Je me décidai à me lancer après maintes réflexions :

- Ils m'ont..
- Allez-y, continuez ! Me brusque le bourreau en s'approchant de moi vu les m'as que j'entendais de plus en plus distinctement.

Je tressaille en sentant sa main caresser ma joue.

- Vous m'avez demandée de parler, pas de me laisser abuser ! M'enquis-je aussitôt, folle de rage.

Pour qui cet imbécile me prenait-il ?!

Je suis sortie de ma colère par son rire sadique et un cri m'échappa lorsqu'il me fouetta de nouveau.
Je me mordis la lèvre.

On dirait bien que ce c*n avait touché une de mes brûlures ! Remarqué-je amèrement.

Et, presque instinctivement, je pris appui sur mes mains qui étaient liées et sûrement accrochées au plafond pour lancer violemment mes jambes au hasard et dans le vide. Je souris grandement lorsque je touche quelque chose qui me semble être son buste et cette fois-ci c'est lui qui crie !
J'allais rire, amusée, quand je reçus un autre coup de fouet.
Je serrai aussitôt les dents pour ne rien laisser paraître de ma douleur.

- Dommage, fit-il avec une voix d'enfant. J'aime t'entendre miauler. Murmure-t-il.

Mais qu'est-ce qu'il raconte ?! Il a fumé ou quoi ?!?

- Mais je vous en prie, reprit-il tout-à-coup avec un calme surprenant. Continuez dont, très chère.

Ce type est complètement timbré ! Remarqué-je. Et lunatique !

Mais j'essaye d'oublier mon caractère affirmé pour continuer ma mascarade...

Il le faut ! M'encourage une voix dans ma tête.

- Ils m'ont..livrée..à des monstres..qui m'ont torturé Repris-je douloureusement ; ma gorge sèche l'était à tel point que chacune de mes paroles m'était un supplice. Ils ne sont...que des enfoir*s.. Je..
- Ils vous ont rien dit ?! M'arrête-t-il avec impatience.
- Non ! M'écrié-je avec irritation.

Je ne supportais pas que l'on me coupe la parole !
Un rire parcourut le fou tandis qu'il murmurait :

- Allez, miaule encore un peu pour moi, s'il te plaît !

Je mordis de nouveau ma lèvre alors qu'il me fouettait de manière continue maintenant.

- Dis-moi que tu ignores tous des auteurs des attentats ! Ajoute-t-il en voyant que je ne disais rien.

Attendez. . Mes yeux s'arrondirent. Il avait bien dit " les auteurs " . . ?
J'en eus le souffle coupé.
Les auteurs ?!
Il n'y en avait pas un mais.. minimum..deux.. ?!!.. Quoi ? Mais comment ?!..

- Allez, ma douce ! Me réveille le fou furieux.

Là, seulement, je me remis à respirer..
Je devais me reprendre !

- Je..ne sais..rien.. Susurré-je.

J'entendis un autre rire de sa part, plus fort, plus insouciant.
Il avait l'air vraiment soulagé de ce que j'avançais..ce qui conforte mon hypothèse sur le fait qu'il soit un criminel.. Mon sang battait à deux cent à l'heure dans mes tempes tandis que cette pensée me traversait l'esprit.

- Bon, puisque tu sembles vraiment ignorante, je vais te relâcher avec les autres. Déclare-t-il soudain, alors que je tombais dans le vide après que les liens aient été violemment défaits.

J'attéris sur le sol, étourdie..
Les autres.. ?
Je n'ai même pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question que déjà, je me sens soulevée de terre avec force puis traînée sur le sol sans ménagement. .

Les soldats de ce matin, au moins, ne me faisait pas trainer par terre comme une serpillère. . Pensé-je, au bord de l'évanouissement.

Je devais être bien plus que désespérée pour penser cela. Remarqué-je tristement.

Après un bon moment à marcher ainsi, il s'arrêta enfin de marcher. Par la suite, il ouvrit une porte du moins c'est ce que je devinai à l'entente du grincement aigu que j'entendais.
Puis, il enroula ses bras autour de moi et, tandis qu'il me jetait violemment sur le sol, il murmura :

- Voici ton tombeau. * ricanements * Si tu as un peu de chance. .

Rien. . .

Où étais-je. . ? M'interrogé-je en essayant de me lever, histoire de tenter de m'échapper. Mais..je ne me rends même pas compte que mes jambes cèdent et que je perds connaissance. .