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Chapitre 32 - L'envers du décor

C'est un léger mouvement du sommier qui me réveille. Minho fait tout l'effort du monde pour se lever, sans un bruit, mais c'est râté. Il se dirige vers la salle de bain. Je me demande quelle heure il est. Cependant, alors que les autres garçons dorment, c'est peut-être un des meilleurs moments pour avoir une discussion avec lui.

Je me lève, sur la pointe des pieds et attends à côté de la porte. Lorsqu'au bout de cinq minutes, il finit par ouvrir, j'entre et referme derrière moi. Sur la surprise, il me laisse faire.

— Si ton envie était si pressante, tu aurais quand même pu attendre que je sorte. Pas envie de te voir pisser, me dit-il dans un murmure.

— C'est pas pour ça que je suis là, je lui réponds aussi faiblement. Pourquoi tu me fais la gueule ?

— Je te fais pas la...

Je le regarde fixement, avec ces yeux qui veulent dire "Peu importe ce que tu diras je ne te croirait pas". Il capitule finalement et, en soupirant, va s'adosser au mur.

— Crache le morceau.

— Je pensais pas ce que j'ai dit sur Gally, hier soir. Il méritait pas ça. Tout s'est passé si vite. C'était soit ça, soit il tirait sur le groupe.

— Je m'en souviens, j'étais là. Mais... ça n'explique pas que tu sois si... distant.

Il me regarde droit dans les yeux.

— Justement. Comment j'aurais pu savoir ? Je pensais encore devoir t'annoncer, droit dans les yeux, que j'avais tué celui que tu aimes. Ton meilleur ami, si ce n'est plus. Sans le contexte, tu m'aurais sans doute haït et je t'aurais perdu. Voilà dans quel état d'esprit j'étais.

Mon coeur se serre, à nouveau. Je pensais qu'une nuit à leur côté rendrait le tout bien plus facile. Mais ce n'est pas le cas. Loin de là. J'éclate en sanglots. Plongeant ma tête dans mes mains, je pris pour que cette douleur s'arrête. Au lieu de ça, je sens Minho m'entourer de ses bras.

Son étreinte est chaleureuse et réconfortante. Je m'y plonge.

— Je ne pourrais jamais t'en vouloir, Minho. On est tous des victimes, dans tout ça.

Il me frotte le dos. En tout cas, il ne dit plus rien. Peut-être pour cacher sa peine ? Parler est peut-être trop difficile en cet instant ? Finalement, il ajoute :

— Prépare-toi, ok ? Je vais sortir.

— Ok.

Il pose sa tête sur le haut de front, avant de s'éloigner et quitter la pièce, où je me retrouve seule. Je vais donc me préparer à mon tour et prendre une bonne douche.

Sorti de la salle de bain, après plus d'un quart d'heure, tous les garçons sont levés et prêts à rejoindre le réfectoire. Les garçons sont tous de plutôt bonne humeur. Tous...

Sauf peut-être Thomas. Sur le chemin, il m'a l'air anxieux, sans trop que je comprenne pourquoi. Alors que je compte lui poser la question, c'est Newt qui se lance :

— Bon, y a quoi ?

Thomas soupire, comme pris sur le fait :

— Aris est venu me chercher hier soir, le gars que nous ont montré les deux mecs de l'autre bloc. Il m'a guidé dans les installations, par les conduits d'aérations. Il m'a montré une porte, fermée, bientôt déverouillée par une scientifique. Ils ont fait entrer plusieurs corps, sous des draps et allongés sur des brancards.

— Tu penses à quoi ? je lui demande, inquiète.

— Je veux pas m'avancer, mais il y avait autant de corps que de noms appelés, hier soir par Janson.

Newt rigole nerveusement, avant de couper court à la conversation :

— Ok, Thomas. Tu sais pas ce qu'il y avait sous les draps, ok ? Donc pas besoin d'être paranoïaque.

Nous nous installons à l'une des tables, la même que la veille mais sans les deux garçons de l'autre groupe. Ils ont sans doute été vaccinés et souhaitent prendre leur distance, ce que je conçois tout à fait. Le même scénario que la veille se déroule : Janson fait son entrée et appelle des noms. Les nôtres n'en font pas partie, pour l'instant.

Je m'en fiche pas mal, tant que je suis avec mes amis.

Alors que Janson continue d'appeler des noms, Thomas dit - plus pour lui-même que pour nous, d'ailleurs - à voix basse :

— Je me demande ce qu'il y a derrière cette porte.

— On as déjà évoqué le sujet. Thomas, tu sais pas ce qu'il y avait dessous, c'était couvert, ça pourrait être n'importe quoi. C'était du matériel si ça se trouve.

— J'ai vu des corps, je suis sûr de moi, Newt. D'après Aris, ils envoient une nouvelle fournée toutes les nuits.

L'intervention de Janson se termine par des applaudissements. Minho, lui, a l'air peu convaincu de ce qu'avance Thomas. Moi, je pense qu'on peut faire confiance à son intuition.

— Thomas, je te crois. Cependant, il nous faut plus de preuves.

Newt n'a pas l'air complètement contre et ajoute :

— Tant qu'on n'est pas sûr qu'ils nous l'a font pas complètement à l'envers, on reste à notre place et on se fond dans le décor.

Je me dis que la conversation s'arrête là, quand, soudain, Thomas se lève de sa chaise. Il part en direction de la porte, qui est gardée par deux armoires à glace. C'est aussi par là qu'est sorti Janson et ses hommes. Interpellés par son comportement, nous regardons tous Thomas se rendre vers la porte.

— Il fait quoi, là ? demande Newt.

— J'ai l'impression qu'il fait le malin, réponds Fry.

Thomas tente de passer avec les autres personnes qui se sont fait appeler, mais il se fait aussitôt intercepter par un des gardes. L'homme, bien plus grand que lui l'empêche de passer et semble lui dire quelque chose. Thomas essaie de les convaincre et, à bout d'idées, semble-t-il, fait semblant de faire demi-tour avant de revenir sur ses pas et de forcer le passage.

— Mais qu'est-ce qu'il croit ? je m'exclame. Ces types sont deux fois plus grand que lui.

Alors que l'altercation commence, tous mes amis et moi nous levons dans un même mouvement, pour nous précipiter vers Thomas.

— C'est quoi ton problème ? s'écrie Thomas. Comment tu me parles ?

Il se précipite toujours vers le même, le repoussant de ses deux bras. Minho, Newt et moi, essayons de l'arrêter.

— Je veux la voir, pourquoi on me laisse pas voir Teresa ?

Soudain, Janson revient vers le réfectoire, en courant. Il n'y a que sa présence qui a pour effet d'arrêter leur houleux échange.

— Qu'est-ce qu'il se passe ici ? demande-t-il, énervé, en séparant physiquement les deux hommes. Thomas. On peut plus se faire confiance, nous deux ?

Il s'avance en même temps vers lui, mettant une main qui se veut partenelle, sur son épaule.

— Je te rappelle qu'on est tous dans le même camp.

— Ah oui ? réplique Thomas, à bout de nerfs.

Pendant un temps qui me semble infini, ils s'échangent longuement un regard. Les deux semblent attendre que l'autre capitule. C'est finalement Janson qui baisse les yeux, son sourire suffisant revenu sur ses lèvres.

— Ramenez les dans leur box, ordonne Janson, regardant une nouvelle fois Thomas.

Nous nous faisons escorter jusqu'à notre dortoir, avant d'être jetés comme des ordures. Les deux hommes referment derrière-nous. Tout est passé si vite. Minho est le premier a demandé des explications :

— C'était quoi ce délire, Thomas ?

— Tu croyais quand même pas qu'ils allaient te laisser passer ? ajoute Newt, calmement.

— Non, bien-sûr que non, réponds l'accusé, fouillant quelque chose de sa poche, avant d'en sortir une petite carte.

Il l'a met bien visible de nous tous. Sur la carte, nous apercevons la photo du garde que Thomas a poussé.

— Je vais découvrir ce qui se cache derrière cette porte. Il se passe des trucs bizarres et je suis persuadé qu'ils nous mentent sur leurs intentions.

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