Chapitre 1
La mère d'Amaya et d'Amane partie à la saison des pluie. C'est à ce moment que les deux jeunes filles allèrent vivre chez leurs grands-parents, dans la préfecture de Miyagi. Habituées aux bruits et aux odeurs citadines de Tokyo, elles furent surprises du calme et de la tranquillité qui régnaient dans cet endroit qu'elles ne connaissaient pas. A peine arrivées, leurs père les abandonna aux mains de leurs aïeuls en promettant de venir les voir quand il serait en vacances.
"_ Souviens toi, papa, tu n'as pas pris de vacances l'année dernière." murmura Amaya en voyant la voiture de son père partir.
Amane hocha la tête comme à l'énoncé d'un fait évident : leurs père ne viendrait les voir, il ne fallait pas compter la dessus.
Leurs grand-mère, Akiyo, était une femme gentille, calme et extrêmement patiente. Elle fit visiter les lieux à ses petites-filles sans s'énerver lorsque ces-dernières n'écoutaient pas ou lançaient des remarques désobligeantes dans l'espoir de faire craquer la vieille femme. Elle leur expliqua les règles de la maison, le chemin qui menait à leur nouveau lycée ainsi que tout ce qu'elles avaient à savoir sur leurs nouvel environnement. Les jumelles écoutèrent plus par politesse que par intérêt, puis elles s'installèrent dans leurs nouvelle chambre qui se trouvait sous les toits. Seules, elles s'assirent chacune sur leur lit, face à face. Le silence les enveloppait quand Amaya parla la première:
"_ J'ai l'impression qu'on nous punis."
Sa sœur releva la tête et fixa les yeux de sa sœur. Ceux-ci étaient, d'ordinaire, d'une jolie couleur bleu comme les mers turquoises que l'on peut voir dans les pays tropicaux, mais, à force de soucis et de tristesse, ils s'étaient assombris comme un ciel de tempête et une étrange lueur les animait.
"_ Qu'est-ce que tu veux dire par la? questionna Amane en cherchant la réponse dans le visage de sa sœur.
_ Ce sont les enfants qui sont censés unir une famille. En nous envoyant ici, j'ai l'impression qu'on nous en veux de ne pas avoir réussi à unir la nôtre.
_ Va savoir, répondit Amane en s'allongeant sur son lit, les bras sous son crâne. Arrête de te tracasser avec cette histoire, de toute façon ils passaient leurs temps à se disputer quand ils ne s'ignoraient pas complètement. Moi, c'est notre rentrée de demain qui me fait peur."
Amaya s'allongea elle aussi sur son lit en soupirant. Il n'y avait que s sœur pour ne penser qu'à leurs rentrée. Elles restèrent quelques minutes dans le silence. Aucune des deux ne pouvaient dire quand elles s'étaient endormies exactement. Un croassement de corbeau les réveillèrent le lendemain de bonne heure.
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