Je me lève doucement, bercée par la douce mélodie du réveil. Comme chaque matin, la routine s'installe : je m'extirpe des draps, déjeune avec appétit et jette un coup d'œil curieux aux notifications sur mon téléphone. Un sourire se dessine sur mon visage en découvrant les messages de Jules, comme une douce caresse virtuelle qui m'accompagne dans ma journée à venir.

C'est lundi, et cela signifie que je m'apprête à embarquer dans le bus. Là, dans ce quotidien familier, le destin semble avoir réservé une surprise : Arthur. Assis dans le bus, son regard croise le mien, et une sensation de gêne s'installe subrepticement.

Soudain, sa voix résonne dans l'air, me sortant de mes pensées. «Je ne savais pas que tu étais en couple avec mon ex-meilleur pote", dit-il d'un ton presque désinvolte. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale, et je sens le rouge me monter aux joues. Les mots de son message résonnent dans ma tête, créant un mélange d'émotions indescriptibles.

Mon esprit s'emballe, et je me décide à lui répondre immédiatement. "Oui, c'est vrai, mais ne t'en fais pas. Je ne veux pas que ça nous éloigne. En fait, je t'apprécie beaucoup et je préférerais que notre relation ne change pas à cause de ça." Mes paroles sont sincères, et je ressens le besoin de lui exprimer mes sentiments réels.

Sa réponse ne se fait pas attendre. Il me rassure en me disant qu'au contraire, il veut devenir mon ami et qu'il sera toujours là pour moi en cas de besoin. Cela apaise mes inquiétudes et me fait réaliser que peut-être, derrière cette façade, se cache un jeune homme qui veut simplement maintenir une amitié solide malgré les circonstances.

Je lui renvoie un sourire, puis je lui répond : "C'est gentil de ta part. Je te considère déjà comme un ami, et j'apprécie ta compréhension." Une vague de soulagement me traverse alors que nos échanges continuent.

La conversation prend un tournant plus léger quand il dit : "Ne t'en fais pas pour moi. Je suis sûr que je trouverai une bonne copine bientôt." Un sourire amusé s'étire sur mon visage. "Je n'en doute pas, tu as beaucoup de qualités", lui réponds-je avec une pointe de taquinerie.

Le trajet continue, mais mes pensées restent ancrées dans cet échange inattendu. Le bus atteint finalement son arrêt, et je descends, laissant derrière moi Arthur Le lycée s'étend devant moi..

Pendant les cours, mes pensées dérivent souvent vers cette rencontre matinale. Jules, mon amoureux, occupe mes pensées, et je me demande comment il réagirait en apprenant cette discussion. Une boule d'appréhension se forme dans mon estomac, mais je décide de repousser ces préoccupations pour me concentrer sur mes études.

La journée se déroule, et enfin, la sonnerie marque la fin des cours. Je décide d'aborder le sujet avec Jules lors de notre prochaine conversation. Alors que je suis sur le point de quitte bâtiment, mon téléphone vibre doucement. Un message de Jules apparaît à l'écran, et mon cœur bat plus fort.

"coucou mon cœur, comment était ta journée ?" lit le message. Mon pouls s'accélère, et je me prépare à aborder le sujet délicat. Je lui explique brièvement la rencontre avec Arthur et ses mots énigmatiques. Quelques instants d'attente se transforment en une éternité, jusqu'à ce que Jules réponde enfin.

"Ne t'inquiète pas, mon cœur. Arthur et moi, on n'est plus amis depuis un moment. Il est peut-être juste surpris de notre relation. Ça ne change rien entre toi et moi. Je suis là pour toi", lui dis-je, essayant de le rassurer.

Il me répond alors, d'un ton un peu tendu, "Il t'a dit qu'on s'est vu ?" Mes sourcils se froncent légèrement. "Oui, ce matin. Et il a même dit que tu as accepté de devenir ami avec lui", poursuit-il, sa voix trahissant une pointe d'agacement.

Je lui explique rapidement ma perspective, "J'ai dit oui parce qu'Arthur est une bonne personne, et je sais qu'entre nous, il n'y aura rien." Mais à peine ai-je fini ma phrase qu'une mini dispute commence à s'installer.

Il rétorque, d'une voix un peu plus dure, "Je ne suis pas sûr qu'il t'aime qu'en amitié." Mon regard se durcit légèrement, et je lui réponds avec assurance, "Bien sûr que si, roh. J'ai confiance en lui."

Il semble insatisfait de ma réponse et ajoute, un brin protecteur, "Si jamais il te touche ou quoi que ce soit, tu me le dis. Je lui casse la gueule, d'accord, mon cœur ?" Cette fois-ci, sa voix est teintée d'une note de possessivité.

Je plisse les yeux, un mélange d'exaspération et d'amusement. "Mais t'inquiète pas, il ne fera rien. J'ai confiance en Arthur", je réponds avec un sourire taquin.

Il soupire légèrement, sa tension semblant s'apaiser. "D'accord, je te fais confiance aussi", dit-il finalement. "Je sais que tu sais prendre soin de toi."

Notre dispute légère se dissipe, laissant place à une atmosphère plus détendue. Je caresse doucement son bras, cherchant à apaiser toute tension résiduelle. "Merci de te soucier de moi, mon cœur, mais tu n'as vraiment pas à t'en faire. Tout va bien entre nous, n'est-ce pas ?"

Il acquiesce avec un sourire, "Oui, tout va très bien entre nous." Et avec ces mots, notre petit conflit s'évapore, laissant place à la complicité et à la tendresse qui caractérisent notre relation