Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 16 : Norbert le dragon

Quirrell se montra cependant plus courageux qu'ils ne l'auraient cru. Dans les semaines qui suivirent, il devint encore plus pâle et plus maigre, mais il ne semblait pas avoir cédé. Chaque fois qu'ils passaient devant le couloir interdit du deuxième étage, Harry, Ron et Hermione collaient l'oreille contre la porte pour vérifier que Touffu était toujours là à pousser des grognements. Rogue, lui, ne manquait jamais une occasion de manifester sa mauvaise humeur habituelle, ce qui signifiait qu'il n'avait pas encore réussi à s'emparer de la Pierre. Lorsque Harry croisait Quirrell, il lui adressait un sourire en forme d'encouragement et Ron, de son côté, rappelait à l'ordre quiconque se moquait de son bégaiement. Hermione, pour sa part, avait autre chose en tête que la Pierre philosophale. Elle avait commencé à établir un programme de révisions pour les examens de fin d'année et harcelait Ron et Harry pour qu'ils en fassent autant.

Ron : Hermione, les examens, c'est dans une éternité.

Hermione : Dix semaines, ce n'est pas une éternité, ça correspond à une seconde pour Nicolas Flamel.

Ron : Nous, on n'a pas six cents ans. D'ailleurs, tu n'as pas besoin de réviser, tu sais déjà tout.

Hermione : Pas besoin de réviser ? Tu es fou ? Tu te rends compte qu'il faut absolument réussir ces examens pour entrer en deuxième année. C'est très important, j'aurais dû commencer à réviser il y a un mois.

Malheureusement les professeurs semblaient lui donner raison. Ils avaient imposé tellement de devoirs pour les vacances de Pâques qu'il ne restait plus beaucoup de temps aux élèves pour songer à s'amuser. Il était difficile de se détendre quand Hermione passait son temps à réciter les douze usages du sang de dragon ou à faire des exercices avec sa baguette magique. Bâillant et maugréant, Harry et Ron passaient la plus grande partie de leur temps libre dans la bibliothèque avec elle pour essayer d'arriver au bout de leur travail.

Ron : Je n'arriverai jamais à me rappeler ce truc.

Il laissa tomber sa plume et regarda avec envie par la fenêtre de la bibliothèque. C'était la première belle journée qu'ils avaient eue depuis des mois. Le ciel était d'un bleu de myosotis et l'atmosphère avait un parfum d'été. Harry, qui lisait l'article consacré au « dictame » dans Mille herbes et champignons magiques.

Hafsa : Hagrid ! Qu'est-ce que vous faites dans la bibliothèque ?

Hagrid apparut, cachant quelque chose derrière son dos. Avec son gros manteau en poil de taupe, il paraissait déplacé dans un tel lieu.

Hagrid : Je suis simplement venu jeter un coup d'oeil,. Et vous, qu'est-ce que vous faites ? J'espère que vous avez cessé de vous intéresser à Nicolas Flamel ?

Ron : Oh, il y a longtemps que nous avons trouvé ce que nous cherchions. Et nous savons ce que garde ce chien. Il s'agit de la Pierre philo...

hagrid : Chut ! l'interrompit Hagrid en lançant des regards autour de lui pour voir si quelqu'un écoutait. Parle moins fort, qu'est-ce qui te prend ?

Harry : Nous voulions justement vous poser quelques petites questions. On se demandait ce qui a été prévu pour garder la Pierre, en dehors de Touffu.

hagrid : Chut ! Vous n'avez qu'à venir me voir un peu plus tard. Je ne vous promets rien, mais arrêtez de jacasser à ce sujet, les élèves ne sont pas censés savoir. On va penser que c'est moi qui vous ai tout raconté.

Harry : Alors, à tout à l'heure, dit Harry. Hagrid quitta la bibliothèque en traînant ses grands pieds sur le parquet.

Hafsa : Qu'est-ce qu'il cachait derrière son dos ?

Ron : Je vais voir dans quelle section il était. Il revint quelques instants plus tard avec une pile de livres qu'il laissa tomber sur la table. Des dragons ! Hagrid regardait les bouquins consacrés aux dragons ! Regardez ça: Les Différentes Espèces de dragons d'Angleterre et d'Irlande, De l'oeuf au brasier, Le Guide de l'amateur de dragons.

Harry : Hagrid a toujours rêvé d'avoir un dragon, il me l'a dit la première fois que je l'ai vu.

Ron : Mais c'est contraire à nos lois. L'élevage des dragons a été interdit par la Convention des sorciers de 1709, tout le monde sait ça. Comment veux-tu qu'on arrive à cacher notre existence aux Moldus si on garde un dragon dans son jardin ? En plus, ils sont impossibles à dresser, c'est très dangereux. Si tu voyais les brûlures que s'est faites Charlie avec des dragons sauvages de Roumanie !

Harry : Il n'y a quand même pas de dragons sauvages en Grande-Bretagne ?

Ron : Bien sûr que si, il y en a. Tu n'as jamais entendu parler du Vert gallois ou du Noir des Hébrides ? Le ministère de la Magie fait un sacré travail pour essayer de les cacher, je peux te le dire. Chaque fois qu'un Moldu en voit un, il faut lui jeter un sort pour qu'il oublie tout de suite.

Hermione : Je me demande vraiment ce que mijote Hagrid. Une heure plus tard, lorsqu'ils allèrent frapper à la porte du garde-chasse, ils furent surpris de voir que tous les rideaux de la cabane étaient tirés.

Hagrid : Qui est là ?

A l'intérieur, il faisait une chaleur étouffante. Bien qu'au-dehors la température fût clémente, un grand feu ronflait dans la cheminée. Hagrid prépara du thé et leur proposa des sandwiches à l'hermine, mais ils les refusèrent.

Hagrid : Alors, vous vouliez me demander quelque chose ?

Harry : Oui. Il valait mieux aller droit au but. Est-ce que vous pourriez nous dire ce qui garde la Pierre philosophale, à part Touffu ?

Hagrid fronça les sourcils.

Hagrid : Bien sûr que non, je ne peux pas vous le dire. D'abord parce que je l'ignore. Ensuite parce que vous en savez déjà trop et donc, même si j'étais au courant, je ne vous dirais rien de plus. Il y a de bonnes raisons pour que cette Pierre se trouve ici. Elle a failli être volée chez Gringotts, j'imagine que vous l'aviez déjà compris ? Je me demande bien comment vous avez fait pour découvrir l'existence de Touffu.

Hermione : Je comprends que vous ne vouliez pas nous le dire, mais ne nous faites pas croire que vous ne le savez pas. Vous savez tout ce qui se passe ici, déclara Hermione d'un ton flatteur. La barbe de Hagrid frémit. Ils virent qu'il souriait.

Hermione : Nous voulions simplement savoir qui s'était chargé du dispositif de protection de la Pierre. Nous nous demandions en qui, à part vous, Dumbledore pouvait avoir une telle confiance.

En entendant évoquer la confiance de Dumbledore, Hagrid bomba le torse.

Hagrid : Bah, j'imagine qu'il n'y a pas de mal à vous dire ça... Voyons... il m'a demandé de lui prêter Touffu. Et certains professeurs se sont chargés des sortilèges... Le professeur Chourave, le professeur Flitwick, le professeur McGonagall, dit-il en comptant sur ses doigts. Le professeur Quirrell... Et Dumbledore lui-même a fait quelque chose, bien sûr. Ah oui, j'allais l'oublier, le professeur Rogue, aussi.

Hafsa : Rogue ?

Hagrid : Oui. Vous ne vous doutiez pas de ça, hein ? Rogue a aidé à protéger la Pierre, alors, vous voyez bien qu'il n'a pas l'intention de la voler. Harry savait que Ron et Hermione pensaient la même chose que lui. Si Rogue avait participé à la protection de la Pierre, il lui était sans doute facile de connaître les sortilèges employés par les autres professeurs pour assurer sa sécurité. Il devait simplement ignorer le sortilège de Quirrell, ainsi que le moyen de passer devant Touffu sans se faire mordre. Vous êtes le seul à savoir comment faire pour se protéger de Touffu, n'est-ce pas ? demanda Harry d'un ton fébrile. Et vous ne voulez le dire à personne ? Même pas à un professeur ?

Hagrid : Personne ne le sait, à part moi et Dumbledore.

Harry : Voilà enfin quelque chose, marmonna Harry à l'adresse des deux autres. Hagrid, est-ce qu'on pourrait ouvrir la fenêtre ? C'est un vrai chaudron, ici.

hagrid : Impossible, Harry, désolé. Harry vit que Hagrid jetait un coup d'oeil vers le feu. Il suivit son regard.

Ron : Hagrid ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Mais il savait déjà de quoi il s'agissait. Au coeur des flammes, sous la bouilloire, il y avait un gros oeuf noir.

Hagrid : Ça ? C'est simplement un...

Ron : Où est-ce que vous l'avez trouvé ?

il dit cela en s'accroupissant devant le feu pour examiner l'oeuf. Vous avez dû le payer une fortune. Hagrid : Je l'ai gagné. Hier soir. J'étais allé boire un ou deux verres au village et j'ai joué aux cartes avec un client de passage. Pour tout vous dire, je crois qu'il n'était pas mécontent de s'en débarrasser.

Hermione : Et qu'est-ce que vous allez en faire quand il aura éclos ?

Hagrid : J'ai lu des choses là-dessu. J'ai trouvé ça à la bibliothèque. L'Elevage des dragons pour l'agrément ou le commerce. C'est un peu daté, bien sûr, mais tout y est. Il faut garder l' oeuf dans le feu parce que, dans la nature, c'est leur mère qui leur souffle dessus, vous comprenez ? Et quand l' oeuf a éclos, il faut donner au petit un seau de cognac mélangé à du sang de poulet toutes les demi-heures.

Regardez, là, ils expliquent comment reconnaître les différents oeufs. Le mien, c'est un Norvégien à crête. Une espèce rare. Il semblait ravi, mais Hermione ne l'était pas du tout.

Hermione : Hagrid, votre cabane est en bois.

Hagrid n'écoutait pas, cependant. Il remuait les braises en chantonnant. Ils avaient maintenant un nouveau sujet d'inquiétude: qu'arriverait-il à Hagrid si quelqu'un s'apercevait qu'il abritait dans sa cabane un dragon interdit ?

Ron : Je me demande à quoi ça ressemble, une vie paisible.

Accablé par le poids des devoirs à faire. Un matin au petit déjeuner, Hedwige, la chouette de Harry, lui apporta un message signé Hagrid. Il n'avait écrit que quelques mots: « Il est en train d'éclore. » Ron voulut aller voir à l'instant même, mais Hermione l'en dissuada.

Hermione : On a un cours, ce n'est pas le moment de nous attirer des ennuis. Et ce ne sera rien comparé à ceux qu'aura Hagrid quand quelqu'un finira par s'apercevoir de ce qu'il fait...

Hafsa : Tais-toi !

Malefoy était passé tout près d'eux et s'était arrêté net pour écouter ce qu'ils disaient. Qu'avait-il entendu ? Harry n'aimait pas beaucoup l'expression de son visage. Ils finirent par se mettre d'accord pour aller voir Hagrid pendant la récréation du matin. Lorsque la cloche du château sonna la fin du cours, ils se précipitèrent tous les trois vers la cabane où Hagrid les accueillit, tout excité, le teint écarlate.

Hagrid : Il est presque sorti, annonça-t-il.

L' oeuf était posé sur la table. Il y avait de profondes crevasses dans la coquille et quelque chose remuait à l'intérieur avec un drôle de bruit, comme une sorte de claquement. Ils s'assirent autour de la table et observèrent l' oeuf en retenant leur souffle. Presque aussitôt, il y eut un craquement, la coquille s'ouvrit en deux et le bébé dragon s'avança sur la table d'une démarche pataude. Il n'était pas vraiment beau à voir. Harry trouva qu'il ressemblait à un vieux parapluie noir tout fripé. Ses ailes hérissées de pointes étaient énormes, comparées à son corps grêle d'un noir de jais. Il avait un long museau avec de grandes narines, des cornes naissantes et de gros yeux orange et globuleux. Le dragon éternua et de petites étincelles jaillirent de son museau.

Hagrid : Il est magnifique.

Il tendit la main pour le caresser, mais le dragon claqua des mâchoires en montrant de petits crocs pointus.

hagrid : Le brave petit, il a reconnu sa maman !

Hafsa : Hagrid, il faut combien de temps pour qu'un Norvégien à crête atteigne sa taille adulte ?

Mais avant même qu'elle eut terminé sa question, Hagrid se leva d'un bond et se précipita vers la fenêtre.

Harry : Qu'est-ce qu'il y a ?

hagrid : Quelqu'un regardait entre les rideaux. Un garçon. Il s'est enfui vers le château. Harry bondit sur la porte et l'ouvrit pour regarder dehors.

Même de loin, il était impossible de s'y tromper. Malefoy avait vu le dragon. Dans les jours qui suivirent, le sourire qui se dessinait sans cesse sur le visage de Malefoy mit Harry, Ron et Hermione très mal à l'aise. Tous les trois passaient la plus grande partie de leur temps libre dans la cabane de Hagrid pour essayer de le raisonner.

Harry : Relâchez-le dans la nature.

Hagrid : Impossible. Il est trop petit. Il mourrait. Ils contemplèrent le dragon.

En une semaine, sa taille avait triplé et des volutes de fumée lui sortaient des naseaux. Hagrid, trop occupé à prendre soin du dragon, négligeait ses devoirs de garde-chasse. Le sol était jonché de bouteilles de cognac vides et de plumes de poulet

hagrid : J'ai décidé de l'appeler Norbert. Il me connaît bien, maintenant, regardez. Norbert ! Norbert ! Où est maman ?

Ron : Il a perdu la boule.

Hafsa : Hagrid, dans une quinzaine de jours, Norbert sera aussi grand que la maison. Et Malefoy peut à tout instant avertir Dumbledore.

Hagrid : Je... je sais bien que je ne pourrai pas le garder pour toujours, mais je ne vais quand même pas l'abandonner !

Hafsa : Bah... si !

Je ne pourrai jamais faire une chose pareille. Harry se tourna brusquement vers Ron.

Harry : Charlie.

Ron : Toi aussi, tu perds la boule. Moi, je m'appelle Ron, tu te souviens ?

Harry : Je voulais parler de Charlie, ton frère. Celui qui étudie les dragons en Roumanie. On pourrait lui envoyer Norbert. Charlie s'occupera de lui et il le relâchera dans la nature !

Ron : Excellente idée ! Qu'est-ce que vous en pensez, Hagrid ?

Et Hagrid finit par accepter qu'ils envoient un hibou à Charlie pour lui demander de prendre en charge le dragon. Le mercredi soir, Harry et Hermione étaient assis dans la salle commune, bien après que tous les autres eurent rejoint leur lit. La pendule accrochée au mur venait de sonner à minuit lorsque le portrait de la grosse dame pivota. Ron enleva la cape d'invisibilité qui le recouvrait, semblant surgir de nulle part. Il revenait de la cabane où il avait aidé Hagrid à nourrir Norbert qui mangeait à présent des kilos de rats morts.

Ron : Il m'a mordu ! Je vais être incapable de tenir une plume pendant au moins une semaine. Ce dragon est la créature la plus effroyable que j'aie jamais rencontrée, mais Hagrid en parle comme si c'était un gentil petit lapin. Quand il m'a mordu, il a dit que c'était ma faute, que je lui avais fait peur. Et quand je suis parti, il lui chantait une berceuse. Il y eut un bruit contre le carreau de la fenêtre.

Harry : C'est Hedwige ! Elle doit apporter la réponse de Charlie ! Ils se penchèrent tous les trois sur la lettre et la lurent en même temps: Cher Ron, Comment vas-tu ? Merci pour ta lettre. Je serais ravi de m'occuper du Norvégien à crête, mais ce ne sera pas facile de l'amener jusqu'ici. Le mieux, c'est de le confier à des amis à moi qui doivent venir me voir la semaine prochaine. Mais il ne faut pas qu'ils se fassent prendre à transporter un dragon. Pourriez-vous amener le dragon au sommet de la plus haute tour du château samedi à minuit ? Mes amis vous retrouveront à cet endroit et profiteront de l'obscurité pour emporter le dragon. Envoie-moi ta réponse le plus vite possible. Bises, Charlie

Ils échangèrent un regard.

Harry : Avec la cape d'invisibilité, ça ne devrait pas être trop difficile. L'essentiel, c'était de se débarrasser du dragon

Hafsa : et de Malefoy.

La cape est suffisamment grande pour qu'on puisse y tenir à deux avec Norbert en plus. Pour une fois, les trois autres approuvèrent sans discussion. Mais il y eut bientôt un nouvel ennui. Le lendemain matin, la main de Ron, celle que Norbert avait mordue, avait doublé de volume. Il hésitait à aller voir Madame Pomfresh: allait-elle s'apercevoir qu'il s'agissait d'une morsure de dragon ? Mais dans l'après-midi, il n'eut plus le choix. La blessure avait pris une horrible couleur verte. Norbert était sans doute un dragon venimeux. À la fin de la journée, Harry et Hermione se précipitèrent à l'infirmerie où Ron, en piteux état, était au lit.

Ron : J'ai l'impression que ma main est sur le point de tomber.

Mais il y a encore autre chose. Malefoy a dit à Madame Pomfresh qu'il voulait m'emprunter un livre, ce qui lui a permis de venir se moquer de moi. Il m'a menacé de révéler à Madame Pomfresh qui m'avait mordu. Moi, je lui ai dit que c'était un chien, mais je crois qu'elle ne m'a pas cru. Harry et Hermione essayèrent de le calmer.

Hermione : Tout sera terminé samedi à minuit, promit Hermione. Mais Ron n'en fut pas le moins du monde apaisé. Il se redressa brusquement dans son lit, le visage en sueur.

Ron : Samedi à minuit ! Oh, non ! Oh, non ! Je viens de me souvenir. J'ai laissé la lettre de Charlie dans le livre que Malefoy a emporté ! Il va savoir qu'on essaye de se débarrasser de Norbert. Harry et Hermione n'eurent pas le temps d'ajouter quoi que ce soit.

Au même moment, Madame Pomfresh vint leur dire qu'il était temps de laisser Ron tranquille. Il avait besoin de dormir.

Harry : Il est trop tard pour changer de programme. Nous n'avons plus le temps d'envoyer un autre hibou à Charlie et c'est sans doute notre seule chance de nous débarrasser de Norbert.

Il faut prendre le risque. Nous avons la chance d'avoir la cape d'invisibilité et ça, Malefoy ne le sait pas. Lorsqu'ils allèrent voir Hagrid ce soir-là, Crockdur le molosse était assis devant la cabane avec un pansement autour de la queue. Hagrid ouvrit une fenêtre.

Hagrid : Je ne vous fais pas entrer. Norbert est à l'âge où il a besoin de jouer. Mais, rassurez-vous, j'ai la situation bien en mains.

Lorsqu'ils lui annoncèrent ce que Charlie avait prévu, ses yeux se remplirent de larmes. Mais c'était peut-être parce que Norbert venait de lui mordre la jambe.

Hagrid : Aïe ! Ce n'est pas grave, il a simplement mordu ma botte. C'est pour jouer. Après tout, c'est encore un bébé.

Et le bébé donna un grand coup de queue contre le mur en faisant trembler les vitres. Lorsqu'ils retournèrent au château, Hermione et Harry avaient hâte d'être samedi. S'ils n'avaient pas été si inquiets pour la suite des événements, ils auraient eu le cœur serré en voyant Hagrid se séparer de Norbert. La nuit était sombre, le ciel rempli de nuages. Quand ils arrivèrent devant la cabane, Hagrid était prêt. Il avait enfermé le dragon dans une grande boîte.

Hagrid : Je lui ai donné des rats et du cognac pour le voyage. Et je lui ai laissé son ours en peluche pour qu'il ne se sente pas trop seul. Un bruit de déchirure à l'intérieur de la boîte indiqua que l'ours en peluche venait sans doute de perdre la tête. Au revoir, Norbert,

Tandis que Harry et Hermione recouvraient la boîte avec la cape d'invisibilité, puis se glissaient au-dessous. Maman ne t'oubliera jamais ! Minuit approchait lorsque Harry et Hermione, chargés de leur fardeau, arrivèrent dans le couloir situé au pied de la tour la plus haute. Un brusque mouvement, un peu plus loin, manqua de leur faire lâcher la boîte à dragon. Oubliant qu'ils étaient déjà invisibles, ils se rencognèrent dans la pénombre, les yeux fixés sur deux silhouettes qui semblaient se débattre à quelques mètres devant eux. Une lampe s'alluma. Le professeur McGonagall, vêtue d'une robe de chambre écossaise, les cheveux dans un filet, tenait Malefoy par l'oreille.

Mc gonagall : Vous aurez une retenue ! Et j'enlève vingt points à Serpentard. Se promener dans le château au milieu de la nuit, comment osez-vous ?

Malefoy : Vous ne comprenez pas, professeur. Harry et Hafsa Potter va arriver avec un dragon !

Mac gonagall : Qu'est-ce que c'est que ces bêtises ? Comment pouvez-vous avoir l'audace de proférer de tels mensonges ? Venez, il va falloir que je parle de vous au professeur Rogue, Malefoy !

Après avoir assisté à ce spectacle, rien ne parut plus facile à Harry et à Hermione que de monter l'escalier en colimaçon qui menait au sommet de la tour. Lorsqu'ils sortirent sur le balcon, dans l'air frais de la nuit, ils ôtèrent la cape pour respirer enfin à pleins poumons. Hermione esquissa quelques pas de danse.

Hafsa : Malefoy en retenue ! Il y a de quoi hurler de joie !

Harry : Il vaudrait mieux éviter.

Il se contentèrent donc de pouffer en silence tandis que Norbert s'agitait dans sa boite pour essayer de s'échapper. Une dizaine de minutes plus tard, quatre balais surgirent de l'obscurité et descendirent en piqué vers le sommet de la tour. Les quatre amis de Charlie avaient fabriqué un harnais accroché entre leurs balais pour pouvoir transporter Norbert. Tout le monde s'y mit pour attacher soigneusement le dragon, puis Harry et Hermione échangèrent des poignées de main avec les autres en les remerciant chaleureusement. Hermione et Harry virent bientôt la boite à dragon s'éloigner dans le ciel puis disparaître au loin. Le coeur léger et les bras libres, ils redescendirent l'escalier. Ils étaient débarrassés du dragon, Malefoy avait récolté une punition, plus rien ne pouvait gâcher leur bonheur. Sauf peut-être la silhouette de Rusard qui les attendait au bas des marches.

Rusard : Je crois bien que nous allons avoir des ennuis, jeunes gens.

Ils se rendirent compte alors qu'ils avaient oublié la cape d'invisibilité au sommet de la tour.

3665 mots ! Lumos !!!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro