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Chapitre 28: Ours en vu!


La nuit agitée avait laissé des traces sous nos yeux, mais l'excitation d'une nouvelle aventure l'emportait sur notre fatigue. La curiosité à propos de l'Œil Rouge que nous avons vu dans la nuit était toujours présente, bien qu'en retrait. Les regards se croisaient de temps en temps, exprimant des questions non formulées.

Finn avait prévu une visite dans une grotte locale, un endroit que lui et Lilou avaient déjà exploré ensemble. Jules était enthousiaste à l'idée de cette nouvelle excursion. Lilou, cependant, semblait moins enthousiaste, mais elle avait accepté, peut-être pour ne pas nous décevoir. Quant à moi, je souriais, tout en gardant une petite réserve. Après tout, on ne sait jamais ce que l'on peut trouver dans les entrailles de la Terre.

Nous nous sommes préparés soigneusement pour cette excursion souterraine. La grotte pouvait être froide et humide, même en été, et nous avions tous besoin de vêtements chauds et d'équipement adéquat. Finn nous avait fourni des combinaisons imperméables pour nous protéger de l'humidité qui imprégnait l'air de la grotte. Les chaussures de randonnée étaient essentielles pour une meilleure adhérence sur les surfaces glissantes.

Avant de quitter le chalet, nous avons préparé un petit-déjeuner copieux pour nous donner l'énergie nécessaire pour une journée d'exploration. Le menu comprenait des œufs brouillés, du bacon croustillant, des toasts beurrés, et des fruits frais. Les odeurs délicieuses envahissaient la cuisine tandis que nous déjeunions, le sentiment d'excitation montant à mesure que nous nous rapprochions de l'aventure qui nous attendait.

Après avoir satisfait notre appétit, nous nous sommes dirigés vers l'entrée de la grotte. Les lampes frontales étaient prêtes, et nos sacs à dos étaient remplis d'eau, d'en-cas, et de quelques éléments essentiels pour l'exploration. La promesse de découvrir les secrets de la Terre, enfouis dans les profondeurs de la grotte, nous faisait oublier nos cernes sous les yeux et nos soucis.

La route vers la grotte elle-même était pittoresque, avec des paysages de montagnes, de forêts, et de cours d'eau qui ajoutaient à l'excitation. La vue des sommets enneigés en contraste avec la verdure environnante était époustouflante. Les montagnes semblaient veiller silencieusement sur notre aventure, leur majesté nous rappelant l'importance de la nature.

L'arrivée à l'entrée de la grotte fut un moment impressionnant. La fraîcheur et l'humidité de l'air nous enveloppèrent dès que nous pénétrâmes dans l'obscurité. Les lampes frontales furent allumées, inondant de lumière notre chemin obscur. La grotte s'étendait mystérieusement devant nous, les formations rocheuses créant des ombres étranges.

Finn, qui avait exploré la grotte auparavant, était notre guide. Il nous donna des consignes de sécurité, soulignant l'importance de rester ensemble, de surveiller où nous posions les pieds, et de ne pas toucher aux formations rocheuses fragiles. La prudence était de mise, car la grotte pouvait être un endroit dangereux.

Nous avons commencé notre exploration, nous faufilant à travers les passages étroits et contemplant les formations rocheuses étonnantes. Les stalactites pendaient du plafond comme des dagues minérales, tandis que les stalagmites s'élevaient du sol comme des piliers. l'ambiance magique.

L'eau avait façonné cet endroit pendant des millénaires, créant des espaces mystérieux qui semblaient nous appeler à les explorer. Le murmure de l'eau qui coulait et le bruit lointain de gouttes tombant dans des bassins souterrains ajoutaient à

La grotte était immense, et à certains endroits, elle s'ouvrait en de vastes cavernes souterraines. C'était un monde d'une beauté étonnante, mais l'obscurité pouvait jouer des tours à l'esprit. Chaque coin sombre pouvait cacher une surprise, ou du moins, c'est ce que nous pensions.

Les heures se sont écoulées lentement à l'intérieur de la grotte. Alors que l'excitation initiale demeurait, l'ambiance avait changé. La tension était montée, et nos soucis se reflétaient dans nos visages. Lilou, en particulier, avait perdu son entrain et traînait derrière le groupe.

Jules, toujours enthousiaste malgré son inquiétude, ralentit pour se mettre à la hauteur de Lilou. Leurs voix étaient à peine audibles, et je ne pus saisir ce qu'ils se disaient. Mon imagination se mit à galoper, amplifiant mes craintes.

Lilou semblait de plus en plus distante et silencieuse. Elle traînait derrière, son regard perdu dans les ténèbres. À un moment donné, Jules ralentit pour se mettre à sa hauteur. Je pus entendre leurs voix chuchotées, mais je ne pus discerner ce qu'ils se disaient.

Ce rapprochement entre Jules et Lilou réveilla ma jalousie, bien que je me battisse pour la réprimer. Pourquoi éprouvais-je cette jalousie irrationnelle ? C'était une question à laquelle je n'avais pas de réponse claire.

Nous avons continué à explorer la grotte, mais l'atmosphère s'était alourdie. La tension était palpable, et le sentiment initial d'excitation avait été remplacé par des préoccupations grandissantes. Plusieurs fois, des chauves-souris firent des apparitions surprises, provoquant des cris et des sursauts dans le groupe. À un moment donné, Lilou sursauta violemment lorsqu'une chauve-souris vola près d'elle. Jules réagit instinctivement, la prenant doucement dans ses bras pour la réconforter. Cette scène n'arrangea en rien mon état d'esprit déjà tendu, et la jalousie couva en moi.

Alors que nous progressions dans la grotte, la journée s'écoula lentement. Les heures semblaient s'étirer à l'infini, et il était de plus en plus difficile de maintenir un esprit joyeux. La fatigue, l'humidité et le caractère oppressant des ténèbres de la grotte pesaient sur nous. Les conversations étaient rares, et lorsque nous échangions des mots, c'était pour des questions sur le chemin à suivre ou pour exprimer notre soulagement à l'idée de quitter cet endroit.

Finalement, après ce qui semblait être une éternité, nous avons décidé de faire demi-tour. La grotte était un lieu fascinant, mais la sombre ambiance qui s'était installée entre nous nous avait tous pesé. Lorsque nous avons enfin émergé à l'air libre, la lumière du soleil qui nous accueillit avait une qualité réconfortante, inondant nos visages fatigués d'une lueur chaleureuse.

Le chemin du retour au chalet s'est déroulé dans un silence pesant. Nous étions épuisés, non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. Les événements de la grotte avaient laissé des marques sur nos esprits, et nous avions tous besoin de temps pour réfléchir à ce que tout cela signifiait. Les visages fatigués de Jules et Lilou reflétaient l'incertitude qui habitait chacun de nous. Alors que nous passions à table pour le dîner, je me demandais si cette aventure allait renforcer nos liens ou les mettre davantage à l'épreuve.

La soirée s'installa doucement, mais le poids de la journée était toujours présent. Les conversations étaient limitées, les regards se croisaient avec hésitation. Une énergie étrange planait dans l'air, teintée de questions non formulées.

C'est alors que, dans un moment de solitude à la fenêtre, je vis quelque chose qui attira mon attention. Dans la pénombre, Finn et Lilou s'étaient retirés dans le jardin. Je ne pouvais discerner les détails, mais il semblait qu'ils partageaient une conversation intense. Mes inquiétudes et ma jalousie reprirent le dessus. Pourtant, dans un revirement émotionnel soudain, je sus que je devais savoir ce qui se passait.

Silencieusement, je me suis glissée à l'extérieur, essayant de rester invisible sous la couverture de la nuit. Ce que j'ai découvert m'a à la fois rassurée et ébranlée. Finn et Lilou se tenaient l'un en face de l'autre, une distance palpable entre eux. Puis, finalement, ils se sont rapprochés l'un de l'autre, et j'ai vu ce qui semblait être un baiser furtif.

Mon cœur s'est serré, et un mélange d'émotions m'a submergée. La jalousie, et de bonheur.

Je suis retournée silencieusement à l'intérieur, laissant les ombres de la nuit couvrir mon visage humide de larmes de bonheur pour le garçon que je venais de rencontrer. Mon cœur était lourd, mais quelque chose en moi se sentait libérée de l'incertitude qui m'avait tourmentée. La nuit serait longue, mais elle apporterait peut-être des réponses à toutes les questions qui tourbillonnaient dans ma tête.

Après ce moment de révélation, la nuit s'écoula lentement. Mes pensées étaient remplies de questions et d'émotions conflictuelles. La proximité entre Finn et Lilou, ainsi que le baiser que j'avais vu, semblaient confirmer mes doutes sur la relation. Cependant, en même temps, il y avait un certain soulagement à mettre des mots sur cette relation ambiguë.

Jules m'avait rejoint dans la chambre et nous avions discuté en chuchotant des événements de la journée. Il partagea ses propres préoccupations et émotions, mais il avait le don de me réconforter. Dans le calme de la nuit, nous avions pris une décision commune : nous devions parler à Finn.

Au petit matin, alors que la lueur de l'aube peignait le ciel d'une douce palette de couleurs, nous nous sommes glissés hors du chalet. L'air frais de la montagne était revigorant, mais notre démarche était déterminée. Il fallait que les choses soient clarifiées, que ce soit pour consolider notre relation ou pour affronter une réalité difficile.

Nous avons trouvé Finn dehors, assis sur le porche du chalet. Son visage affichait un mélange d'émotions, allant de la tristesse à la compréhension. Il semblait avoir passé une nuit tout aussi troublée.

Sans préambule, Jules parla d'une voix calme mais résolue. "Finn, il est temps que nous ayons une conversation sérieuse."

Finn hocha la tête, semblant attendre cette conversation. "Je le sais. C'est juste que... les choses ne sont pas simples, les gens."

Nous nous sommes assis en cercle sur le porche, prêts à entendre ce que Finn avait à dire. Il nous raconta l'histoire de sa rencontre avec Lilou, comment ils s'étaient retrouvés dans ces montagnes et les aventures qu'ils avaient partagées. C'était clair que leur connexion était profonde, même si elle n'était pas forcément romantique.

Il expliqua que le baiser que j'avais vu la nuit précédente était plus un signe de soutien mutuel qu'une preuve d'une romance naissante. Il tenait à ce que nous comprenions que Lilou était une amie précieuse dans sa vie, une amie qui avait été là pour lui dans des moments difficiles.

Après cette discussion franche, le poids qui pesait sur nos épaules s'allégea un peu. C'était rassurant de savoir que Finn était disposé à partager cette partie de sa vie avec nous. Nous partageâmes nos propres sentiments et inquiétudes, y compris ma jalousie et la peur que cette relation puisse menacer la nôtre.

La conversation se prolongea jusqu'à ce que la tension initiale s'atténue. À la fin, nous avions un meilleur aperçu de la situation, mais il restait encore beaucoup de questions sans réponse.

C'est alors que des bruits étranges se firent entendre dans la forêt avoisinante. Des branches qui craquent, des grognements à peine audibles. Nous nous tournâmes tous vers la source du bruit. C'est là que nous l'avons vu.

Un immense ours noir sortit des bois et s'approcha du chalet. Il se tenait là, majestueux et puissant, une créature impressionnante. La peur nous saisit tous. Le chalet était loin d'être suffisamment solide pour résister à un ours, et nous n'avions pas d'arme pour nous défendre.

Nous sommes restés immobiles, espérant que l'ours s'en irait aussi vite qu'il était apparu. Mais il semblait curieux et s'approcha encore plus, reniflant l'air à la recherche de nourriture. La situation devenait de plus en plus précaire.

C'était un moment de tension extrême, un test inattendu de notre courage et de notre solidarité. Le chalet nous offrait une maigre protection, mais nos cœurs battaient la chamade, prêts à affronter l'incertitude de cette rencontre inattendue avec la nature sauvage.

Les secondes semblaient s'étirer en une éternité tandis que nous regardions l'ours d'un œil attentif. Les battements de nos cœurs résonnaient dans le silence de la montagne, et la tension était presque palpable. La bête, quant à elle, continuait d'explorer les environs du chalet, toujours en quête de nourriture.

C'est Finn qui prit l'initiative de briser le silence. Il se leva lentement, avec une assurance calme, et s'adressa à nous à voix basse. "Nous devons rester calmes. Ne faisons aucun geste brusque. Reculons lentement vers l'intérieur du chalet, doucement. Ne paniquons pas."

Nous suivîmes ses instructions sans hésitation. Chacun de nous se déplaça prudemment vers la porte du chalet, gardant un œil sur l'ours tout en évitant tout contact visuel direct. L'animal continuait de flâner dans la cour, apparemment intrigué par les odeurs qui planaient autour de notre petit chalet.

Finn prit le temps de refermer la porte derrière nous, éteignant toutes les lumières. Nous étions maintenant dans l'obscurité, l'ours toujours à proximité. La tension était à son comble, et le moindre bruit semblait assourdissant.

Soudain, un coup retentit dans ce jour pas tout à fait clair, un bruit sec et puissant. C'était le chalet. L'ours avait donné un coup de patte contre la porte, essayant d'entrer. Les planches craquèrent sous la pression, mais elles tinrent bon pour l'instant. Cependant, il était clair que notre refuge n'était pas invulnérable.

Nous étions maintenant confrontés à un dilemme. Attendre que l'ours s'en aille de lui-même, ce qui était incertain, ou chercher un moyen de nous mettre en sécurité. Finn, toujours maître de la situation, prit une décision rapide. "Il faut sortir par l'arrière du chalet. Préparons des torches et des bâtons. Nous ferons du bruit pour essayer de l'effrayer. Il n'est pas dans notre intérêt de rester enfermés ici."

Jules se précipita pour rassembler des torches, utilisant tout ce qui pouvait brûler pour créer des flammes. Les autres d'entre nous saisirent des bâtons et des objets en bois. En silence, nous nous préparâmes, nos regards restant fixés sur la porte, redoutant un nouvel assaut de l'ours.

Finn ouvrit lentement la porte arrière du chalet, et nous nous glissâmes silencieusement à l'extérieur. La clarté de la lune nous offrait une vision limitée, mais c'était suffisant pour apercevoir l'ours à quelques mètres de nous. La créature avait cessé de frapper la porte et nous observait avec curiosité.

Nous allumâmes nos torches et commencèrent à faire du bruit en frappant les bâtons contre les arbres et les rochers. L'ours grogna en réponse, mais il ne bougea pas tout de suite. Il semblait hésitant, comme s'il se demandait si nous étions une menace réelle.

Les minutes s'écoulèrent lentement, et l'ours finit par reculer, se retirant dans les ténèbres de la forêt. La tension qui nous avait tenu en haleine se relâcha enfin. Nous restâmes à l'extérieur encore quelques instants, assurés que l'ours était parti.

De retour à l'intérieur du chalet, un soupir collectif de soulagement s'échappa de nos lèvres. Nous étions indemnes, nos cœurs battant encore avec force. Cet événement avait été un rappel brutal de la nature sauvage qui nous entourait dans ces montagnes.

La journée qui suivit fut empreinte d'une ambiance différente. Nos aventures, que nous avions espérées romantiques et idylliques, s'étaient transformées en expériences plus terre-à-terre. Nous avions approfondi nos liens, pas seulement dans notre relation amoureuse, mais aussi en tant qu'amis, confrontés à des défis imprévus.

Finn passa du temps à réparer la porte du chalet, pendant que Jules et moi préparions un déjeuner consistant. Les événements des dernières heures avaient renforcé notre solidarité. Cependant, il y avait encore des questions en suspens, notamment sur la relation entre Finn et Lilou. Ce fut une journée de conversations ouvertes et de réflexions profondes. Alors que la nuit tombait sur les montagnes, nous étions plus proches les uns des autres, prêts à affronter les défis que notre escapade en pleine nature nous réservait ?

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