Complexes Retrouvailles. .
Je regarde les personnes qui se sont plus ou moins bien occupées de moi, chancelante. Un triste sourire se dessine sur mes lèvres sans même que je comprenne pourquoi, puis..pour une raison qui m'est aussi inconnue..je fondis en larmes brusquement.
- Mme Muson ! S'exclama aussitôt Lucien en se rapprochant vivement de moi avant de me serrer dans ses bras. Vous nous avez fait peur..! Mme.. Bégaie-t-il.
Moi, je hoquète, secouée de spasmes puis me recule soudain, tremblante.
- Je..hum.. Merci..merci.. Murmuré-je finalement.
Lucien arrangea une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, soucieux.
- Vous êtes sûre de ne pas vouloir rester dans l'appartement qui.. Commence ce dernier avec douceur.
- Je ne veux pas rester seule.. L'interrompis-je lentement. Il faut que je trouve le coupable et là, seulement, je serai tranquille. Déclaré-je avec un regard soudain noir et fermé.
Lucien déglutit avant d'apostropher la dernière personne que j'avais envie de voir :
- Côme, tu te sens d'attaque pour à la protéger?
J'aurais voulu piquer une crise en leur hurlant que je pouvais bien me défendre et me protéger toute seule à Antoine de les insulter de " triple idiot " mais.. le concerné sursaute puis s'écrie :
- Euh o-oui..!
- Génial. S'enquit Lucien même s'il fallait avouer que Côme n'avait pas l'air très convaincant.
- Vous savez qui a tiré sur ma sœur ? Demandé-je soudain.
À mon plus grand désarroi, le visage de Lucien se ferma.
- Pour le moment pas encore.. M'avoue Lucien. Nous savons simplement que le snipper était tout près du pont des Amoureux. Son arme a été retrouvé mais aucune trace d'empreinte n'a été décelée.
Je soupirai, irritée de voir qu'ils piétinaient dans l'enquête !
Je crois qu'ils le remarquent car Lucien ajoute :
- Cependant nous savons que l'arme utilisée appartient à l'armée.
- Vous en êtes sûr ? M'enquis-je, une lueur d'espoir dans les yeux, je ne m'en rendais même pas compte.
- Oui. Me répondit Lucien, catégorique. Ce modèle est le plus récent. Personne à part les gens du service militaire et secret.
Je fis oui de la tête, à la fois rassurée et pensive.
Est-ce que du coup l'assassin de ma sœur était un militaire ? .. Et est-ce qu'il était aussi l'auteur de tous ces attentats ?.. Est-ce qu'ils n'étaient finalement qu'un ou est-ce que l'assassin de ma sœur n'était qu'un fanatique persuadé de s'en prendre à une criminelle...?
Je suis sortie de toutes ses réflexions par les paroles surprenantes de Lucien :
- Je vais devoir vous laisser..
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