Chapitre 23: Tension
Jules me regarda, ses yeux vert pétillant d'innocence. "Oh, je suis parti un peu plus tôt aujourd'hui. Vers 16 heures, je crois."
Je hochai la tête, commençant à servir le riz et la langue de bœuf. "Ça a dû être agréable de finir tôt. Un pote qui s'appelle max, m'a dit que vous vous étiez croisés aujourd'hui."
Un léger froncement de sourcils traversa le visage de Jules avant qu'il ne reprenne un sourire détendu. "Ah, ouais. C'était juste une vieille amie, tu sais. On s'est arrêtés pour discuter un moment, mais ce n'était vraiment rien d'important."
Je mordis ma lèvre inférieure, essayant de cacher mon inquiétude. "D'accord, tant que tout va bien. Max a dit que tu étais avec une fille, alors je voulais juste m'assurer que tout était clair."
Jules posa sa fourchette, me regardant droit dans les yeux. "Cléa, je te l'assure, il n'y a absolument rien de suspect. Je ne veux pas que tu t'inquiètes pour rien. Tu me fais confiance, Non ?"
Son regard sincère me rassura, et je souris doucement. "Bien sûr, mon amour. Je te fais confiance. C'est juste que je tiens à toi, et je ne veux pas que tu te mettes dans des situations inconfortables."
Il me prit la main doucement. "Je sais que tu t'inquiètes pour moi, et c'est l'une des raisons pour lesquelles je t'aime tant. Mais il n'y a vraiment aucune raison de s'inquiéter. Cette amie, c'est juste une vieille connaissance. Maintenant, parlons d'autre chose. Comment tu vas depuis cette aprèm notre discussions »
Nous poursuivîmes notre dîner en discutant de nos journées respectives, laissant derrière nous toute inquiétude ou doute.
Après notre discussion, une légère tension flottait encore dans l'air, mais nous étions déterminés à ne pas laisser cela gâcher notre soirée. Nous nous installâmes sur le canapé, prêts à regarder le film "À travers ma fenêtre" sur Netflix.
Le film était captivant, avec des personnages complexes et une intrigue qui nous tenait en haleine. Nos pensées dérivèrent progressivement de l'écran vers autre chose. Nos regards se croisèrent, le désir mutuel évident.
Au fur et à mesure que le film avançait, nos mains se rapprochaient lentement l'une de l'autre. Les scènes érotiques du film, bien que non explicites, avaient un impact sur notre imagination. Nous pouvions sentir l'électricité dans l'air, cette tension sexuelle croissante qui rendait chaque geste, chaque contact, chaque regard encore plus intense.
Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer, et je savais que Jules ressentait la même chose. Nos lèvres se frôlaient de plus en plus souvent, comme si elles étaient attirées l'une par l'autre. L'attraction était indéniable.
Finalement, alors que le film approchait de sa conclusion, nos lèvres se rejoignirent dans un baiser passionné. Nos corps se rapprochèrent, nos mains explorant avec désir les contours de l'autre. Jules passa doucement sa main sur ma joue, inclina la tête et nos lèvres se rencontrèrent dans un doux baiser. C'était le genre de baiser qui vous électrise, qui vous fait frissonner de désir. Nos mains commencèrent à errer, explorant chaque centimètre de nos corps, comme si nous redécouvrions l'autre. Le film continuait en arrière-plan, mais il était devenu totalement secondaire à cet instant de passion et de désir que nous partagions.
Les vêtements tombaient un à un, révélant la chair tendre et désirante en dessous. Nos souffles se firent plus lourds, plus rapides, à mesure que nos corps se rapprochaient, fusionnaient, s'unissaient dans une étreinte passionnée. Chaque caresse, chaque baiser était un rappel du lien profond qui nous unissait.
Nous nous aimions, pas seulement physiquement, mais d'une manière qui transcendait le désir. C'était l'amour, pur et intense, qui nous unissait à chaque instant, renforçant notre connexion. Nous étions un dans ces moments, perdus dans la passion et l'intimité partagées.
La nuit s'étira, remplie de tendresse, de passion et d'amour. Finalement, épuisés par nos ébats, nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre, apaisés et rassasiés. C'était une nuit qui renforça notre lien, une nuit qui nous rappela à quel point nous étions chanceux de nous avoir l'un et l'autre, une nuit qui nous fit réaliser que, quoi qu'il arrive, nous serions toujours ensemble.
Pendant cette nuit troublante, mes rêves ont pris un tour sombre et déconcertant. Mon père, est réapparu dans mon rêve. Dans ce cauchemar éveillé, il m'a adressé des mots durs, me disant qu'il ne m'avait jamais accepté, qu'il ne m'aimait pas, et que je n'avais personne qui m'aimait. Ses paroles étaient comme des poignards dans mon cœur déjà meurtri.
Le cauchemar s'est poursuivi lorsque Jules, l'amour de ma vie, est apparu aux côtés d'Alice, une présence que je connaissais bien mais qui symbolisait pour moi l'insécurité et l'incertitude. Ils étaient enlacés, leurs lèvres se sont jointes dans un baiser douloureusement réel. Mes yeux se sont emplis de larmes alors que mon père ricanait, se moquant de ma douleur.
C'est alors qu'Arthur, un ami cher, est intervenu. Il est apparu dans ce rêve cauchemardesque, comme une lueur d'espoir. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter, de ne pas désespérer, car il était là pour moi. Mais même lui, dans ce rêve tordu, s'est retourné contre moi. Ils ont commencé à discuter entre eux, ignorant ma présence, et leurs mots étaient emplis de mépris envers moi. J'ai fini par abandonner, me sentant complètement rejetée et trahie.
Dans ce rêve cauchemardesque, je me suis retrouvée seule, errant dans un monde obscur et hostile. Les ombres semblaient vivantes, se tordant et se transformant en sinistres silhouettes qui me poursuivaient sans relâche. Mon cœur battait à tout rompre, une terreur indescriptible m'envahissant.
Au loin, j'ai aperçu Jules et Alice, se tenant main dans la main, souriants d'un air complice. Leur bonheur contrastait violemment avec ma propre détresse. J'ai essayé de les appeler, mais ma voix n'était qu'un murmure perdu dans les ténèbres. Ils ne m'ont pas entendue, ou pire, ils m'ont ignorée délibérément.
Le rêve m'a emmenée plus loin, dans un endroit encore plus sombre, où je me suis retrouvée face à face avec mon père. Son visage était dénué d'émotion, ses yeux vides de tout amour. Il m'a répété, encore et encore, qu'il ne m'avait jamais acceptée, qu'il ne m'aimait pas et que personne ne m'aimerait jamais.
Les mots de mon père ont résonné en moi, un écho douloureux de toutes les insécurités que j'avais enfouies profondément. Les larmes coulaient sur mon visage alors que je me sentais complètement rejetée, abandonnée par ceux que j'aimais le plus. La douleur était si intense que j'ai fini par me réveiller, en nage et en larmes, réalisant que parfois, les cauchemars peuvent être bien plus terrifiants que la réalité.
Ce rêve m'a laissée avec un sentiment de vulnérabilité et d'insécurité, amplifiant mes propres doutes et peurs. Il m'a rappelé que certaines blessures du passé peuvent continuer à hanter notre vie, même dans nos moments les plus paisibles.Tout ce que j'avais construit avec Jules, nos moments heureux, nos projets, tout cela s'était soudainement effondré en un instant. Le rêve avait semé le doute dans mon esprit, me faisant remettre en question chaque aspect de notre relation.
Et si mon père avait raison ? Et si Jules, Alice et tous les autres ne m'aimaient pas réellement ? Peut-être que je n'étais qu'une illusion dans leur monde, une intruse qui finirait par être rejetée. Les mots d'Arthur, si rassurants dans la réalité, semblaient s'estomper devant le cauchemar.
Je me suis retrouvée à lutter contre ces pensées sombres, essayant de les chasser comme on chasse un mauvais rêve. Pourtant, elles persistaient, me rappelant que la confiance en moi était fragile et que les cicatrices du passé pouvaient être plus profondes que je ne le pensais. Alors que le jour se levait doucement à travers la fenêtre de ma chambre, je me suis promis de ne pas laisser ce rêve obscurcir ma réalité, de continuer à construire sur les fondations solides de notre relation, en espérant que l'amour sincère de Jules et d'autres serait plus fort que les ombres du passé.
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