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Se soustraire au danger

Le choc de son épaule contre la toiture indiqua à Aarius qu'il avait atteint le bâtiment suivant. Il avait suffisamment amorti pour que son atterrissage ne produise aucun bruit. Un rapide regard vers le bas lui indiqua que les hommes n'étaient toujours pas au courant de sa présence. Il regarda à nouveau devant lui et calcula les toits restants. Plus que trois.

Le jeune homme reprit son élan et enchaîna deux toits, ceux-ci étant rapprochés et moins larges. Il ne lui restait que deux sauts à faire. Un pour arriver sur la dernière toiture et un pour arriver dans la rue. Mais avant, il lui fallait un moyen de distraire les Chevaliers.

Un bruit retint soudain son attention. Un homme arrivait de la ville en courant, attirant les autres à lui. L'ouïe bien plus développée d'Aarius capta l'essentiel de son discours. Les Chevaliers étaient requis, une émeute avait éclaté en ville. Seul l'un d'eux devait rester pour surveiller la place. Un sourire fleurit sur les lèvres de l'Alfide.


Voilà qui faisait bien son affaire. Il se demanda brièvement si c'était à cause du Commandeur, qui était vraiment un benêt, ou si cela venait d'autre chose. Peu importe. Tandis que les Chevaliers partaient au quart de tour, il sauta sur le dernier toit et, arrivé au bout, agrippa la gouttière pour se laisser tomber sur le sol. De là où il se trouvait à présent, il était invisible aux yeux du dernier humain restant. Celui-ci, n'imaginant pas que l'on puisse passer par les toits regardait la rue dans laquelle les autres avaient disparus.


S'il avait pu, Aarius aurait éclaté de rire. Il n'aurait jamais pensé que ce serait si simple ! L'humain était au niveau de l'avant-dernier bâtiment, soit à environ neuf mètres de la porte. Même s'il le remarquait, il n'arriverait jamais à temps pour l'arrêter. Profitant du fait que l'homme baillait, distrait, l'Alfide se déplaça jusqu'à la porte.

Celle-ci était moins imposante que ses sœurs mais restait tout de même hors-normes. Haute de quatre mètres et large de trois mètres, elle s'ouvrait grâce à une manivelle, imbriquée dans le mur à côté. Il se dirigea vers elle, se fondant dans les ombres que le soleil déclinant lui procurait. Avec un peu d'appréhension, il posa la main sur la poignée de l'engin et donna un à-coup.

Il aurait cru que, négligeant cette entrée, la manivelle serait rouillée et grincerait. Mais ce ne fut pas le cas. Bien que cette porte soit moins importante que les trois autres, elle l'était quand-même car permettant aux matières premières d'entrer dans la cité. Les humains avaient donc veillé à l'entretenir. Ce qui, aujourd'hui, faisait l'affaire du jeune Alfide. Il fit deux grands mouvements de bras, ouvrant la porte d'une vingtaine de centimètres.


Un coup d'œil en arrière lui apprit que le Chevalier n'avait rien remarqué. Lâchant la poignée, il s'engagea entre les deux battants et sortit de la ville. Il l'avait fait. Il avait échappé à l'attention d'une cité entière, sans avoir été vu. S'éloignant rapidement des murs, il suivit le chemin qui partait des remparts pour s'enfoncer dans la forêt. Un Pilier se situait au milieu de celle-ci. Ce serait sa nouvelle destination. Rajustant un pan de sa cape, il pressa le pas et disparut bien vite au milieu des arbres.


Une heure plus tard, un scintillement de l'air au coin de son œil le fit s'arrêter. Un sourire satisfait éclaira son visage. Content, il se dirigea vers sa sortie, la faille invisible qui lui permettrait de retourner, enfin, chez les siens. Il devait, une fois le Voile passé, retrouver Salia au plus vite. Ainsi, il pourrait tout lui expliquer. Et dévoiler les plans de son ancien employeur.

S'approchant de l'anomalie, il posa sa main dessus, fermant les yeux. Se concentrant, il vida son esprit, pensant à sa destination : le camp de Larcita. La dernière information que Zeika avait daigné lui fournir. Il ne comprenait que maintenant ce que cela signifiait.


Un mot apparu dans son esprit, signe que le Pilier acceptait son passage. Forçant un peu sur les flux pour accélérer le processus, il ouvrit la faille et la traversa. Il ne laissa derrière lui qu'un tourbillon de poussière, un écureuil désappointé et une ville en désordre.

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