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Chapitre 17

Je tremblais. Où est-ce que j'étais. Je ne voyais que du noir. J'écartai ma tête de l'endroit où elle était posée. Mon regard croisa celui de Maxime. Il m'enserra pour m'empêcher de tomber. J'étais bouleversé, ce souvenir était bien trop cruel. Je ne reverrai sûrement pas Ambroise avant des dizaines d'années...

- Tu allais tomber. Sa voix interrompue le silence. Ses yeux café croisèrent les miens. Avec son pouce, il essuya la larme qui s'était manifestée.

- Je t'ai déjà vu faire ça, remarquant mon regard interrogateur, il continua. Te couper du monde, revivre un souvenir. Cela t'est arrivé à l'aéroport...

- Chacun de mes souvenirs, commençais-je avec peine, me constituent entièrement. Je ne serai pas la personne que tu observes sans eux. Chaque peine, chaque épreuve, chaque douleur et chaque moment de bonheur, si peu soit-il, font partie de moi-même. Bien que j'essaye de les reléguer au fond de moi-même, certaines fois, ils se manifestent lors d'un de moments de faiblesse.

Je m'écartai de son étreinte, comme opprimée par son geste d'affection, qui est devenue bien trop chargé de compassion.

- Je crois que je devrais y aller. Avant qu'une autre personne ne me surprenne.

Je venais de me rappeler de la raison par laquelle je m'étais enfui. En me rappelant de cette image de Blake s'entraînant, en sueur...

STOP.

Il fallait que je m'arrête de penser à ça. Il me détestait encore plus maintenant qu'il avait montré les faiblesses qui le constituent devant moi, et il a une petite amie. Cette dernière information, je la tiens de ce matin, des filles à la cantine...

- Sélène... Je sais que tu vis des moments difficiles, je suis là pour toi...

Son regard était chargé de peine, il s'avança vers moi.

Avant même qu'il eût fini sa phrase, je me téléportai aussitôt dans ma chambre. J'étais prête à supporter cette sensation d'étranglement qui me saisissait. J'étais prête à vomir mes peurs et angoisses. J'étais prête à tout sauf à supporter une seconde de plus son regard compatissant.

J'étais une lâche.

* * *

- Le pouvoir est une chose fragile, qui peut s'effondrer d'un moment à un autre. Il attire de nombreuses personnes, bonnes ou mauvaises. Tous seront à vos pieds vous suppliant, vous admirant. Mais ne pensez pas qu'ils sont différents des autres, chaque personne se trouvant à vos côtés espèrent en réalité votre chute prochaine. Il est donc important de ne faire faire confiance à personne, même pas à vous-même. Gardez vos vrais amis proches, et vos ennemies encore plus. Soyez seul et vous tomberez. Dans le pouvoir, tout est une question d'équilibre, clama Madame Arsénium.

Ce monologue me fit froid dans le dos. Suis-je destiné à ce futur ? Mon regard essaya de trouver Dresde. Sans succès. Ce cours étant axé sur nos pouvoirs, nous étions regroupés avec toutes les premières années célestes...

- Mettez-vous par deux, annonça la professeure.

Comme à mon habitude, lorsqu'il était question de se mettre par duo, je décidais de me mettre dans un coin, attendant que l'ensemble des personnes trouvent un duo.

Cependant, cette fois-ci, je n'attendis pas aussi longtemps qu'habituellement. Une ombre venue à moi, me cachant le soleil. Des yeux sombres me dévisagèrent, vérifiant que je n'étais pas en détresse.

Nyko.

- Ça fait longtemps, déclarais-je en essayant de ne faire transparaître aucune émotion.

Il n'est pas nécessaire qu'il comprenne que sans eux, je suis désespérée.

- Vous n'êtes pas avec Sélène, continuais-je d'un ton cinglant.

C'était cruel. Il n'avait pas choisi cette situation. Mais je ne pouvais m'y résoudre. Ma situation n'était pas facile. Je ne dormais plus. Me retournais sans cesse dans mon lit parasitée par des pensées et souvenirs qui revenaient sans cesse. Je sentais sa présence le soir de ma chambre. La présence d'Ulyssia qui ne se trouvait qu'à 2 chambres de la mienne. Elle était heureuse. Heureuse que l'on s'occupe d'elle, l'orpheline qui obtenait enfin une autre attention que de la pitié.

- Ne commence pas... Je n'en ai pas la force, je dois la supporter chaque jour. Elle a pris la grosse tête. Cela ne fait que quelques jours et pourtant la voilà comme reine de l'Académie, soupira-t-il. Sa majesté, se trouve dans un cours où l'on apprend ses pouvoirs qu'avec les autres premières générations... Officiellement, me chuchota-t-il dans l'oreille.

Cela ne me surprenait pas gère. On s'était arrangé pour qu'elle n'assiste à aucune cour de magie. Il ne fallait pas que l'on se rende compte qu'elle ne pouvait contrôler l'univers.

- Tous les groupes sont faits ?

La voix d'Arsénium interrompu notre discussion. Toutes les têtes des élèves se tournèrent vers elles. Même en cours de magie ou de combat, nous étions en uniforme, la même que d'habitude. Les dragons ne se battent pas en armure, nous n'en avons pas besoin...

- Pour cet exercice, je veux que vous vous serviez de vos pouvoirs. Et seulement d'eux. Aucun contact n'est accepté. Le premier qui réussit à mettre à terre son adversaire gagne, et évite les tâches ménagères, conclu-t-elle.

Des protestions accompagnèrent l'explication de son exercice. Arsénium jeta des regards durs à chacun des élèves, ce qui les fit taire. Elle avait beau être petite, elle était rempli de muscles saillants, cela la rendait plus imposante.

- Ce n'est pas juste. Excusez-moi de contester votre exercice, cependant certain d'entre nous ne possède pas des pouvoirs offensifs, commença une voix à l'autre bout de la pièce.

Je connais une seule personne qui aurait le courage de défier ainsi l'autorité. Et elle se nomme Thaïs Gaudia.

- Mon pouvoir me permet d'aider mon prochain, pas de le blesser. II n'est pas juste que je me retrouve à faire des tâches ménagères.

En effet, avec son pouvoir de guérison, elle n'avait absolument aucune chance de battre son adversaire : Asher, qui lui pouvait la battre avec son pouvoir, la lumière.

- Je vous ai laissé choisir votre groupe. Nous ne sommes plus au lycée. Chacun de vos choix compte. C'était prévisible. Vous mettre par duo dans un cour de magie. Cela me semble assez aisé de comprendre mes intentions de vous faire combattre. Maintenant, il faut saisir les intentions de tout le monde. Nous ne sommes pas là pour être juste ou bien vous facilitez la vie. Mademoiselle Gaudia, vous allez perdre. Sur le champ de bataille, vous perdrez tous un jour ou un autre. Il y aura un moment où vos décisions seront fatales. Il faudra les assumer, vous ne pourrez pas faire demi-tour. Chaque jour, vous devrez vous supporter, arrivez à vous regarder dans un miroir et voir toutes ces personnes qui sont mortes par votre faute.

Ses yeux devinrent rêveurs, mais elle ne se trouvait pas dans un rêve idyllique, plutôt dans un cauchemar. Je compris avec horreur qu'elle a dû voir ses camarades mourir par sa faute. Elles les avaient emmenés à la mort. Et chaque jour elle devait supporter son échec.

Je me tournai vers Nyko, des frissons d'horreur lui parcourait le corps. Lui aussi était parvenu à la même conclusion que moi.

S'arrachant à son cauchemar, elle sonna le départ de notre combat, il n'y avait pas de limites de temps, nous étions autorisés à faire couler le sang, mais pas à tuer.

Nyko me regarda yeux dans les yeux. Tout comme Thaïs, j'étais en mauvaise posture, en temps normal, j'aurais pu me battre sans aucun problème. Cependant, pour n'éveiller aucun soupçon, je me devais de n'utiliser que la téléportation. Un pouvoir inutile pour cet exercice.

Nyko, se fondit devant moi, dans les ombres. Il avait disparu dans un nuage d'obscurité. Me laissant seul avec son omniprésence. Il était le meilleur ami d'Asher et tout comme Thaïs et moi, ils étaient de parfait contraire. Alors qu'Asher était la lumière, Nyko, lui était l'ombre, l'obscurité...

Le soleil commençait à disparaître. Il m'encerclait par les ombres. Une personne en dehors du gymnase me fixait, à travers la baie vitrée. Je n'eus pas le temps de voir de qui il s'agissait. Les ombres de Nyko m'avaient complètement absorbé. Ma vision m'était désormais inutile. Je ne pouvais même pas distinguer ma main. L'obscurité absorbait la totalité de la lumière. À l'instar des vampires, j'étais nyctalope, un de mes nombreux pouvoirs, cependant, il n'y avait rien. Seulement le vide et le silence. Cette sensation me rappela un souvenir désagréable. L'un de mes pires traumatismes. Jamais, je ne l'avais pas partagé avec quelqu'un.

Je me mis à hyper-ventiler. Mes yeux bougeaient dans tous les sens, guettant une attaque d'ombre. Mon corps était en position de combat. Ma magie n'avait qu'une idée en tête, s'échapper, me venir en aide. Je ne voyais pas mes pieds, mais je les sentais s'enfoncer dans le néant. J'allais disparaître peu à peu dans l'obscurité, perdre connaissance et tomber, c'était son plan. Il ne voulait pas me faire du mal et m'attaquer avec ses ombres.

Je cherchais une solution le plus vite possible dans ma tête. Il fallait me dépêcher, mes genoux s'enfonçaient à leur tour. Je ne pouvais me téléporter, je n'arrivais pas à me remémorer un endroit tant que je paniquais. A chaque fois que je fermais mes yeux, je me retrouvais face à cet appartement New-Yorkais qui m'a tant pris. J'ai vécu cette torture tant de fois. Il faut que je m'en sorte, c'était le seul moyen. Maintenant, j'avais mes pouvoirs. La réalité et les souvenirs se confondaient dans ma tête. Je ne sais plus où je suis New York ou Rowengarde ?

C'était désormais au tour de mes hanches de s'enfoncer dans les abimes et secrets de Rowengarde.

Ma respiration devenue irrégulière. Je ne contrôlais plus rien. En larmes, je ne supportais plus cette torture. Mon pouvoir se débattait, en moi. Il sortait, ne voulant pas se prosterner devant une ombre. Il formait devant mes yeux un soleil qui illuminait toutes ombre autour de moi, mes mains aspirèrent automatiquement la magie autour de moi, je la siphonnais, l'offrant à ce soleil que se trouvait désormais face à moi. Le restrictio, ne pouvant contenir une telle quantité de magie et de puissance, n'eut qu'une seule solution : Se prosterner devant les dieux.

J'ai crié, je crois.

Le gymnase se rematérialisa devant moi. Nyko était debout, à bout de souffle. Interloqué. Ses yeux étaient cernés de rouge. Je l'avais presque rendu aveugle. J'ignorais si l'on nous regardait. Je ne l'espère pas, car ce que j'ai fait est loin d'être de la téléportation.

J'étais vide, plus rien ne me constituait.

Mes genoux touchèrent le sol, signant ainsi ma défaite.

Un deuxième problème demeurait, cette personne, qui me fixait, était toujours présente. Je pouvais sentir son influence à travers la baie vitrée. Elle s'évanouit emportant avec elle les secrets de notre monde.

Je n'eus pas le temps de comprendre quoi que ce soit d'autre avant que ma tête ne touche le sol.

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