Chapitre 38: Fin d'année scolaire longue
Les semaines écoulées se déroulaient dans la sérénité, chacun trouvant son bonheur sans les obstacles qui auraient pu entraver nos chemins, en particulier Alice, Léa et Maël. Max épanoui avec Étienne, Arthur demeurait toujours un soutien infaillible pour moi, tout comme Miguel. Et avec Jules notre amour est toujours aussi fort.
La soirée du premier avril fut une bouffée de légèreté après des semaines chargées en émotions. Jules m'avait suggéré d'aller au restaurant pour éviter les festivités chez Étienne, préférant une soirée tranquille à deux. Nous avons savouré chaque moment, échangeant des rires complices et des regards complices qui témoignaient de notre amour éternel. Après un délicieux repas, nous décidâmes de rejoindre les autres chez Étienne, ignorant que cette soirée serait teintée de surprises.
À notre arrivée, nous fûmes accueillis par des éclats de rire et une joyeuse cacophonie. La scène qui se dévoila devant nous était digne d'un tableau abstrait : tout le monde, y compris Étienne, était couvert de peinture de toutes les couleurs imaginables. Le rire contagieux et l'ambiance légère nous enveloppèrent instantanément.
Alors que je m'amusais à observer les tableaux vivants de mes amis colorés, mes yeux se posèrent sur une silhouette familière. C'était Angel, la sœur d'Arthur que je n'avais pas vue depuis quelque temps. Elle semblait particulièrement proche de Miguel, et je me demandais si j'avais manqué une étape importante de leur relation. Des questions tourbillonnaient dans mon esprit, mais je décidai de garder mes pensées pour moi-même, préférant profiter de l'instant présent.
La soirée continua plus doucement lorsque Étienne décida que nous devrions tous nous installer confortablement sur le canapé pour regarder un film d'horreur que j'apprécie particulièrement, il s'appelle « Saw ». Max semblait plutôt effrayé pendant le film, alors que Jules et moi nous tenions la main, un geste réconfortant qui ajoutait à l'ambiance du film.
Au fur et à mesure que les épisodes s'enchaînaient, nous avions décidé de faire une nuit blanche et de regarder tous les films de la saga. Cependant, au bout du quatrième opus de « Saw », tout le monde, à l'exception d'Étienne et moi, était endormi. Cela créait une atmosphère étrange, plongée dans l'obscurité de la nuit, les lumières de la télévision projetant des ombres mystérieuses dans la pièce.
Étienne et moi, restant éveillés, discussions de nos scènes préférées du film tout en grignotant quelques friandises que nous avions trouvé dans la cuisine. Le suspense du film, et l'amitié entre tout le monde rendait cette nuit mémorable. Les autres dormaient paisiblement, ignorant notre petite bulle de veille cinématographique.
Un autre jour mémorable dont je me souviens avec une grande affection est l'anniversaire de Miguel. Nous avions décidé de célébrer cette occasion spéciale en nous rendant dans un parc d'attractions proche de chez nous. C'était une journée ensoleillée, le ciel d'un bleu éclatant accentuant notre excitation.
Le parc d'attractions était animé, rempli de rires, de cris de joie et de lumières étincelantes. Nous avons commencé par les montagnes russes appelé « le grand 8 », dévalant les rails avec des éclats de rire. Ensuite, nous avons exploré les attractions à sensations fortes, défiant la gravité et partageant des moments d'adrénaline pure comme la grande tour.
La journée s'est poursuivie avec des balades plus tranquilles, des collations savoureuses et des jeux divertissants. Entre les attractions, nous nous sommes amusés à prendre des photos, figeant ainsi ces moments d'allégresse et de complicité.
Le point culminant de la journée fut la grande roue, où nous avons tous partagé une vue imprenable sur le parc et ses environs. L'atmosphère était électrique, emplie de rires et d'une énergie positive. La nuit tombait lentement, et les lumières du parc s'allumaient, créant une ambiance féerique.
En fin de journée, alors que nous quittions le parc, chacun de nous portait un sourire épuisé mais heureux. Cette journée à thème fut indéniablement l'une des meilleures de l'année, marquant l'anniversaire de Miguel d'une manière inoubliable pour lui comme pour nous.
La reprise des cours était devenue un défi, un cycle monotone qui entamait peu à peu mon moral. Les cours n'étaient ni trop difficiles ni trop faciles, mais la routine quotidienne commençait à peser sur mes épaules. Cependant, au milieu de cette monotonie, des événements inattendus surgissaient pour remonter le moral, comme une lumière bienvenue dans la grisaille.
C'était le 15 mai, une journée comme les autres en apparence. Alors que je me promenais dans les couloirs, j'ai croisé Enzo et Clara en train de regarder un film sur Netflix. Leur discussion animée à propos du film m'a interpellé, et j'ai été incapable de retenir un rire en les écoutant débattre de manière hilarante sur chaque scène et chaque personnage.
La scène m'a rappelé la beauté des petites choses, la capacité de trouver du plaisir dans des moments simples et spontanés. La légèreté de leur échange, les rires partagés, ont injecté une dose de joie dans ma journée, éclipsant brièvement la monotonie de la routine.
C'est dans ces instants inattendus que j'ai réalisé qu'il y avait toujours de la magie dans la vie quotidienne, même au cœur des jours ordinaires. Ces petites pépites de bonheur étaient comme des étoiles brillant dans l'obscurité, dissolvant l'ennui et apportant une lueur d'espoir.
Leurs rires et leur enthousiasme m'ont attirée, et je me suis jointe à eux pour partager ce moment de détente. Ils regardaient "365 jours", un film intense et passionné qui suscite souvent des réactions vives. Les émotions palpables des personnages semblaient résonner avec les leurs, et chacun exprimait son point de vue de manière passionnée.
Installés confortablement sur le sol, ils partageaient des commentaires sur les scènes les plus dramatiques, ri des répliques clichées, et même émis des hypothèses farfelues sur la suite de l'intrigue. La magie de l'instant résidait dans cette complicité spontanée, dans le fait de s'évader ensemble vers un monde fictif pour quelques heures.
Le film, bien qu'audacieux et controversé, a ajouté une dose de frisson à notre journée ordinaire. Mais cela me permettait de rire dans un moment triste.
Quelques jours plus tard, le 25 mai, Miguel me proposa spontanément d'aller à la fête foraine de Ligny. Son enthousiasme contagieux me convainquit rapidement d'accepter. Il m'annonça avec joie qu'Étienne serait sur place, accompagné de Max. J'ai informé Miguel que Jules travaillait jusqu'à 23 heures aujourd'hui-là, ce qui signifiait qu'il ne pourrait pas se joindre à nous. Cependant, cela ne gâcha en rien notre excitation.
Une fois arrivés à la fête foraine, l'atmosphère vibrante de l'événement nous enveloppa. Nous avons commencé par les classiques tasses tournantes, riant aux éclats pendant que le monde autour de nous tournoyait. Ensuite, Étienne a organisé un concours de tir à la carabine, déterminé à prouver sa précision. Les rires et les taquineries ont créé une ambiance joyeuse et compétitive.
Nous avons ensuite embarqué dans la Chenille, cette montagne russe qui tourne au début à l'envers puis à l'endroit, une expérience qui m'a rappelé les hauts et les bas de ma vie. Nous avons enchaîné avec un manège tourbillonnant dans tous les sens, comme si notre existence avait été mélangée dans un saladier. Dans cette chenille je croisai Romane, Paul, Jana et Enzo, je les ai vu rire pleinement quand Paul se mis à crier aigu telle une fille. Ce qu'il me fit rire également.
Puis après cela, sur une impulsion, Max proposa d'aller dans la Grande Boule, une attraction qui monte très haut. Il le suggéra à tout le monde, mais l'idée ne trouva pas de volontaires. Pourtant, je me suis spontanément dévouée, une décision que je ne regretterais pas. L'ascension dans cette sphère géante m'a procuré une montée d'adrénaline grisante, et la vue panoramique depuis le sommet était à couper le souffle. La fête foraine nous avait offert une journée inoubliable, pleine de rires, de sensations fortes et de complicité entre amis que je ne suis pas près d'oublier aussi.
Une semaine avant les grandes vacances, une série de journées mémorables s'est déroulée, rythmée par les parties endiablées d'un jeu bien connu : le Loup-Garou. Enzo, le fin stratège, se distingua particulièrement en analysant les moindres détails, jusqu'aux respirations nasales des participants. Il acquit une réputation redoutable, capable de démasquer les loups-garous avec une précision redoutable. C'est pourquoi, prudente, je m'installai à côté de lui lors d'une partie, pensant que sa science du jeu m'aiderait à survivre. Malheureusement, même avec cette stratégie, je ne parvins jamais à remporter une partie de la semaine.
Chaque nuit, le village virtuel était secoué par des délibérations passionnées et des accusations enflammées. Les cris de triomphe des loups-garous et les déceptions des villageois se succédaient à un rythme effréné. Les règles du jeu étaient simples : un village infesté de loups-garous devait démasquer ces créatures démoniaques avant d'être tous dévorés. Les joueurs devaient user de persuasion, de bluff et d'observation pour survivre à chaque nuit. La tension montait, et les amitiés étaient mises à l'épreuve, créant une atmosphère de compétition amicale.
Enzo, avec son flair infaillible, régnait en maître sur ces parties endiablées. Même si je n'avais pas goûté à la victoire, ces journées restaient des moments privilégiés, où rires et suspense se mêlaient dans une joyeuse cacophonie. Ces parties de Loup-Garou allaient bientôt laisser place à l'excitation des vacances à venir.
La découverte du surnom du groupe de Romane, Enzo, Clara, Paul et Ana Lou ajouta une nouvelle dimension à nos interactions. Ils se faisaient appeler "La Salade", un nom qui révélait sans doute une histoire interne pleine de blagues, de complicité et de moments partagés.
Peu à peu, je commençais à comprendre les dynamiques complexes et les liens profonds qui existaient au sein de ce groupe d'amis. Chacun avait sa place, ses spécificités, et ces surnoms représentaient des facettes de notre personnalité qui se révélaient au fil du temps. Cette révélation ajoutait une touche de mystère et de curiosité, suscitant l'envie d'en savoir plus sur les origines de ce surnom particulier.
Ainsi, au-delà des parties de Loup-Garou et des journées animées, leur groupe semblait renfermer des secrets et des histoires qui contribuaient à forger des liens encore plus forts entre nous. La Salade n'était pas simplement un nom, mais un symbole de l'amitié et de la complicité qui caractérisaient notre cercle, faisant de chaque moment partagé une expérience unique et enrichissante.
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