.

Je m'apprêtais à me défendre mais le même Sergent de tout à l'heure déboula en courant dans le bureau.

- Laissez-moi deviner.. * se lève * se dirige vers un bureau * prend la télécommande * allume la télé * Mince.. Murmurai-je.
- * essouflé * C'est..ce que j'allais vous..

Je sentis Mme Muson arriver à mes côtés. Elle croisa alors ses bras, tremblante. Je compris que c'était une habitude lorsque quelque chose
de grave se déroulait..

- Une autre attaque.. Susurra-t-elle d'une voix faible.

Un autre soldat entra brusquement dans la salle :

- Alors, vous avez enfin réussi à faire parler cette meurtrière ?

Je arquai un sourcil en me tournant vers lui. Prêt à le réprimander j'ouvre ma bouche, mais je suis de nouveau interrompu par la voix forte et sévère de Mme Muson, cette fois-ci :

- Le meurtrier ici c'est vous. Vous venez d'assassiner le semblant d'intelligence qu'on pensez que vous aviez par le simple fait d'avoir ouvert votre bouche.

Il reste perplexe. Je me retiens discrètement de rire. Je ne voudrais
pas qu'on dise à tord que je suis un Chef dissipé.

- Vous n'avez rien compris, n'est-ce pas ? S'enquit-elle. Ce n'est pas grave. Souvenez-vous juste que vous n'êtes qu'un c*n.

Les soldats qui gardaient la porte pouffèrent de rire ; celui qui venait d'entrer devint rouge de colère

- Ah, là, c'est sûr que dès qu'on emploie le langage vulgaire vous comprenez ! S'exclame-t-elle. Pff. Triple Imbécile.

Aaah, je crois avoir la chance de n'être qu'un imbécile pour elle et non pas un double encore moins un triple !

- Sergent, commençai-je, sans décoller mes yeux de l'écran, occu-pé, si vous n'avez rien d'autre à dire ni à faire, je vous prie de sortir d'ici.
- Mais..
- * se tourne vers lui * regard dur et noir *

Je sentis Mme Muson frissonner.

- Je ne me répéterai pas.

Là, il grinça des dents avant de faire
demi tour.

- * se retourne vers Daya * Bon, fis-je en fronçant les sourcils, vous venez ? Une autre discussion s'impose.

Elle me suit sans broncher, et sans décroiser les bras non plus.

- Si vous tombez vous ne vous rattraperez pas. Lui fis-je remarquer.
- Mêlez-vous de vos affaires. Je crois
qu'il y a plus important dans l'immédiat.
- * s'assoit sur son fauteuil * se rentre dans le siège * En effet.. Mumurai-je.

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