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Chapitre I

Après avoir apporté les cafés, non sans avoir adressé un regard noir à mon patron et La Paonne, je suis retournée patiemment travailler à la rédaction de mes actes. Enfin, c'est moi qui rédige, mais c'est pas moi qui fait la signature.



J'entends une porte qui s'ouvre, c'est La Paonne qui s'en va. Il était temps !

Elle passe sa tête par l'embrasure de mon placard en me faisant un sourire tout ce qu'il y a de plus faux avant d'ajouter de sa voix mielleuse :


- Bonne journée, mademoiselle.



Tiens, tiens, pas de « la stagiaire » cette fois-ci ? D'ordinaire, elle n'en rate pas une pour me faire comprendre que je ne suis pas encore notaire. Cela dit, je suis quand même titulaire d'un master II de droit et suis entre ces murs depuis quelques temps maintenant ; je ne suis donc pas novice pour autant.



- Bonne journée à vous aussi, Maitre.



Elle tourne les talons et ondule ridiculeusement des hanches. Elle n'a même pas de belles fesses !

Je ris seule, et me concentre à nouveau sur mon dossier.




- Morgiane !





Quoi encore ? Je soupire en tapant mes mains sur le bureau. Cette fois c'est sur, je vais faire un meurtre avant la fin de la journée ! Il ne peut pas se lever au lieu de hurler pour me parler ? Que dis-je ! Pour m'enguirlander.

Je secoue la tête et affiche un sourire de façade en retournant dans son bureau.




- Morgiane ! Vous êtes où à la fin ?



- Je suis là. Vous n'avez pas entendu mes talons frapper le sol ?



Je souffle doucement, et lève discrètement les yeux au ciel.



- Je me fiche de vos chaussures, Morgiane.



- Morgane. Que se passe t-il, vous voulez un autre café ? Lancé-je, sarcastique.



Vu la tête que Pierre me fait, ma remarque ne l'amuse pas du tout.



- Gardez vos persiflages pour vous, d'autant que vos cafés étaient infectes.



- Mes excuses, je ferai importer les grains de café du Pérou, entre deux dossiers, la prochaine fois.



- Voilà, c'est de ça dont je voulais que nous parlions.




Je suis perdue.




- Du Pérou ?



- Non. Des dossiers, suivez un peu.



Je plante mes ongles dans la paume de la main pour éviter de lui répondre sur le même ton tandis qu'il me demande de faire le point avec lui sur l'avancée de mes recherches et de mes rédactions.


Visiblement, je ne suis pas encore assez rapide pour lui. En même temps, je ne peux pas faire correctement et surtout plus rapidement mon travail si je n'ai de cesse de me faire interrompre ... Notamment pour me demander de servir des cafés ! Je ne suis plus une stagiaire type café-photocopieuse, il le sait et il joue de sa position hiérarchique. Je jure que je s'il me demande un café quand j'aurai obtenu mon diplôme, je le verse brûlant sur ses organes reproducteurs.






À dix neuf heures, je décide de rentrer chez moi. Je m'avance vers le bureau de Pierre, et frappe doucement. Il lève un oeil vers moi et arque un sourcil.

- Oui ?


- Je m'en vais.


- Déjà ?


Déjà ? Comment ça, déjà ? Ça fait une heure que j'aurais dû partir !


- Oui Maitre, déjà.


Il consulte sa montre. Non, non, je ne suis pas payée à rentrer chez moi ! Enfin, ce n'est pas pour ce que je suis payée ...


- À demain, alors.


- À demain.


Je prends la direction des escaliers, et j'ai l'impression de sentir son regard sur moi. Au moment où je me saisi de la rampe, je me tourne pour en avoir le coeur net, et mes yeux accrochent les siens. Je me sens rougir tandis qu'il soutient fermement mon regard. Je ne le vois pas ciller, contrairement à mon bas-ventre qui chauffe à mesure que notre échange visuel se prolonge. J'entends quelqu'un se racler la gorge. Je me tourne et tombe nez à nez avec Emma, une collaboratrice.


- Excuse moi, j'aimerai passer, s'il te plait ... Souffle t-elle.


Le rouge me monte aux joues et je me décale, gênée d'avoir été prise en flagrant délit. Son regard passe de Pierre à moi, un fin sourire étire son visage puis elle disparait dans le couloir.

Je me retourne vers l'objet de mon trouble qui a finalement reporté son attention sur ses feuilles. Il me semble le voir sourire, mais je n'en suis pas sûre et de toute façon, je ne vais certainement pas aller vérifier. Rapidement, je descends les escaliers et prends la direction de la porte, presque en courant.

Bordel, mais c'était quoi ça ?




————————
Alors, quelles sont vos impressions sur Pierre ? Vous pensez qu'il cherche à dissimuler quelque chose ? 😏
Pensez-vous que Morgane est un poil jalouse de La Paonne ? D'ailleurs, qu'est-ce que vous inspire cette dernière ? 🤔
J'espère sincèrement que vous allez aimer la suite de l'histoire !

Calypsote ♥️.


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