Chapitre 10
Au moment où les hiboux envahirent la Grande Salle, comme chaque matin, l'attention des élèves fut aussitôt attirée par un long paquet que portaient une demi-douzaine de hiboux grands ducs. Harry était aussi intrigué que les autres et il fut stupéfait lorsque les hiboux laissèrent tomber le paquet devant lui, en envoyant au passage son assiette d'oeufs au bacon sur le carrelage. Un autre hibou passa juste après pour déposer une lettre sur le paquet. Harry eut la bonne idée de commencer par lire la lettre dans laquelle il était écrit : N'OUVREZ PAS LE PAQUET PENDANT QUE VOUS SEREZ À TABLE. Il contient votre nouveau Nimbus 2000, mais je ne veux pas que tout le monde sache que vous avez votre propre balai. Sinon, les autres en voudront un aussi. Olivier Dubois vous attend ce soir à sept heures sur le terrain de Quidditch pour votre première séance d'entraînement, Professeur McGonagall. Harry montra la lettre à Ron en éprouvant les plus grandes difficultés à ne pas laisser éclater sa joie.
Ron : Un Nimbus 2000. Je n'ai même jamais eu l'occasion d'en toucher un.
Ils se hâtèrent de quitter la salle pour aller déballer le paquet loin des regards. Mais Crabbe et Goyleleur barrèrent le chemin de l'escalier et Malefoy prit le paquet des mains de Harry.
Malefoy : Ca m'a l'air d'être un balai.Il le lui rendit avec une expression de mépris mêlée d'envie. Cette fois, tu es fichu, Potter, les première année n'ont pas le droit d'avoir de balai.
Ron ne put se retenir.
Ron :C e n'est pas n'importe quel balai, dit-il, c'est un Nimbus 2000. C'est quoi, déjà, la marque du tien ?Un Comète 260, c'est ça ? Les Comète, c'est pas mal quand on n'y regarde pas de trop près. Mais évidemment, les Nimbus, c'est une autre classe.
Malefoy : Qu'est-ce que tu en sais, Weasley. Tu n'aurais même pas de quoi te payer la moitié d'une poignée. Toi et tes frères, vous les achetez brindille par brindille.
Avant que Ron ait eu le temps de répondre.
Filtwick : J'espère que vous n'êtes pas en train de vous disputer ?
Hafsa : KYAAAH ! Monsieur !
Malefoy : Potter s'est fait envoyer un balai.
Filtwick : Oui, oui, bien sûr, répondit le professeur Flitwick. Le professeur McGonagall m'a mis au courant. De quel modèle s'agit-il ?
Harry : C'est un Nimbus 2000, Monsieur !
Il s'efforça de ne pas éclater de rire devant l'expression horrifiée de Malefoy. Et c'est grâce à Malefoy qu'il pouvait l'avoir. Puis Harry, Hafsa et Ron montèrent l'escalier en essayant de ne pas rire trop fort, tandis que Malefoy ne parvenait pas à dissimuler sa rage.
Harry : S'il n'avait pas volé le Rapeltout de Neville, je ne ferais pas partie de l'équipe.
Hermione : Alors, j'imagine que tu prends ça comme une récompense pour avoir violé le règlement ?
Hermione montait l'escalier à grands pas en jetant un coup d'oeil désapprobateur au paquet que portait Harry. Hermione s'éloigna d'eux, le nez en l'air. Ce jour-là, Harry et Hafsa eut beaucoup de mal à se concentrer sur ce qui se passait en classe. Il ne cessait depenser à son balai rangé sous son lit ou au terrain de Quidditch où il allait apprendre à jouer le soir même. Il avalèrent leur dîner sans faire attention à ce qu'il mangeait et se rua avec Ron dans le dortoir pour déballer enfin le Nimbus 2000.
Ron : Eh ben dis donc.
Même aux yeux de Harry qui n'y connaissait rien, le balai paraissait superbe. Il avait une forme élégante, avec un manche d'acajou étincelant et un long faisceau de brindilles droites et lisses. Lamarque Nimbus 2000 était gravée en lettres d'or à une extrémité du marche. Peu avant sept heures, il quitta le château et se rendit sur le terrain de Quidditch dans la lumière du crépuscule. C'était la première fois qu'il entrait dans le stade. Il était entouré de gradins installés en hauteur qui permettaient aux spectateurs d'être suffisamment haut placés pour ne rien perdre du spectacle. A chaque bout du terrain, étaient plantés des poteaux en or surmontés de larges cercles verticaux. Ils ressemblaient un peu à ces bâtonnets en plastique à travers lesquels les enfants moldus soufflent des bulles, sauf que ces poteaux-là faisaient quinze mètres de hauteur. Impatient d'essayer son balai. Harry l'enfourcha sans attendre l'arrivée de Dubois et décolla aussitôt. La sensation était extraordinaire, le Nimbus 2000 enchaînait les virages à la moindre caresse, montait en chandelle, descendait en piqué, passait à travers les cercles d'or, fonçait à toute vitesse sur toute la longueur du terrain.
Dubois : Hé, Potter ! Redescends !Olivier Dubois venait d'arriver avec une grosse boîte sous le bras.
Harry atterrit auprès de lui.
Dubois : C'était vraiment très bien, dit-il, les yeux étincelants.
Dubois : Je comprends ce que McGonagall voulait dire... Tu as vraiment un don. Ce soir, je vais simplement t'apprendre les règles, ensuite, tu participeras aux entraînements trois fois par semaine.
Il ouvrit la boîte. A l'intérieur, il y avait quatre balles de tailles différentes.
—Alors, voilà, dit Dubois. Le Quidditch a des règles très simples même s'il est très difficile d'y jouer.Chaque équipe comporte sept joueurs. Trois d'entre eux sont des poursuiveurs.
Harry : Trois poursuiveurs
pendant que Dubois prenait une grosse balle rouge vif de la taille d'un ballon de football.
Dubois : Cette balle s'appelle un Souafle, expliqua Dubois. Les poursuiveurs se passent le Souafle les unsaux autres et essayent de le lancer à travers un des cercles d'or pour marquer un but. Chaque butrapporte dix points. Tu me suis ?
Hafsa : Le poursuiveur lance le Souafle à travers les cercles pour marquer un but. En fait c'est une sorte de basket-ball à six paniers qu'on joue sur des balais.
Dubois : C'est quoi, ça, le basket-ball ? demanda Dubois, intéressé.
Hafsa : Peu importe, continue.
Dubois : Dans chaque équipe, il y a un autre joueur qu'on appelle le gardien. Le gardien de l'équipe des Gryffondor, c'est moi. Mon rôle consiste à tourner autour des poteaux pour empêcher les poursuiveurs de l'équipe adverse de marquer.
Harry : Trois poursuiveurs, un gardien, qui était bien décidé à faire entrer tout ça dans sa tête. Et ils jouent avec le Souafle. D'accord, compris. Et les autres balles, elles servent à quoi ?
Dubois : Je vais te montrer. Tiens, prends ça.
Dubois lui tendit une batte un peu plus courte que les battes de base-ball.
Dubois : Je vais t'expliquer ce que sont les Cognards.
Il montra à Harry deux balles noires identiques, légèrement plus petites que le Souafle rouge. Harry remarqua que les deux balles essayaient de se dégager des lanières qui les maintenaient dans la boue.
Dubois : Recule un peu.
Il se pencha et libéra l'un des Cognards. Aussitôt, la balle noire sauta en l'air et se précipita droit surla figure de Harry. Celui-ci donna un grand coup de batte dans la balle pour l'empêcher de lui casser le nez et l'envoya zigzaguer un peu plus loin. La balle revint alors à la charge et s'attaqua cette fois à Dubois qui plongea sur elle et parvint à I'immobiliser sur le sol.
Dubois : Tu vois ? *le souffle court en forçant le Cognard à rentrer dans sa boîte*Les Cognards essayent de frapper les joueurs pour les faire tomber de leur balai. C'est pourquoi chaque équipe comporte également deux batteurs. Dans la nôtre, ce sont les jumeaux Weasley qui occupent ce poste. Leur rôle consiste à protéger les joueurs de leur équipe des attaques des Cognards et de les renvoyer dans le camp d'en face. Ça va, tu as tout compris ?—Trois poursuiveurs essayent de marquer des buts avec le Souafle.
Harry : Le gardien protège les buts, les batteurs tiennent les Cognards à distance
Dubois : Très bien.
Hafsa : Euh... Est-ce que les Cognards ont déjà tué quelqu'un ?
Dubois : Jamais à Poudlard. On a déjà eu des mâchoires fracturée, mais rien de plus. Passons au dernier membre de l'équipe. Il s'agit de l'attrapeur. C'est-à-dire toi, Harry. Et tu n'auras pas à te soucier du Souafle ni des Cognards.
Hafsa : Sauf s'ils lui fracassent le crâne...
Dubois : Ne t'inquiète pas, tu peux faire confiance aux Weasley pour s'occuper des Cognards. Eux-mêmes sont des espèces de Cognards humains.
Dubois prit dans la boîte la quatrième et dernière balle. Comparée aux trois autres, elle paraissait minuscule. De la taille d'une grosse noix, elle était d'un or étincelant et pourvue de petites ailes d'argent qui battaient sans cesse.
Dubois : Ceci, c'est le Vif d'or, la plus importante des quatre balles. Elle est très difficile à attraper à cause de sa rapidité et de sa petite taille. C'est l'attrapeur qui est chargé de la saisir. Il doit se faufiler parmi les autres joueurs pour essayer de l'attraper avant l'équipe adverse. Car l'attrapeur qui parvient à s'emparer du Vif d'or fait gagner cent cinquante points à son équipe, ce qui lui assure pratiquement la victoire. Un match de Quidditch ne se termine que lorsque le Vif d'or a été attrapé. C'est pour ça que les matches peuvent durer indéfiniment. Je crois que le record est de trois mois. Il fallait sans cesse fournir des remplaçants pour que les joueurs puissent dormir un peu. Voilà. Tu as des questions à poser ?
Harry fit non de la tête. Il avait très bien compris ce qu'il avait à faire, le problème, c'était d'y arriver.
Dubois : On va commencer l'entraînement sans le Vif d'or, en rangeant soigneusement la petite balle dans la boite. Il fait trop sombre, on pourrait le perdre. On utilisera ça à la place. Et toi Hafsa tu vas t'entrainez avec l'équipe des cheerleadings.
Il sortit de sa poche un sac de balles de golf ordinaires et quelques minutes plus tard, Harry et lui volaient sur leurs balais, Dubois jetant de toutes ses forces les balles de golf dans tous les sens pourque Harry les attrape. Harry n'en rata pas une seule et Dubois en fut enchanté. Au bout d'une demi heure, la nuit étant tombée, ils durent mettre fin à la séance d'entraînement.
Dubois : Cette année, la coupe de Quidditch sera gravée au nom des Gryffondor, assura Dubois d'un ton joyeux tandis qu'ils retournaient vers le château. Je ne serais pas étonné que tu deviennes encore meilleur que Charlie Weasley. Et pourtant, il aurait pu jouer dans l'équipe d'Angleterre s'il n'était pas parti à la chasse aux dragons.
Harry était si occupé par ses cours et ses séances d'entraînement qu'il ne voyait plus le temps passer. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était à Poudlard depuis déjà deux mois. Il se sentait beaucoup mieux au château qu'à Privet Drive, c'était là désormais que se trouvait son vrai foyer. Quant aux cours, ils lui paraissaient de plus en plus intéressants, maintenait qu'ils avaient assimilé les notions les plus élémentaires.
Salut le monde j'ai fait 1841 mots au total ! Youhou, sur ce :
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