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Chapitre 34 - Bientôt libre

— Allez, allez dépêchez-vous, nous presse Thomas.

Il est déjà à l'extérieur du conduit et tourne aussitôt comme un lion en cage, réfléchissant à la prochaine marche à suivre. Une fois redressée de tout mon long, mon dos craque et tout le monde s'arrête un instant.

— Allez, il faut continuer, venez ! s'énerve Thomas.

— Allez-y, annonce Aris. J'ai un truc à faire.

— Quoi, qu'est-ce que tu racontes ? demande Thomas, tout en se rapprochant de lui. On a besoin de tout le monde, là.

— Je vous jure, insiste Aris. Vous voulez sortir de là, oui ou non ? Allez-y, je vous dis.

En même temps, Aris s'accroupit à nouveau pour rentrer dans le conduit. Bien que tout le monde est perdu, mais le laisse faire, Winston ajoute avant de suivre Aris :

— Je vais avec lui !

— D'accord, termine Thomas. Vous autres, avec moi. Sans Aris, je sais pas où on serait.

— Je le sens pas, ce mec, avoue Minho.

— Ouais, tu sens personne quoi, je lance de manière sarcastique.

Il me donne un petit coup à l'épaule, tout en souriant, lorsque nous nous arrêtons nets, au détour d'un couloir. Nous tombons nez à nez avec l'une des scientifiques.

— Crawford, murmure Minho. C'est elle qui m'a examiné.

— Je peux savoir ce que vous faites ici ? nous interogge la scientifique, habillée de sa blouse blanche, méfiante.

Nous n'avons pas le temps de lui répondre qu'une alarme se déclenche. On est foutus. Cependant, Minho s'approche de la femme, en même temps que Thomas et tous les deux l'attrape par un bras.

— Vous allez nous mener à Teresa, la menace Thomas. Après, on vous laissera tranquille.

Obligée de coopérer, car le nombre l'emporte sur son unique personne, Crawford se met à avancer dans les couloirs. En même temps, elle me jette un regard craintif. Elle a peur de moi ? Elle sait que je possède un endosquelette ? Tant mieux, si ça peut nous aider à sortir d'ici. Tant pis pour la batterie, j'aurais bien le temps d'y repenser dans un mois.

Nous nous dépêchons d'avancer dans les couloirs. Mon cœur palpite, je sue et j'angoisse. Si Janson venait à nous attraper, qu'est-ce qu'il allait nous faire ? Nous finirons comme ces jeunes que Thomas a aperçu, un peu plus tôt ? Après ce que nous avions vécu dans le labyrinthe, il est hors de question que nous finissions comme ça.

"Code 22 déclenché" déclare une voix dans l'interphone. "Regagnez tous obligatoirement votre base."

— Pas un geste ! hurle soudain un homme, entièrement vêtu d'armure, nous pointant de son arme.

— Merde, rouspété-je. Il va nous tirer dessus, à couvert !

Nous avons tout juste le temps de faire marche arrière et de nous mettre à l'abri derrière le mur, qu'un tir éclate, me frôlant l'épaule. Minho me regarde, les yeux ronds comme des billes.

— C'était moins une, dis-je nerveusement, allons-y !

Nous faisons marche arrière. Mais, si ça continue comme ça, nous finirons cernés et Janson nous attrapera.

— Ils sont là, crie l'homme dans sa radio. Je les ai repéré niveau L-3.

En me retournant légèrement, je vois que Minho s'est arrêté.

— Minho ! m'écrié-je. Viens.

Je n'ai pas le temps de revenir vers lui. Minho se met à courir, puis charge vers le coude, d'où arrivera l'homme armé d'une seconde à l'autre. Au moment où ce dernier débouche et arrive à notre vue, Minho le percute de plein fouet. L'homme est envoyé contre le mur, dans une telle puissance, qu'il s'étale ensuite par terre comme une poupée de chiffon.

Minho a l'air fou et est en même temps content d'avoir réussi son coup.

— T'avais qu'à pas tirer sur ma copine, fait-il à l'homme, inconscient, alors que nous nous rapprochons.

Arrivés en courant à la hauteur de Minho, Newt siffle un :

— Putain...

Thomas n'en perd pas une miette et récupère l'arme de l'autre, qui est chargé en capsule paralysante. Cette arme n'est pas censée tuer, mais neutraliser. Maintenant que l'homme de Janson est à terre, nous ne sommes plus obligés de faire demi-tour. Mieux que ça ! Nous avons maintenant de quoi nous défendre.

Prenant l'arme en main, Thomas nous fait signe et nous reprenons notre course. Je n'ai jamais vu Minho sourire comme ça. Il semble.. euphorique.

Peu de temps après, Crawford s'arrête face à une porte scellée. Marquant un temps d'hésitation, Minho la bouscule et se force à récupérer son badge, pour déverrouiller l'accès.

Thomas pousse ensuite la scientifique et nous interrompons deux autres de ses collègues, se trouvant dans la pièce. Thomas les tenant en joue, nous refermons la porte et nous tenons prêts, derrière lui, à agir.

Il lance :

— Où elle est ? Je t'ai demandé où elle est ! hurle Thomas, secouant frénétiquement son arme.

Cependant, tétanisés, les scientifiques ne font que lever les bras, tremblant comme des feuilles, à deux doigts de se faire dessus. Je regarde un rideau tiré et l'ouvre en grand. Teresa est allongée dans un lit, derrière et semble inconsciente. Thomas me bouscule pour la rejoindre et je me rends compte qu'il a confié l'arme à Minho, qui semble réjouis de l'avoir récupérée.

— Bouge pas ! à genoux ! fait-il, tandis que les adultes coopèrent. C'est bien, maintenant, pas un geste !

Je laisse Thomas s'occuper de Teresa et me dirige vers la porte, regardant à travers le carreau vitré. Cependant, mon cœur se contracte, quand j'aperçois Janson et plusieurs de ses hommes, de loin.

— Ils arrivent, je m'écrie. Il faut qu'on bouge.

— Sophia ! Pousse-toi !

C'était Newt. Et, alors que je me décale, ce dernier renverse une table métallique contre la porte. Elle ralentirait nos poursuivants, au moins pour un temps. Juste à temps, d'ailleurs, car les hommes de Janson commencent à s'acharner sur la porte pour l'ouvrir.

— Derrière-moi ! crie Minho.

Mais, nous sommes acculés et sans sorties. Je remarque Teresa, debout et complètement perdue. J'aimerais aller vers elle pour la rassurer, quand Thomas se saisit d'une chaise, suivit par Newt et qu'ils commencent à taper une surface vitrée, menant vers une pièce adjacente. Ensemble, alors que Minho nous couvre toujours et que que nos poursuivants, sont à deux doigts d'entrer, ils réussissent à exploser la vitre. Ainsi, ils nous dégagent un passage et, deux par deux, nous commençons à la franchir.

Minho est le dernier à passer, et je le tire presque vers moi, de peur qu'il ne fasse pas assez vite. Dans l'élan, il tombe et me renverse, s'étalant sur moi. Il a réussi à poser son avant-bras, juste à côté de ma tête, juste à temps. Nos visages s'effleurent, mon cœur battant à tout rompre, j'en oublie presque pourquoi nous sommes là.

Son regard se perd dans le mien, quand, reprenant contact avec la réalité, Newt tire Minho par son t-shirt.

— Faut qu'on bouge.

M'aidant à me relever, Minho en fait de même et nous nous élançons jusqu'à la porte de cette deuxième pièce. Heureusement, elle est ouverte et nous nous précipitons dans le couloir. L'arme est désormais en possession de Thomas.

Soudain, nous nous arrêtons à nouveau, car nous tombons encore sur un homme, cagoulé. Sauf que nous sommes armés maintenant et Thomas n'hésite pas une seconde de plus. Il tire. Touché, l'homme se met à légèrement convulser sur place avant de s'écrouler, sonné.

Choqué, Thomas reprend vite de la contenance. Il se remet à courir et nous le suivons de près. Je ne sais pas combien de temps nous avons couru, comme ça. Soudain, une énième porte, double cette fois. Les garçons semblent la reconnaître :

— C'est par là qu'on est entré, quand on est arrivé, le premier jour, s'écrie Minho, à bout de souffle.

— Oui, affirme Thomas. C'est la sortie !

Nous nous arrêtons net, face à l'ouverture. Nous arrivions si vite, que nous aurions pu nous écraser. Thomas récupère le badge d'accès, celui-là même qu'il avait récupéré pour aller enquêter avec Aris.

D'ailleurs, je me demande où se trouve celui-ci. Ils sont partis avec Winston, un peu plus tôt et là, aucune trace d'eux. Je tremble, aux aguets, lorsque Thomas passe le badge. Sauf que rien ne se passe.

— Merde, Thomas, ça s'ouvre pas ! s'écrie Minho.

— Je sais, je sais, répète Thomas, passant frénétiquement le badge sur le lecteur de la porte.

Nous sommes coincés !

— Thomas ! résonne soudain une voix.

Nous nous retournons tous et voyons Janson. Il est au bout du couloir, derrière-lui, ses hommes. Il a un air triomphant sur le visage.

Nous sommes faits comme des rats.

Nous reculons tous contre la porte, comme si ça pouvait nous sauver. Le dos contre le métal froid ne me rassure pas, bien au contraire. Mais, au moins, Minho est à côté de moi. Instinctivement, je prends sa main dans la mienne et il resserre mon étreinte. Je suis sûre que, en cet instant, mon cœur bat au même rythme que le sien.

Janson continue d'avancer, quand Thomas lâche le badge et récupère l'arme, à deux mains. Il met en joue Janson, qui lève les mains, mais qui a toujours ce sourire suffisant aux lèvres. Là, un combat de regard commence entre les deux hommes.

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