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Partie 11

Je sers Aurélia dans mes bras.
Cette jeune fille était en fait l'une de mes 4 dames de compagnie, et aussi une de mes meilleurs amies. En fait, je n'ai pas vraiment pensé à elle ses derniers jours, et je m'en veux énormément. Je lui demande:

- Est-ce que ça va? Depuis combien de temps es-tu là? Et les autres, comment vont-elles?

À ma dernière question, son visage s'assombrit et elle murmure lentement:

- Eneka est décédée.

Je la dévisage et les larmes me montent aux yeux. Mon amie aussi se met à pleurer et je revois le visage de Eneka, une jeune fille pleine de sagesse aux cheveux de jais oréolants autour de son visage comme un soleil. Je reprends la parole d'une voix troublée:

- Et Ondine et Gaïa?

Aurélia hausse les épaules et me devisage de ses yeux criblés de larmes:

- Je n'en sais rien. Je me suis faite prisonnière le jour de l'envahissement du château, je n'ai revu personne à part Eneka, il y a deux jours, juste avant sa pendaison. Et toi?

J'ouvre la bouche pour lui raconter mon histoire, mais la porte s'ouvre à nouveau d'un seul coup. Deux soldats entrent et s'approchent de moi d'un pas vif. Le plus grand m'attrape le bras et crie à l'autre:

- C'est bon Grent, je l'ai trouvée.

Il me conduit à l'entrée malgré mes mouvements brusques pour me défaire de son étreinte. Le dénommé Grent ricane:

- Elle est vigoureuse, le maître va l'aimer c'est sûr!

Tout deux me conduisent à travers la grande maison. Les couloirs se ressemblent tous, décorés de pierres brutes et bois taillés avec soin et finesse. Lorsque nous arrivons devant une porte géante faite de chêne et peinte de rouge, je me débats de plus belle, devinant ce qu'il y a derrière ces imposants panneaux. Pourtant, je ressemble à une mouche à côté de ses soldats musclés et armés jusqu'aux dents, et mes attaques répétées ne servent à rien.
Un domestique nous fait entrer dans la pièce mal éclairée, ressemblante au reste du château avec ses arabesques de bois et ses dessins rouge. Au centre, se tient assis sur un trône de roches un homme robuste vêtu d'une cape blanche et ocre; le Seigneur de Sewel, la partie Ouest de Tira.
Je regarde autour de moi; il n'y a pas grand monde seulement quelques nobles curieux. Je me demande d'ailleurs pourquoi l'on m'a emmené devant le Maître des terres et non le chef des domestiques.
Soudain le grand roux qui m'a pris en otage entre dans la pièce, un sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres:

- La voici maître, vous plaît-elle? Je vous l'apporte car nous avons trouvé dans ses affaires des objets de grande valeur, comme ce couteau.

Je me mord l'intérieure la joue. Mon poignard! Je l'avais complètement oublié! Il devait être posé au fond de ma sacoche. J'espère qu'il ne va pas reconnaître l'insigne..
De Sewel prend le couteau que lui tend son serviteur et l'observe quelques instants. Puis il se lève et s'approche de moi à pas lents. Je veux reculer mais mes pieds sont collés au sol.
Il me demande:

- Où as-tu trouvé cet objet? Et comment t'appelles-tu?

Je lui réponds sans trop réfléchir:

- Je suis Lys Tirans, et j'ai trouvé ce poignard un jour dans la rue, quelqu'un à du le semer.

Il se plante devant moi et je sens ses yeux turquoises me transpercer. Il prend quelques mèches de mes cheveux dans sa main et les observent quelques instants. Puis, Sewel pose une main sur mon menton et me lève le visage, jusqu'à présent baissé vers le sol. J'essaye de me concentrer sur son visage pour faire cesser mes tremblements, je l'observe en détail, ses cheveux grisonnants et ses rides naissantes, tendis qu'il me toise durant quelques minutes.
Lorsqu'il me lâche, Sewel repart à pas vif vers son trône et déclarant d'une voix grisante:

- Cette fille travaillera dans les cuisines, ça lui changera.

Sans vraiment comprendre, on m'emmène dans une vaste salle remplie d'une odeur délicate et parfumée de millions de saveur. Je sens mon estomac gronder et ma salive emplit ma bouche.
Lorsque nous passons à côté d'une corbeille remplie de petits pains, je ne peux m'empêcher de plonger une main dedans. Malheureusement, je ne suis pas assez discrète et le soldat qui m'accompagne me l'arrache et me donne un coup à l'arrière de la tête. Le coup n'était pas si fort, mais cela suffit pour réveiller les douleurs lancinantes qui se mettent à transpercer mon crâne.

Le soldat m'emmène vers une dame affairée à découper de la viande. Ils échangent quelques paroles, mais celles-ci m'échappent, tant je me concentre sur ma douleur. Puis, l'homme part et je reste seule avec la femme qui ne m'adresse la parole qu'après dix longues minutes. Chaque secondes semblent durer des heures. Ma migraine s'accentue lorsque je commence à m'inquiéter pour Sébastien, Cassandre et tout les autres. Je me demande aussi comment je pourrais les retrouver, mais surtout si un jour je les reverrai. Mon estomac se sert à ses pensées.
La femme me fait redescendre sur terre et m'attribue un travail qui consiste à éplucher des pommes de terre. Personne ne m'adresse la parole, tous trop occupés. Je repense à Aurélia, me demandant ce qu'elle va devenir; va-t-elle être emprisonnée à vie? Ou devenir servante? Ou bien pire va-t-elle être tuée par des anti-royaliste?
Le tumulte de mes questions s'engouffre dans ma tête, se mêlant à mon mal. Mon crâne est si douloureux que je lâche mon couteau. Ma vue se brouille et se tâche de points blancs et noirs. Je sens mon corps basculé sur le côté.

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Coucou!
Je voulais vous remercier pour vos 300 vues ça me super plaisir!
J'espère que l'histoire vous plait toujours, que pensez vous de Élise? Va-t-elle rester seule?
Bisou, bisou,
Fanny💛

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