Song for the chapter : Howl's Moving Castle theme, violin & piano

Ils étaient tous les deux musiciens.

Deux âme qui se vouaient chaque jour un peu plus à leurs passions. 

Elle, pianiste.

Lui, violoniste.

En cette soirée, ils étaient tout deux réunis dans cette salle de bal.

Leur instrument respectif pour tout soutien.

Ils ne s'étaient jamais rencontré auparavant.

Pourtant, en cette douce nuit d'été, ils jouaient une harmonie d'une douceur sans nom.

Ses doigts glissaient sur les touches d'ivoire, tandis que les siens pinçaient les cordes délicate de son instrument.

Chacun d'eux mettait tout son art, tout son être et toute sa sensibilité dans le morceau qu'ils interprétaient.

Les danseurs s'y donnaient à coeur joie au milieu de la salle au parquet lustré.

L'ambiance était d'une douceur sans pareille ; les notes paraissaient flotter dans l'air tandis que leurs maitres les dressaient en jouant leurs mélodies du bonheur.

Parlons en tient, de ces maitres ; 

Quelques minutes seulement s'étaient écoulé depuis qu'ils avaient commencé à jouer,

Mais pour eux c'est comme si des siècles s'étaient écoulés.

Des siècles qu'ils jouaient sans jamais se lasser.

Ils se miraient l'un l'autre, tout en réalisant leurs performance à la perfection

On lisait de l'admiration dans leurs regards

De l'admiration, une petite dose d'amour, et surtout une complicité innée.

Ils évoluaient en parfaite alchimie.

Comme de vrai âmes soeurs.

Ce devait être ça le coup de foudre.

Deux êtres qui se rencontrent un beau jour, sans trop savoir pourquoi, comme si ils rencontraient une nouvelle partie d'eux même.

Une partie qui leurs devient indispensable dès le moment où ils se rendent compte de son existence.

Elle s'attendait à jouer pour un bal comme à son habitude.

Quelle ne fut sa surprise quand elle croisa son regard.

Il allait jouer pour la première fois devant un public aussi grand, aussi il espérait ne pas être seul.

Quelle ne fut son soulagement quand il croisa son regard.

Aucun d'eux ne s'était jamais vu avant, ils n'avaient jamais joué tous les deux.

Pourtant c'était comme si ils se connaissait depuis toujours tant ils se complétaient.

Aussi bien dans leurs jeux musical que dans leurs personnalités.

Ils étaient tous les deux installé au milieu de la grande salle à ciel ouvert.

Pile sous les rayons de lune qui tombaient en pluie d'argent du plafond.

Pour décrire le cadre dans lequel ils se trouvaient il n'y avait qu'un seul mot : enchanteur.

Les danseurs évoluaient en rond autour d'eux, changeant de partenaire au rythme doux de la valse.

La nuit était charmante, une brise légère rafraichissait les convives qui, ne souhaitant pas prendre part à la danse, prenait une collation sur le côté.

Tous les yeux étaient rivés sur le couple de musicien au centre de la pièce.

Les deux tourtereaux semblaient en pleine conversation.

Une conversation dépourvue de mots.

Une conversation faites d'accords et de notes.

Une conversation entre un piano et un violon.

Ils étaient musiciens, tel était leurs langages.

Ils ne savaient s'exprimer que par la musique.

Et c'était très bien ainsi.

Car après tout, la musique n'existe-t-elle pas pour lever la barrière de mots qui se dresse devant nos sentiments ?

Pour révéler ce que les lettres échouent à faire comprendre ?

Aussi, tout le reste du morceau, ils continuèrent à se parler,

Leurs instruments exprimaient à la perfection ce que leurs coeurs ressentaient.

Une idylle musicale, quoi de plus normale pour des adeptes du dialecte symphonique.