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Chapitre 8 : L'Ours dort


Une rangée de mains trônait sur une longue étagère noire, bien en évidence sur le mur à droite du bureau de la psychiatre. Des prothèses d'enfants, d'adolescents et d'adultes saluaient les visiteurs de leurs doigts artificiels. Certaines étaient abîmées, d'autres peintes comme des tableaux abstraits, et elles accaparaient toute l'attention d'Alphonse qui ne pouvait s'empêcher de les regarder depuis qu'il était entré dans le cabinet.

— Vous aimez ma collection ? questionna la psychiatre.

— Votre collection ? balbutia Alphonse.

— Elles m'appartiennent toutes, annonça-t-elle en levant sa main droite.

À présent qu'elle la lui montrait, Alphonse voyait très clairement l'aspect immobile et plastique de la main du docteur Eva Tullete.

— Depuis quand avez-vous la vôtre ? interrogea-t-elle.

Alphonse fut surpris de sa question. Il avait enlevé sa capuche et son écharpe à la demande de la psychiatre — elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix — et l'on remarquait rarement sa main lorsqu'il était à visage découvert.

— Depuis l'incendie, il y a quatre ans, expliqua Alphonse.

— Je vois...vous avez perdu quelqu'un dans cet incendie ?

— Seulement moi-même, grinça Alphonse avec un rire amer. Je suis en vie et c'est le plus important, n'est-ce pas ?

La psychiatre ne lui répondit pas. Elle parut réfléchir et tapota de sa main valide le bureau. Après avoir pris une profonde inspiration, elle déclara :

— Tout d'abord, je tiens à m'excuser, Alphonse. Je n'aurais pas dû vous parler comme je l'ai fait hier. C'est une période très difficile pour moi car c'était l'anniversaire de la mort d' la semaine dernière, mais cela ne justifie en rien mon comportement.

— Pas de soucis.

— Je désire également vous préciser le fond de ma pensée concernant la vidéo que vous avez visionnée. Lorsque mon mari a appris que son cancer finirait par le tuer, il y a un peu plus de trois ans, il s'est mis dans la tête de construire un schéma narratif... une histoire « ouverte » en quelque sorte, qui avait pour but d'aider un maximum de personnes par le biais de l'intranet, notamment celles qui n'ont pas accès à des soins psychiatriques de par leurs conditions de vie. L'intranet est disponible partout sur notre territoire, et même les migrants y ont facilement accès. Pour Ólafur, nous avions tous notre prison intérieure, et il souhaitait nous en libérer. C'était un spécialiste reconnu de l'hypnose et, au lieu de comprendre la vanité de son action, il est revenu à des théories anciennes que la psychiatrie moderne ne peut cautionner. Le thérapeute doit s'adapter au vécu du patient, et l'on ne peut créer un traitement universel qui conviendrait à tout le monde. Mais en s'inspirant de notre mythologie et des courants culturels que la guerre nous a apportés, il souhaitait révéler à la conscience du sujet ce monde intérieur par le biais d'un ensemble de suggestions : la Montagne, la prison, la Reine... il prétendait que l'esprit tendait naturellement à la destruction de celui-ci, et il ne faisait que mettre en lumière cette lutte.

— Comment une histoire peut-elle être ouverte ? s'étonna Alphonse.

— Si l'on suit la théorie d'Ólafur, et si vous lisez le script des séances, vous verrez que mon mari excellait dans l'écriture interprétative. Il y a des éléments qu'il voulait imposer au sujet, tandis que d'autres demeuraient au choix de celui-ci. Pour des patients sans antécédents particuliers, la première séance pourrait suffire, car il disait avoir inclus une porte de sortie dans chacune d'entre elles. Si l'inconscient éprouvait plus de résistances, le sujet pouvait continuer la séance, et les suivantes si cela ne suffisait pas. Mais savez-vous quel est le principal problème avec ce type d'approche ?

— Non ?

— Le sujet peut avoir accès à une partie de son subconscient qu'il aura du mal à gérer sans encadrement par un professionnel. En fonction de son historique, les effets pourraient être dévastateurs, pourtant, mon mari avait accepté cela. J'ai essayé de le raisonner, mais il ne voulait rien entendre. Il a arrêté son traitement, qui l'empêchait de réfléchir correctement selon lui, et a écourté sa vie de plusieurs mois pour tenter d'achever son projet. Qui sait combien de temps il aurait pu encore vivre s'il n'avait pas fait l'idiot ? Pour moi, ce n'est pas son cancer au larynx qui l'a tué, c'est cette obsession de liberté, effort inutile d'un homme aux portes de la mort recherchant une goutte d'éternité...

Elle marqua une pause.

— Si je vous raconte cela, c'est que je crois que vous êtes plus intelligent que mon défunt mari. Si vous êtes effectivement répondeur au schéma narratif d'Ólafur, renoncez. Je suis habilitée à vous aider, de la bonne façon, mais faites une croix sur la méthode de mon mari, elle ne vous apportera rien et je ne souhaite rien avoir à faire avec le tissu d'âneries qu'il a pondu avant de nous quitter. Alors, que choisissez-vous ?

La psychiatre avait essayé de garder un air détaché pendant ses explications, mais sa dernière question ressemblait davantage à une supplique. Elle semblait épuisée, ses cheveux gris et bouclés étaient attachés en désordre par un élastique et sa blouse blanche était aussi froissée que les coins de ses yeux fatigués.

Alphonse réfléchit. Il croyait en la sincérité de la psychiatre et en sa volonté de vouloir l'aider, mais il n'avait pas fait tout ce chemin pour consulter un énième thérapeute. Il bredouilla, un peu gêné :

— Je vous remercie, mais je choisis la vidéo.

La psychiatre poussa un profond soupir et son visage se ferma. Elle se leva et prit le rétroprojecteur qui était posé sur le bureau.

— Finissons-en dans ce cas.

Elle tira les rideaux, éteignit le cabinet et un cadre lumineux apparut sur le mur.

— Vous êtes prêt ?

— Oui, dit Alphonse.

La psychiatre appuya sur le bouton lecture et le même message d'avertissement que celui de la première vidéo se révéla. Puis, ce fut le noir complet. Un texte s'afficha : « Pensez à votre souffrance. » Il resta à l'écran un long moment, puis une peinture monstrueuse le remplaça. Elle représentait une créature se déplaçant à quatre pattes, les bras décharnés, le corps velu et des bandages sur la tête. Derrière elle, une ville était en feu. La légende qui l'accompagnait disait que c'était un tableau de Zdzisław Beksiński, peint en 1973 : « Crawling Death ». Alphonse se souvenait avoir déjà entendu ce nom quelque part, mais il ne se rappelait plus où.

Le texte revint à l'écran : « Pensez à votre souffrance. » Une nouvelle image se dessina sur le mur, encore plus horrifique que l'autre, qu'Alphonse n'arrivait même pas à définir. Effrayé, il jeta un coup d'œil à la psychiatre qui faisait semblant de s'occuper, l'ignorant parfaitement avec l'air de dire : « Vous avez ce que vous avez demandé. » Alors, Alphonse serra les dents et regarda les peintures terrifiantes s'enchainer. Et à chaque fois, le texte s'imposait à lui, s'ancrant de plus en plus fort dans son esprit : « Pensez à votre souffrance. »

Un sifflement caractéristique commençait à se faire entendre et, malgré son épouvante, il n'arrivait plus à détourner les yeux. Le rectangle lumineux semblait s'agrandir, l'enveloppant des peintures effroyables qui défilaient de plus en plus vite. Elles s'enchainaient si rapidement à présent qu'il ne parvenait plus à les distinguer et un flot de couleurs sombres et menaçantes envahissaient peu à peu la pièce.

La voix mélodieuse se remit à parler, une voix familière qui rassura un peu Alphonse alors qu'il oubliait tout ce qui l'entourait, happé par ce monde que les mots d'Ólafur avaient invoqué.


***


Un bruit de chaîne résonna dans l'obscurité. Alphonse cligna des yeux, mais il faisait très sombre, et il mit du temps à s'habituer à la très faible luminosité que diffusait un néon bleuté, accroché à plusieurs mètres au-dessus d'eux. Il avait l'impression d'avoir atterri dans une sorte de puits immense qu'on aurait vidé, laissant au fond un sol humide et vaseux.

Attaché par de gros maillons métalliques, il essaya de comprendre comment il était arrivé là. C'est alors que dans la pénombre épaisse, il y eut du mouvement. Une silhouette maigrichonne se découpa en faisant tinter ses chaînes et Alphonse reconnut la voix de Zyvar qui lui lança :

— Bon retour parmi les vivants ! Bien dormi ?

Les poignets complètement endoloris, Alphonse remua sa main droite puis la gauche pour y faire circuler le sang. Il se rappelait la clairière, les bûcherons, leur obstination et puis leurs cris lorsque la Grosse Mimi s'était jetée derrière eux. Et une vérité amère revint le hanter une fois de plus dans l'obscurité de la prison : la vie était injuste. Il n'avait rien fait pour mériter ce qui lui arrivait. Pourtant, il était là, enchainé dans un cachot froid et lugubre, avec pour seule compagnie un être famélique à l'aspect inquiétant.

— Pourquoi m'a-t-on enfermé ? demanda Alphonse avec colère.

— Complicité d'évasion, expliqua Zyvar d'un air dégagé.

— Mais je n'ai rien fait ! C'est de ta faute si je suis ici !

Zyvar prit une moue agacée.

— Je pensais que l'on avait dépassé ça... je t'ai sauvé la vie et c'est ainsi que tu me remercies ? Tu crois que les deux débiles à la hache t'auraient épargné sans moi ? Si tu t'étais assis dans l'herbe comme je te l'avais dit, tu n'aurais même pas été mordu.

Alphonse cracha par terre. Il comprenait que ce n'était pas entièrement la faute de Zyvar, mais il ne pouvait s'empêcher de lui reprocher au moins une part de ce qui lui arrivait. Comme pour lui répondre, celui-ci cracha également au sol.

— Ce n'est pas contre moi que tu dois diriger ta colère, mais contre la Reine ! s'emporta-t-il. C'est elle qui a fait de toi ce que tu es à présent ! C'est elle qui nous a tous enfermés ici ! Elle est responsable de toutes les souffrances de ce monde et la première chose que je ferai lorsque je serai sorti de cet enfer sera de l'éliminer par n'importe quel moyen !

— Mais enfin, je ne comprends pas. Pourquoi ferait-elle tout ça ?

Un rire aigu, semblable à un hoquet, s'échappa du corps maigrelet du chauve.

— Tu es vraiment naïf si tu crois qu'il y a une raison à tout cela. C'est un jeu pour elle, tout simplement. La Reine lance les dés et nous subissons le score obtenu. Rien de plus.

— Je ne te crois pas.

— Cela viendra, répliqua Zyvar.

Alphonse se tut, l'attitude supérieure du chauve lui déplaisait de plus en plus, mais il y avait autre chose. Zyvar avait touché une corde sensible qu'il essayait d'enfouir au plus profond de lui-même depuis trop longtemps. Et si tout ce qui lui était arrivé ne rimait à rien ? S'il n'y avait aucune lumière au bout du chemin ? Non, il ne devait pas penser à cela. Ses yeux s'étaient habitués à la faible luminosité, alors, il préféra observer les environs.

En haut, le plafond était invisible, dissimulé par un voile noir et diffus que l'unique néon bleuté ne parvenait pas à percer. Le cachot était circulaire et mesurait une bonne vingtaine de mètres de diamètre. La paroi était constituée de grandes pierres rectangulaires et poreuses, disposées de façon régulière les unes après les autres. Des petites mousses prospéraient dans l'humidité ambiante et émettaient une légère phosphorescence visible lorsqu'on ne les regardait pas directement. Elles permettaient de mettre en évidence plusieurs ouvertures dans la paroi que les rayons du néon bleuté n'atteignaient pas. De la taille d'un enfant, elles formaient des arches obscures dans lesquelles les pires craintes d'Alphonse pouvaient se tapir.

— Tu as réfléchi à ma proposition ? interrogea Zyvar. Toujours partant ?

— Faire équipe avec toi et finir comme les deux bûcherons, c'est ça le plan ?

— N'ai-je pas essayé de les dissuader de s'enfuir ? La stupidité est un poison puissant comme tu as pu le constater...

— Pourquoi t'être associé avec eux dans ce cas ?

— Le hasard. Et puis, ils avaient de gros bras, c'est quelque chose qui nous manquera, mais cela n'a rien d'insurmontable.

— Alors, je vole la clé à l'escargot et toi, tu t'occupes du reste ?

— C'est plus ou moins ça.

— Et comment pourrais-je te faire confiance ?

Alphonse vit le sourire de Zyvar dévoiler ses canines pointues dans la pénombre.

— On y arrive enfin, la confiance, la peur d'être trahi... il n'y a aucune garantie que je pourrais te donner et tu le sais très bien. Mais tu n'as pas vraiment d'autres choix, n'est-ce pas ?

— Dans ce cas, oublie-moi.

Devant la réponse catégorique d'Alphonse, Zyvar se radoucit.

— Écoute, nous avons chacun besoin l'un de l'autre. La clé restera en ta possession, je te montrerai simplement comment l'utiliser pour fuir cet endroit.

Alphonse demeura pensif. Il n'avait aucune raison de faire confiance à Zyvar, pourtant, il semblait en savoir beaucoup sur la prison et un allié expérimenté ne serait pas de trop pour s'échapper. Et puis, la carrure maigrichonne du chauve serait facile à maîtriser s'ils devaient en venir aux mains. Du moins, s'il n'avait pas d'autres partenaires comme les deux bûcherons...

— Et on s'enfuirait par où ? Tu as dit que ce ne serait pas par les couloirs de Sorgheim.

— Oh, oh, je garderai les détails du plan si cela ne te fait rien, sinon, tu pourrais très bien faire cavalier seul. Une question de confiance, je suis sûr que tu me comprends ?

Il le gratifia à nouveau de son sourire étrange, mais il disparut aussitôt, car un bruit venait de résonner. Provenant d'une des ouvertures devant eux, ils crurent reconnaître la voix d'un enfant qui chantait.

— Qu'est-ce que c'est ? chuchota Alphonse.

— Une chose est sûre, grommela Zyvar, ce n'est pas l'araignée.

En effet, l'arche par laquelle s'échappaient les sons était trop étroite, infranchissable pour la Grosse Mimi et ses énormes pattes.

Le chant se précisa peu à peu et Alphonse se rendit compte avec stupéfaction qu'il le connaissait. C'était Bjørnen sover, une comptine norvégienne que sa maman lui chantait lorsqu'il était petit. Le cœur battant, ils entendirent la mélodie se rapprocher au point où l'on pouvait parfaitement distinguer les paroles :


« Bjørnen sover, bjørnen sover, i sitt lune hi.

« L'ours dort, l'ours dort, dans sa tanière douillette.


Den er ikke farlig, bare vi går varlig.

Ce n'est pas dangereux, si nous y allons très doucement.


Men man kan jo, men man kan jo, aldri være trygg. »

Mais on ne peut, mais on ne peut, jamais être vraiment sûr.


Et les trois phrases se répétaient inlassablement, comme si l'être dans l'ouverture psalmodiait une prière.

Ils retinrent leur souffle lorsqu'une petite silhouette se dessina en ombre chinoise devant les mousses phosphorescentes. Incapables de prononcer le moindre mot, ils virent un enfant émerger de l'arche. Il ne devait pas avoir plus de cinq ans et portait un drap blanc sur tout le corps — comme un costume de fantôme que les écoliers fabriquent parfois — découpé maladroitement au niveau des yeux et de la bouche, laissant dépasser des bras nus et des chaussures colorées.

L'enfant s'arrêta de chanter et les observa.

Alphonse échangea un regard avec Zyvar : celui-ci avait l'air aussi perdu que lui. D'où pouvait bien venir cet enfant ? Pourquoi chantait-il cette comptine ? Et surtout, quelles étaient ses intentions ? La respiration saccadée, ils demeurèrent sur leurs gardes, ne sachant pas à quoi s'attendre.

L'enfant les dévisagea encore un peu derrière son drap, puis, sans prévenir, fit demi-tour par l'ouverture d'où il était apparu.

— Attends ! s'écria Alphonse. Reviens !

Ses appels n'eurent aucun effet, l'enfant n'était déjà plus en vue. Cependant Alphonse ne s'avoua pas vaincu, se souvenant de la voix aimante de sa maman, il chanta :

L'ours dort, l'ours dort, dans sa tanière douillette.

Aucune réponse.

Ce n'est pas dangereux, si nous y allons très doucement.

Le drap blanc ressurgit de l'obscurité.

Mais on ne peut, mais on ne peut, jamais être vraiment sûr, acheva Alphonse.

Des applaudissements enjoués résonnèrent dans le cachot. L'enfant saluait sa performance. Zyvar les regardait avec des yeux ronds, stupéfait.

— Moi, c'est Alphonse, tenta-t-il.

L'enfant ne répondit rien : il se dirigea vers eux et s'assit sur un rocher comme si de rien n'était.

Alphonse lui posa d'autres questions, mais l'enfant conserva son mutisme.

— Il attend peut-être que tu recommences ? hasarda Zyvar.

Intimidé par ce public inédit, Alphonse siffla Bjørnen sover. Dès qu'il eut fini, l'enfant applaudit avec entrain et resta là. Il semblait lui dire « encore », et Alphonse allait s'exécuter lorsqu'un grincement métallique résonna au-dessus de leurs têtes.

— L'araignée ! murmura Zyvar, il ne faut pas qu'elle le trouve, elle est capable de tout. Eh ! Gamin ! File !

— Enfuis-toi, souffla Alphonse. Dangereux, dangereux, répéta-t-il car c'était peut-être un mot que l'enfant reconnaitrait.

Rien n'y fit, l'enfant demeura assis sur son rocher, les dévisageant sous son costume avec innocence.

Alphonse essaya de lui faire peur en levant les mains et en faisant carillonner ses chaînes l'une contre l'autre, mais cela n'eut aucun effet. Ils tendirent l'oreille et perçurent un léger sifflement qui se rapprochait.

Lorsque le visage de porcelaine de la Grosse Mimi se détacha de l'obscurité — suivi de près par son corps d'araignée — l'enfant resta à la même place et Alphonse craignit le pire. Avec un sourire sardonique, elle leur lança :

— Tiens, tiens, tiens, voilà que vous avez attiré un Peiskos. Intéressant, extrêmement intéressant. Décidément, je ne suis pas venue pour rien. La Reine effectue sa visite mensuelle à Sorgheim et je voulais lui présenter quelques fauteurs de trouble dans votre genre. Mais avec un enfant-sacré en bonus, la Reine va être aux anges !

À peine eut-elle achevé sa phrase qu'une toile s'abattit sur eux et qu'un déclic les libéra de leurs chaînes. Ils se retrouvèrent happés dans les profondeurs aériennes du cachot humide, sans avoir le temps de comprendre ce qui leur arrivait. 

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