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Chapitre 21


Pendant tout le reste de la journée, les membres du conseil des Syrès discutèrent de la façon dont ils allaient aborder les humains. Owel, qui avaient quelques connaissances parmi les humains, avaient déjà contacté plusieurs présidents et autres chefs de différents pays.

- Je n'ai pas réussi à communiquer avec le président des États-Unis, conclut-il. Personne n'est capable de l'approcher. Il est trop bien entouré.

- Alors comment allons-nous procéder ? interrogea Bess.

- Je vais réessayer dans les jours suivants, répondit-il d'une voix lasse.

La discussion en resta là, mais une idée commençait à germer dans l'esprit de Cléophée.

- Et si on se téléportait directement dans la Maison blanche ? suggéra-t-elle à Morad à la fin de la réunion. Le président n'aura pas le choix de nous écouter

- Ce serait du suicide, dit-il calmement.

Cléophée ouvrit la bouche mais il la coupa.

- Tu ne connais rien des humains, Cléo. Ils ne sont pas aussi pacifiques que les Syrès. Ils nous arrêterons si nous nous présentons là-bas comme des voleurs...ou pire.

- Pire comme quoi ?

Morad haussa les épaules.

- Je ne voudrais choquer tes oreilles délicates, alors je m'abstiendrai de te donner des détails. Retiens seulement que les humains peuvent être dangereux.

Elle détestait quand il lui parlait comme si elle était une petite fille.

- Laisse Owel régler ce problème, ajouta Morad devant son air rebuté.

- Il n'arrivera pas à entrer en contact avec le président, tu le sais aussi bien que moi. La seule façon pour qu'il nous écoute est de l'y obliger, c'est-à-dire d'apparaître directement devant lui.

Morad secoua la tête en poussant un long soupir.

- Ce que tu peux être obstinée, dit-il. Tu n'as rien écouté de ce que je t'ai dit.

- Oui, mais je veux tout de même essayer. Tu n'as qu'à nous téléporter dans son bureau et si on voit que c'est dangereux, nous reviendrons immédiatement.

Le Semi-Syrès la fixa.

- Si c'est ce que tu veux, j'irai d'abord et, si tout est sécuritaire, je reviens te chercher.

- Je viens avec toi, indiqua Cléophée. Ce n'est pas discutable.

- Non, coupa Morad.

- Écoute, ensemble on pourra se protéger. N'oublie pas que j'ai des pouvoirs, moi aussi.

- Si jamais il t'arrivait quelque chose...

- Il ne m'arrivera rien. Fais-moi un peu confiance.

Morad pressentait qu'il le regretterait, mais il finit par céder. Après tout, elle était adulte.

- Tu sais à quoi ressemble son bureau ? demanda Cléophée.

- Bien sûr. Tout le monde a déjà vu une photo ou un film dans lequel on aperçoit le bureau ovale du président.

- Bien. Dans ce cas, allons-y.

Morad hésita quelques secondes puis, comme Cléophée paraissait décidée, il lui prit la main et ils disparurent.

À peine avaient-ils déposé les pieds sur une moquette moelleuse que trois détonations assourdissantes se firent entendre. Cléophée lâcha la main de Morad afin de toucher ses oreilles ; elle en était momentanément devenue sourde. Ce n'est que lorsqu'elle vit Morad s'affaisser par terre qu'elle comprit que quelque chose de très grave venait de se passer.

- Les mains en l'air ! entendit-elle rugir.

Elle comprit alors ce que Morad avait voulu dire par danger.

Quelques secondes plus tard, un mur de feu se dressa entre leurs assaillants et eux, les isolant avec le président, qui était assis à son bureau, l'air ébahi.

L'homme aux cheveux grisonnants portait un habit bleu marin taillé sur mesure et tenait un stylo dans sa main droite, dont le geste était suspendu dans les airs. Cléophée ne le remarqua pas immédiatement, toute son attention focalisée sur Morad, qui semblait dans un très mauvais état. Elle entendit seulement une voix par-delà les flammes crier : « Ne tirez pas ! Vous pourriez blesser le président ! »

- Morad ! s'écria-t-elle en s'agenouillant près de lui.

Du sang coulait de sa poitrine, et ce n'est que plus tard que Cléophée apprendra que la cause en était les armes à feu, dont elle ignorait l'existence

Le Semi-Syrès avait les yeux fermés, son beau visage défiguré par la souffrance.

- Que se passe-t-il ? lui demanda Cléophée.

Morad semblait incapable de parler malgré ses efforts et se mit à tousser du sang, ce qui alerta davantage la jeune fille.

- Je...je suis désolée, s'excusa-t-elle en ravalant un sanglot. J'aurais dû t'écouter. Pardonne-moi.

Il avait de plus en plus de mal à respirer.

- Es-tu capable de nous téléporter à nouveau ? Mon père pourra te guérir.

Il secoua la tête, prit sa main et la regarda droit dans les yeux...tout juste avant que l'éclat de ses iris ne s'éteigne. Cléophée mit quelques secondes à réaliser ce qui venait de se passer...puis elle se mit à gémir :

- Non ! Ne pars pas ! Je t'en supplie !

Ses suppliques restèrent pourtant sans réponse.

Agenouillée près de Morad, elle n'entendit pas le président lui demander qui elle était. Seul l'amour de sa vie l'importait. Elle prit conscience qu'elle l'aimait profondément et qu'elle n'aimerait jamais personne d'autre que lui. Il était sa deuxième moitié, son âme sœur et elle aurait donné sa vie pour lui si elle l'avait pu. Les larmes l'aveuglaient, elle ne voyait plus rien, ne ressentait plus rien, excepté une chaleur dans sa main, qui serrait encore celle de Morad. Elle éprouvait un profond vide et une très forte culpabilité. Elle s'en voudrait à jamais. Pourquoi n'avait-elle fait qu'à sa tête une fois de plus ? Parce qu'elle était stupide ! Elle se promit qu'à l'avenir, si elle ne mourrait pas de tristesse, elle ne prendrait plus de décisions irréfléchies.

- Mademoiselle ! appela le président. Qui êtes-vous ?

Cléophée leva enfin la tête, et elle sentit une profonde rage l'envahir.

- Vous l'avez tué ! hurla-t-elle.

Elle avait seulement de hurler sa douleur.

- Nous étions venus vous proposer notre aide au nom d'une civilisation qui vous est encore inconnue, et voilà comment vous nous accueillez ! Nous savons comment arrêtez le chaos qui vous touche, vous et tous les habitants de votre monde. Nous aurions dû vous laisser vous débrouillez seuls puisque vous êtes des êtres mauvais et sans scrupules.

- Te rends-tu compte que tu es en train d'apostropher le président des États-Unis d'Amérique ? fit alors une voix qui la fit sursauter.

Durant sa tirade, elle ne s'était pas rendu compte que Morad s'était redressé. Il paraissait fatigué, mais ses yeux reflétaient un certain amusement.

Cléophée et le président l'observèrent, la bouche grande ouverte.

- Mais vous étiez mort ! s'exclama l'homme.

- Cette jeune personne ici présente possède un don très rare, répondit Morad.

La jeune Syrès était dans un tel état de déprime et de détresse qu'elle ne s'était même pas rendu compte que son pouvoir s'était déclenché.

Morad se releva en jetant un coup d'œil à sa veste tachée, dont trois trous distincts à la poitrine ne laissaient douter de l'ampleur des dégâts.

- Une autre bonne pour la poubelle, dit-il.

Puis il s'approcha du bureau du président.

- Je suis Morad, et voici ma fiancée, Cléophée. Nous sommes venus pacifiquement afin de vous expliquer les raisons des problèmes climatiques qui vous touchent et de vous proposer des solutions.

- Nous vous demandons seulement de nous écouter, ajouta Cléophée.

- C'est d'accord, répondit le président, à la condition que vous éteigniez ce feu.

Cléophée et Morad échangèrent un regard, puis Cléophée se concentra et les flammes disparurent comme si elles n'avaient jamais existé, laissant l'endroit intact...et les gardes-du-corps sidérés. Le président leur ordonna de ranger leurs armes et invita les deux compagnons à s'asseoir.

- Vous avez probablement tous déjà entendus parler de l'Atlantide, commença Cléophée.

Ils approuvèrent tous d'un hochement de tête.

- Eh bien, nous sommes leurs descendants.

Cléophée et Morad leur racontèrent l'histoire des Syrès devant leur étonnement grandissant.

- Nous sommes restés cachés pendant des millénaires afin de pouvoir garder secrète notre existence, expliqua Cléophée. Nous avons ainsi développé certaines capacités en changeant de dimensions de conscience.

Les sourcils froncés, ils parurent de pas comprendre.

- En méditant, précisa Cléophée, nous sommes arrivés à bannir nos émotions négatives, à vivre dans la paix et à être heureux. Certains humains y parviennent, mais c'est exceptionnel. Les Syrès ont cette faculté de communiquer ensemble par télépathie, de détecter les émotions des autres. Morad, lui, peut se téléporter, mais c'est un don plutôt rare.

- Est-ce vous qui avez provoqué les catastrophes qui nous frappent ? demanda un homme aux cheveux et à la moustache châtaine.

- Non, répondit Morad, ce sont les esprits de la nature. Vous avez abusé des ressources naturelles de la planète Terre et ils voulaient vous arrêter. Heureusement, nous sommes parvenus à les faire changer d'idée et avons convenu d'un accord, selon lequel nous discuterions avec vous avez de trouver une solution au problème. Les humains devront vivre autrement à partir d'aujourd'hui s'ils veulent survivre.

Un flot de protestations s'éleva, mais le président les fit taire d'un signe de main.

- Quels sont les changements que nous devrons apporter à notre mode de vie ? interrogea-t-il.

Cléophée et Morad leur expliqua que les esprits de la Nature s'attendaient à ce qu'on les respecte. Plus de coupe à blanc dans les forêts ou de déversements de déchets toxiques dans les fleuves. Désormais, tout devrait être récupéré, le plastiques proscrit car c'était trop toxique et les voitures, toutes désormais électriques. Désormais, toutes les matières recyclables devraient être récupérées ou réutilisées, le plastique proscrit à cause de sa rémanence et sa toxicité pour l'environnement, et les voitures, carburer à l'aide d'énergie propre et renouvelable.

- Vous ne savez pas à quel point ce sera difficile pour nous...commença un homme qui s'était présenté comme étant le vice-président.

- Écoutez, le coupa Morad, personnellement, je me moque de savoir si vous ferez ce que nous vous demandons, alors soit vous faites la sourde oreille et périssez, soit vous commencez dès maintenant à prendre soin de la planète.

Puis, il se tourna vers Cléophée.

- Il est temps d'y aller, lui annonça-t-il.

Celle-ci se leva et se tourna vers le président.

- Plusieurs Syrès viendront vous aider à rebâtir vos villes, dit-elle, et j'en ferai partie.

L'homme hocha la tête.

- Merci pour votre aide, dit-il, et désolé pour...ça.

Il désigna la poitrine de Morad, qui se contenta de hausser les épaules. Il prit la main de Cléophée, puis les téléporta à Céfir.

Il faisait nuit, et Cléophée avait hâte de se coucher afin de laisser cette journée infernale derrière elle. Ils avaient atterri devant sa maison et, pour la première fois de sa vie, elle se permit de jurer.

- Sale journée de merde ! maugréa-t-elle.

Morad cligna brièvement des yeux, interloqué.

- Désolée, s'excusa-t-elle. C'était plus fort que moi. Je suis encore traumatisée par ce que j'ai vu.

- Tu parles de moi avec trois balles dans la poitrine ?

Elle hocha la tête, incapable de parler.

- J'aurais dû t'écouter. Si je n'avais pas eu le pouvoir de guérir, tu serais mort...

- Tu n'as pas le pouvoir de guérir, l'interrompit Morad, mais de ressusciter les morts.

- Ouais, appelle ça comme tu veux. J'ai failli te perdre et jamais je ne me le serais pardonner.

Morad la fixa en fronçant les sourcils, puis s'approcha d'elle.

- Que veux-tu dire par là ? demanda-t-il en plantant son regard vert émeraude dans le sien.

Cléophée déglutit.

- Les événements d'aujourd'hui m'ont fait réaliser ce que j'essayais de nier depuis plusieurs jours. Je t'aime et je suis incapable de vivre sans toi.

Voilà ! Elle l'avait finalement dit.

Morad resta silencieux pendant un moment, puis approcha doucement son visage de celui de Cléophée.

- Ce que j'éprouve pour toi est beaucoup plus fort qu'un simple amour, lui confia-t-il. Tu es l'étoile de ma nuit, la lumière dans l'obscurité de ma vie.

- Il n'y aura plus jamais d'obscurité dans ta vie, Morad, assura Cléophée en lui donnant un baiser passionné.

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