Chapitre 34: Mystérieux
Quelques jours plus tard, rien n'avait changé depuis que j'avais envoyé mon message à Jules. Jules m'envoyer plein de petits messages mignons. Mais j'étais toujours indécise. J'avais envie de pardonner à Jules, mais il été trop parfait pour être vrai.
Je me suis réveillée avec un sentiment de désespoir. J'avais l'impression que je n'allais jamais pouvoir oublier ce que Jules m'avait fait.
J'ai ouvert les yeux et j'ai regardé le plafond. Je me suis sentie vide et seule.
Je me suis levée et j'ai pris une douche. L'eau chaude coulait sur mon corps, mais elle ne parvenait pas à me réchauffer.
J'ai pris mon petit-déjeuner, mais je n'ai pas pu manger grand-chose. J'avais l'impression que ma gorge était serrée.
Je suis allée au lycée, mais j'étais absente de l'esprit. Je ne pouvais pas me concentrer sur mes cours. Je me suis retrouvée à rêvasser, à penser à Jules. Je me suis souvenue de tous les bons moments que nous avions passés ensemble.
J'ai réalisé que je l'aimais toujours, mais je ne savais pas si je pouvais lui pardonner.
Après les cours, je suis rentrée chez moi. J'ai essayé de m'occuper, mais rien ne me distrayait. J'ai regardé la télévision, mais je n'ai rien compris à ce que je regardais. Je suis allée me promener, mais je n'avais pas envie de voir les gens. J'ai erré dans les rues, sans but. Je me sentais perdue et désemparée.
À 18h, j'ai reçu un message de Jules. Il me disait qu'il était prêt à me prouver qu'il était fidèle, et qu'il m'avait donné rendez-vous au restaurant. J'ai été surprise. Je ne m'attendais pas à cela. Je suis allée dans ma chambre et j'ai réfléchi à ce que je devais faire. J'étais partagée. Je voulais voir Jules, mais je craignais d'être déçue.
En fin de compte, j'ai décidé de le rencontrer. Je voulais lui donner une chance. J'ai mis ma plus belle robe, et je suis allée au restaurant. Jules était déjà là. Il m'a sourie quand il m'a vue, et j'ai senti mon cœur battre plus vite.
Nous avons dîné ensemble, et nous avons parlé pendant des heures. Jules m'a raconté comment il avait passé ses derniers jours. Il m'a dit qu'il avait réfléchi à tout ce qui s'était passé, et qu'il avait compris qu'il avait commis une erreur grave. Il m'a dit qu'il était prêt à tout pour me reconquérir. Il m'a promis qu'il serait fidèle, et qu'il me fera oublier ce qui s'était passé. Mon dit que si je voulais il me passera ses comptes... J'étais touchée par ses paroles. Je sentais qu'il était sincère.
Mais j'étais encore hésitante. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Je ne veux pas que notre amour devienne toxique.
Je franchis le seuil de ma maison, la solitude comme compagne silencieuse. Étendue sur mon lit, les yeux clos, je méditais sur les paroles de Jules. L'amour pour lui persistait, mais un voile d'incertitude enveloppait mes pensées. Pouvais-je lui accorder le pardon ? La volonté de lui offrir une seconde chance coexistait avec la crainte d'une nouvelle blessure.
Déterminée à trouver des éclaircissements, je décidai de partager mes tourments avec mes amis et mon frère. Les trouvant réunis dans la chambre de Miguel, je m'installai parmi eux et narrai les événements récents.
Le regard compréhensif de Miguel se posa sur moi, et il déclara d'une voix rassurante : "Cléa, l'amour que tu ressens est évident, et tu as le désir de croire en la transformation de Jules. Accorde-lui une chance. Les erreurs peuvent être réparées, à condition que tu lui fasses confiance."
Ces paroles agirent comme un baume sur mes doutes, infusant un soupçon d'optimisme dans mes pensées tourmentées. Max, à son tour, partagea ses conseils sincères : "Cléa, ton cœur détient la réponse. Si tu sens que le pardon est possible, accorde-le. Mais si tu réalises que c'est au-delà de tes forces, sois honnête avec lui. Ni lui ni toi ne méritez d'être tourmentés."
Alors que j'absorbais leurs conseils, Max enchaîna avec une anecdote personnelle : "Regarde, j'ai failli perdre l'homme que j'aime. J'ai exprimé mes pensées, et maintenant nous sommes heureux." Ses paroles résonnaient avec une sagesse forgée par l'expérience.
Mon attention fut alors captée par Étienne et Max, dont la proximité évidente était devenue une réalité. Leurs lèvres scellèrent un baiser, et une lueur de bonheur illuminait leurs visages. J'étais sincèrement ravie pour eux. Curieuse, je demandai depuis quand ils étaient ensemble, et ils répondirent avec un sourire complice : "Depuis avant-hier."
La scène, teintée de la fraîcheur d'une nouvelle romance, ajouta une note d'espoir à ma réflexion. Les paroles de mes proches résonnaient encore en moi, me guidant vers la décision à prendre concernant Jules. La soirée se déroulait, riche en émotions et en révélations, et je sentais que la clarté émergeait peu à peu de l'obscurité de mes pensées.
Ensuite, je me glissai sous les draps, mais le sommeil était une évasion qui me fuyait depuis plusieurs nuits. Mon esprit était une toile tissée de pensées entrelacées autour de Jules, de mes amis, de notre relation. Le poids de l'indécision reposait lourdement sur moi.
Au matin, la lumière pâle du jour naissant n'apportait aucune clarté à ma confusion persistante. J'étais toujours prise dans les rets de l'indécision. La nuit suivante, mes pensées erraient inlassablement vers Jules. Son visage hantait mes rêves éveillés, et je me demandais s'il ressentait la même agitation que moi. L'insomnie était devenue ma compagne silencieuse.
Un soir, alors que la ville était plongée dans le silence, je me laissai emporter par mes pas incertains dans les rues désertes. La nuit était un manteau sombre orné d'étoiles étincelantes. À un moment donné, je découvris un banc solitaire sur le trottoir, une invitation silencieuse à la contemplation.
Je m'assis, le regard perdu dans l'infini céleste. Les étoiles, témoins silencieux de tant de confessions nocturnes, semblaient me guider vers la clarté. Mes pensées se mirent à errer dans les méandres de notre passé, de nos moments partagés, de nos sourires échangés. Les larmes vinrent naturellement, une pluie d'émotions retenues.
Chaque larme semblait porter le poids d'un souvenir, de ce que nous avions eu et de ce que nous avions perdu. Je pleurais pour tout ce qui aurait pu être, pour toutes les possibilités qui s'étaient évanouies. Le banc devint le témoin de ma détresse, mais aussi de ma résolution naissante.
Quand mes pleurs se tarirent, une sérénité étrange s'empara de moi. Les étoiles brillaient toujours, bienveillantes. Dans ce silence apaisant, je trouvai la force de prendre une décision. Je voulais pardonner à Jules, donner une seconde chance à notre amour.
Sortant mon téléphone, tremblante mais déterminée, j'appelai Jules. Sa voix résonna de l'autre côté de la ligne, une mélodie réconfortante. Cléa, chuchota-t-il, et je sentis un frisson d'anticipation dans ses mots.
Je partageai avec lui mes pensées, mes doutes, et l'expression sincère de mon désir de pardon. Un sourire de soulagement se fit entendre dans sa voix. Nous nous mîmes d'accord pour nous retrouver le lendemain, une étape vers la réconciliation.
Le matin suivant, l'aube éclairait à peine le ciel, mais mon cœur battait avec une impatience fébrile. Je me levai tôt, me préparai dans l'effervescence de l'anticipation et me dirigeai vers la maison de Jules. L'air frais du matin portait avec lui une promesse de renouveau, et je ressentais une détermination nouvelle.
Devant sa maison éclairée, je réalisai que mon instinct ne m'avait pas trompée. Jules était déjà éveillé, une confirmation de notre lien indéfectible. Alors que je m'approchais, la certitude grandissante que nous pourrions surmonter les obstacles émergea comme le soleil naissant, éclairant notre chemin vers la reconstruction. J'ai sonné à la porte. Il a ouvert quelques secondes plus tard.
Mon cœur ! s'exclama-t-il. Que fais-tu là aussi tôt ?
Je ne pouvais pas dormir, dis-je. Je voulais te voir.
Il sourit.
Je suis content, dit-il.
Je suis entrée. Il était en caleçon, en train de lire, c'était bien le Jules que je connaissais. Je m'assis à côté de lui.
Je ne peux pas m'empêcher de penser à toi, dis-je.
Il me regarda dans les yeux.
Moi non plus je t'aime trop, t'es ma petite princesse, dit-il.
On se regarda pendant un long moment. On sentait la tension monter entre nous. On s'approcha l'un de l'autre. On s'embrassa. C'était un baiser passionné, un baiser qui disait tout. On s'embrassa pendant longtemps. On ne voulait pas se quitter.
On savait que notre amour était toujours là. On savait que notre histoire n'était pas terminée. On savait que nous allions pouvoir la reconstruire ensemble. On resta ensemble toute la fin de la nuit.
On ne fit pas l'amour. On se contenta de s'enlacer, de se câliner, de s'embrasser. On se sentait bien ensemble. On se sentait aimés. Le matin, On se réveilla en même temps. On se regarda, souriants.
« Je t'aime », dis-je.
« Je t'aime aussi ma femme à moi » répondit Jules.
Nous échangions un autre baiser lorsque mes yeux se posèrent sur l'heure : 7h45. Mon premier cours débutait à 8h, ce qui signifiait que j'étais en retard.
Je me redressai dans les bras de Jules, me détachant doucement de notre étreinte. Me levant du lit, je m'approchai de la fenêtre. Les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition, teintant le ciel d'une palette de couleurs chaleureuses. La lumière dorée traversait les rideaux, éclairant la pièce. Les rayons caressaient mes cheveux et mon visage, et j'inspirai profondément l'air frais du matin.
Mes yeux se posèrent sur Jules, toujours allongé dans le lit, me souriant tendrement. "Je dois y aller", déclarai-je. "Je vais être en retard pour le lycée."
Jules soupira légèrement, fixant mes yeux. "Je comprends", dit-il.
M'approchant de lui, je pris sa main. "On se retrouve ce soir ?", demandai-je.
Il me sourit. "Bien sûr, je prendrai encore plus soin de ma princesse", répondit-il.
Un dernier baiser scella notre adieu. "À ce soir", murmurai-je en quittant l'appartement de Jules, me dirigeant vers mon lycée.
En chemin, mes pensées étaient emplies de Jules. Je réalisais que je l'aimais toujours, que je voulais être avec lui. Un sourire éclaira mon visage. Tout semblait aller pour le mieux, mais je n'avais pas le luxe de m'attarder. Un cours de maths m'attendait à 8h.
Accélérant le pas, j'arrivai au lycée juste à temps, essoufflée mais heureuse. J'avais passé une belle matinée avec Jules.
Et je savais que nous allions reconstruire notre amour.
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