Jack Gilinsky

Je suis en route pour l'université car on m'a appelé. Apparemment, il y a un problème avec ma fille. Ça fait que trois semaines qu'elle est là-bas et elle se fait déjà remarquer... Je ne sais pas ce qui se passe mais ça ne sent rien de bon. Une fois arrivé sur place, je demande à l'accueil où se trouve le bureau du proviseur et la dame me l'indique. Je me dirige vers la porte et je toque. On me dit d'entrer. Je vois ma fille assise sur une chaise en face du bureau. 

Proviseur : Vous devez être monsieur Gilinsky ?

Moi : Oui c'est moi.

Proviseur : Installez-vous.

Je m'assois sur la chaise à coté de ma fille. Elle n'ose pas me regarder. Qu'est-ce qu'elle a fait ? Je soupire et me concentre sur le proviseur. 

Proviseur : Si je vous ai fait venir, c'est parce qu'on a un problème avec votre fille.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

Proviseur : Mia s'est battu avec Riley Queens. Une élève de sa classe.

Moi : Quoi ?! Mais pourquoi ?!

Proviseur : On l'ignore. Elle ne veut rien dire. Vous êtes ici car je ne veux pas qu'elle recommence. Mia est une excellente élève et ça serait dommage qu'elle se fasse virer pour cela. Heureusement qu'il y avait Swan Johnson qui les a séparé.

Moi : Mia... Tu diras merci à ton cousin pour son intervention car sans lui, tu n'aurais pas qu'un avertissement !

Proviseur : Je vous autorise de ramener votre fille chez vous. Elle reviendra demain.

Moi : Merci.

Proviseur : Mais je ne veux pas qu'elle recommence sinon, elle sera virée pendant quelques jours et si ça ne s'arrange pas, ça sera une exclusion définitive.

Moi : C'est compris. On fera tout pour que ça ne recommence pas. Au revoir.

Proviseur : Bien. Au revoir. 

On se lève et je serre la main au proviseur avant de partir avec ma fille. Elle m'a énervé avec ses conneries ! Elle est inconsciente ! On se dirige vers la voiture et elle ne dit toujours rien et je crois que c'est mieux car je n'ai pas envie de l'engueuler devant tout le monde. Une fois dans la voiture, je démarre pour rentrer. 

Moi : Qu'est-ce qui t'es passée par la tête ?! Se battre ne règle rien !! T'es inconsciente ma parole !! Pourquoi tu as fait ça ?!

Mia : Elle m'a saoulé !!

Moi : Ce n'est pas une raison pour se battre !! La prochaine fois, le proviseur ne te loupe pas !! On t'a toujours dit ce ne pas te battre !! Ça ne règle rien et ça empire les choses !!

Mia : Maman s'est bien battu pour toi !! Et toi aussi tu t'es battu alors ne me fait pas la morale !!

Moi : Tu vas mieux me parler !! Je ne suis pas ton pote mais ton père !! Oui je me suis battu mais ça n'a rien arrangé !! Je ne suis pas un exemple Mia !! J'ai fait énormément d'erreurs plus jeune !!

Mia : Ouais comme m'avoir...

Moi : Je t'interdis de dire ça ! Oui j'ai mal réagit à l'époque mais ton oncle m'a secoué en me disant que j'allais le regretter si je partais. Alors je suis resté et j'ai appris à t'aimer. Dès la seconde où on t'a posé dans mes bras, j'ai sus que tu étais la plus belle chose qui me soit arrivé ! Tu n'es pas une erreur Mia ! Loin de là ! Alors je t'interdis de dire des choses comme ça !

Mia : Hum... Pourquoi ils t'ont appelés toi ?...

Moi : Parce que c'est mon numéro qu'on a donné en premier. Ta mère serait plus tendre avec toi alors c'est moi qu'on a choisi.

Mia : Hum...

Moi : C'est qui ce garçon ? Il doit être spécial pour que tu te battes pour lui.

Mia : Qu'est-ce que ça peut te foutre ?! 

Elle sort de la voiture et marche en direction de la porte d'entrée. Elle a vraiment cru que j'étais son pote ! Je sors à mon tour et rentre.

Moi : Je n'en ai pas fini avec toi Mia !! Je ne suis pas ton pote alors descends d'un ton !! 

Elle poursuit sa marche jusqu'aux escaliers qui mènent à sa chambre. Je vois ma femme me regarder avec incompréhension. Je souffle avant de la rejoindre et de l'embrasser pour me calmer. 

June : Qu'est-ce qui se passe ?

Moi : En gros, notre fille s'est battu, elle pense que sa naissance est une erreur et pour couronner le tous, elle a dit d'aller me faire foutre !

June : Je vais la voir. 

Ma belle brune m'embrasse avant de partir à l'étage. Je suis encore énervé car on ne me parle pas comme ça ! D'où on dit ça à son père ? J'adore ma fille mais là, elle dépasse les bornes !

June Gilinsky 

J'embrasse chastement mon beau brun avant de monter voir ma fille. Une fois devant sa porte, je toque et elle me dit d'entrer. Je la trouve sur son lit. Je m'approche d'elle et m'assois sur son lit. Elle se redresse et je la prends dans mes bras. 

Moi : Ma chérie... Tu es loin d'être une erreur. On t'aime plus que tout avec ton père. Il faut que tu t'excuses auprès de lui pour ce que tu lui as dit. Tu ne dois pas parler comme ça à ton père. Ok il passe pour un père méchant quand il s'énerve mais ça veut dire qu'il t'aime. Sinon, il ne dirait rien et laisserait couler. Il est très énervé alors il ne faut pas que tu traines.

Mia : J'irai le voir. Mais il ne comprend pas...

Moi : Si, il comprend mais la violence ne règle rien ma chérie. Je sais de quoi je parle et ton père pareil. On s'est battu étant plus jeunes.

Mia : Je sais... Mais elle m'a saoulé !

Moi : Je comprends. Gia Twist, c'était elle qui me saoulait à l'université. Elle en avait après moi car je sortais avec ton père. Elle m'en a fait baver mais j'ai compris que ça ne servait à rien de se battre alors j'ai encaissé les coups. Je ne ripostais pas et du coup, j'ai eu gain de cause. Ne rentre pas dans son jeu. Laisse couler même si c'est dur.

Mia : Je sais que tu as raison mais c'est dur...

Moi : Je sais ma chérie. C'est qui ce garçon ?

Mia : Quelqu'un...

Moi : D'accord je ne te forcerai par à me le dire.

Mia : Merci maman.

Moi : De rien ma chérie. 

Je prends ma fille dans mes bras et lui embrasse le haut du crâne. J'ai l'impression de me voir à l'université quand je me battais avec Gia. Ça n'arrange rien de se battre. Ça empire les choses. Je finirai par savoir qui est ce garçon. Ma pauvre chérie. Je n'excuse pas son comportement mais je m'inquiète pour elle. Je souris à Mia et décide de descendre rejoindre mon homme. Il est dans la cuisine et visiblement, il est encore très énervé. Je soupire et me dirige vers lui avant d'entourer sa taille avec mes petits bras. Il baisse le regard vers moi et pose ses mains sur mes hanches. Sa mâchoire est contractée. J'approche mon visage du sien afin de l'embrasser amoureusement. Je sens qu'il se détend petit à petit. On se sépare à bout de souffle et je le regarde dans les yeux. 

Moi : Ne sois pas aussi énervé. Elle a compris le message.

Gilinsky : J'espère... Ça me rend dingue.

Moi : Je sais mon amour.

Gilinsky : C'est à cause d'un mec ?

Moi : Oui mais je ne sais pas c'est qui. C'est un peu comme l'histoire avec Gia. Enfin je ne pense pas que Mia soit en couple mais elle doit éprouver des choses pour un gars.

Gilinsky : Je n'aime pas ça...

Moi : Jack... C'est normal à son âge.

Gilinsky : Je sais mais je n'ai pas envie que ce gars soit un connard et qu'il la fasse souffrir en allant avec l'autre.

Moi : Ne t'inquiètes pas. Et même si ça arrive, on sera là pour la soutenir et non tu n'iras pas voir les parents du gars.

Gilinsky : D'accord, je ne dirai rien si ça arrive.

Moi : Merci. 

Je souris à l'homme de ma vie et l'embrasse tendrement, quelques minutes plus tard, on voit Mia arriver toute timide avec la tête baissée. Elle s'approche timidement de nous et relève la tête en fuyant le regard de son père. Elle hésite un moment avant de souffler et de regarder Jack dans les yeux. On dirait qu'elle va pleurer. Ça me fend le cœur. 

Mia : Papa... Je... Je suis tellement désolée... Je n'aurais pas dû te parler de la sorte mais elle m'a tellement saoulé... Je sais que ça n'excuse pas tout mais je te demande pardon... Je ferai des efforts pour ne pas frapper Riley... Je suis désolée papa...

Elle tourne ensuite les talons et s'apprête à partir mais mon mari lui dit.

Gilinsky : Mia ! 

Elle se retourne mais ne regarde pas son père. Le sol est vachement intéressant pour elle. Mon beau brun soupire avant de marcher d'un pas décidé vers notre fille. Il relève son beau visage et lui sourit avant de la prendre dans ses bras. 

Gilinsky : Tu es déjà pardonnée. Je t'aime ma fille.

Mia : Je t'aime papa. 

Ils sont trop mignons ! Je fonds ! Ils se séparent et mon homme fait un bisou sur la joue de Mia avant de la laisser partir avec le sourire. Il se retourne vers moi et me regarde avant de déclarer.

Gilinsky : Je suis un faible.

Moi : Non tu es juste un bon père. Je suis fière de toi car depuis qu'on a les enfants, tu essaie de garder ton calme sans tout envoyer en l'air et je sais que c'est un gros effort pour toi. Ce n'est pas facile tous les jours mais tu fais avec. Je ne pouvais pas rêver mieux comme père pour mes enfants. Tu es le meilleur à mes yeux et je suis fière.

Gilinsky : Je ne veux pas être un connard aux yeux de mes enfants donc je fais des efforts monstres. Et moi je suis fier que tu sois la mère de mes enfants. Tu es une mère extraordinaire.

Moi : Tu ne seras jamais un connard à leurs yeux mais tu leur montre l'exemple en étant comme tu es.

Gilinsky : Je t'aime.

Moi : Moi aussi je t'aime. 

Je souris encore une fois et cette fois, c'est mon beau brun qui vient poser ses lèvres douces sur les miennes. Il est le meilleur papa du monde. On se sépare à bout de souffle et Rafael rentre du lycée. Eden vient vers lui et l'embarque dans le salon. Il me fera toujours rire ce gosse. 

Gilinsky : Il n'est pas croyable lui.

Moi : Il s'ennuie un peu donc quand Mia ou Rafael rentre, il est content et il les embarque.

Gilinsky : Je vois ça. Comment il fait pour être aussi positif ? Je n'y arrive pas...

Moi : Je ne sais pas... Il est jeune et il comprend peut-être mieux que nous que ça arrive ces genres de choses. Il est fort et mature pour son âge. Je suis dans le même cas que toi. J'ai du mal à m'y faire. J'ai peur et je ne sais pas quoi faire. On est impuissants face à sa maladie.

Gilinsky : C'est peut-être ça. On peut juste attendre un appel de l'hôpital nous disant qu'ils ont un cœur pour lui.

Moi : En espérant qu'il arrive...

Rafael (Arrivant) : Il sera sauvé. Il ne peut pas mourir comme ça. C'est injuste.

Gilinsky : On le sait...

Rafael : Personne ne doit baisser les bras. On est tous les cinq dans la même galère. Vous n'êtes pas seuls en plus, il y a aussi oncle Jack, Kelsey, Tim, Cole, Erin et tous les autres. On n'est pas seuls dans cette affaire.

Moi : Nos propres enfants sont plus matures et positifs que nous.

Rafael : Je dis simplement la vérité.

Gilinsky : Merci mon garçon. On t'aime.

Rafael : Moi aussi je vous aime.

Notre plus grand fils nous prend dans ses bras avant de prendre un truc à manger et repartir dans le salon aux côtés de son petit frère. Il a raison, on ne doit pas baisser les bras même si c'est dur. On est tous une grande famille et on restera soudé quoi qu'il arrive. En espérant que notre petit dernier soit sauvé de cet enfer...

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Hey ! Voici le bonus trois ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^

- Que pensez-vous du bonus ?

- Mia qui se bat ?

- Qui est le garçon pour lequel elle se bat ?

- Mia qui dit à Jack d'aller se faire foutre ?

- Mia qui s'excuse ?

- Rafael qui reste positif ?