Partie 3
Après avoir donné à manger à Sébastien, nous élaborons un plan pour sortir du château, car d'après les paroles que j'ai entendue dans ma chambre, mes ennemis s'apprêtent à incendier ma demeure. Pour ne pas périr, notre seule chance à de s'évader.
Le problème c'est que le château semble surveillé de partout et nous risquons de nous faire prendre, ce qui dans ce cas, serait à coup sûr fatal pour nous. Heureusement, Sebastien possède un épée et moi une dague, qui pourront nous défendre si nous nous trouvions en mauvaise posture. Je dessine dans la poussière, avec application les souterrains que je connais et qui me semble être une bonne solution pour partir. Je montre mes plans à mon garde:
- Voici le passage creusé entre les cuisines et le vieux puit, au fond du jardin. Je pense que c'est la solution la plus sûre.
- C'est un bonne idée, approuve t-il, mais cela sera compliqué d'accéder au cuisine. Heureusement, elles ne sont pas très loin de vos appartement, Princesse.
Je soupire. Je sais que sortir du château n'est pas une mince affaire, mais il faut à tout prix que je retrouve ma sœur. Je pince mes lèvres et ma gorge se sert; elle a à peine 12 ans et se trouve déjà dans la guerre et la peur. Je la vois dans un avenir proche chercher mon père dans les débris du château fraîchement détruit et recevoir une flèche dans le cœur. Je secoue légèrement la tête pour dissimuler ses sombres pensées et chasse une larme sur ma joue rougie par la froideur des souterrains. Je remarque que Sébastien m'observe et je regrette de m'être laissée aller comme je l'ai fais. Je dois être un reine forte, sans crainte et courageuse.
Je me lève, décidée:
- Nous allons partir ce soir, pendant la nuit. Les gardes sont moins réactif lorsque le soleil est couché.
Le jeune homme me lance un regard réprobateur; je viens de le critiquer sans m'en rendre compte. Je pousse un discret soupire et me lève, toujours en douceur, car ma tête me fait encore affreusement mal. J'aide Sébastien, qui encore plus en mauvaise posture que moi. « Il faudra vraiment aller chez le médecin, me dis-je. Faire sortir du château deux blessés n'est pas une très bonne idée... mais enfin, c'est notre seul espoir. »
Nous marchons à petits pas vers ma chambre; il faut que l'on soit prêt à partir. Nous nous asseyons à l'entrée du passage, chaqu'un le dos contre un mur. Je pose ma main sur le sol glacé et défroisse ma robe pour me calmer, car je commence à avoir peur. Puis, je pose mon regard d'émeraude sur Sébastien; ses cheveux bruns sont ébouriffés, ses yeux verts, ressemblant au miens, brillent d'inquiétude et ses habits semble déchirer de part et d'autres.
Je passe une main dans mes cheveux en bataille, ils sont toujours pleins de sang. Soudain, je me rappelle que j'ai oublié mon livre et mon diadème dans le couloir. Pourtant, je n'en fait rien. Je laisse ma vie de princesse derrière moi, je suis maintenant une Reine. De plus, je risquerai de me faire remarquer. La seule chose que je veux garder est ma dague d'argent, ornée des écussons de ma famille; un renard devant un étoile à sept piques. Je caresse les finitions minutieuses et admire le travail fournit dans ce simple objet.
Soudain, un cri nous fait sursauter. Un cri proche, sûrement dans la chambre à côté de la mienne, celle de Cassandre. Je reconnais cette manière de hurler; c'est forcément ma sœur. Je me précipite hors du passage, mais Sébastien me rattrape par le bras et me chuchote:
- Princesse Élise, si vous partez, vous allez périr!
Je le dévisage, il semble être terrifié. Je reflechit, puis déclare dans un murmure affolé:
- Mais, je ne peux pas laisser ma sœur mourir!
Et sans le laisser parler je m'élance dans la chambre de cette dernière. Derrière moi, j'entend Sébastien murmurer mon nom, mais je ne m'arrête pas, même si je risque ma vie, même si mes jambes sont aussi solides que du coton et même si mes mains tremblent tant qu'elles ont du mal à tenir le poignard.
Lorsque je sors de ma chambre, il n'y a personne, les couloirs somptueux de mon palais sont vides. Avant de m'élancer dans la pièce, je respire un grand coup pour me calmer et je me mémorise quelques mouvements que mon père m'avait appris en cas d'attaque. Puis j'entre dans la pièce, ou je reste figée. Ma gorge se sert.
Devant moi, Cassandre, couchée à terre, la respiration douloureuse. Je m'approche d'elle doucement et m'accroupis à ses côtés.
- Cass'? Ça va?
Ma sœur tourne sa tête vers moi, et affiche un maigre sourire. Elle me répond d'une voix enrouée:
- Oh Élise, j'ai eu si peur de te perdre. Les gardes ennemis savent que je suis encore ici, mais l'un d'eux à essayer de m'étrangle. Cependant, j'ai réussi à vivre. J'ai joué la comédie, comme tu m'as appris, et les gardes n'en ont vu que du feu.
- Oh, Cassy...
Une larme perle sur ma joue, de joie car je l'ai retrouvée et de tristesse car elle se trouve très mal. Je pose mes yeux sur sa gorge et je dégage ses cheveux blonds platine pour pouvoir observer son cou; on y voit nettement les marques de mains. J'ai mal pour elle.
Soudain quelqu'un s'accroupit à mes côtés. Sébastien:
- Princesse, des gardes arrivent.
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Voila j'espère que cette troisième partie va vous plaire. Vraiment désolée pour les fautes d'orthographe je ne suis pas super forte ;).
N'hésitez pas à mettre une étoiles ça me ferait très plaisir.
À bientôt pour une nouvelle partie,
Fanny
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