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Chapitre 26 - Le couloir de la Mort

— Alors, c'est fini, c'est ça ? prononce-t-il, douloureusement.

Gally a une telle expression sur le visage que ça me fend le cœur. Un mélange de résignation, de dégoût, d'effroi...

— Gally, je souffle, exténuée.

Je m'approche de lui, posant ma tête contre son torse. Il me laisse faire, sans bouger.

— Te rencontrer et vivre avec toi pendant toutes ces journées, aura au moins eu comme avantage de m'avoir rendu heureux, dit-il, à voix basse, de sorte que je sois la seule à l'entendre.

— Alors, murmuré-je, il n'y a pas moyen que tu changes d'avis ?

— Et toi ? rétorque-t-il, sévèrement.

Je ne le regarde plus et sens simplement son souffle s'emballer. Il n'y a plus d'affection entre nous. Juste une rancœur naissante, malgré tout ce que l'on a pu se dire avant. Et là, simplement, je ne sais plus quoi dire. Je veux juste rester contre lui, car, je sais que lorsque je me détacherai, ça sera fini.

— Sophia ? lance doucement Minho. On doit y aller.

Je sens le haut de mon crâne s'humidifier. Et, malgré moi, mes joues commencent à se tremper aussi, imbibant en même temps le tissu couvrant le torse de Gally. Mais je n'ose pas le regarder. Non. Si je le faisais, je ne pourrais pas partir. Et il faut que je m'en aille. Que je trouve des réponses à mes questions, sur qui je suis et pourquoi je suis si différente des autres.

Le corps de Gally est pris de légers soubresauts. Et je me sens de plus en plus désemparée. Je savais que ce moment allait arriver et j'avais tenté de m'y préparer. Cependant, l'intensité de l'instant dépasse toutes mes attentes.

J'en ai mal au cœur. J'en ai mal partout. Je veux, maintenant, arrêter de respirer et quitter ce monde.

— Sophia, dit Teresa.

— Pardonne-moi, je murmure dans un souffle. Pardonne-moi, Gally.

Sur ces mots, je détache mon crâne de son torse. Je garde la tête baissée et tourne lentement les talons. C'est fini, ça y est. Et je commence à avancer. Mes amis, qui m'ont si patiemment attendu, s'écartent pour me laisser passer.

Et je continue d'avancer, en claudiquant, avec peine. Mes larmes continuent de couler et je commence à me détester. Je me déteste pour ce choix que j'ai dû faire mais qui, en réalité, n'en était pas vraiment un.

Je savais que je voulais partir, depuis le début, et je n'attendais que quelqu'un comme Thomas. Pour qu'il nous montre la voie. Pour qu'il nous sorte de là.

Je me déteste, pour ne pas avoir osé regarder Gally. Ne pas avoir osé l'affronter. Moi qui me vantais d'être si forte, me comporte comme une lâche. Je me déteste, car je suis faible.

Je me déteste, parce qu'il souffre. Et que c'est entièrement de ma faute.

Et Gally, lui ? J'essaie de ne plus y penser. C'est trop dur. Et pourtant, pourtant, son visage, ses paroles et sa présence hantent mon esprit.

J'avance encore, à deux doigts de faire demi-tour. Lorsque Thomas et Teresa, ainsi que Minho, arrivent à ma hauteur. Ils m'aident à aller de l'avant, à continuer. J'inspire profondément et, enfin, j'ose lever les yeux.

Vers cet avenir qui n'appartient qu'à moi.

Malgré ce passé qui me hurle de faire marche arrière et de me plonger dans les bras de Gally.

Point de vue de Gally

Je garde les yeux baissés. Là où elle se trouvait, il y a encore quelques secondes. Bientôt quelques minutes.

Partie, elle est partie.

Et malgré les paroles qu'on s'était dites, que chacun ferait le choix qu'il voudrait le moment venu, je ne peux m'empêcher de m'énerver.

Je la déteste ! De tout mon cœur.

Ces larmes ne sont pas de tristesse, mais bien de colère. Elle a fait son choix et je ne fais pas partie de ses priorités.

Je passe une main rageuse sur mon visage, chassant ces larmes si douloureuses que ça m'en coupe le souffle.

— Gally ? lance doucement un des garçons à côté de moi.

— Ouais.

Je lève les yeux et les détourne rapidement. Je ne veux plus jamais voir ce maudit labyrinthe. Je commence à me diriger vers le bâtiment des bâtisseurs.

— Venez, dis-je. Il faut qu'on se prépare. Les Griffeurs peuvent revenir d'une minute à l'autre... à ce moment-là, nous serons prêts.

Je me concentre désormais sur mes compagnons qui, eux, n'ont jamais douté de moi. Quant à Sophia ?

Je ne veux plus jamais en entendre parler.

Point de vue de Sophia

Je ne saurais dire combien de temps nous avons marché. Je me souviens avoir rejoint les lames, toujours en claudiquant, les autres à mes côtés. Enfin, nous nous arrêtons. Nous arrivons à la partie ouverte de la section sept, menant à la passerelle entourée de gouffres sans fond. Là d'où viennent les Griffeurs.

Thomas penche la tête de l'autre côté puis se tourne vers nous. Nous entendons un bruit métallique caractéristique. Mes poils se hérissent sur ma nuque. Dans cet état, je ne pourrais aider personne.

— C'est un griffeur ? demande Chuck à Thomas.

— Oui, répondit fatalement celui-ci.

— Chiotte... rétorque Chuck, la terreur se lisant sur son visage.

En même temps, Minho donne le dispositif, celui que nous avions utilisé pour ouvrir la porte, à Chuck.

— Tu gardes ça, Chuck, lui dit le maton des coureurs. Et tu restes bien derrière-nous.

Thomas pose une main ferme sur son épaule, pour l'encourager. Teresa, à côté de lui, s'attache les cheveux et lui lance, la voix pleine d'assurance :

— Tu seras avec moi et Sophia, ça va aller.

Teresa me lance un regard entendu, que je lui rends. Même dans mon état, j'essaierais de les aider, coûte que coûte.

Thomas s'adresse désormais à l'ensemble du groupe :

— Quand on sera devant, l'appareil va déclencher l'ouverture des portes. Alors, on est ensemble, on reste les uns avec les autres. On passe cette épreuve. On va se battre pour sortir, même si on doit en mourir !

Ses mots provoquent en moi un élan d'adrénaline bienvenue. Je décide de laisser derrière-moi les béquilles, qui pourraient me ralentir. Je fais quelques pas sans et me rends compte que ça va un peu mieux. Je ne suis pas au top de ma forme, mais c'est toujours mieux que rien.

— Sophia ? me lance Thomas, inquiet.

— T'inquiète pas pour moi. Merci, Thomas.

Il acquiesce simplement. Puis, lance, déterminé :

— Prêts ?

Comme réponses, tous lui jettent un regard emprunt de courage, brandissant les armes rudimentaires. Teresa, Chuck et moi nous mettons un peu en arrière. D'ailleurs, la brune me prête ses épaules pour que j'y puisse m'y appuyer.

— Bien, dit Thomas. On y croit ! hurle-t-il finalement pour nous encourager.

Et c'est ainsi qu'il s'élance dans le couloir de la mort. Le groupe hurle sa peur mais continue de courir. Face à nous, un Griffeur. Il se tourne dans notre direction et se propulse vers nous avec une seule idée en tête.

Nous tuer.

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