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La semaine de la lune rouge

Quand le roi Myon III s’était assis sur le trône, la terre s’était asséchée, la nature avait commencé à dépérir, le ciel s'était assombri et un épais brouillard s’était levé sur tout le royaume. Avec le début de ce nouveau règne le roi avait ordonné une chasse aux mages, les chevaliers de l’ombre sacré ratissaient le pays àla recherche du moindre utilisateur de magie à exécuter. Et tandis que les rues de villes devenaient de plus en plus pauvres, les forêts devenaient de plus en plus dangereuses ; le roi lui devenait de plus en plus avare, possédé par un désir d’avoir la main mise sur tout son royaume jusqu’au moindre grain de sable.

Mais, caché au fin fond des sombres forêts de grands arbres et de hautes herbes sèches, un vieux mage tentait d’entraîner son disciple. Assis sur une chaise en bois craquelée de tout part, il observait un jeune homme aux cheveux rouges danser avec des flammes, les faisant jongler sur tout son corps. Jeongin était un fils de la lune rouge, cela lui donnait les dispositions naturelles pour utiliser le feu, l’une des quatres magies fondamentales. Son mentor l’ayant recueilli a un très jeune âge, l’entraînait à maîtriser cette magie à la fois envoûtante et destructrice.

- Jeongin combinent de fois vais-je devoir te le répéter, l’activation de ton feu doit se faire de façon progressive, tu es peut être aidé mais ton corps ne vas pas toujours encaisser le changement de température !

- Oui Maître ! Malgré son épuisement et la sueur qui n’avait pas le temps de rouler sur ses muscles endoloris à cause de l’évaporation, le jeune mage reprit son exercice, le recommençant encore et encore jusqu’à ce que les mouvements de son feu soient le plus fluide possible.

- Stop. Le coupa son maître, plusieurs heures s’étant écoulés. On reprendra demain. Son ton était sans appel et dès la fin de sa phrase le feu s'éteignit subitement, créant une brume dans la petite clairière où les deux personnes se trouvaient.

Silencieusement ils rejoignirent une maison entièrement bâtie en bois, de la mousse poussait dessus et le toit laissait filtrer la douce lumière du début de soirée, alors que le soleil a peine visible devait être en train de se coucher derrière l’épais brouillard.

- Maître, quand vais-je pouvoir me battre avec ma magie.

- Pas maintenant. Cette réponse frustrait Jeongin, il avait la sensation de s’entraîner pour rien, comme si jamais sa magie n'aurait une utilité.

Il voulait se venger de ce roi cruel qui avait fait du mal à tant de monde. Cette idée fixe était une obsession qui ne cessait de grandir avec son pouvoir. Et cette soirée sonnait la première nuit de la semaine de la lune rouge, une semaine bien particulière pour les mages et les adeptes du monde de la magie.

Jeongin et son maître échangeaient peu pourtant ce manque de discussion ne les perturbaient pas et n’entâchait en rien l’attachement qu’il y avait entre eux.

Le silence du repas fut tout de fois perturbé par un tambourinement incessant contre le battant en bois qui servait de porte.

- Sort par derrière, vas dans la grande ville et demande pour le danseur Minho, tu sera protégé chez lui. Sur la fin de ses mots pourtant prononcés avec une voix calme la porte volait en éclat. Le regard appuyé de son maître le forçait à partir en courant.

Il ne se retourna pas, il savait que ce n’était pas le moment. Des souvenirs de lui et de son maître commençaient à remonter, l’emportant dans une tristesse, une haine, une détresse, une impuissance. Tout se mélangeait dans son cœur.

Durant sa fuite, il tentait de se calmer, de respirer doucement pour ne pas laisser la rage destructrice de sa magie éclater. Il savait pertinemment ce qu’il allait arriver à son maître. Des larmes de colère roulaient sur ses pommettes rougies par sa course effrénée. Il tuerait le roi et c’était une promesse qu’il se faisait à lui-même. Le sol lui écorchait le dessous des pieds, alors que les branches et les hautes herbes lui fouettaient le corps et le visage. Mais il ne devait pas ralentir, pas tant qu’il ne serait pas arrivé dans la capitale.

Une fois arrivé, les mains sur les genoux, le regard tourné vers le sombre ciel, il se sentit perdu. Il cherchait pour la connaissance de son maître, il y passait ses journées à errer dans les rues sinueuses, il y passait ses nuits à regarder danser les torches qui illuminaient les pavés. À bout de souffle après plusieurs jours de recherches il se présenta devant un vieillard qui achetait des herbes dans une petite boutique.

- Bonjour connaissez vous un danseur nommé Minho ? Il devait faire pitié, se disait-il, il était sale, ses vêtements étaient tout déchirés, il avait faim aussi, n’importe qui l’aurait pris pour un enfant abandonné, ou un mendiant.

- Oh bien sur il viens souvent dans cette boutique, il habite dans une maison en terre rouge et en bois noir quelques rue plus loin. Il montra ensuite gentiment la direction, et Jeongin le remercia, se penchant à 90° plusieurs fois.

En arrivant devant la maison ses mains tremblaient, il frappa à la porte, à plusieurs reprises, mais rien, pas un bruit, pas un craquement de bois. Fatigué et démoralisé, il s’assit sur la petite marche en bois à l'entrée, laissant le soleil colorer sa peau alors que ses yeux se fermèrent.

Quand il les rouvrit il se trouvait allongé sur un futon, une odeur de plante remplissait ses narines, ses yeux papillonnèrent avant de se poser sur un homme, il était de dos et ses cheveux noirs de jais étaient liés par un ruban bleu nuit et tombaient en une longue mèche jusqu’à ses reins.

- Bonsoir Jeongin, enchanté de te rencontrer après tout ce que ton maître a pu me raconter sur toi.

- Minho ? Un petit son approuva sa déduction. Aidez moi je dois aller tuer le roi Myon III ! Affirma-t-il alors les dents serrées.

Ce fut un rire chantant qui lui répondis.

- Hors de questions que je te laisse faire une chose pareille, je veux bien reconnaître que c’est la misère depuis qu’il est sur le trône mais tu ne dois pas utiliser ses pouvoirs dont tu as hérité pour tuer.

Mais Jeongin ne l'entendait pas de cette oreille, son maître lui avait raconté qu’il avait perdu ses parents à cause de la chasse aux mages et maintenant il avait aussi perdu son maître, celui qui l’avait élevé, et ça il ne le supportait pas.

Cette semaine de la lune rouge était normalement une semaine de fête, mais l'arrivée de ce roi égoïste qui traînait la pauvreté de son peuple derrière lui avait étouffé cette semaine de réjouissances. Cette semaine où l'on dansait l'arrivée des beaux jours, ou l’on mangeait les plus délicieux fruits et les plus meilleures viandes.

- Tu sais je suis un ami de longue date de ton maître.

- Vraiment pourtant vous ne semblez pas beaucoup plus vieux que moi… Répondit effrontément le rouge.

- Haha, crois moi je suis bien plus vieux que tu peux le penser.

Suite à cette phrase, le jeune homme aux cheveux de feu se mit à fixer intensément son vis à vis, à la recherche de la moindre trace de vieillesse. Il avait de beaux yeux noirs en amande, un nez droit de fines lèvres et pas une ride. Son corps semblait en très bonne forme. Puis son regard se détourna vers un chaudron posé sur le feu de la cheminée.

- Vous n’êtes pas vraiment danseur. Et ce n’était pas vraiment une question, Jeongin était vif d’esprit et perspicace, il se doutait que ce mystérieux Minho utilisait une magie lui permettant de rester jeune.

- Ma chambre est juste ici, énonça le noiraud sans répondre à la supposition du rouge tout dépassant son futon, puis il pointa du doigt une autre porte au fond de la grande pièce principale. Là-bas c’est la salle d’eau, il est tard, je vais me coucher et tu devrais en faire autant, si tu as faim il y a du pain, du lait et de la viande séchée dans le meuble de la cuisine.

- Merci. Répondit sobrement Jeongin, qui n’était pas bien habitué à remercier les gens.

Pourtant il se sentait encore et toujours énervé, comme si tous ses sentiments négatifs bloquaient la gratitude qu’il avait envers Minho.

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Environ un an s’était écoulé et Minho comme Jeongin avaient appris à respecter les limites de l’autre. Cohabitant tout en évitant de confronter leurs deux forts caractères. Malgré quelques bavures et quelques cris de rage échangés, les deux parvenaient à se supporter. Minho tentait de combler le manque de maître du rouge et de lui apprendre à maîtriser sa magie. Mais contrairement aux mages, lui ne possédait pas la magie de manière innée, il ne contrôlait pas d’éléments et ne pouvait pas lancer de sort. Seules les plantes et les potions lui donnaient des pouvoirs.

Jeongin détestait Minho, et de son côté Minho ne détestait que les attitudes de Jeongin. Le plus âgé se doutait que tous les sentiments de rouge se trouvaient étouffés par la rage qu'il ressentait. Et il ne lui en voulait pas d’être comme ça, dans le fond il appréciait beaucoup le rouge et il était sûr que ce dernier l’aimait bien en retour. Il y avait juste cette rage destructrice qui posait problème. Et il ne savait plus comment l’aider, il se retrouvait bloqué avec cette boule de colère, craignant chaque jour le moment où il exploserait.

Ce soir-là, la lune était rouge comme depuis les premiers jours de la semaine, Jongin avait de plus en plus de mal à contrôler sa magie, laissant parfois filer quelques flammes de ses poings serrés ou laissant éclater ses cris de rage. Minho commençait à avoir du mal à contrôler le plus jeune et accessoirement à se contrôler lui-même, son corps imbibé de magie depuis déjà trop d’années sentait aussi les effets de cette lune pourpre. À chaque fois que les deux se parlaient c’était comme si le ciel grondait, chacun tentant de dominer l’autre. Jeongin avait la taille pour lui alors que Minho avait l’âge.

Et encore une fois les deux protagonistes se retrouvaient à se crier dessus, ils même avaient oublié ce pourquoi ils se battaient à l'origine.

- De toute façon je n’ai pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui a peur de la mort !

- Pourquoi aurai-je peur de la mort ?

- Parce que tu fais croire à tout le monde que tu es jeune mais en vrai tu es vieux, tu as juste peur de mourir !

-Pour qui tu te prends à me parler de cette manière ?!

Alors qu’il frappait Minho dans son orgueil, le noiraud se retourna brusquement, plaquant le rouge contre le mur derrière lui si fort qu’il était certain que toute la bâtisse avait tremblé. Les deux se jaugeaient avec des regards perçants. Puis un éclair passa dans leurs yeux, une attirance foudroyante, comme à chaque fois qu’ils montaient le ton.

- Tu penses pouvoir me dominer sans magie ? Jeongin ne criait plus, il lançait un défi.

- Je le fais très bien depuis un an et ce n’est pas prêt de changer ! Répondit Minho sur le même ton.

Comme une lame à double tranchant l’attirance qu’ils ressentent l’un envers l’autre était proportionnelle à leur énervement. D’ordinaire leurs échanges se limitaient à quelques caresses autoritaires, dans une guerre perpétuelle à celui qui ferait le mieux. Mais cette nuit-là, la lune était rouge et cela changeait la donne.

Agrippant la base de la longue que de cheval de Minho, Jeongin lui inclina de force la tête en arrière avant de plonger dans son cou pour y faire courir sa bouche joueuse. En guise de réponse le noiraud plaqua fermement sa main contre l’entrejambe du plus jeune lui arrachant un grognement sourd. Entre eux la tendresse était rare, il n’y avait pas de longs baisers ni de grandes embrassades.

- Tu penses vraiment que ça suffira à me déstabiliser, lui souffla le plus âgé au creux de l’oreille. Et avec une souplesse que le rouge lui ignorait, il s'extirpa de sa poigne, avançant à reculons vers la chambre pour ne pas perdre de vue son adversaire.

La démarche prédatrice Jeongin le suivait prêt à bondir à la première occasion. La danse qu’ils avaient commencé ne pouvait se finir sur un match nul et le plus jeune tenait à sa victoire. Minho ne comptait cependant pas se laisser faire, c’était sa maison, son territoire, le rouge se devait de suivre ses règles. Il allait le remettre à sa place une bonne fois pour toute.

Alors qu’en rentrant dans la chambre, l'enfant de la lune rouge comptait pousser son nouveau maître sur le futon pour le dominer. Minho réagi plus vite que lui et inversa les rôles, s’asseyant sur le bassin du plus jeune une main plaquée sur son torse dans le but de l’empêcher de se relever. Les étoffes de tissu qui jusqu’à maintenant gardaient leurs corps cachés commencaient à glisser sur leur peau. Comme un feu ardent qui les dévorait, tout se faisait pressant. Le mélange entre la douceur et la haine montrait toute l'étendue du lien qui les reliait. Une affection, un respect mais une colère, une envie de dominer l’autre.

- Tu ne serais pas en train de me sous estimer… Provoqua le rouge, un sourir carnassier plaqué sur les lèvres.

Àla hâte Minho se débarrassa du tissu qui tombait déjà de ses épaules, laissant son corps nu pour le plaisir des yeux du plus jeune, il en profita pour écarter les pans qui cachaient encore le corps sous lui. Dorénavant ils étaient à égalité, nus, remplis de sentiments, pressés.

Le noiraud se plancha pour attraper une fiole contenant une huile, tandis que Jeongin remuait sous lui faisant se presser pour la première fois leur deux érections. Les deux soupirèrent à se contacte et le fils de la lune rouge ne put s’empêcher de recommencer, encore et encore, à la recherche de plus de friction et plus de plaisir. Il entama un rythme, rapide et pressé, ce qui surprit Minho qui se stoppa dans ses mouvements le temps d’apprécier quelques petites secondes. Puis il se redressa et fit couler l’huile sur ses doigts, ces derniers laissèrent tomber quelques gouttes sur le bas ventre du garçon allongé sous lui. Hâtivement il passa sa main dans son dos, approchant ses doigts de son entrée pour se préparer. Le noiraud faisait preuve de tout le self-control qu’il avait pour en montrer le moins possible, prétendant ne rien ressentir des doigts en lui et du corps de Jeongin toujours en train d‘onduler sous lui. Leurs yeux se perdaient dans la contemplation de l’autre, le désir de savoir qui était le meilleur était toujours présent, mais un voile d’affection, peut être même d’amour s’était glissé par-dessus l’amas de haine et de colère.

Quand Minho se sentit prêt il releva un maximum ses hanches, faisant preuve d’une grande souplesse, ses muscles lui tiraient légèrement à cause de sa position arquée. Puis il attrapa le membre du plus jeune avec sa main encore couverte d’huile, lui appliquant quelques vas et viens avant de le positionner juste à son entrée. Dans un mouvement brusque alors que Minho s'abaissa, Jongin releva les hanches. Les deux gémirent à l'unisson.

- Tu vois j’ai gagné… souffle le rouge les dents serrées alors qu’il tentait de bouger légèrement pour ressentir plus de choses.

- Bien sûr que non, c’est moi qui gagne là. Souffla Minho comme réponse alors que de petits tremblements prennaient ses cuisses.

- C’est moi qui suis en toi, donc je gagne.

- Non c’est moi qui suis au dessus donc c’est moi qui gagne. Et pour prouver ses dires, il commença à se relever avant de se laisser complètement tomber sur l'érection du plus jeune, le deux se tendirent à ce simple mouvement, soufflant avec des expirations tremblantes.

Continuant leur danse jusqu’à l’épuisement, Minho n’en pouvait plus il avait mal au jambes ses muscles étaient engourdis. Le rouge quant à lui relevait les haches pour venir à la rencontre de celle du noiraud de plus en plus souvent. Les deux cherchaient le point de non retour noyé dans une marée de sentiments complexes et de sensations brutes. Leurs voix s’élevaient ensemble, il ne faisait qu’un, et une paix de courte durée semblait s’être installée entre eux. Jeongin jouit le premier, il attrapa alors le membre de Minho dans le but de le délivrer à son tour, ce qui arriva seulement quelques secondes plus tard.

Le plus âgé se releva alors pour s’allonger au côté du fils de la lune rouge. Sûrement que cette foutue lune les avait aidés à passer un cap songeait Minho tout en essayant tant bien que mal de reprendre sa respiration.

Le silence s’étirait encore pendant plusieurs longues minutes jusqu’à ce que Jeongin se relève. Il se nettoya et mit des vêtements de ville, se préparant clairement à une sortie. L’ambiance de la pièce quant à elle était devenue étouffante, la chaleur avait commencé à augmenter. La haine de Jeongin revint aussi vite qu’elle était partie, oui la lune rouge avait clairement débloqué quelque chose, ouvert une porte, mais était-ce vraiment pour le mieux ?

- Tu comptes sortir où à cette heure si ? La nuit avait pleinement recouvert de son rideau le ciel, il était tard et presque plus personne ne sortait dans les rues à cette heure ci.

- Je vais tuer le roi. avait annoncé le rouge, d’un ton neutre, sa voix imbibée de haine? La colère dansait dans ses yeux.

- Je t’interdis de faire ça, pense à tout ce que cela risque d'entraîner… Pense à moi je ne veux pas te voir mort ou torturé...

- De toute façon tu vaux pas mieux que mon maître à m’empêcher d’utiliser mes pouvoirs pour faire quelque chose de bien ! Le coupa Jeongin aveuglé par ses propres sentiments négatifs.

- À t'obstiner à vouloir le tuer tu deviens égoïste comme lui. En entendant ses mots quelque chose explosa dans sa tête, la lune était encore haute dans le ciel et la colère le submergeait.

Il capuchonna sa tête pour que personne ne reconnaisse ses cheveux rouges puis déboula dans les rues de la capitale. Il courait comme s’il avait perdu la tête, un éclat dangereux dans les yeux. Les gens qu’il bousculait n'osaient pas l’arrêter dans sa course. Il sentait sa colère courir sous sa peau. Et dans sa tête il n’y avait plus qu’un objectif, tuer le roi Myon III. Il entra de force dans le palais du dirigeant tyrannique, carbonisant les gardes qui tentaient de bloquer son chemin. Après tout ce temps d'entraînement, il maîtrisait son feu mieux que personne, il n’avait aucun problème à avancer droit vers sa cible. Les flammes rougeoyantes dansant tout autour de lui, réduisant ses vêtements en une traînée de poudre noire, révélant ses cheveux à la lumière de la lune. Cette foutue lune toujours spectatrice des pires massacres, celle qui passait un voile sur ses pensées rationnelles, qui le poussait à utiliser ses pouvoirs.

Ses pas se faisaient lourd, le bois craquait à chaque mètre qu’il faisait, la chaleur se faisait insupportable, même pour lui. Enfin il arriva devant une porte, la plus grande de tout le palais, elle fut réduite en un rideau de cendre en à peine quelques secondes. Et lorsque ses yeux pleins de rage se posèrent sur le roi, il laissa toute la puissance de sa magie éclater. Ce ne fut pas que la pièce, mais l’entièreté de la bâtisse qui s’enflamma, avec le roi comme foyer principal.

Et Jeongin resta là, à danser au milieu de se massacre, il sentait sa vengeance enfin exécutée. Il ne restait sur lui qu’un reste de vêtements en lambeaux et il contempla une dernière fois le corps carbonisé de ce roi tyrannique qui l’avait tant fait souffrir.

Puis d’un coup, sa colère retomba, il observait le creux de ses mains ou les larges cloques dues à une trop grande utilisation de son pouvoir reposait. Il se sentait creux, les cris de douleur perdus dans les flammes résonnaient autour de lui. Lui faisant réaliser l’horreur de ses actes. D’un pas distrait, il s’éclipsa, marchant sans but dans les jardins jusqu’à rejoindre l’une des rues de la ville. 

Alors qu’il marchait l’esprit vide, le reste de ses émotions se mélangeait dans sa tête, il repensait à toutes les personnes qu’il avait aimé, et la personne qu’il aimait toujours, le seule encore en vie. Il se mit à s'inquiéter pour Minho, pour ce qu’il allait devenir. Les mots qu’il avait dit avant de partir prirent enfin un sens dans sa tête.

Et presque comme un automatisme, il retournait chez Minho. Ouvrir la porte avec ses mains complètement brûlées fut douloureux, mais un vide en lui aspirait ses émotions. Et ce fut le visage neutre qu’il tomba face à Minho.

- Et maintenant ? Tu as réalisé ton plus grand souhait, que comptes-tu faire ?

- Je ne sais plus. Minho le feu brûle-t-il aussi les sentiments ?

- Non, les sentiments brûlent tout le reste. Alors que ses mains glissèrent sur l’une des joues de Jeongin ce dernier se sentit respirer de nouveau, de grosses larmes commencèrent alors à rouler le long de son visage. Il en venait à regretter ses actions, mais c’était trop tard et il le savait. Il allait devoir vivre avec ce poid sur le cœur, et il ne pourrait blâmer personne. La carapace de sentiments négatifs qui l’entourait venait de se briser.

- Je t’aime. Ces mots, c’était la première fois qu’il les disait, il avait l’impression de revivre. Minho lui souriait doucement. Et le rouge n'eut pas eu le temps d’entendre sa réponse qu’il s’effondra lourdement sur le sol. Dans une inconscience calme, pour la première fois de sa vie il ne se sentait rongé par aucun sentiment négatif. Finalement, tant que Minho reste avec lui, tout ira bien, pour une fois il lui laissera son futur entre les mains.

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Hello hello,
j'espère que ce one shot vous aura plus ! C'était à la fois la première fois que je faisais un échange d'os et à la fois la première fois que j'écris ce genre angst et darkfantasy, donc jetait un peu perdue.
Bref je vous aime, luv

Des bisous <3

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