Chapitre 17: Doute
Après cet événement, les deux semaines qui suivent ne présentent rien de particulièrement remarquable en cours, et les week-ends, je les passe toujours avec Jules. Cependant, ce samedi-là est différent, car Jules m'informe qu'il est malade et ne pourra pas venir le matin. J'hésite un moment entre rester chez moi ou sortir me promener.
Finalement, je décide de me rendre à Bar-le-Duc avec mon frère, Miguel, pour aller faire les magasins. Nous flânons dans les rues, regardant les vitrines et essayant quelques vêtements. Je me demande ce que Jules fait pendant ce temps et si sa journée se passe bien malgré son état de santé.
Alors que nous sommes dans un magasin, je l'aperçois soudain, Jules, avec une fille que je n'ai jamais vue auparavant. Ils semblent proches, riant ensemble et partageant des instants de complicité. Mon cœur se serre légèrement en les voyant, et des questions se bousculent dans ma tête. Qui est cette fille ? Comment se connaissent-ils ? Et pourquoi Jules ne m'a-t-il pas parlé de cette rencontre ?
Je décide de garder mes distances et de ne pas m'approcher d'eux. Peut-être que c'est juste une amie de Jules et qu'ils passent simplement du temps ensemble. Pourtant, cette petite voix dans ma tête ne peut s'empêcher de me poser des questions sur leur relation.
Miguel remarque aussi leur présence et me lance un regard complice. Nous décidons de nous cacher discrètement derrière un présentoir, comme deux détectives amateurs. C'est idiot, je le sais, mais je ne peux pas m'empêcher d'espionner cette scène. Je me sens jalouse, mais je sais que ce n'est pas une réaction saine.
Alors que nous les observons, Jules regarde son téléphone et éclate de rire en répondant à un message. La fille rit également en lisant ce qu'il a écrit. Je me mordille la lèvre, essayant de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Miguel : "Tu devrais peut-être aller les voir, Cléa. Ce n'est peut-être rien de sérieux, et tu ne sais pas, tu pourrais te faire une nouvelle amie."
Moi : "Oui, tu as probablement raison. Je vais y aller."
J'hésite encore un instant, puis je prends une grande inspiration et je me dirige vers eux.
Moi : "Salut Jules, salut... euh, je suis désolée, je ne connais pas ton nom."
La fille : "Je suis Alice, une amie de Jules."
Jules : "Et voici Cléa, ma petite amie."
Il insiste bien sur le terme "petite amie", comme s'il voulait mettre les choses au clair. Je me sens soulagée en entendant ces mots, mais en même temps, une petite part de moi se demande pourquoi il a ressenti le besoin de le préciser.
Alice : "Enchantée, Cléa. Jules m'a beaucoup parlé de toi."
Moi : "Oh, vraiment ? Dans ce cas, j'espère que c'était en bien."
Alice : "Bien sûr ! Il dit que tu es une personne merveilleuse et qu'il a beaucoup de chance de t'avoir dans sa vie."
Je sens mes joues rosir légèrement et je souris timidement. C'est agréable de savoir que Jules parle de moi de manière positive à ses amis. Peut-être que ma jalousie n'était pas justifiée après tout.
Nous continuons à discuter tous les trois, et Alice se révèle être très sympathique. Elle et Jules sont amis depuis longtemps, et ils partagent de nombreux souvenirs ensemble. Je me sens un peu exclue, mais je comprends que c'est normal qu'ils aient des liens forts étant donné leur passé.
Finalement, nous décidons de nous séparer et de continuer nos achats respectifs. En quittant Alice et Jules, je me sens soulagée et heureuse d'avoir dissipé mes inquiétudes. Je réalise que la confiance est essentielle dans une relation, et je suis reconnaissante envers Jules d'avoir clarifié les choses.
La journée se poursuit paisiblement, et je rentre chez moi en fin d'après-midi. Jules m'envoie un message pour s'excuser d'avoir été malade et me dit qu'il a hâte de me voir le soir même. Je souris en lisant son message, réalisant que rien ne peut entacher notre bonheur.
Le soir venu, Jules vient me chercher, et je ne peux m'empêcher de remarquer à quel point il est beau. Il a mis un t-shirt décontracté et un jean, et son sourire chaleureux illumine tout son visage. Nous nous étreignons tendrement lorsque je monte dans sa voiture.
En conduisant vers chez lui, la tension dans l'air est palpable. Nous sommes tous les deux conscients de ce qui s'est passé plus tôt dans la journée, mais personne n'ose aborder le sujet pour l'instant. La musique douce de la radio accompagne agréablement notre trajet.
Arrivés chez Jules, nous entrons dans sa chambre, éclairée par une douce lumière tamisée. Nous nous asseyons sur son lit, et les regards complices que nous échangeons en disent long sur nos émotions. La nervosité est palpable, mais aussi une excitation mêlée d'appréhension.
Jules : "Je suis vraiment désolé que tu aies dû me voir avec Alice tout à l'heure. Je n'aurais pas dû te laisser dans le doute."
Moi : "Ne t'inquiète pas, B. C'était juste une petite surprise, mais maintenant c'est clair. Je te fais confiance, et je sais que tu me dirais si quelque chose n'allait pas entre nous."
Jules me sourit avec tendresse et me prend la main, rassuré par mes paroles. Nous continuons à discuter pendant quelques instants, évoquant notre journée respective et partageant des anecdotes amusantes. La tension dans l'air se dissipe peu à peu, laissant place à une atmosphère de complicité retrouvée.
Finalement, Jules me propose de prendre une douche avant de se coucher. J'accepte avec plaisir, sachant que cela pourrait être un moment de complicité supplémentaire. Nous nous dirigeons vers la salle de bains, et en entrant, je ne peux m'empêcher de remarquer à quel point l'atmosphère est toujours aussi étonnante.
La douche est chaude, et nous nous tenons côte à côte sous le jet d'eau chaude. Nos corps se frôlent, créant une sensation de douceur et de chaleur qui se propage en moi. La proximité avec Jules me fait ressentir une excitation nouvelle, mais aussi un peu d'appréhension.
Moi : "Tu sais que je t'aime toi."
Jules tourne son regard vers moi, ses yeux étincelants de compréhension et de tendresse.
Jules : "Je le sais, mon coeur. Et moi aussi je t'aime "
Après la douche, nous nous retrouvons dans son lit, blottis l'un contre l'autre. Nos cœurs battent la chamade, et je sens le souffle de Jules caresser ma peau. La passion et l'amour qui nous unissent créent une connexion profonde, et je réalise à quel point je suis chanceuse de partager ce moment avec lui.
Lorsque nous nous rapprochons pour nous embrasser, toute l'appréhension s'envole, laissant place à une douceur et une tendresse incroyable. Nos gestes sont empreints de délicatesse, comme si chaque contact était précieux et sacré.
Mais je me sentais un peu confuse. Jules m'avait dit qu'il était malade et qu'il ne pouvait pas sortir ce matin, mais là, on était ensemble. Pourquoi avait-il dit ça ?
"B, je suis un peu perplexe. Pourquoi as-tu dit que tu étais malade et que tu ne pouvais pas sortir ?" lui demandai-je, cherchant à comprendre.
Il prit une profonde inspiration avant de répondre : "Je ne peux pas trop t'en dire pour l'instant, mais je te promets que c'était pour une bonne raison. Tu seras heureuse, j'espère."
Ses mots suscitaient encore plus de questions dans mon esprit. Une bonne raison ? Qu'est-ce que cela signifiait ?
"Une bonne raison ? B, je veux comprendre," insistai-je, fronceant légèrement les sourcils.
Il esquissa un sourire énigmatique : "Je voulais te faire une surprise., alors j'ai dû trouver une excuse pour ne pas te voir ce matin."
Une surprise ? Mes yeux s'illuminèrent d'excitation. Quel genre de surprise pouvait-il bien me réserver ?
"Une surprise ? Quel genre de surprise ?" demandai-je, curieuse.
"Tu verras bientôt, je te le promets," dit-il, son sourire s'élargissant. "Laisse-moi garder le mystère pour l'instant. C'est quelque chose que j'ai planifié avec beaucoup d'attention, et j'espère que ça te plaira."
Je me sentais partagée entre l'impatience et la curiosité. Jules avait toujours eu le don de me surprendre, et là, il réussissait encore à susciter mon intérêt.
"D'accord, B. Si c'est une surprise de ta part, je suis sûre que ça sera génial. J'ai hâte de découvrir ce que tu as prévu," lui dis-je, souriant.
Il me caressa doucement la joue, et je me sentis fondre sous son regard tendre.
"Je savais que tu comprendrais. Je t'aime Mon coeur, et je veux te rendre heureuse," murmura-t-il.
Je fus submergée par un sentiment d'amour profond. "Je t'aime aussi, B. Et je te fais confiance. Alors, je suis prête à attendre cette surprise avec impatience," répondis-je sincèrement.
Il déposa un baiser doux sur mon front. "Merci, mon coeur. Tu es vraiment spéciale, tu sais ?"
Je rougis légèrement sous ses compliments, mais je me sentais comblée par ses mots doux.
"Arrête de me complimenter, tu vas me faire rougir !" lançai-je en cachant mon visage avec mes mains.
Il rit doucement, et je ne pus m'empêcher de rire aussi. Nos regards se croisèrent à nouveau, et je me perdis dans ses yeux.
"Tu es magnifique, mon coeur. Ne doute jamais de ça," me dit-il en prenant mes mains pour les écarte et me regarder dans les yeux.
Je souris timidement, touchée par sa sincérité. "Merci, B. C'est gentil à toi de me dire ça."
"De rien. Maintenant, concentrons-nous sur notre journée ensemble. Peu importe la surprise, je veux juste passer du temps avec toi, et profiter de chaque instant à tes côtés," me dit-il avec douceur.
"Moi aussi, B. Rien ne compte plus pour moi que d'être avec toi," lui avouai-je avec tendresse.
Nous restâmes là, main dans la main, nos cœurs emplis d'amour et de promesses. La surprise restait en suspens, mais peu importe, car l'essentiel pour nous était de partager cet amour qui nous unissait. Alors, nous décidâmes de laisser de côté les questions pour l'instant et de nous laisser simplement porter par l'instant présent.
Jules et moi étions allongés sur son lit, enlacés dans les bras l'un de l'autre. Alors que la fatigue commençait à nous gagner, Jules finit par s'endormir paisiblement.
Cependant, je me sentais agitée, mon esprit bourdonnait de questions. Tant de choses se passaient dans ma tête, et je me demandais si tout était réel, si notre amour était aussi fort que je le pensais. Des doutes et des incertitudes tourbillonnaient dans ma tête, et je me sentais submergée.
Jules ressentit mon agitation et se réveilla légèrement. Il resserra son étreinte autour de moi, me rapprochant de lui.
"Mon cœur, qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-il d'une voix douce, ses doigts caressant doucement mon dos.
Je restai silencieuse un moment, hésitant à partager mes pensées. Finalement, je décidai de lui faire part de mes questionnements.
"B, je me demande si tout cela est réel, si notre amour est vraiment aussi fort que je le pense. J'ai peur que tout cela ne soit qu'un rêve, et que je finisse par me réveiller et te perdre," avouai-je, sentant une pointe de vulnérabilité dans ma voix.
Il me regarda avec tendresse, comprenant mes inquiétudes. Il prit mon visage entre ses mains et planta son regard dans le mien.
"Mon coeur, je comprends tes doutes, mais je te promets que notre amour est réel. Ce que nous ressentons l'un pour l'autre est puissant et sincère," dit-il d'une voix assurée.
Il passa sa main sur son cœur, là où je sentais les battements accélérés.
"Tu sens ces battements ? C'est le signe que notre amour est bien réel. Mon cœur est là, présent, et il bat pour toi," dit-il avec émotion.
Il m'attira encore plus près de lui, et je pouvais sentir la chaleur réconfortante de son corps contre le mien.
"Je suis là, mon coeur, et je ne vais nulle part. Tu peux me faire confiance. Laisse aller tes doutes et tes peurs, et laisse-moi te serrer fort contre moi," murmura-t-il doucement.
Je me laissai bercer par ses paroles rassurantes et par le réconfort de son étreinte. Sa présence me rassurait, et je sentais mon agitation s'apaiser peu à peu.
"Mon cœur, dors. Je suis là maintenant. Ne laisse pas tes doutes gâcher notre bonheur. Notre amour est réel, et il est fort. Laisse-moi te protéger e tt'aimer," murmura-t-il à mon oreille.
Je fermai les yeux, me laissant aller contre lui, en me concentrant sur la chaleur de son corps, sur le rythme apaisant de son cœur.
Finalement, je me sentis apaisée, mes doutes s'estompant peu à peu. Je sentais que j'étais en sécurité dans les bras de Jules, et je me laissai aller à l'endormissement, enveloppée par son amour et sa présence rassurante.
Alors que je m'abandonnais au sommeil, je savais au plus profond de mon cœur que notre amour était bien réel, et que rien ne pourrait le briser. Avec Jules à mes côtés, je me sentais comblée et heureuse, prête à affronter tous les défis qui se présenteraient à nous. Et c'est ainsi que je m'endormis, paisiblement, en sachant que notre amour était la plus belle réalité de ma vie.
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